L'Ovide moralisé est un poème de 72'000 octosyllabes. L'auteur, anonyme, a traduit, entre la fin du XIIIe siècle et le premier quart du XIVe siècle environ, les 15 livres des Métamorphoses d'Ovide en se réappropriant les mythes antiques à des fins d'édification chrétienne. L'exemplaire de Genève, daté de la fin du XIVe siècle, a été enluminé par deux artistes, le Maître du Rational des divins offices et le Maître du Roman de la Rose.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le roman de la Rose est une œuvre poétique de près de 22'000 vers octosyllabiques. La première partie de ce roman allégorique (plus de 4000 vers) fut écrite par Guillaume de Lorris vers 1230 et fut achevée par Jean de Meun une quarantaine d'années plus tard. Conçue à l'origine comme un récit courtois, la seconde partie se perd en digressions sur des sujets variés, critiquant notamment le mythe de la rose de Guillaume de Lorris. Le testament est un poème de 544 quatrains en alexandrins monorimes retraçant le cheminement spirituel de Jean de Meun.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ecrivain et poétesse de grande renommée, appréciée dans les cercles de la haute société, Christine de Pisan rédigea de nombreuses œuvres et en contrôla l'exécution iconographique comme dans ce manuscrit dont le texte présente une cité utopique édifiée par et à l'intention des femmes.
En ligne depuis: 09.12.2008
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. Entièrement et abondamment enluminé, le manuscrit date du troisième quart du XVe siècle.
En ligne depuis: 13.10.2016
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. A sa suite figure la Danse aux aveugles (avant 1465) de Pierre Michault. Le Maître d'Antoine Rolin réalise pour ces deux textes un très riche décor enluminé, lequel n'est toutefois pas entièrement achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce traité sous forme de dialogue entre un clerc et un chevalier a été commandité par le roi Charles V à Evrard de Tremaugon, maître des requêtes de l'Hôtel du roi. Les deux protagonistes débattent sur la Puissance ecclésiastique et la Puissance séculière à la fin du XIVe siècle, les relations entre le roi et le pape. L'auteur, impartial, défend finalement l'indépendance du roi au temporel qui demeure cependant le « vicaire de Dieu en la temporalité ». Ecrit tout d'abord en latin en 1376 sous le titre Somnium Viridarii, le texte fut rapidement traduit en français en 1378.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Jouvencel narre les exploits d'un jeune noble qui, grâce à sa bravoure et à ses exploits militaires, épouse la fille du roi Amydas. Le texte s'inspire de la carrière militaire de Jean de Bueil qui a longuement servi Charles VII. Le manuscrit est orné de trois peintures attribuées au Maître du Mamerot de Vienne, proche de Jean Fouquet.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le Tristan en prose est un roman en prose du XIIIe s., constamment réécrit au cours du Moyen Age. De nature chevaleresque, l'œuvre est fortement influencée par le Lancelot en prose écrit à la fin du premier quart du XIIIe siècle. Dans cette compilation où mythes tristanien et arthurien se côtoient, Tristan devient le parfait amant, le parfait chevalier qui participe, en tant que chevalier de la Table Ronde, à la quête du Graal. Le manuscrit de Genève est incomplet. Il s'achève sur le tournoi entre le roi Arthur et Tristan, ce dernier désarçonnant le roi et Yvain qui retournent à Roche Dure (t. 3 de l'édition de Philippe Ménard, 1991). On connaît à ce jour 82 manuscrits ou fragments de manuscrits.
En ligne depuis: 22.03.2012
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Issu de la région rhénane au IXe siècle, ce remarquable manuscrit contient le texte des quatre Evangiles, dans leur version latine, écrit en minuscule caroline. Il est orné, entre autres, de deux grandes initiales décorées d'entrelacs et des Canons de concordance présentés dans des arcades vivement colorées.
En ligne depuis: 23.06.2014
Au premier folio du manuscrit, une note latine, contemporaine de la réalisation du manuscrit au cours du XIIe siècle, énumère les six textes contenu dans ce volume. Elle identifie quatre traités de saint Augustin – De doctrina christiana, Contra Felicianum arrianum, Explanatio epistolae ad Galatas, De consensu quatuor evangelistarum – et annonce ne pas savoir « nescitur » de qui sont les deux derniers textes. La critique moderne y a reconnu le De vita christiana attribué à Fastidius (IVe-Ve siècle) et un traité sur la trinité, identifié depuis au Pro fide catholica, attribué à Fulgence de Ruspe (467-532). Cette copie a été très soigneusement exécutée, le texte revu et corrigé et les principales divisions sont marquées par d'élégantes initiales ornementales en rouge et bleu. La provenance du manuscrit est inconnue avant son apparition en 1620 dans le catalogue des livres imprimés et manuscrits de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 08.10.2020
D'après le calendrier et le sanctoral, le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Réalisé au XIVe siècle, le manuscrit a été restauré et augmenté de quelques feuillets vers 1500, signe qu'il était toujours en usage à ce moment là. De même, une peinture représentant des anges portant les armes de Genève a été surpeinte sur une ancienne enluminure dans la marge de la page canon de la messe (f. 95r), qui présente en outre une Crucifixion et une initiale historiée avec la Pentecôte lesquelles sont toutes deux d'origine. Suite à la Réforme, le missel est conservé avec les autres livres du chapitre cathédral à l'Hôtel de Ville, pour être finalement transféré à la Bibliothèque de Genève en 1714.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce missel fut réalisé à Genève vers 1460 pour Urbain Bonivard, qui fut prieur de Saint-Victor de Genève de 1458 à 1483 ; l'usage liturgique est celui de Cluny ; les miniatures sont l'œuvre de Janin Luysel et de Guillaume Coquin. Au moment de la Réforme, ce manuscrit disparut de Genève ; il ne revint dans sa ville d'origine qu'en 1912 lorsqu'il fut acheté par la ville lors d'une vente aux enchères à Munich.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le livre d'heures de petit format, à l'usage de Paris, comprend en plus des offices habituels quelques textes en français (une prière à saint Roch, Les quinze joies de Notre-Dame et Les sept requêtes à Notre Seigneur). Il est richement enluminé de pleines pages et de miniatures plus petites attribuées (Gagnebin, 1976) à l'atelier du Maître de Coëtivy (identifié depuis à Colin d'Amiens). Même si quelques enluminures sont légèrement endommagées, elles témoignent d'une haute qualité d'exécution, particulièrement dans les suffrages des saints (ff. 201r-220v). Ces heures étaient destinées à un homme (adresses des prières au masculin, f. 21r et 25v), peut-être à un certain Jean Novelli, dont la reliure du XVIIIe siècle rappelle le nom associé à la date de 1460.
