Le De consolatione Philosophiae de Boèce connut un succès ininterrompu au cours du Moyen Age. Le présent manuscrit, remontant au XIVe siècle, offre une copie complète du texte latin, avec quelques gloses interlinéaires. Le décor enluminé se compose d'une initiale historiée d'où naît une courte marge feuillue et qui représente l'auteur de face à mi-corps désignant son livre (f. 1), ainsi que de très belles initiales ornées placées en tête des différents livres de la Consolation (f. 8, 17, 30 et 41). Leur style invite à situer la réalisation de ce manuscrit en Italie du Nord, peut-être à Bologne.
En ligne depuis: 12.12.2019
Témoin de l'extraordinaire vitalité des Commentaires de César au début de la Renaissance (on en dénombre plus de 240 exemplaires au XVème siècle), le CB 44 a été réalisé vers 1480 à Naples, dans l'atelier de l'enlumineur Cola Rapicano. Son importante décoration à bianchi girari et les initiales ornées qui marquent l'ouverture des différents livres est courante dans les manuscrits classiques humanistes. L'initiale ornée du f° 1r, montrant un cavalier en armure, est par contre une représentation inhabituelle de l'empereur.
En ligne depuis: 25.03.2009
Codex élégant rédigé dans une écriture humanistique et commandité par le pape Léon X († 1521). L'armoirie des Medici occupe le centre des plats de la reliure originale, dans la riche frise qui orne le frontispice, et dans les initiales aux ff. 3v et 134v. Le décor est attribué au célèbre enlumineur florentin Attavante degli Attavanti († 1525) ou à son entourage. Il provient de la collection du Major J.R. Abbey.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le codex contient les carmina de Catulle et est rédigé dans une écriture cursive humanistique attribuée au copiste Ludovico Regio di Imola. Le frontispice, en grisaille rehaussée d'or, est entouré de motifs antiquisants, trophées, sphinx, mascarons, tandis que le titre se détache en lettres dorées sur un fond pourpre. L'armoirie au fond de la page, insérée dans un disque, soutenu par deux putti, a été recouverte par un fond de couleur pourpre.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le codex contient les oeuvres De senectute, De amicitia et les Paradoxa ad Brutum de Ciceron, les Synonyma du Pseudo-Ciceron et le traité anonyme De punctorum ordine. Réalisé en Italie dans une écriture humanistique de la seconde moitié du XVe s., le frontispice et les initiales qui introduisent les divers textes sont décorés à bianchi girari; l'armoirie sur le f. 1r, représentant un lion d'or sur un fond rouge, encadrée d'une couronne de laurier, n'a pas été identifiée.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient les discours de Cicéron et a été rédigé en Italie au XVe s., dans une écriture humanistique. La décoration consiste en initiales à “bianchi girari” sur un plafond à caissons coloré, qui introduisent chacun des discours et un frontispice dont la décoration s'étend sur les quatre côtés du f. 1r. Au centre de la marge inférieure, encadrée par une couronne de laurier, se détache l'armoirie de la famille florentine des Médicis, qui en recouvre une plus ancienne. Le manuscrit appartint ensuite au cardinal Giovanni Salviati (1490-1553) de Florence, puis à l'abbé vénitien, devenu ensuite marchand de manuscrits, Luigi Celotti (1768-1846).
En ligne depuis: 13.12.2013
Cicéron est aujourd'hui essentiellement considéré comme un philosophe et un homme politique ; au Moyen Age, il est avant tout connu comme un maître de rhétorique. En témoigne le contenu du manuscrit copié au début du XIIème siècle, sans doute en France, qui réunit deux traités de « l'art du bien parler » : le De inventione et la Rhétorique à Herennius, longtemps attribuée à l'auteur romain.
En ligne depuis: 25.03.2009
Dans ce manuscrit en papier sont recopiés dans la première partie (4r-121r) une série d'alliances faites par les confédérés, et dans la seconde (130r-290r) les alliances et les traités de combourgeoisie faits par la ville de Berne. Dans la dernière section (300v-336r) ont été ajoutés, dans un deuxième temps et par un autre copiste, les textes d'alliances stipulées aux cours des XVIe et XVIIe par les Confédérés, ou par des cantons, avec Venise, la Savoie et la France. Tant en raison du type de papier que de l'écriture, ce manuscrit semble avoir été réalisé vers 1616 à Berne ou dans un territoire soumis à l'autorité bernoise. Sur le contreplat antérieur se trouve l'ex-libris Baggrave Library, peut-être une bibliothèque de campagne à Baggrave Hall (Leicestershire), siège de la famille Burnaby, dont faisait partie John Burnaby (1701-74), ambassadeur anglais à Berne (1743-49). En 1970 il fut acquis par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 10.10.2019
Copié en 1378 par Francesco di maestro Tura de Cesena, qui appose date et signature à la fin de son volume, le Codice Severoli inaugure chacun des trois chants de la Commedia par une initiale historiée. Quelques gloses interlinéaires éclairent les vers du Paradis.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit du XIVe siècle réunit quatre traités sur la médecine. L'écriture en gothique arrondie est de plusieurs mains et les principaux incipit sont en capitales gothiques ornées de fins filigranes à la plume. On découvre différentes recettes médicales à la fin du manuscrit.
En ligne depuis: 02.06.2010
Manuscrit probablement d'origine française, contenant l'Historia ecclesiastica d'Eusèbe de Césarée dans la traduction de Rufin et les livres I-II du supplément de Rufin.
En ligne depuis: 22.03.2017
La réforme carolingienne avait répondu à la volonté d'uniformisation religieuse en proposant une règle unique pour les moines, la Concordia regularum de Benoît d'Aniane. Dans ce sillage, le tournant du VIIIe et du IXe siècle cherche à distinguer l'état monastique de l'état canonial. Louis le Pieux fait ainsi publier en 816 le résultat du Concile d'Aix ; les Institutions canoniques présentent dans leur première partie les préceptes des Pères et les conciles antérieurs, la seconde expose les décisions du concile. La rédaction de cet ouvrage a longtemps été attribuée à Amalaire de Metz, élève d'Alcuin et conseiller de Charlemagne ; il faut toutefois chercher un autre auteur à cet ensemble de 118 chapitres, parfois laborieux, Benoît d'Aniane y aurait contribué. Copié dans une belle écriture caroline quelques années seulement après la publication de ce texte (première moitié du IXe siècle), le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer a appartenu à l'abbaye bénédictine de Saint-Jacques de Mayence. Un dessin à pleine page représentant la crucifixion a été ajouté au XIIe ou au XIIIe siècle à la fin du volume.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit, d'origine anglaise, contient l'Historia regum Britannie de Geoffrey of Monmouth (env. 1100-1154). A la fin du texte (114v), le scribe a transcrit quelques annotations à propos de l'Heptarchie anglo-saxonne, une notice sur Edouard Ier, roi d'Angleterre, et sur la défaite subie par Edouard II à Bannockburn.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le Roman de Fauvel est un poème français en vers écrit au XIVème siècle par différents auteurs parmi lesquels le clerc Gervais du Bus. Il est conservé dans pas plus de 15 manuscrits. En usant de la métaphore d'un âne devenu maître de la maison de son propriétaire, ce poème se livre à une critique de la corruption de l'Eglise et du système politique. Le manuscrit, rédigé dans une écriture bâtarde, est resté incomplet dans sa décoration.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce graduel, copié en 1071 par l'archiprêtre Jean de l'église Sainte-Cécile du Transtévère, contient la notation musicale de différents chants de la messe. La version mélodique de ces textes fait de ce manuscrit le plus ancien témoin du «vieux chant romain».
