La bible de poche, probablement copiée à Paris, comprend l'Ancien Testament avec 16 prologues de Jérôme aux différents livres bibliques. A la fin, au moins cinq feuillets ont été arrachés à partir de 1 Mac 4, 38. Le parchemin d'une finesse exceptionnelle est de très haute qualité. Les pages présentent tout au long du manuscrit des titres en colonnes et des numéros de chapitres en deux couleurs, rouge et bleu. Le décor consiste en des initiales filigranées et d'autres simples, dont certaines avec des représentations figuratives : p. 9 (création), p. 137 (Moïse), p. 435 (David avec une harpe), p. 446 (David), p. 450 (fou), p. 470 (David), p. 482 (Salomon). Dans les psaumes, la division en 8 parties du psautier est particulièrement mise en valeur par les initiales peintes.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit contient le commentaire d'Anselme de Laon († 1117) sur les psaumes (attribution suivant Stegmüller, Repertorium Biblicum, n° 1357 ; ailleurs le texte est attribué à un certain Haimo). Aux pages 245-253, se trouve un commentaire sur la petite doxologie et sur les cantiques vétérotestamentaires pour les laudes, qui est dû soit à Anselme, soit à l'un de ses élèves, Gilbert de Poitiers († 1155) (Stegmüller, RB 1357, 1 ou 2530). Quelques pages contiennent des gloses marginales plus longues. L'ornementation du livre se limite à des lombardes hautes de deux à trois lignes et quelques rares rubriques. A la page 254, se trouve le timbre de la bibliothèque remontant au temps de l'abbé Diethelm Blarer (1553-1564).
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Le codex copié par une seule main (p. 236 : hexamètre nommant le scribe Cuonradus) contient principalement des sermons pour l'ensemble de l'année liturgique (p. 1-236 : sermones de tempore, p. 239-285 : sermones de sanctis). A partir de la p. 287, quelques chapitres du Liber miraculorum d'Herbert de Clairvaux († vers 1198) concluent le manuscrit. Le décor se limite à des lombardes rouges, de trois lignes de haut pour la plupart.
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Le petit manuscrit contient un commentaire sur l'Apocalypse dû à Anselme de Laon, mort en 1117 (Stegmüller, Repertorium Biblicum, n° 1371). A l'exception d'une lombarde rouge haute de 4 lignes au début du texte, il n'y a aucun décor. A la page 50 se trouve le timbre de la bibliothèque remontant au temps de l'abbatiat de Diethelm Blarer (1553-1564).
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Le manuscrit, dont la reliure remonte à l'abbatiat de Ulrich Rösch (1463-1491), se compose de deux parties. La première (p. 3-166), datant de la fin du XIIe siècle et probablement copiée dans le sud de l'Allemagne, comprend le dernier tiers du commentaire sur les psaumes (ps. 109-150) de Pierre Lombard († 1160). La deuxième (p. 167-308), réalisée au XIIIe siècle et peut-être transcrite à Saint-Gall, contient des sermons et des traités, la plupart de Bernard de Clairvaux († 1153). Dans ce recueil, à côté de quelques grands sermons liturgiques, s'en trouvent d'autres qui ne sont pas de Bernard, dont six sermons de Nicolas de Clairvaux († après 1175). Les sermons aux p. 167-292 sont répartis selon l'année liturgique (de tempore et de sanctis). Un sermon issu des Sermones diversis de Bernard est ici associé à la fête de saint Gall (p. 268-270). Aux pages 292-298 se trouve la deuxième partie du traité De gradibus humilitatis et superbiae de Bernard de Clairvaux ; quelques chapitres, en particulier les premiers et les derniers, sont fortement abrégés. Les dernières pages (p. 298-308) comprennent des courts sermons et traités qui sont, au moins pour certains, attribués à Bernard.