En ligne depuis: 13.06.2019
Datant du XVe siècle, ce Livre d'Heures selon l'usage de Paris comprend également un psautier biblique complet. Ses miniatures ont été attribuées à l'atelier du duc de Bedford dans sa période terminale (vers 1435-1460). Chaque mois du calendrier est précédé d'un vers hexamètre latin qui indique les deux jours néfastes mensuels (1er et 25 janvier, 4 et 26 février, 1er et 28 mars, 10 et 20 avril, 3 et 25 mai, 10 et 16 juin, 13 et 22 juillet, 1er et 30 août, 3 et 21 septembre, 3 et 22 octobre, 5 et 28 novembre, 7 et 22 décembre). Entré dans la « collection Petau », constituée par deux conseillers au Parlement de Paris : Paul Petau († 1614) et son fils Alexandre Petau († 1672), ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin (1695-1756) et légué par lui à la Bibliothèque de Genève après son décès.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le livre d'heures à l'usage de Rome présente dans le calendrier des dévotions à saint Clair (2 janvier) ou à la dédicace de l'église Saint-Pierre de Genève (8 octobre) qui sont spécifiques au diocèse de cette ville. Le manuscrit a subi à une période indéterminée de nombreux dommages : arrachage et lacération de pages, découpage d'initiales enluminées. Sur les cinq enluminures d'origine, il n'en subsiste que deux, placées respectivement en tête des heures de la Croix (fol. 15r) et des psaumes pénitentiels (fol. 74v), lesquelles ont probablement été exécutées à Genève ou dans ses environs immédiats, vers le milieu du XVe siècle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce livre d'heures à l'usage de Paris, richement illustré, fut copié pour le diocèse de Nantes dans le troisième quart du XVe siècle. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit de la seconde moitié du XVe siècle est un livre d'heures à l'usage de l'abbaye Saint-Martin de Tours. Il subsiste six grandes peintures, deux relatives à la vie du Christ, deux consacrées à l'Annonciation, une pour saint Joseph et l'autre pour sainte Barbe. Le calendrier signale les treize jours néfastes (dies eger) de l'année. Avec sa couvrure ancienne en velours cramoisi, son décor peint et son écriture soignée, ce manuscrit a enrichi la collection de la famille Petau avant d'arriver à Genève.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'élégant petit livre d'heures enluminé, à l'usage de Rome, a probablement été produit dans l'atelier de Jean Colombe, le célèbre enlumineur berruyer, actif au cours du dernier tiers du XVe siècle. Certaines des 14 miniatures l'ornant se retrouvent en effet dans d'autres livres d'heures illustrés par le maître de Bourges, tout comme la cordelière placée sur les marges ornées encadrant les enluminures (Paris, BnF, n.a. lat. 3181). Ce dernier motif a été diversement interprété, soit comme un signe d'appartenance à l'ordre des tertiaires franciscains, soit comme une marque de veuvage, auquel cas le destinataire serait une femme – ce que contredisent toutefois les adresses masculines des prières. Ce manuscrit appartint par la suite à Paul Petau, et il rejoignit les collections de la Bibliothèque de Genève, au moment du legs de la collection d'Ami Lullin en 1756.
En ligne depuis: 14.06.2018
Enluminé dans un atelier vénitien, ce Rituel romain fut copié pour l'archevêque Philippe de Lévis au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Il contient les paroles prononcées selon l'usage de la Curie romaine lors de diverses cérémonies, tels le baptême, les relevailles, le mariage, la communion des malades, l'extrême-onction, les funérailles. Soigneusement calligraphié, orné de bordures florales vivement colorées et de fines miniatures, et enrichi à la feuille d'or, ce manuscrit est d'une grande qualité.
En ligne depuis: 13.12.2013
Réalisé à l'abbaye de Saint-Gall, cet épistolier était utilisé pendant la messe pour la lecture de l'épître du jour. Ecrit en minuscule caroline et orné d'initiales peintes en or, argent et minium, il peut avoir été copié et enluminé par Sintram au début du Xe siècle. Il était autrefois recouvert de deux plaques d'ivoire sculpté. On ignore le parcours qui a amené ce manuscrit de Saint-Gall à Genève ; on suppose qu'il a quitté l'abbaye à la fin du XVIIIe s. après avoir été mis en vente ; il réapparaît dans les années 1863-1864 lorsqu'il fut remis à la Bibliothèque de Genève par les héritiers du médecin genevois Jean-Jacques de Roches-Lombard.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le manuscrit contient plusieurs textes copiés entre le XIIIe et le XVIe siècle. Le plus ancien est l'évangéliaire festif de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (ff. 5-28v), lequel est vraisemblablement produit à Paris à en juger par son décor enluminé (en particulier, au folio 5r), même si les péricopes correspondent aux fêtes propres à Genève. Viennent ensuite des extraits des évangiles chantés notés sur des portées, remontant aux XIVe et XVe siècle, dont un intéressant témoignage liturgique de la fin du XVe pour la fête de l'Epiphanie (ff. 37v-40r).
En ligne depuis: 13.06.2019
Manuscrit somptueux contenant la Chronique d'Eusèbe de Césarée traduite par saint Jérôme, présentée en colonnes, avec les continuations de saint Jérôme et de Prosper d'Aquitaine. Réalisé vers 1480 à Padoue ou Venise, il fut enluminé par Petrus V… qui créa un majestueux décor en pleine page au f. 10r. Une erreur de montage nuit malheureusement au bel aspect du volume : le 1er cahier devrait être à la place du second, et inversement.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit contient la traduction latine du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure réalisée en 1287 par Guido de Columnis. Le texte se divise en 35 livres, dont neuf seulement sont introduits par une miniature, pour la plupart en pleine page (f. 1r, 5v, 16v, 46r, 72v, 83v, 89v, 107v, 124v). Insérées dans un cadre de style renaissance, les peintures illustrent différents moments importants de la destruction de la ville de Troie. Le manuscrit appartenait à la collection de Paul et Alexandre Petau, avant d'entrer en possession d'Ami Lullin, pasteur et théologien genevois, qui en fît don à la Bibliothèque de Genève en 1756.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit copié vers 1420 est un livre d'histoire romaine contenant deux œuvres de Salluste : la « Conjuration de Catilina » et la « Guerre de Jugurtha ». Il fut enluminé par le Maître du duc de Bedford et son atelier ; les miniatures en grisaille offrent non seulement le plaisir de leur beauté mais présentent également l'intérêt d'avoir été effectuées selon les consignes de Jean Lebègue, qui avait rédigé en 1417 un « Guide » sur la manière d'illustrer les scènes historiques de ces deux œuvres. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Les « vies de philosophes » constituent une sous-catégorie du genre antique des « Vies des hommes illustres », revisité dès le XIIe siècle. Le texte latin de ce manuscrit, attribué à Gautier Burley (en fait un auteur anonyme italien du début du XIVe siècle), le Liber de vita et moribus philosophorum veterum, est un recueil de maximes morales dues à différents philosophes, dont les noms sont indexés en fin d'ouvrage (f. 93r-94r). Cette copie datée de 1452 provient peut-être de l'abbaye de Saint-Denis, et a appartenu par la suite à Paul et Alexandre Petau, avant de rejoindre le fonds de la Bibliothèque de Genève, à l'occasion du legs d'Ami Lullin (1756).