En ligne depuis: 31.07.2007
Manuscrit juridique du XIIIe ou du début du XIVème siècle, le CB 75 témoigne de la grande valeur accordée dès le Moyen-âge au « Decretum » de Gratien, véritable clef de voûte du droit canonique moderne. La glose de Jean le Teutonique dans la première révision de Bartholomé de Brescia (antérieure à 1245) encadre ici le texte de Gratien, par ailleurs rehaussé de nombreuses initiales historiées.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le codex d'origine italienne contient les Homiliae in Ezechielem de Grégoire le Grand. Sur le f. 1r se lit l'anathème Quicumque eum vendiderit vel alienaverit vel hanc scripturam raserit anathema sit, et un ex-libris partiellement erasé qui mentionne un couvent de Sainte-Agnès. Il fut acquis par Martin Bodmer en 1962 et appartenait peut-être à l'église San Giorgio Maggiore à Venise, puis à l'abbé Celotti, à la bibliothèque de Thomas Phillips et à sir Sydney Cockerell.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce manuscrit d'Italie centrale du XIIe siècle contient les œuvres musicologiques écrites en latin dont certains extraits sont à rapprocher de plusieurs passages de l'Institutio musica de Boèce. L'un des auteurs n'est autre que Gui d'Arezzo (Guido Aretinus), moine toscan de la fin du Xe siècle, à qui l'on attribue, sans doute avec quelque exagération, l'invention de l'harmonie, la « solmisation ».
En ligne depuis: 31.07.2007
Le CB 78, manuscrit sur parchemin du XIVe siècle, nous transmet l'« Histoire de la destruction de Troie » de Guido delle Colonne. Il est orné de cent quatre-vingt-sept miniatures exécutées par Giustino da Forlì, qui représentent, dans le cadre architectural de la Venise gothique, les principaux événements de la guerre de Troie. Fait rare : des traces de la collaboration entre le copiste et l'enlumineur se lisent dans les marges, le premier ayant décrit, en dialecte vénitien, le programme iconographique scrupuleusement suivi par le second.
En ligne depuis: 31.07.2007
Manuscrit composé de trois parties. La première (ff. 1r-20v) contient la plus ancienne version de l'Epistola ad Augienses de Gunzo et est datable du Xème siècle. La seconde (ff. 21r-27v), probablement le noyau originel du codex auquel ont été unies les deux autres parties, transmet l'autographe du texte de Lambert de Hersfeld de la Vita s. Lulli episcopi Moguntini et date du XIème siècle. Dans la troisième partie (ff. 28r-43v) du XIIIème siècle, sont transcrites les Constitutiones du Concile de Latran IV (1215). Le codex provient du monastère bénédictin de Tegernsee (la première partie du codex est mentionnée dans le catalogue de la bibliothèque de ce monastère), puis il rejoint la collection des princes Oettingen-Wallerstein et est ensuite vendu par les antiquaires Rosenthal, en 1948, à Martin Bodmer. Les anciennes pages de garde constituent des fragments d'un manuscrit liturgique provenant du diocèse de Freising.
En ligne depuis: 22.03.2017
Manuscrit carolingien, antérieur à 850, le CB 84 a été copié dans le célèbre monastère de Fulda. Il est le seul témoin connu de la version latine d'un texte attribué, faussement, à Hippocrate. Le traité « De victus ratione » pose les fondements de la diététique en insistant sur l'antagonisme, au sein même du corps humain, entre les deux éléments: le feu et l'eau. De nombreux savants et médecins s'en sont inspirés au cours de l'histoire.
En ligne depuis: 31.07.2007
Copiée sur papier au XIVe siècle, l'Ilias Latina est une adaptation latine du grand poème épique d'Homère, un des textes fondateurs de la Grèce antique. Il a été écrit en gothique semi-cursive, par un seul copiste, probablement dans la région de Naples, en Italie. Il convient de noter la présence de quelques initiales peintes, parfois figurées, notamment une Muse vêtue d'une robe parsemée d'étoiles d'or et tenant une épée à la main.
En ligne depuis: 02.06.2010
L'Ilias Latina fut abondamment copiée durant tout le Moyen Age occidental, qui a eu accès à la matière troyenne grâce à des adaptations latines. On en recense aujourd'hui une centaine de manuscrits. Le Bodmer 87 est daté et localisé par une souscription, « Aretii die 15 Iuli 1469 » (Arezzo, le 15 juillet 1469, fol. 22). Son écriture humanistique, en cursive légèrement anguleuse, est de la main d'un seul copiste.
En ligne depuis: 02.06.2010
Rassemblant les Odes, les Epodes et le Carmen saeculare - le Chant séculaire interprété par des chœurs d'enfants de la noblesse romaine lors des Jeux séculaires - le CB 88 est un exceptionnel témoin des manuscrits d'Horace au tournant des Xe -XIe siècle. Ses abondantes gloses marginales et interlinéaires, tirées principalement des scolies du Pseudo-Acro, éclairent les vers dont on loue la subtilité métrique et la virtuosité verbale. Des tables alphabétiques des matières et des titres ont été ajoutées au XIVe siècle à la fin du volume.
En ligne depuis: 21.12.2009
Témoin de la redécouverte des œuvres d'Horace au XIIème siècle, le CB 89 contient d'abondantes gloses marginales et interlinéaires. Il a été copié en France.
En ligne depuis: 25.03.2009
Plusieurs scribes ont contribué à la copie des œuvres d'Horace, de Virgile, de Perse et de Stace réunies dans le CB 90. Ces écritures humanistes du XVe siècle témoignent de la réception des auteurs latins dans l'Italie de la Renaissance. Deux feuillets de la fin du codex sont palimpsestes : une lettre des Héroïdes d'Ovide (de Sapho à Phaon) et un extrait des Epigrammes de Martial ont été transcrits sur le texte biblique du Livre de Tobias.
En ligne depuis: 21.12.2009
Œuvre-maîtresse de l'évêque de Séville, les Etymologies, rédigées au début du VIIe siècle, offrent, dans leurs trois premiers livres, la première attestation de la division médiévale des sciences en trivium (grammaire, rhétorique et dialectique) et quadrivium (mathématique, géométrie, musique et astronomie). Prenant appui sur l'étymologie - souvent fantaisiste ! - des mots, Isidore rassemble dans son ouvrage l'ensemble des connaissances antiques qu'il préserve ainsi de l'oubli. Le manuscrit réalisé à la fin du XIIIe siècle, sans doute dans le milieu universitaire parisien, est un témoin de l'immense succès de cette vaste encyclopédie.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit d'origine italienne, remontant au XIIIe siècle, contient les quatre premiers livres de l'ouvrage rédigé en grec par Jean Damascène, De fide orthodoxa. Comme le rappelle le titre du manuscrit (fol. 1r), ce texte a été traduit en latin à la demande du pape Eugène III (1145-1153) par le juriste pisan et traducteur prolifique Burgundio de Pise (Burgundius Pisanus). De nombreuses gloses marginales, pour la plupart contemporaines de la copie du manuscrit, parsèment le texte.