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Le manuscrit, qui est relié dans une reliure bleu-gris en carton du XVIIIe/XIXe siècle, se compose de deux parties copiées à des périodes différentes. La première partie (p. 3-120) contient un graduel dont il manque le début (il commence le mercredi suivant le troisième dimanche de l'Avent), copié au XIIIe siècle. Les mélodies sont indiquées par des neumes sans portée. Les dimanches après Pentecôte sont suivis par des versets d'Alleluia (p. 118-120). La deuxième partie (p. 121-186) avec des séquences sans mélodie date du XIVe siècle. A deux endroits du codex a été inséré un cahier d'un graduel probablement copié au XIIIe/XIVe siècle : p. 11-26 (au milieu de l'introït de la fête des Saints Innocents) les chants du propre pour le premier dimanche de l'Avent jusqu'au premier dimanche après Noël ; p. 159-174 (au milieu de la séquence de Tous les saints) les chants pour le temps allant du mercredi après le troisième dimanche du carême jusqu'au samedi saint.
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Le bréviaire, dont la fin manque, commence avec le Proprium de tempore du 1er dimanche de l'Avent jusqu'au samedi après le 3e dimanche après Pâques (p. 1-384). Il est suivi par le Commune sanctorum (p. 384-386), le Proprium de sanctis de Tiburtius et Valentianus (14 avril) jusqu'à Primus et Felicianus (9 juin), avant que le Proprium de tempore ne se poursuive avec le 4e dimanche après Pâques. Le bréviaire s'interrompt au milieu du 5e dimanche après Pâques. Comme il n'y a pas quatre lectures par nocturne les dimanches ainsi qu'il est d'usage dans l'ordre bénédictin, mais seulement trois, il ne peut venir à l'origine de l'abbaye de Saint-Gall. Le codex, qui montre de fortes traces d'utilisation, a été copié par plusieurs mains sur un parchemin épais avec de nombreux trous, parfois réparés avec des coutures. De nombreuses pages ont été coupées en-dessous du cadre de justification. Les antiphons et les répons sont surmontés par des neumes sans portée, reportés par différentes mains. L'ornement du manuscrit se compose de lombardes rouges et d'initiales, dont quelques-unes zoomorphiques (p. 172 : dragon ; p. 217 : oiseau à deux têtes ; p. 231 : dragon). De nombreux fragments d'un manuscrit liturgique de la fin du Moyen Âge servent d'onglets de renforcement des cahiers.
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Le manuscrit comprend les lectures pour les nocturnes des matines, de l'office de nuit, pour les dimanches, les jours de fêtes et les jours ouvrables. Il comprend le Proprium de tempore du premier de l'Avent jusqu'à la fin de l'année liturgique (y compris les fêtes des saints entre Noël et l'Epiphanie). Comme le matutinale ne contient pas quatre lectures par nocturne les dimanches ainsi qu'il est d'usage dans l'ordre bénédictin, mais seulement trois, il ne peut venir à l'origine de l'abbaye de Saint-Gall. Un certain nombre de notes complémentaires du XIVe ou XVe siècle se situent sur les marges des p. 233/234 pour la fête de la Trinité. Le décor du codex est constitué de lombardes rouges et d'initiales simples, certaines avec des filigranes esquissées (par ex. p. 75). Le parchemin est constellé de trous, parfois réparés avec des coutures. De nombreuses pages ont été coupées en-dessous du cadre de justification. Une bande de renforcement provenant d'un manuscrit liturgique du XIe siècle est reliée autour du premier et du denier cahier du codex (la moitié de la bande entourant le dernier cahier est paginée comme p. 414/415). Sur le contreplat antérieur se trouve l'empreinte d'une page d'un psautier du XIIIe siècle, sur le contreplat postérieur celle d'un sacramentaire (?) du XIe siècle.