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit contient le Decretum Gratiani accompagné de la glose de Bartolomeo da Brescia. Il s'agit d'un témoin caractéristique de la virtuose mise en page des textes juridiques, où le texte principal est encadré, en général sur tous ses côtés, par son commentaire. Le scribe, le frère Adigherio, signe de son nom cette copie (fol. 341v). Elle est en outre somptueusement décorée de grandes miniatures introduisant soit les parties principales du texte, soit les différentes causes, ainsi que de très nombreuses initiales historiées, souvent pleines d'humour (par exemple f. 2r, 127v), et des initiales à personnages. Deux enlumineurs bolonais, le Maître de 1346 et l'Illustratore, sont les auteurs de ce décor réalisé dans les années 1340. Le Décret de Gratien entra en 1756 à la Bibliothèque de Genève à l'occasion du legs d'Ami Lullin qui avait acquis cette copie de la collection de Paul et Alexandre Petau.
En ligne depuis: 14.06.2018
Produit dans un atelier parisien au milieu du XIIIe siècle, ce manuscrit contient les livres I à XVIII du Digestum vetus de Justinien, avec un texte offrant des variantes par rapport à la « vulgate » du Digeste. Une peinture, sous forme de bande verticale, présente l'empereur Justinien surmontant les cinq principaux juristes du début du IIIe siècle, abondamment cités dans le Digeste.
En ligne depuis: 15.04.2010
L'humaniste Lazare de Baïf (1496-1547), ambassadeur de François Ier, est l'auteur du traité latin, De re vestiaria, qui constitue, en 1526, le premier texte monographique portant sur les costumes anciens. Participant du goût antiquaire, ce texte écrit en latin et parsemé de citations en grec – une langue que Baïf étudia auprès de Giovanni Lascaris à Rome – connut une large diffusion à travers les éditions imprimées par exemple à Bâle auprès de Froben (1537) ou à Paris chez Charles Estienne (1535). La copie manuscrite de la Bibliothèque de Genève présente le texte complet du De re vestiaria, divisé en 21 chapitres, avec de nombreuses annotations marginales, vraisemblablement de la main de Lazare de Baïf (f. 79v), ce qui en fait un témoin particulièrement précieux.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit issu d'un atelier parisien de la fin du XIIIe siècle contient la version latine de treize traités rédigés par Aristote, ou considérés comme tels. Le volume se termine par un fragment du De uno deo benedicto, de Moïse Maïmonide. Quarante initiales embellissent le texte, et une grande peinture du Christ en croix avec Marie et Jean fut ajoutée au dernier folio.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit comprend trois textes de médecine traduits de l'arabe et du grec en latin. Il débute par une petite encyclopédie médicale en dix livres, le Kitâb al-Mansuri de Rhazès (ff. 4-126) dans la traduction attribuée à Gérard de Crémone (m. 1187) ; immédiatement suivie par un traité sur les fièvres (ff. 126-144v), inspiré de Johannitius, qui est le nom latin du médecin et traducteur de Bagdad Hunain ben Ishāq al-Ibādī (808-873). Le recueil se termine par le texte du médecin byzantin Alexandre de Tralles, Les douze livres de médecine, réparti ici en trois livres, suivi du Traité des fièvres (ff. 146-289v). Abondamment annoté, il présente un décor d'initiales ornées d'où naissent de très beaux « prolongements à l'italienne » rouge et bleu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Œuvre d'Andrea Benincasa, ce portulan est signé et daté de 1476 sur la dernière carte collée sur le contreplat inférieur du manuscrit. Les cinq cartes marines occupant chacune une double page de l'atlas décrivent la Méditerranée orientale et la mer Noire (carte 1), les côtes entre la Sicile et la mer Egée (carte 2), la mer Méditerranée de Gibraltar à Rome avec la Corse et la Sardaigne (carte 3), les côtes atlantique, de l'Angleterre et l'Irlande au détroit de Gibraltar (carte 4), et enfin les côtes atlantiques entre Gibraltar et le cap Bojador, avec les îles Canaries et d'autres îles (carte 5). Les lignes de rhumbs en étoile assorties de roses des vents indiquent les directions de la boussole tandis que les échelles graduées, inscrites ici dans les angles des feuillets, permettent d'évaluer les distances. Le tracé précis des côtes rehaussées de couleurs et l'élégance de l'écriture des toponymes sont caractéristiques des cartes de l'atelier des Benincasa, objets de bibliophiles et non destinés à la navigation. Parmi les nombreuses inscriptions présentes sur ces cartes, celles concernant les îles de l'Atlantique sont les plus étonnantes car elles semblent anticiper la découverte des archipels américains comme « Antilia », ou l'île de « Braçil », noms que Christophe Colomb et ses successeurs adoptèrent pour baptiser certains territoires du Nouveau Monde.
En ligne depuis: 12.12.2019
Pourvu d'une belle reliure à la « Du Seuil », ce manuscrit du XVe siècle contient le Policraticus (Le gouvernement de la cité), une œuvre de réflexion sur les vanités des courtisans rédigée par Jean de Salisbury (1115/1120-1180). Copié dans une écriture soignée, le texte est orné d'une grande miniature représentant un auteur lisant son texte devant le roi de France.
En ligne depuis: 18.12.2014
Copié dans les années 1460-1480, ce manuscrit contient le De regimine principum de Gilles de Rome, orné d'une miniature représentant l'offrande du livre au seigneur. Les derniers folios sont occupés par une Vie d'Esope et des Fables de cet auteur, traduites en latin par Rinuccio d'Arezzo. Le manuscrit a appartenu à François Bonivard († 1570), qui fut prieur du prieuré clunisien de Saint-Victor de Genève.