En ligne depuis: 26.09.2017
L'historien juif Flavius Josèphe compose en grec ses « Antiquités judaïques » au Ier siècle après J.-C. Le CB 98 en offre la traduction latine dans une très belle écriture précaroline, exécutée à l'abbaye bénédictine San Silvestro di Nonantola (province de Modène). (Le CB 99, du même auteur, provient également de la même abbaye.)
En ligne depuis: 20.12.2007
Le De bello Judaico de l'historien juif Flavius Josèphe du Ier siècle après J.-C. relate en sept livres le dernier soulèvement de la Judée et la prise de Jérusalem par Titus. Le CB 99 du même auteur que le CB 98 provient, aussi de l'abbaye San Silvestro de Nonantola, mais il a probablement été écrit plus tardivement et par des copistes différents.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit italien du XIVe siècle, peut-être bolonais, contient le Digestum Vetus, œuvre fondamentale témoignant de l'histoire de la loi romaine au XIVe siècle. Il réunit un ensemble de textes de référence systématiquement muni de la Glossa ordinaria, dite la « grande Glose », de François Accurse, d'entreglose et de glose de la Glose, travaux d'explication et d'instruction du texte. Beaucoup de manicules (lat. manicula, ae « petite main ») témoignent du travail assidu que plusieurs lecteurs ont entrepris sur ce texte aride. Ce manuscrit contient de nombreuses indications de pecia. Sur un feuillet détaché (f. 37bis), on peut lire un poème au lecteur du juriste italien Angelus Boncambius (ca. 1450).
En ligne depuis: 23.04.2013
Contient les Satires de Juvénal (I-XVI) avec des gloses, peut-être issues du commentaire du pseudo-Cornutus. A l'intérieur des deux pages de garde sont encollés des fragments en langue néerlandaise tirés d'un manuscrit du XIVe s. qui renferment une partie de l'œuvre poétique Martijn de Jacob van Maerlant, un des plus grands poètes flamands du Moyen Age.
En ligne depuis: 23.04.2013
Les deux parties de ce manuscrit, à l'origine indépendantes, ont été reliées probablement dans le dernier tiers du XVème siècle (après 1469, voir index IV). La première partie, en pleine page (cc. 1r-272), contient le Buch der Natur (Prologfassung de Conrad de Megenberg). Dans cette partie du manuscit sont présentes des corrections marginales et des gloses (surtout dans les sections les plus pertinentes pour la médecine) qui pourraient être attribuées au premier propriétaire du manuscrit (Hayer 1998, p. 162). Surtout dans les parties I, III, IV et V du Buch der Natur se trouvent des notes marginales et des gloses interlinéaires d'une main du XVème siècle qui traitent le contenu de l'histoire naturelle dans un sens allégorique pour la prédication. Nombreuses illustrations marginales petites et grandes. La seconde partie, écrite sur deux colonnes (cc. 274ra-307rb), contient un compendium médical en six parties (maladies infantiles - maladies dues au déséquilibre des humores - maladies des yeux – pestes, maladies de la peau, fièvre – chirurgie – maladies vénériennes, blessures des os, brûlures), des ordonnances en latin et en allemand, ainsi qu'un index du contenu en allemand. Au f. 284ra se trouve un dessin d'un instrument chirurgical. Première propriété privée de la librairie spécialisée en livres anciens de Hans P. Kraus à New York, Nr. 1958/13, précédemment Maihingen, Fürstl. Öttingen-Wallersteinsche Bibl., Cod. III.1.2° 3.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit contient les œuvres de Lactance, copiées dans une écriture humaniste dans la seconde moitié du XVe s. La décoration se compose de nombreuses initiales avec des bianchi girari, des bordures latérales qui s'étendent dans les marges et d'un frontispice, décoré sur trois côtés de bianchi girari et d'éléments naturels : des oiseaux, des papillons et un âne. Dans la bordure inférieure deux putti tiennent une couronne de laurier qui entoure les armoiries du commanditaire. Elles appartiennent à un membre de la famille royale d'Aragon à Naples, probablement Ferdinand Ier, roi de Naples (1458-1494). Une ancienne cote confirme que le manuscrit provient de la bibliothèque aragonaise des rois de Naples.
En ligne depuis: 23.04.2013
Manuscrit juridique, probablement incomplet, contenant une importante collection de textes, parmi lesquels quatre lois: Salica, Ribuaria, Alamannorum, Baiuvariorum, un court recueil fagmentaire de capitulaires de Charlemagne, des extraits du De legibus et des Sententiae d'Isidore de Séville, du Codex Theodosianum et de la Règle de Saint Benoît. Dans le texte de la Lex Baiuvariorum sont insérées des notions juridiques en ancien allemand. En 1789, le codex entra en possession du comte Johann-Christian Solms résident dans le château de Klitschdorf près de Bunzlau (Silésie) – ses armoiries figurent au f. 1r – et, pour cette raison, fut aussi appelé dans la bibliographie « Codex Klitschdorf » ou « Codex Solmsianus ». En 1960 il fut acquis par Martin Bodmer auprès de l'antiquaire H. P. Kraus à New York.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le De bello civili de Lucain est accompagné de gloses marginales et interlinéaires par différentes mains, qui sont en partie contemporaines, en partie plus tardives que les plus récentes qui ont pu être datées, attribuées à une main italienne du XIVème/XVème siècle. Le f. 69v contient, en marge, le dessin d'une mappa mundi. Le manuscrit appartenait au moins jusqu'au XVIIIème siècle aux Carmélites de Saint-Paul à Ferrare.
En ligne depuis: 09.04.2014
Créateur du catalan comme langue littéraire et scientifique, Raymond Lulle naît à Majorque, où se croisent traditions chrétiennes, musulmanes et juives. Ecrit par plusieurs copistes au XIVe siècle, le CB 109 rassemble des œuvres philosophiques et théologiques du penseur catalan. Il est orné de tableaux et de diagrammes.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit sur parchemin du Xe siècle contient le Commentaire de Macrobe sur le Songe de Scipion, suivi d'extraits de l'Histoire naturelle de Pline l'ancien et de l'Institution musicale de Boèce. Les diagrammes représentant par exemple la Terre ou les constellations astrales rendent ce document particulièrement intéressant.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le manuscrit, copié dans une écriture humanistique, contient les Epigrammata de Martial (vers 40-vers 102), en douze livres, suivi des deux textes conclusifs habituels Xenia et Apophoreta. Il manque le premier feuillet du manuscrit, et quelques épigrammes ont été rajoutées, probablement à la même époque, par une autre main que celle du copiste principal (41v, 105v, 132r, 133v, 136v). En l'absence de la page de titre, le décor se limite à une série d'initiales réalisées par deux artistes différents, les unes à bianchi girari, les autres ornées d'entrelacs noués sur fond d'or, parfois dites « a cappio annodato ». Chaque épigramme est quant à elle introduite par une initiale simple peinte en bleu. Produit vers le milieu du XVe siècle en Italie du Nord, le manuscrit est attesté en France dès le XVIIIe siècle, dans les mains de la famille de Jarente de Sénas, puis chez Ambroise Firmin-Didot. Au cours du XIXe siècle il changea plusieurs fois de propriétaires, avant d'entrer dans la collection de Martin Bodmer.