En ligne depuis: 15.04.2010
Ce manuscrit du début du XVIe siècle est composé de deux poèmes de Raoul Bollart, l'un destiné à célébrer la victoire remportée par le roi de France Louis XII en 1509 contre les Vénitiens, l'autre à valeur morale présentant la requête de pauvres gens à un homme riche. Les miniatures exécutées à Rouen illustrent différentes scènes, et celles ornant le poème moral se succèdent comme dans une bande dessinée moderne. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
C'est à la requête de son ami Othman Lillo Ferducci d'Ancône, que Gian Mario Filelfo aurait composé l'Amyris dans les années 1471-1476. Ce long poème latin était destiné à remercier le sultan Mehmet II d'avoir libéré le beau-frère de Ferducci, lequel avait été fait prisonnier par les Turcs lors de la prise de Constantinople en 1453. Gian Mario Filelfo aurait fait décorer ce manuscrit à Florence d'un décor à « bianchi girari », l'aurait fait relier à Urbino d'une très belle reliure de la Renaissance italienne, puis l'aurait offert au duc d'Urbino, Federico da Montefeltro, à la cour duquel il séjournait en 1477 et 1478.
En ligne depuis: 18.12.2014
Cicéron est sans doute l'un des auteurs antiques le plus connu du Moyen Age. Certains de ses discours – les Orationes – ont été redécouverts par les humanistes dont la présente copie offre un témoignage. Ce manuscrit contient vingt-sept discours de Cicéron, en écriture humanistique ronde italienne. Il s'ouvre par une miniature représentant un groupe d'orateurs en discussion (f. 1r), qui est peinte par Péronet Lamy, un enlumineur documenté de 1432 à 1453, et ayant surtout œuvré pour le duc de Savoie Amédée VIII. Il est probable que Péronet Lamy réalise cette enluminure alors qu'il est avec la suite ducale au Concile de Bâle, où se trouve également Martin le Franc (1408-1461), secrétaire ducal et auteur du Champion des Dames et de l'Estrif de fortune et de vertu qui, d'après une inscription grattée (f. 290r), entre en possession de ce manuscrit. L'exemplaire appartint par la suite à Germain Colladon (contreplat inférieur), un condisciple de Jean Calvin, qui se réfugia à Genève en 1550. Puis, l'une de ses belles-filles le vendit, avec le Ms. lat. 53, à la Bibliothèque de Genève, vers 1615.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le livre d'heures miniature (11.5 x 7 cm), à l'usage de Rome, a vraisemblablement été réalisé à Bourges par le Maître de Spencer 6 (actif entre 1490 et 1510). L'ensemble des 35 miniatures en pleine page, encadrées, présente une composition identique où la scène principale, représentée en gros plan, est complétée par une prédelle contenant de petites figures. La famille genevoise Naville, détentrice de ce manuscrit (armes au f. 1v), en fait don à la Bibliothèque de Genève en 1803.
En ligne depuis: 04.10.2018
Daté d'environ 1200, ce manuscrit contient plusieurs textes, dont le martyrologe d'Usuard (moine bénédictin mort vers 875), un homéliaire incomplet, la règle de saint Augustin et le nécrologe de l'abbaye de Sixt (France, Haute-Savoie), lequel fut complété d'additions ultérieures jusqu'au XVIIe siècle. Selon François Huot, ces différentes parties ont pu exister séparément, mais semblent avoir été réunies dès le début du XIIIe siècle. Sur les folios qui n'avaient pas été écrits, divers textes ont été ajoutés, principalement aux XIIIe et XIVe siècles, entre autres des listes de redevances dues à l'abbaye notées aux f. 75v et 99r. Propriété des chanoines augustins de l'abbaye de Sixt, qui l'utilisaient pendant l'Officium capituli, ce manuscrit a dû rester en leur possession jusqu'à la Révolution française. Au XIXe siècle, il fut acquis par le genevois Auguste Turrettini (1818-1881).
En ligne depuis: 08.10.2015
Réalisé en Italie au milieu ou à la fin du XVe siècle, ce volume est un recueil épistolaire rassemblant des lettres de Phalaris, de Diogène le cynique et de Brutus, considérés au Moyen Age comme les véritables auteurs de ces lettres. Elles furent traduites en latin par Francesco Griffolini Aretino et Rinuccio d'Arezzo. Une bordure ornementale de « bianchi girari » accompagne le début de chacun des trois auteurs. En fin de volume, apparaissent deux fragments du De officiis ministrorum, de saint Ambroise.
En ligne depuis: 15.04.2010
Ce manuscrit a été déposé à la Bibliothèque de Genève en 2007 par les Pères de la Congrégation de Saint-François de Sales (Genève, Institut Florimont). Il s'agit d'un manuscrit composite réunissant deux textes autrefois séparés : les Institutions grammaticales de Priscien, copiées en Italie au XIe ou XIIe siècle, et le Commentaire de l'Apocalypse de Beatus de Liébana, illustré de 65 miniatures, copié au XIe siècle, vraisemblablement dans le sud de l'Italie, par des scribes utilisant l'écriture bénéventine et la minuscule caroline. Inconnu des spécialistes, ce Beatus découvert à Genève vient s'ajouter aux 26 exemplaires enluminés déjà recensés.
En ligne depuis: 03.11.2009
Le manuscrit de Philibert de Viry est l'un des rares livre d'heures à l'usage du diocèse de Genève ayant été conservé jusqu'à nos jours. Enluminé à Lyon par le Maître de l'Entrée de François Ier, il contient des miniatures inspirées très directement des bois gravés de la Petite Passion d'Albrecht Dürer (1511), ce qui constitue un témoignage précoce de la réception de cette série en France, et un exemple des échanges souvent insoupçonnés allant de la gravure vers l'enluminure.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le De Divina Proportione est un traité de mathématiques du frère franciscain Luca Pacioli (1445-1517). Le texte écrit en italien est suivi de 60 polyèdres, dessinés pleins ou évidés, d'influence léonardesque. Des trois copies écrites du vivant de l'auteur, il n'en reste que deux. Celle conservée à la Bibliothèque de Genève est l'exemplaire d'apparat du duc de Milan, Ludovico Sforza, dont les armes et la devise ornent le manuscrit (fol. Ir et LXIIv).