En ligne depuis: 22.03.2018
Les deux textes, De rebus bellicis (ff. 5r-17v) et Notitia dignitatum (ff. 19r-94r), réunis dans ce manuscrit, remontent à l'Antiquité et présentent respectivement les machines de guerre utilisées par l'armée romaine pour le premier, et l'organisation militaire du Bas-Empire, dans ses parties occidentale et orientale, pour le second. Ils ont été conçus dès l'origine, entre la fin du IVe et le début du Ve siècle, avec des illustrations, dont la plus ancienne copie connue, remontant à la fin du IXe et le début du Xe siècle, était conservée à la bibliothèque de la cathédrale de Spire (dont il ne subsiste aujourd'hui qu'un seul feuillet). Cet exemplaire fut emprunté en 1436 par le cardinal Pietro Donato alors qu'il se trouvait au concile de Bâle où moins deux copies, enluminées par Péronet Lamy, furent réalisées (Oxford, Bodleian Library, Ms. Canon. Misc. 378 ; Paris, BnF, lat. 9661). Le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer en est une nouvelle reproduction, moins d'un siècle plus tard, qui pourrait avoir servi à l'édition de ces deux textes, images y compris, par Sigismundus Gelenius parue chez Froben à Bâle en 1552.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce manuscrit, copié en Sicile normande, contient le Commentaire du Cantique des Cantiques d'Origène dans la version traduite du grec vers le latin par Rufin d'Aquilée (vers 345-vers 411) comprenant les 4 premiers livres sur les 10 que le texte d'Origène devait compter à l'origine. Il est précédé par un prologue de saint Jérôme, et suivi d'une courte prière de Grégoire de Nazianze, également traduite en latin par Rufin d'Aquilée. Le commentaire d'Origène qui fait de l'Epoux le Christ, et de l'Epouse l'Eglise, mais aussi l'âme individuelle, a influencé des siècles durant les interprétations spirituelles du Cantique des Cantiques
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit sur papier, copié en Italie du Nord, se compose de deux textes d'histoire antique copiés indépendamment : l'Abrégé d'histoire romaine de Florus et l'Histoire contre les païens de Paul Orose. Ces textes ont connu un immense succès pendant tout le Moyen Age et ils se retrouvent dans toute bibliothèque médiévale un peu importante. D'après l'ex-libris du XVe siècle (f. 147r), cet exemplaire a appartenu à l'abbaye des Ermites de Saint Augustin de San Pier d'Arena près de Gênes.
En ligne depuis: 04.10.2018
Copié en Italie au début du XIVe siècle, le manuscrit réunit l'Art d'aimer d'Ovide, deux livres de la Grammaire de Priscien, des extraits du Secretum secretorum, un livre – incomplet – sur la physionomie à l'auteur incertain, ainsi qu'une série d'hymnes attribuées entre autres à Grégoire le Grand, saint Ambroise ou Sedulius. Amputé de deux folios en tête du volume, le manuscrit révèle des traces d'usage ancien, avec l'ajout de commentaires ou de maniculae dans les marges. Cette copie ne comprend pas de décor à l'exception de quelques initiales filigranées rouges et mauves, rehaussées d'or et encadrées.
En ligne depuis: 04.10.2018
Découverts vers 1700 à l'école conventuelle d'Ilfeld, ces fragments des Fastes d'Ovide, connus depuis lors sous le nom de « Fragmentum Ilfeldense », entrèrent dans la collection de Martin Bodmer en 1956. Ils ont dû précédemment être utilisés comme feuilles de garde ou dans une reliure. Les Fastes, un poème en distiques élégiaques, traite du calendrier romain – seulement les six premiers mois de l'année – et de ses transformations au début de l'Empire avec l'introduction de fêtes commémorant Auguste.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le double feuillet d'ouverture de ce manuscrit des Métamorphoses et des Fastes d'Ovide affiche ses références à l'Antiquité : l'utilisation des lettres capitales à l'antique, la teinte pourpre colorant l'ensemble du folio et la figuration du laurier couronnant les vers du poète placent la production du volume à la Renaissance italienne. La dédicace écrite en lettres d'or au f. 1v confirme cette origine : le manuscrit a été copié par le Napolitain Ippolito Lunense pour le secrétaire de Ferdinand Ier d'Aragon, Antonello Petrucci, dont on découvre les armes encadrées de putti et de cornes d'abondance au f. 2r. Les écritures changent, dans le style et dans la couleur des encres, selon la nature du texte. Le décor, à bianchi girari, de très haute qualité, révèle une facture typiquement napolitaine, réalisée dans le style de l'enlumineur royal Cola Rapicano.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit d'origine italienne contient les Métamorphoses d'Ovide. Le texte est annoté de gloses marginales et interlinéaires de plusieures mains contemporaines et italiennes du XVe siècle. On peut reconnaître quatre types de notes: signalétiques, lexicales et philologiques, intertextuelles et commentaires, qui témoignent de la vitalité de ce texte d'Ovide au XIVe siècle jusqu'à l'aube de l'âge moderne. Le frontispice est décoré d'une lettre qui contient le portrait de l'auteur en train d'écrire son œuvre et d'une bordure latérale renfermant un ange avec des ailes rouges.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le bifolio en parchemin, remontant à la fin du XIIe siècle, a été réutilisé à une date inconnue comme reliure, ainsi que le montrent les traces de pliure dans la marge inférieure. Il contient un extrait des Tristes, un recueil de lettres en distiques élégiaques qu'Ovide écrivit au cours de son exil. Le texte se suit, indiquant que le bifeuillet se trouvait au centre d'un cahier ; seuls manquent quelques vers du fait de la coupure de la partie supérieure des folios. Il a été acheté par Martin Bodmer en 1958 auprès du libraire Kraus à New York.
En ligne depuis: 13.06.2019
Magnifique recueil de vies de saints latines copié au XIIème siècle en Allemagne, peut-être à l'abbaye de Weissenau, le CB 127 est richement illustré d'initiales ornées et historiées, dont la remarquable représentation du « Frère Ruffilus » (f° 244r).