En ligne depuis: 27.02.2019
Le Livre d'heures contient en premier l'office des défunts et de Marie. Les initiales se distinguent les unes des autres par leurs couleurs et rendent le texte vivant.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le livre de prières a probablement été écrit par une sœur. Les textes sont en relation avec la communion. Ils servent à se préparer avant la communion et à rendre grâce après.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le livre de prières date du premier quart du XVIème siècle et était destiné à une femme. Il contient surtout des prières à la Vierge et la liturgie des heures pour la Passion du Christ.
En ligne depuis: 20.12.2016
Lectionnaire de la seconde moitié du XIIe ou du début du XIIIe siècle d'un monastère bénédictin du sud-ouest de l'Allemagne, ce qui est déduit de la mention de plusieurs saints appartenant à cette région. Il appartient probablement aux manuscrits transférés par des nonnes du monastère double de Muri à Hermetschwil. Orné de maintes initiales figurées et historiées.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le manuscrit a été réalisé pour les moniales du monastère double du couvent de Muri, comme on peut le déduire des formules au féminin qui apparaissent dans les prières. L'oeuvre contient les lectures, les réponses et les prières pour la liturgie des heures, les psaumes pénitentiels, les bénédictions à réciter quotidiennement au monastère, et l'office des défunts.
En ligne depuis: 10.11.2016
Ce psautier du XIIe s. fait partie du fonds ancien de la Bibliothèque du monastère double de Muri. De là, il parvint au monastère de Hermetschwil. Le cycle de miniatures est incomplet. Le calendrier contient une série de notices nécrologiques.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le bréviaire d'influence dominicaine provient de Zurich. Il contient les textes pour les fêtes des saints et pour le Commune des saints. Un relief particulier est accordé à Thomas d'Aquin (2r initiale qui occupe dix lignes avec un dessin à la plume du saint).
En ligne depuis: 10.11.2016
Ce livre d'heures provenant de Suisse occidentale ou de Savoie, constitué vers 1490, faisait autrefois partie des possessions du patricien bernois Thomas Schöni et de son épouse Jeanne d'Arbignon. Les miniatures ont été attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le psautier est une oeuvre du Maître d'Engelberg. Les psaumes 1, 51 et 101 sont introduits par de grandes initiales. A remarquer surtout le chevalier au f. 41r.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le livre de prières contient des prières en ancien dialecte alémanique. Elles sont adressées à des saints, dédiées à des défunts ou à la contemplation de la Passion du Christ.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le psautier fut probablement réalisé pour le monastère de Selnau à Zurich. Au f. 7r est représentée une donatrice. Au XVIIème siècle, il se trouvait en possession de soeur Ottilia Suter de Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le petit volume contient des prières en mémoire des défunts dans un couvent féminin franciscain. Il est décoré d'initiales qui occupent plusieurs lignes du texte et sont ornées de motifs végétaux richement colorés.
En ligne depuis: 10.11.2016
Il y a en tout huit manuscrits conservés, réalisés à Saint-Gall, entre 1022 et 1036, écrits et enluminés par Sigebert, évêque de Minden (1022-1036). Il s'agit d'un groupe homogène de manuscrits liturgiques, comprenant un sacramentaire, un épistolaire, un évangéliaire, un graduel, un tropaire-séquentiaire, un graduel-hymnaire, un hymnaire et un Ordo missae. Le présent épistolaire montre de grandes similitudes dans toutes ses parties avec le Cod. 40(481) d'Einsiedeln (datant d'avant 950). La précieuse reliure en or, gemmes et ivoire, encore décrite au XVème s., a malheureusement été perdue. Le manuscrit rejoignit la bibliothèque du prince électeur Friedrich Wilhelm von Brandenburg, en 1683, et de là, la Staatsbibliothek. Durant la seconde guerre mondiale, il fut mis en lieu sûr, avec de nombreux autres manuscrits, (dont le tropaire-séquentiaire) et conservé encore aujourd'hui à Cracovie, en tant que dépôt.
En ligne depuis: 17.12.2015
Il y a en tout huit manuscrits conservés, réalisés à Saint-Gall, entre 1022 et 1036, écrits et enluminés par Sigebert, évêque de Minden (1022-1036). Il s'agit d'un groupe homogène de manuscrits liturgiques, comprenant un sacramentaire, un épistolaire, un évangéliaire, un graduel, un tropaire-séquentiaire, un graduel-hymnaire, un hymnaire et un Ordo missae. Ce tropaire-séquentiaire contient, dans la partie du séquentiaire au f. 144r, un portrait de Notker le Bègue (env. 840-912). Il est représenté en train de copier sa propre séquence de Pentecôte Sancti Spiritus Assit nobis gratia et entouré de l'auréole des saints. Le manuscrit rejoignit la bibliothèque du prince électeur Friedrich Wilhelm von Brandenburg, en 1683, et de là, la Staatsbibliothek. Durant la seconde guerre mondiale, il fut mis en lieu sûr, avec de nombreux autres manuscrits (dont l'épistolaire), et conservé encore aujourd'hui à Cracovie, en tant que dépôt.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce codex daté de la première moitié du XIVe s. contient une copie du Roman de la Rose, un poème allégorique en ancien français composé au XIIIe s. par Guillaume de Lorris et Jean de Meung. Cet exemplaire, une des plus de 300 copies complètes ou partielles qui subsistent, est abondamment annoté ce qui atteste de son usage fréquent par de nombreux lecteurs.
En ligne depuis: 21.01.2011
Ce livre de prières provient de la région de Cologne, comme l'indiquent le choix des textes de prières et le calendrier, ou de l'abbaye de Münstereifel, parce que les saints Crisant et Daria, qui y sont vénérés, sont explicitement mentionnés aux folios 218r et 219r. Par l'intermédiaire de Catharina von Wrede (contreplat supérieur), il est entré à la Bibliothèque des Cèdres, laquelle passa en 1966 dans le fonds de la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. Ce volume de petit format, illustré de 18 miniatures, contient un cycle de prières sur la vie et les souffrances du Christ, des prières sur la vérité de la foi et sur divers saints. Les miniatures et le début des différents textes sont encadrés de rinceaux à feuillages et d'entrelacs ; le décor est complété par 35 initiales dorées, des bordures filigranées et des lombardes bleues, rouges et dorées.
En ligne depuis: 08.10.2020
La Biblia Porta – du nom de son dernier propriétaire privé – est une Bible enluminée de la région franco-flamande datant de la fin du XIIIe siècle. La richesse de cet ouvrage, exceptionnel et unique, réside dans la qualité de l'illustration du texte : 337 scènes d'une grande finesse artistique, pleines de vie et d'expression, illustrent l'histoire, la vie des hommes au Moyen Âge et leur vision du monde. Les illustrations se composent de majuscules historiées, de majuscules ornées, de drôleries et d'illustrations marginales. Le texte, écrit dans une calligraphie très soignée sur un vélin très fin, est la version latine de la Bible de saint Jérôme révisée à Paris dans le second quart du XIIIe siècle. Ce document est un des rares ouvrages subsistants au monde de cette école d'enluminure du nord de la France.
En ligne depuis: 21.12.2009
Offert à la bibliothèque de l'Académie de Lausanne en 1779, ce livre d'heures est un représentant typique de ces ouvrages de dévotion de la fin du Moyen Age. Le calendrier est à l'usage de Paris : à chaque jour, son saint, sans qu'aucun ne soit singularisé. L'adresse au masculin de l'Obsecro te peut tout aussi bien être le signe d'un livre d'heures produit pour le marché libraire, que désigner le destinataire réel du manuscrit. Quelques prières en français, telles que les XV joies de Notre Dame, Les sept requêtes à Notre Seigneur et une prière à la Sainte Croix, concluent l'ouvrage. Toutes les enluminures, probablement en pleine page, qui marquaient les débuts des offices respectifs ont disparu. Les seules traces de décor peint se logent dans les marges et les initiales ornées situées aux subdivisions secondaires de ces mêmes offices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le De vita solitaria est l'une des œuvres latines du grand poète italien Francesco Petrarca (1304-1374) qui le rédigea en 1346, le remaniant plusieurs fois au cours des années suivantes. Dans les deux livres qui le composent c'est la vie retirée et solitaire passée à l'étude et à la méditation qui se trouve louée. Ce manuscrit en papier révèle une certaine élégance aussi bien dans la mise en page que dans la présence de deux initiales réalisées avec de l'or (p. 7, 103). Sa provenance est inconnue, mais avant d'être acheté en 1892 par la bibliothèque, ce codex fut en possession de chanoines de Lausanne et d'une famille de notaires de Muraz (Valais). La couverture était constituée à l'origine d'une série de fragments en papier du XIVe siècle assemblés en nombreuses couches, qui ont été détachés et restaurés. Certains de ces fragments sont des privilèges papaux adressés à des membres de différents diocèses français, d'autres sont en italien de la région toscane, et un en hébreu.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce codex contient deux textes différents, tous deux incomplets, dans une reliure du XIXe siècle. Il s'agit d'une part de l'Horologium Sapientiae de Henri Suso (1-66), dont le texte original fut écrit à Constance et connut une large diffusion au Moyen Âge tardif, et d'autre part du De Vita Solitaria de Francesco Petrarca (67-116). Le premier est un manuscrit sur parchemin d'origine italienne, daté de la fin du XIVe-début du XVe siècle, écrit d'une seule main dans une gothique semi-cursive sur deux colonnes. Sa particularité est d'utiliser du parchemin palimpseste, sur lequel se trouvaient initialement des textes juridiques copiés au XIIIe siècle. Le second, d'une autre main et d'origine française ou suisse, présente une copie du texte de Pétrarque dans une minuscule bâtarde, sur deux colonnes, datée du XVe siècle. Tous deux présentent quelques initiales filigranées et sont émaillés de manicules.
En ligne depuis: 10.10.2019
La chronique, terminée en 1513, raconte l'histoire de la ville de Lucerne depuis les origines, et à partir de la guerre de Sempach (1386), l'histoire de la Confédération du point de vue d'un partisan de l'empereur romain-germanique. Les 450 illustrations, réalisées par deux mains différentes, constituent, en raison de leur clarté, des thèmes et de la richesse des détails, un témoignage unique de la vie à la fin du Moyen Âge.
En ligne depuis: 19.03.2015
Contient la Legenda maior de saint François écrite par saint Bonaventure, la Vita beati Antonii et deux indulgences concernant la Portioncule. Le manuscrit fut écrit en 1337 par Elisabeth von Amberg (ff. 1-127) et par Katherina von Purchausen (ff. 129-176). Il est orné d'une initiale dans laquelle est représenté saint François en habit de chevalier (f. 4r) et d'une vignette dans laquelle le saint reçoit les stigmates (f. 77v). La mise en évidence du nom de sainte Claire dans le texte laisse penser que le manuscrit a été copié dans un couvent de clarisses, peut-être à Paradies. En possession du couvent des Capucins de Frauenfeld dès le début du XVIIe s., il est transféré, en 1848, dans les archives provinciales des capucins suisses à Lucerne.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le plus ancien nécrologe du couvent franciscain de Lucerne n'est pas conservé; KF 80 est le deuxième obituaire qui reprend des parties du premier volume perdu et dont les entrées s'étendent jusqu'en 1734. Deux importantes familles de donateurs, particulièrement liées au couvent, sont spécialement commémorées dans des sections séparées avec leurs armoiries familiales, les Martin (fol. 17v) et les Sonnenberg (fol. 62-63v). Le volume rejoignit les archives d'Etat avec toutes les archives du couvent, après sa sécularisation, en 1838.
En ligne depuis: 22.03.2017
Selon quelques indications, Hans von Hinwil, propriétaire du château de Elgg (1498-1544), rédigea son livre de famille en 1541. Après une introduction sur l'histoire de la famille, suivent, par ordre chronologique, les armoiries des ancêtres. Le manuscrit peut donc être comparé à d'autres célèbres livres de famille, comme celui des seigneurs de Eptingen, ou des seigneurs de Hallwyl; il constitue ainsi un exemple isolé pour la Suisse orientale de la formation d'une tradition noble en textes et en images.
En ligne depuis: 22.03.2017
Unique œuvre connue du monogrammiste B.G., créée en 1557 pour l'abbé de Wettingen Peter I. Eichhorn (m. 1563). Tandis que la majeure partie des nombreuses initiales ont été dessinées à partir de gravures sur bois de Bernard Salomon (Quadrins historiques de la Bible, Lyon 1553), le peintre a composé des ornements marginaux autonomes fascinants, faisant allusion au nom du commanditaire (Eichhorn = écureuil) et au motif de l'oie.
En ligne depuis: 10.10.2019
Chants liturgiques pour les heures nocturnes des fêtes datant des débuts de l'abbaye cistercienne de Saint-Urbain.