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce grand manuscrit incomplet, de format in-folio, contient la partie estivale et le Commune sanctorum de l'homiliaire de Paul Diacre. Il fut écrit par différentes mains dans une minuscule caroline du IXe siècle et contient des initiales ornées avec des entrelacs à l'encre rouge, qui témoignent d'une influence irlandaise, ainsi que quelques élégants incipit en lettres capitales. Le manuscrit provient probablement de Reichenau, mais avec certitude de la région du lac de Constance. Il appartenait à la collection Philipps, plus tard Chester Beatty, et fut acheté en 1968 par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit contient les Satires du poète romain Perse – Aulus Persius Flaccus (34-62). Ecrites en hexamètres, à l'exception du prologue, les satires sont modestes en nombre de vers (environ 650). Elles furent très populaires au cours du Moyen Age, et bien au-delà, puisque Jean-Jacques Rousseau leur emprunte quelques mots – intus et in cute (Satire III, v. 30 – fol. 5v) – pour les inscrire en tête de ses Confessions. Cette copie des Satires remonte au XIIe siècle, et pourrait avoir été transcrite en France, comme le suggère l'addition d'une paraphrase en français de l'évangile de Luc occupant le verso du dernier feuillet de ce manuscrit.
En ligne depuis: 14.06.2018
Réalisé dans les premières années du XVIème siècle, alors que l'imprimerie a déjà affirmé son savoir-faire, le CB 130 témoigne d'une maîtrise souveraine de la calligraphie et de l'art pictural. Copié par Bartolomeo Sanvito, qui a exécuté quatre autres manuscrits du Canzoniere et des Triumphi de Pétrarque, il offre une écriture sobre et équilibrée, enrichie d'enluminures raffinées. Trois peintures sur feuille de parchemin marquent le début des parties du livre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Ecrites dans l'entourage de l'empereur Frédéric II, dont Petrus de Vinea (vers 1200-1249) fut chancelier, ces Lettres furent sans doute rassemblées vers 1270 par la curie papale. Conservées dans plus de 230 manuscrits, elles ont servi, en raison de leur formulation soignée, de modèles d'écriture. L'Ars dictaminis de Bonfilius Aretinus, transcrit à leur suite, souligne la visée rhétorique du CB 132.
En ligne depuis: 20.12.2007
Le codex fut vraisemblablement écrit dans l'Abbaye Saint-Eucharius-Matthias à Trèves, à laquelle il appartenait certainement aussi, comme l'indique l'ex-libris au f. 1r. Il contient entre autres le Liber antiquitatum biblicarum, qui raconte l'histoire biblique depuis Adam jusqu'au roi Saul, autrement dit depuis la Genèse jusqu'au livre de Samuel, une œuvre faussement attribuée au philosophe hellénistique de culture juive Philon d'Alexandrie (Ier s. après J.-C.) ainsi que des extraits des Carmina du poète et évêque de Tours Hildebert de Lavardin (1056-1133).
En ligne depuis: 18.12.2014
Le De Balneis Puteolanis, poème didactique attribué au médecin-poète de Salerne Pietro da Eboli, présente les qualités curatives d'une trentaine de sources des bains de Baïes et de Pouzzoles. Ce texte, qui connaîtra une grande postérité aussi bien en latin que dans ses traductions italiennes et françaises, conserve ainsi le souvenir des thermes détruits par un tremblement de terre en 1538. Le CB 135, illustré de peintures à pleine page, a sans doute été copié dans la première moitié du XIVe siècle dans l'entourage de Robert d'Anjou.
En ligne depuis: 31.07.2007
Dans cette œuvre de maturité de Platon, Phédon relate la mort de Socrate, dont il est le témoin, et rapporte les derniers propos du grand philosophe sous la forme d'un ultime dialogue avec Cébès et Simmias. Ce manuscrit, qui contient plusieurs belles initiales peintes, a été copié au XVe siècle sur parchemin. L'écriture humanistique ronde est de la main d'un seul copiste, qui signe en rouge « Marcus Speegnimbergensis scripsit » (f. 76).
En ligne depuis: 02.06.2010
Les vingt comédies de Plaute contenues dans ce manuscrit ont été copiées dans une écriture humanistique très soignée, au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Chaque comédie débute par une initiale or à bianchi girari. Le premier folio est en outre doté d'un cadre composé d'entrelacs végétaux interrompu sur la partie inférieure par une couronne de laurier encadrée de deux putti, dont l'intérieur non peint aurait dû recevoir les armes du possesseur. Selon une ancienne cote indiquée au verso du plat supérieur, le manuscrit appartenait au XVIIe siècle à la bibliothèque des mauristes à Rome.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit, copié sur parchemin au XVe siècle à Florence, est conservé dans sa reliure d'origine. L'écriture humanistique est d'un seul copiste, avec de grandes initiales d'or à «bianchi girari» au début de chaque livre. On observe quelques gloses marginales à l'encre violette ainsi que d'autres plus récentes, peut-être du XVIe siècle. Après Hérodote et Thucydide, Polybe est le troisième des grands historiens grecs. Ce dernier se concentre sur le récit de la conquête romaine qui se caractérise par des conflits livrés sur de multiples théâtres d'opérations.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le manuscrit contient les Elégies de Properce et a été écrit en 1466 à Florence par Gian Pietro da Spoleto dans une élégante écriture humanistique. Il appartenait à Antonello Petrucci d'Aversa († 1487) actif dans la chancellerie aragonaise, et entra ensuite dans la bibliothèque des rois aragonais de Naples. Les initiales qui introduisent les différents livres et le frontispice sont décorés avec des bianchi girari ; l'armoirie qui devait figurer dans la couronne de laurier au f. 1r n'y a pas été insérée.
En ligne depuis: 18.12.2014
Dans la Préface, placée en ouverture du CB 142, Prudence affirme son désir de plaire à Dieu sinon par ses mérites, du moins grâce à ses poèmes. Reflets de la lumière de la parole divine, les principales œuvres du poète latin chrétien, né au IVe siècle à Tarragone, sont réunies ici dans ce manuscrit de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. On y lit entre autres la célèbre Psychomachie, qui met en scène le combat entre les figures allégoriques des vices et des vertus, dont la lecture a profondément influencé la poésie et les arts médiévaux.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le Romuleon, compilation latine anonyme de textes traitant de l'histoire romaine, a été attribué à Benvenuto da Imola. Exécuté en France vers 1440, le CB 143 a peut-être été copié du vivant du roi Charles VII, représenté au f° 6v. L'ouverture des livres de ce recueil est marquée par de délicates enluminures.
En ligne depuis: 25.03.2009
Codex du Xe s. d'origine italienne contenant diverses œuvres rhétoriques : l'Ars rhetorica de Fortunatianus, les Principia rhetorices d'Augustin, les Praecepta artis rhetoricae de Iulius Severianus et les Partitiones oratoriae de Cicéron. Au XIVe s. il entra en possession de François Pétrarque, qui l'a annoté de nombreuses notes marginales datant de différentes périodes de sa vie. Le manuscrit témoigne de l'intérêt de l'humaniste pour les Oratores latini minores, qu'il contribua à faire redécouvrir et à diffuser.
En ligne depuis: 09.04.2014
Sénèque est l'auteur antique dramatique le plus lu et aimé du Moyen Age. Les manuscrits de ses Tragédies, près de 400 exemplaires connus à ce jour, datent pour la plupart des XIVe et XVe siècle, comme la copie de la Fondation Bodmer. Celle-ci est en outre dotée d'une série d'initiales historiées placées en tête de chaque drame de Sénèque, dont l'illustration résume la trame dramatique, par exemple le suicide de Jocaste et l'aveuglement d'Œdipe à l'ouverture du drame éponyme (fol. 46v). Leur réalisation, assez modeste, se situe probablement en Italie du Nord où sont produits la majeure partie des exemplaires enluminés de ce texte (environ une cinquantaine).
En ligne depuis: 10.10.2019
Précurseur de la redécouverte de Stace à la Renaissance du XIIe siècle, ce manuscrit de la Thébaïde du XIe siècle a sans doute été copié en Allemagne. Il contient quelques gloses marginales tirées en partie du commentaire de Lactance et se distingue surtout par les neumes qui surmontent les vers aux ff. 46v, 80r et 81r. Ces notations marquant le rythme du texte mettent en valeur des passages particulièrement pathétiques : plainte d'Hypsipyle devant le cadavre de l'enfant Archémore, prière de Tydée au seuil de la mort, douleur de Polynice sur le corps de Tydée.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le théâtre de Térence demeura très apprécié tout au long du Moyen Age, comme en témoigne ce manuscrit, copié en écriture caroline et remontant au XIe siècle, qui conserve des fragments de deux de ses six comédies, Andria et Eunuchus. Ces fragments, de tailles diverses, ont été utilisés entre le XVe et le XVIe siècle comme reliures de registres ainsi que le montrent certaines marques d'usure et de pliures, ainsi que des dates inscrites à côté d'invocations à la Vierge, au Christ ou à saint Thomas.
En ligne depuis: 10.10.2019
« Il est plus beau d'éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu'on a contemplé que de contempler seulement ». Œuvre magistrale de Thomas d'Aquin, la Somme de théologie est l'ouvrage emblématique de la scolastique chrétienne. Composée à la fin de la vie du dominicain, elle est restée inachevée, interrompue par la mort de son auteur. Rédigée sous la forme de questions (quaestiones) divisées en articles, elle présente la théologie de façon organique. Le CB 161 a été exécuté en France, sans doute à Paris, peu après la mort du philosophe ; il est conservé dans une reliure ancienne. La souscription de la fin du XIIIe siècle que l'on peut lire au verso du plat inférieur signale que le manuscrit avait été laissé en gage par Jean de Paris lors de l'emprunt d'un autre ouvrage.
En ligne depuis: 21.12.2009
Dans son De bello Peloponensium, Thucydide fait un véritable travail d'historien en retraçant l'origine du conflit de la guerre en Péloponnèse, puis en rapportant les événements année après année avec une grande exactitude. Ce manuscrit sur parchemin est magnifiquement illustré, notamment par deux « putti » et par un personnage vêtu d'une armure bleue et tenant une épée à l'intérieur d'une initiale. L'écriture humanistique, en cursive légèrement anguleuse, est de la main d'un seul copiste.
En ligne depuis: 02.06.2010
Cet élégant manuscrit, rédigé dans une cursive humanistique, contient les Elegiae du poète élégiaque latin Tibulle, un texte peu diffusé durant le Moyen Âge et redécouvert, à la fin du XIVème siècle, par les humanistes italiens. Le manuscrit fut écrit à Florence et enluminé, peut-être pour Braccio, un membre de la famille Martelli, dont les armoiries sont peintes dans le frontispice. Il passa plus tard entre les mains de la famille florentine des Medici, dont les armoiries furent ajoutées sur la page de garde antérieure. En 1968 Martin Bodmer en fit l'acquisition à partir de la collection de Thomas Phillipps.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit, d'origine française et datant du XIIème siècle, contient les livres I-VI de l'Enéide de Virgile avec les Argumenta attribués au pseudo-Ovide. Parmi les illustres propriétaires de ce codex figurent Charles de Montesquieu (1689-1755), qui a laissé son ex-libris au f. 1r, et sir Thomas Phillipps (1792-1872). Martin Bodmer fit l'acquisition de ce manuscrit en 1966, au cours de l'une des ventes de la collection Philipps.
En ligne depuis: 17.12.2015
Manuscrit humanistique italien de la fin de la Renaissance, contenant des extraits de diverses oeuvres d'auteurs latins et grecs, parmi lesquels Pline, Cicéron, Silius Italicus, Plaute, Tite-Live, Horace, Salluste, Plutarque, Sénèque et d'autres. Pellegrin reprend de Tammaro de Marinis l'attribution de l'écriture au copiste Gian Marco Cinico, actif pour les rois de Naples, entre 1458 et 1494. Les différentes parties sont introduites par des initiales en or avec un décor de bianchi girari, seulement partiellement dessiné (ff. 1v, 4v, 20r, 22r, 50r, 186v). Certains de ces bianchi girari sont épargnés sur fond bleu, rouge, vert ou noir, d'autres colorés en rose, vert ou bleu sur fond noir ou doré. Les rameaux de vigne sont peuplés de putti et d'animaux tels que des lapins, des cerfs, des papillons et des oiseaux. Dans les divers cadres, les putti sont représentés en train de s'adonner à la chasse ou à d'autres activités ludiques (par ex. ff. 55r, 79r, 139r, 169r).
En ligne depuis: 17.12.2015
Cet émouvant petit manuscrit d'origine française (Nord-Est), exécuté au IXe siècle dans la région de Paris-Reims, se remarque par son écriture fine et ses titres rubriqués en capitales rustiques. Dans différents passages, on distingue plusieurs modifications faites d'une écriture soignée du XIIe siècle, notamment aux ff. 32-32v, de même que des additions de quelques mots (corrections ?) aux ff. 52v-53.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Rhetorica, œuvre latine de l'enseignement de Guillaume Fichet pendant plus de dix ans, est le témoignage de cet art du « bien parler » dont les traités disparaîtront bientôt. Ce manuscrit richement enluminé a été écrit en Sorbonne à Paris, en 1471 (la même année que l'édition imprimée du texte) ; il s'ouvre sur une grande miniature qui représente l'auteur offrant son livre à la princesse Yolande de Savoie.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le manuel de médecine de Gariopontus, actif au milieu du XIe siècle à Salerne, rassemble de façon systématique (de la tête aux pieds), en sept livres, divers écrits déjà connus depuis longtemps dans l'aire latine (le Ad Glauconem de medendi methodo I-II de Galien avec un Liber tercius d'un pseudo-Galien, le Caelius Aurelianus et l'Esculapius dérivent de textes de Soranos d'Éphèse et un extrait de la Therapeutica d'Alexandre de Tralles). L'œuvre a exercé une grande influence sur l'école de Salerne. Elle est transmise par plus de 65 manuscrits et a encore été imprimée au XVIe siècle. De façon analogue à d'autres témoins du texte le manuscrit Bodmer comporte de nombreuses gloses du début du XIIe siècle.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le manuscrit contient les Adnotationes super Lucanum précédées de la Vita Lucani attribuée à Vacca, un commentateur antique que certains situent durant le VIème siècle. Il provient peut-être de la bibliothèque de l'Abbaye bénédictine de Tegernsee en Bavière et appartint ensuite à la bibliothèque des princes Oettingen-Wallerstein. Il constitue l'un des cinq témoins – le codex Wallersteinensis I.2 - sur lesquels se fonde l'édition de ce texte par Johannes Endt, publiée en 1909 et encore aujourd'hui considérée comme une édition de référence.