En ligne depuis: 25.07.2006
Chants liturgiques pour la sainte messe, pour les dimanches et les jours de fêtes, dans une abbaye cistercienne. Le livre, orné par le „Maître de la Bible d'Anvers de Konrad von Vechta“, a été produit à Prague peu après 1400.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit contient deux textes: le Miroir du prince de Engelbert de Admont (env. 1250-1331), un manuel sur la vertu dans l'esprit aristotélicien et le traité de Marquard de Lindau (mort en 1392) sur les qualités des êtres vivants dues à leur origine divine et sur celles de l'âme humaine.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le manuscrit contient le seul témoin connu jusqu'à présent du Breviloquium sententiarum artis theologicae, une révision des Sentences de Pierre Lombard réalisée par le chanoine Udalricus de Verdun.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'antiphonaire de la seconde moitié du XIVe siècle comprend les textes depuis la Pentecôte jusqu'à la fin de l'année liturgique, parmi lesquels ceux qui correspondent aux fêtes pour les saints et pour le Commune sanctorum. Son origine est inconnue ; la mention des fêtes de certains saints laisse penser qu'il pourrait provenir de la région de Cologne. Il est écrit dans une écriture uniforme, avec une notation musicale avec neumes sur une portée à quatre lignes, présente quelques ajouts avec neumes sur une portée à cinq lignes ; avec traces d'usure et indications plus tardives. Cinq grandes initiales alternent avec autant d'initiales plus petites, dorées à la feuille; de plus, il y a encore 36 initiales simples. Toutes les lettres initiales sont en rouge et en bleu. Rubriques en rouge. Le manuscrit parvint entre les mains d'un père de Mariastein, actif au collège d'Altdorf. De là, il rejoignit Mariastein, en 1981. Inédit.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit de la fin du XVe siècle, doté de quelques initiales, contient des oeuvres brèves choisies de Bernard de Clairvaux. Parmi celles-ci, figurent aussi quelques oeuvres attribuées à Bernard. Le copiste est le cistercien Johannes Fabri, profès du monastère de Heilbronn. Selon une ancienne annotation (XVIIe s. ?), le livre appartenait au monastère de Beinwil, qui fut transféré à Mariastein après 1648.
En ligne depuis: 22.06.2017
L'œuvre du frère Alonso de Oropesa OSH († 1469) se situe dans le contexte des attaques discriminatoires toujours plus nombreuses depuis le milieu du XVème siècle en Espagne, et avant tout à Tolède, à l'encontre des juifs convertis, appelés Conversos. En tant que général (depuis 1457) de l'Ordre des Hiéronymites, mais aussi en tant qu'intime et proche conseiller du roi Henri IV de Castille (1454-1474), Alonso défendit une attitude tolérante envers les juifs convertis. En 1450, il commença d'écrire le 'Lumen ad revelationem gentium et gloria plebis Dei Israel' - De unitate fidei et de concordia et pacifica equalitate fidelium (f. 1-203, Tabula 204-207) et dédia le livre achevé, composé de 52 chapitres, en 1465, à l‘archevêque Alfonso Carrillo de Tolède (1410-1485). La seconde partie annoncée de l'œuvre ne fut de toute évidence jamais écrite. En 1979, Luis A. Diaz y Diaz réalisa une traduction espagnole sur la base de trois manuscrits connus jusqu'alors. Le présent manuscrit n'avait pas été pris en considération par la recherche jusqu'à présent et est donc le quatrième manuscrit connu. Il a certainement été rédigé encore au XVème siècle et se compose de parchemin et de papier. Malgré son importance, il n'existe encore aucune édition latine de cette œuvre.
En ligne depuis: 17.12.2015
Inventaire de biens rédigé en 1394, à la demande de l'abbesse Luzia I, par le notaire Jakob von Schluderns et transcrit dans une belle copie sur parchemin par son fils Peter. Dans l'inventaire figurent 517 terres censuaires dans 36 localités. La décoration est simple mais très belle. D'importance sont les deux grandes figures peintes représentant Jean Baptiste, le patron du monastère, et Charlemagne, son fondateur. Un passage copié dans l'inventaire en langue vernaculaire, qui se trouve dans un document en latin de 1389, revêt une grande importance au point de vue de l'histoire de la langue. Il s'agit en effet de l'un des plus anciens témoins de la langue réto-romanche de l'Engadine, respectivement du Val Müstair.
En ligne depuis: 26.09.2017
Fragment d'un évangéliaire écrit vers 800. Il contenait les péricopes nécessaires pour toute l'année liturgique. Les parties subsistantes commencent avec la péricope pour le dimanche de la Septuagésime et laissent supposer que, en plus des dimanches et des jours de l'année, figuraient aussi un choix des évangiles pour chaque mercredi et vendredi et, pour la période du Carême – comme dans le missel romain-, pour chaque jour de la semaine. Dans la partie finale, sont regroupés les évangiles pour les messes votives, pour lesquels restent seulement quatre péricopes. L'écriture indique un scriptorium de la Rhétie comme lieu d'origine.
En ligne depuis: 26.09.2017
Livre d'heures selon l'usage liturgique romain, richement illustré par des miniatures en pleine page, des bordures et des initiales, en écriture cursive (bâtarde), qui peut être daté vers 1500. Il contient des textes en latin, en français et en flamand. Le style des miniatures, avant tout les bordures avec des motifs naturalistes, des fleurs et des insectes, mais aussi des représentations scéniques, semble typique de l'école ganto-brugeoise.
En ligne depuis: 22.03.2012
Partie d'un feuillet provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio sanctorum Marci et Marcelliani et de la Vita s. Bodardi, que que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre – décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Graduel franciscain, écrit et enluminé en Italie du Nord (Padoue ou Bologne) et datable des premières décennies du XIVe s. Le manuscrit fut utilisé dans le couvent franciscain S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que les antiphonaires du Temporal Codice II, Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. A la fin du texte (f. 181r) a été copiée une préface (Statutum pro libris choralibus scribendis) – qui habituellement se trouve au début du graduel – qui contient les instructions pour la rédaction des livres choraux de l'ordre. Sur la dernière page, le frère Giacomo di Rastelli Orelli a recopié quelques documents concernant le couvent: une note concernant la construction des armoires de la bibliothèque, la lettre de consécration de 1316 et la mention d'une donation destinée à l'achat d'objets liturgiques.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la première partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du premier dimanche de l'Avent au cinquième dimanche après l'Epiphanie) et un choix des fêtes du Propre des saints (de la vigile de Saint André à l'Annonciation), destiné à l'usage des couvents franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel et les antiphonaires du Temporal Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la seconde partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du dimanche en Septuagésime au dimanche des calendes de novembre) destiné à l'usage des franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, l'antiphonaire temporel Codice II et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
L'antiphonaire contient les chants pour les fêtes des saints, l'office des morts et l'office de saint Antoine. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, les antiphonaires temporels Codice II et Codice III – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. Sur la page de garde antérieure, était collée une feuille de papier, détachée lors de la dernière restauration, sur laquelle est dessiné sur les deux côtés un plan commenté d'un « rivellino » (ravelin), un ouvrage de maçonnerie érigé habituellement à l'avant des fortifications comme premier élément de défense.