En ligne depuis: 17.12.2015
La compilation historico-biblique de Pierre de Poitiers (vers 1130-1205), Compendium historiae in genealogia Christi, a été très diffusée au cours des derniers siècles du Moyen Age. Comme de très nombreux exemplaires de ce texte, cette copie a été transcrite sur un rouleau en parchemin. Celui-ci a toutefois été découpé en 7 feuillets à une date inconnue. Des médaillons figurés et des schémas, généalogiques pour la plupart, traversent l'ensemble du manuscrit, créant une ligne continue qui dessine l'histoire du monde du péché originel (f. 1) à la Nativité (f. 5).
En ligne depuis: 08.10.2020
Le De verborum significatu du grammairien latin Pompeius Festus est un dictionnaire de langue latine et de mythologie très précieux pour comprendre le monde romain. Conservé dans sa reliure contemporaine sur ais de bois, ce manuscrit d'origine italienne, copié sur parchemin au XVe siècle, contient de belles initiales d'or sur fond bleu et rouge. Des citations ont été ajoutées dans les marges afin d'illustrer certains mots du texte. Les derniers feuillets sont occupés par des extraits d'auteurs grecs et latins.
En ligne depuis: 02.06.2010
Exemplaire de ladite Bible parisienne, dans laquelle l'ensemble du texte est copié dans un seul volume de dimension modeste, sur deux colonnes, en caractères réduits. Ce codex fut réalisé dans le centre ou l'est de la France, vers la moitié ou la seconde moitié du XIIIème siècle. La présence de 82 initiales historiées et de 66 initiales ornées le rendent spécial et témoignent d'un certain luxe. Il faut aussi signaler particulièrement le fait que le texte biblique révèle des traces de corrections soignées et que les psaumes sont divisés en sections plus petites, selon un schéma qui exclut une commande émanant d'un monastère, mais renvoie plutôt à un commanditaire laïc ou à un religieux séculier. L'on peut déduire d'une inscription arasée qu'en 1338, il appartenait au monastère des célestins de Notre-Dame de Ternes (Limoges), peut-être offert par leur fondateur, Roger le Fort, fils du seigneur de Ternes et, par la suite, archevêque de Bourges en 1343. Avant de rejoindre la collection Bodmer, il fit partie de la collection du baron Edmond de Rothschild (1845-1934), d'où vient son nom de « Bible Rothschild ».
En ligne depuis: 17.12.2015
On connaît environ 70 manuscrits du Dragmaticon de Guillaume de Conches, un des maîtres de la célèbre École de Chartres au XIIe siècle. Le CB 188, réalisé sans doute en milieu scolastique dans la région de Cologne vers 1230, est une des plus anciennes copies qui nous en soient parvenues. Son format maniable, ses schémas et ses tableaux tout comme son écriture (gothique cursive) le destinaient vraisemblablement à un usage universitaire. Le premier cahier du volume est occupé par un comput, qui sert au calcul du calendrier, particulièrement en vue d'établir les dates des fêtes mobiles.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le cahier de parchemin des archives paroissiales de Dalpe (Leventine) contient l'histoire de la passion du saint de Disentis, Placide. Bien que le texte soit incomplet, il contient le passage relatif au martyre du saint, absent dans le manuscrit principal qui transmet ce texte, le Ms. Rh. 5 de la Zentralbibliothek de Zurich. La communauté de Dalpe se procura cette Passio probablement afin de pouvoir célébrer chaque année une messe dédiée au saint de la nouvelle chapelle du village, à l'origine dédiée à la Vierge Marie, mais qui, comme l'attestent les sources documentaires, connut un changement de patronage, certainement entre 1370 et 1426, et fut vouée à Placide.
En ligne depuis: 23.09.2014
Ce registre de 275 feuillets contient les armoiries des chanoines du diocèse de Bâle depuis l'élection de l'évêque Christophe d'Utenheim, en 1502, jusqu'à celle du dernier prince-évêque, François-Xavier de Neveu, en 1794. Pendant trois siècles, des peintres dessinent ainsi sur des pages de parchemin 2'300 armoiries en couleurs. Dès 1682, des arbres généalogiques complets apparaissent, prouvant que les dignitaires ecclésiastiques bénéficient des seize quartiers de noblesse requis.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit contient deux fragments en putèr (dialecte de Haute-Engadine) Histoargia dalg arik huͦm et da lazarus, ff. 1a-18b, achevé en 1591, et La Histoargia da Joseph (…), ff. 19a-38b, où le copiste Jacob ou Jachiam Ger a inséré à plusieurs reprises la date de 1593. Celui-ci continue son travail avec la transcription du drame La Histoargia da las dysch Æteds « Histoire des dix siècles » (f. 40a-f. 42b), dont seul le début est conservé (vers 1-157). Il s'agit du plus ancien texte conservé de l'Histoargia dalg arik huͦm et da lazarus.
En ligne depuis: 22.03.2018
Manuscrit contenant le commentaire de Jérôme sur les quatre Evangiles, écrit au Xe siècle (avant 950) à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient le commentaire sur les 70 premiers Psaumes d'Adelpertus et, dans la partie finale, un choix de dictons des Pères de l'Eglise. Il fut rédigé à la fin du VIIIe s. probablement en Italie du Nord, en minuscule pré-caroline. Les deux feuillets manquants à la fin sont conservés dans un recueil de fragments d'Einsiedeln 370, IV, Bl. 18-19.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit se compose de deux parties et contient divers textes de caractère ascétique. La première partie (1-24) est écrite, par diverses mains peu exercées, en minuscules avec des influences rhétiques, datables du VIII/IXe s., dans un scriptorium qui pourrait être localisé en Italie septentrionale ou en Suisse. La seconde partie (25-140) est datée du second tiers du IXe s.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le volume contient divers traités d'auteurs anonymes, respectivement extraits d'écrits sur la critique des textes bibliques relative à des livres isolés de l'Ancien et du Nouveau Testament. Sont nommés en particulier : Guilelmus Brito (+ vers 1275), Johannes de Colonia (XIIIe s.) et Guilelmus de Mara Lamara (1230-vers 1290). Il s'agit d'auteurs franciscains, ce qui laisse supposer que le manuscrit provient d'un couvent de frères mineurs.
En ligne depuis: 04.11.2010
Manuscrit composite écrit au IX/Xe et au XIVe s. vraisemblablement à Einsiedeln ou au sud est de l'Allemagne. Il contient entre autres des gloses sur les Evangiles, les Annales Heremi de la naissance du Christ jusqu'en 940, divers traités d'astronomie parmi lesquels la Sphaera de Jean de Sacrobosco et le Computus de Helpericus d'Auxerre.