En ligne depuis: 04.10.2011
Missel du XVe s., parchemin, confectionné pour l'évêque Jean de Venningen (1458-1478). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce missel. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 2 et ms 3. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure. Pour des raisons de commodité, la disposition de l'Ordo et le Canon a été modifiée. Initialement prévus au début du manuscrit, ils ont finalement été placés au milieu de celui-ci.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical de l'évêque de Bâle Jean de Venningen (1458-1478), confectionné à la demande de ce dernier (première partie). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce pontifical. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 1 et ms 3. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical de l'évêque de Bâle Jean de Venningen (1458-1478), confectionné à la demande de ce dernier (deuxième partie). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce pontifical. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 1 et ms 2. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit contient la version latine de l'Ethique à Nicomaque d'Aristote, traduite et annotée par Robert Grosseteste (1175-1253), évêque de Lincoln. La décoration, composée d'initiales unicolores ou avec filigrane rouge et bleu au début des chapitres (par ex. 3r), et d'initiales décorées en couleur au début des livres (par ex. 1r), renvoie à une origine du sud-ouest de l'Allemagne et à une datation dans le troisième quart du XVe siècle. Durant la Révolution française, le manuscrit, issu de la bibliothèque épiscopale, rejoignit la bibliothèque du Collège de Porrentruy, et enfin, au XXe siècle, il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, daté aux alentours de 1300. Une partie contenant l'Ordo Missae, précédée d'une miniature avec la Crucifixtion, a été insérée au XVe siècle. La reliure a été restaurée en 1992 et remplace la reliure d'origine qui n'a pas été conservée.
En ligne depuis: 09.04.2014
Première partie d'une Bible (2ème partie dans Ms. 6b), contenant les livres de l'Ancien Testament de la Genesis jusqu'à Iesus Sirach. Le manuscrit provient du même atelier que les Ms. 6b et 6c, d'après le style des initiales dans le sud-ouest de l'Allemagne durant le second tiers du XVe siècle. La décoration se compose de petites initiales filigranées bleues et rouges pour les prologues et de grandes initiales enluminées pour le début des livres. Le manuscrit est mentionné dans l'inventaire du prince-évêque Philipp von Gundelsheim (1487-1553); au XVIIIe siècle, il se trouve en possession du Collège Jésuite de Porrentruy, d'après une annotation au f. 1r. Au XIXe siècle, il devint propriété du Collège de Porrentruy, puis fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Seconde partie d'une Bible (première partie dans Ms. 6a), réalisée comme les codices Ms. 6a et 6c, dans le sud-ouest de l'Allemagne, durant le second tiers du XVe siècle. Le manuscrit se compose de deux parties: la première contient le reste des livres de l'Ancien Testament (Isaia jusqu'à II Maccabeorum); la seconde ceux du Nouveau Testament. Les livres de la seconde partie (105r-219v) sont introduits par des initiales historiées ou enluminées, et le début des chapitres par des initiales filigranées rouges et bleues. Le manuscrit est mentionné dans l'inventaire du prince-évêque Philipp von Gundelsheim (1487-1553); au XVIIIe siècle, il se trouve en possession du Collège Jésuite de Porrentruy, d'après une annotation au f. 1r. Au XIXe siècle, il devint propriété du Collège de Porrentruy, puis fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, réalisé à la demande de Christophe d'Utenheim, prince-évêque de Bâle de 1502 à 1527, qui a fait peindre ses armes, écartelées à celles de l'évêché de Bâle, dans la marge inférieure du f. 2r. Le Canon de la Messe, qui, à l'origine, manquait, a été ajouté dans un deuxième temps et est décoré d'une initiale historiée avec la Messe de St. Grégoire. La décoration végétale dans la marge latérale et la probable miniature du début avec la Crucifixion ont disparu.
En ligne depuis: 09.04.2014
Au vu de la liturgie et de la présence d'un office pour le saint, le bréviaire provient de l'église collégiale de Saint-Lébuin à Deventer (Pays-Bas). Il a appartenu à Swibert de Keyserswerth (décédé après 1551), grand-père paternel de l'organiste et compositeur néerlandais Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621).
En ligne depuis: 09.04.2014
Livre d'heures d'après l'usage du diocèse de Besançon avec le calendrier en français. Il possède une décoration inachevée permettant de suivre les diverses étapes de sa réalisation.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical du XVe siècle. Les cérémonies sont représentées dans des miniatures en pleine page avec des initiales enluminées, un décor en marge et quelques lignes du texte, à la manière des livres d'heures, tandis que le texte est agrémenté de bordures colorées et d'initiales enluminées, représentant souvent les objets liturgiques cités dans le texte. En dessous des armoiries de Melchior von Lichtenfels, Prince-évêque de Bâle (1554-1575), qui apparaissent souvent, figurent les armoiries de Charles de Neufchâtel, archevêque de Besançon (1463-1498; visible au f. 1r), ce qui permet de situer la date de réalisation du manuscrit. Comme beaucoup d'autres manuscrits, propriété des institutions religieuses, il rejoignit également le Collège de Porrentruy, durant la Révolution, jusqu'au XXe siècle, où il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Graduel du milieu du XIIe siècle en usage chez les prémontrés de Bellelay.
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit contenant la Legenda aurea de Jaques de Voragine comportant des lacunes dues à la disparition de certaines feuilles, qui contenaient probablement des initiales historiées. La présence dans le texte de la légende de St Antide et les caractéristiques de la décoration laissent supposer qu'il provient de Besançon.
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire à l'usage du diocèse de Bâle. Les traces encore partiellement visibles des blasons peints sur les ff. 33r, 41r, 129r et 279r, puis effacés, permettent d'attribuer le codex à Arnold de Rotberg, évêque de Bâle de 1451 à 1458. Une annotation de son successeur, Jean de Venningen (1458-1478) au f. 5r, rappelle le rachat, le 29 juin 1461, du château de Porrentruy.
En ligne depuis: 17.03.2016