En ligne depuis: 19.12.2011
Manuscrit composé de trois parties datables: la première du Xe et les deux autres du XIIe s. La première partie (1-222) contient des gloses de Priscien, la seconde (223-310) un recueil de traités de médecine compilés par Constantinus Africanus, la troisième partie (311-357) contient le Liber Tegni du médecin de l'Antiquité tardive, Galien.
En ligne depuis: 19.12.2011
La plus grande partie du contenu se compose d'un commentaire anonyme sur l'Evangile de Matthieu attribué à Godefridus de Babion, suivi d'autres courts textes, qui n'ont pas tous été identifiés. Probablement réalisé à Einsiedeln, le manuscrit y était certainement présent depuis le XIXe siècle, comme l'atteste la présence d'annotations et de marque-pages de Heinrich von Ligerz.
En ligne depuis: 23.09.2014
Commentaire des huit premières lettres de Paul. Il s'agit d'une copie d'un exemplaire (perdu), composé, d'après la tradition, avant 945 par l'abbé Thietland († vers 964). De grandes parties du texte dépendent du commentaire de Paul de l'évêque Atto de Vercelli (885-961).
En ligne depuis: 20.12.2012
Lectionnaire, écrit au Xe siècle (avant 950) à l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit fut offert par Saint-Gall avec le Cod. 17 à Einsiedeln, peut-être à l'occasion de la consécration de son église en 948.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit se compose de deux parties, réunies au plus tard au XIVe s., comme le confirme la datation de la reliure. La première partie (1-85) contient le commentaire sur la Genèse d'Alcuin et date du second tiers du IXe s. Quelques chercheurs localisent le manuscrit dans l'Ouest de l'Allemagne, d'autres en Rhétie. La seconde partie (87-191) contient les Partitiones du grammairien Priscien et fut copiée à Einsiedeln, dans la seconde moitié du Xe s. Sur la dernière page fut recopiée une lettre, envoyée en 1288 par Heinrich II von Güttingen, abbé d'Einsiedeln (1280 jusqu'à 1299) au vice-chapelain de l'église paroissiale de Saint-Pierre-et-Paul sur l'île d'Ufenau.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce codex, datable du Xème siècle, contient le Musica enchiriadis (2-27), un traité de théorie musicale datant du IXème siècle, qui s'efforce d'élaborer une série de règles pour la composition polyphonique, et les notes du commentaire Scolica enchiriadis (27-45, 66-102). Pour illustrer graphiquement la musique, l'on a utilisé la notation dasienne. Pendant longtemps attribué à Hucbald, ce traité est aujourd'hui considéré comme l'oeuvre d'un auteur anonyme.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le manuscrit 83 est un bréviaire complet composé des parties suivantes: calendrier, antiphonaire avec notation neumatique, lectionnaire avec les lectures bibliques, homiliaire avec les lectures de Pères de l'Eglise, hymnaire, Cantiques de l'Ancien et du Nouveau Testament, psautier, lectures brèves, oraisons, prières et bénédictions. Il convient surtout de relever la plus ancienne version conservée de l'office en l'honneur de Meinrad, qui n'est plus utilisée aujourd'hui. Les mélodies de l'antiphonaire se rattachent à l'ancien dialecte choral alémanique, tel qu'il est encore chanté de nos jours à Einsiedeln dans la liturgie des Heures.
En ligne depuis: 04.11.2010
Manuscrit écrit à l'Abbaye de Saint-Gall dans la deuxième moitié du XIe siècle, contenant le De ecclasiasticis officiis Lib. I et II d' Amalarius (Metensis). Il en manque quelques chapitres qui se trouvent dans le Codex 110, écrit aussi à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit composite contenant les Ordines Romani et des œuvres d'Amalarius (Metensis), pratiquement identique au Cod. Sang. 446. Il fut probablement copié à l'Abbaye de Saint-Gall dans la deuxième moitié du XIe siècle.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient un martyrologe (pp. 1-28), la Règle de Saint Benoît (pp. 28-83) et un homiliaire (pp. 84-126). Il a été rédigé par deux copistes en minuscules carolines tardives et présente deux initiales décorées de rameaux végétaux à l'encre. Durant le XIIIème siècle, dans un espace laissé vide à la fin du texte de la Règle (p. 83), est inséré un document concernant la confraternité de prière (Gebetsverbrüderung) entre l'Abbaye d'Einsiedeln et celle de Saint-Blaise dans la Forêt-Noire.
En ligne depuis: 17.03.2016
Il s'agit du plus ancien graduel complet neumé conservé, contenant divers ajouts (comme les versets de l'Alleluia, les antiphons et les versets psalmodiés des antiphons de la communion). Etant donné que le graduel est complet, ce manuscrit revêt encore aujourd'hui une grande importance pour la recherche sur le chant grégorien. La seconde partie est composée du Libyer Ymnorum, les séquences de Notker de Saint-Gall. Des recherches récentes ont confirmé que le codex a été écrit à Einsiedeln vers 960-970, certainement pour le troisième abbé du monastère, l'Anglais Gregor.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit contient le commentaire sur l'Evangile de Matthieu par Jérôme et fut écrit dans une minuscule caroline par le scribe Subo, qui signe à la fin du texte (p. 267) ainsi que sur la dernière page (p. 268), aujourd'hui collée avec la reliure pour former la garde arrière. Le style des initiales renvoie à l'aire rhétique, tandis que le nom du scribe Subo est attesté au monastère de Disentis. Le manuscrit se trouvait au moins depuis le XVIIème siècle à Einsiedeln, comme l'atteste l'ex-libris à la p. 1.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit composite contient entre autres: le De viris illustribus de Jérôme, le De viris illustribus de Gennadius, le Deflorata d'Isidore de Séville et enfin un Tractatus de VII sacramentis ajouté au XII/XIIIème siècle. Il se trouve dans la bibliothèque d'Einsiedeln probablement déjà depuis le XIVème siècle, comme l'attestent le type de reliure et la présence de l'ex-libris à la p. 1.
En ligne depuis: 09.04.2014
La première partie du manuscrit (p. 2-261) contient un commentaire sur Matthieu par Jérôme et un sermon attribué à Isidore de Séville (p. 261-262), tandis que la seconde partie contient (S. 263-378) une copie de l'Expositio quattuor evangeliorum du Pseudo-Jérôme. Différents copistes ont rédigé le manuscrit dans une minuscule pré-carolingienne qui pourrait présenter des caractéristiques de l'écriture rhétique. L'influence de l'écriture rhétique se manifeste en revanche clairement dans quelques initiales (voir p. 2, 5 ou 65).
En ligne depuis: 23.09.2014
Volume en provenance de la Reichenau, écrit au Xe siècle, contenant des épigrammes de Prosper d'Aquitaine ainsi que le 'De consolatione philosphiae' de Boèce.
En ligne depuis: 31.07.2009