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Le manuscrit se compose de différents cahiers dont plusieurs présentent à la fin des marques de possession d'un certain Johannes Engler, chanoine de Sankt Leonhard (p. 140, 168, 304). Après le calendrier (p. 4-24) vient la Summa rudium (p. 25-140). Le cahier suivant (p. 143-168) comprend des décrets synodaux de l'évêque de Constance Marquart von Randeck (les décrets, pas la copie, sont datés de 1407, p. 165). Les prochains fascicules contiennent des méditations, des sermons, un vocabulaire latin-allemand (p. 290-304), des recettes et des textes en lien avec le calendrier, ainsi que différents courts textes sacrés et profanes, dont deux collections de fables (p. 141-144 et 266-275). Les cahiers s'ouvrent souvent avec le début des textes mais se terminent par des pages vides ce qui, avec les marques de possession et l'usure des feuillets extérieurs, fait penser qu'ils ont été utilisés pendant un certain temps sans être reliés. La reliure en cuir du XVe siècle a conservé plusieurs boulons. Sur les contreplats, on distingue l'empreinte en négatif d'un document en allemand.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit livre l'apparat de Vincentius Hispanus à la Compilatio tertia, rédigé entre 1210-1215, ainsi qu'une masse importante et stable de gloses pour éclairer une collection de décrétales du pape Innocent III. La particularité de ce codex tient au fait qu'il s'agit d'un exemplaire italien de cet apparat de gloses (sans le texte de la Compilatio tertia) datant du XIIIe siècle, qui est réalisé avec le système de pecia. De tels exemplaires à pecia servaient aux universités comme modèle approuvé pour la copie en série des textes de droit et de leur apparat de gloses.
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Le manuscrit débute par la somme de confession du dominicain Raymond de Penyafort († 1275), la Summa de poenitentia avec son 4e livre achevé en 1235, sous le titre de Summa de matrimonio. D'après le colophon (p. 246b), Johannes Meyer von Diessenhofen a copié ce texte entre le 26 août et le 8 novembre 1395. Immédiatement, ou peu après, le même scribe a transcrit deux autres sommes de confession du dominicain Jean de Fribourg († 1304), ainsi que quelques brefs ajouts. Le Libellus quaestionum casualium traite des cas qui ne sont pas, ou seulement rapidement, abordés dans la Summa de poenitentia de Raymond de Penyafort. Le Confessionale abrégé était conçu pour répondre aux besoins pratiques des confesseurs.
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La somme de confession du Magister Simon puise largement dans la Summa de poenitentia et la Summa de matrimonio de Raymond de Penyafort. Elle contient un acte d'accusation qui suggère une origine dans le diocèse de Paris vers 1250 ou un peu plus tard. Le manuscrit, copié par deux mains dans la deuxième moitié du XIIIe siècle ou dans la première moitié du XIVe siècle, se trouvait, selon la note de possession à la p. 1, au plus tard en 1478 à l'abbaye de Saint-Gall.
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Le manuscrit transmet principalement la Landgerichtsordnung (règles procédurales et pénales) pour la principauté abbatiale de Kempten datant de 1481, qui a probablement été copié à la fin du XVe siècle. Le codex a été utilisé par Ulrich Degelin, chancelier sous l'abbé Johann Erhard Blarer von Wartensee (1587-1594) et auteur d'une nouvelle Landgerichtsordnung pour Kempten. Il passa ensuite successivement entre les mains des juristes de Lindau, Johannes Andreas Heider († 1719) et Johann Reinhard Wegelin († 1764), avant que Johann Nepomuk Hauntinger ne l'achète entre 1780 et 1782 pour l'abbaye de Saint-Gall.
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La partie principale de ce manuscrit est formée par les vies des apôtres tirées de la Elsässische Legenda Aurea, une des versions importantes en allemand supérieur (oberdeutsch) du légendier de Jacques de Voragine (p. 1-259 ; largement semblable au choix de vies du Cod. Sang. 594). Elle est suivie par le traité mystique Christus und die sieben Laden (p. 260-277). Les deux derniers cahiers (p. 281-328) contiennent une collection d'extraits spirituels, la plupart mystiques (Maître Eckart, Jan van Ruusbroec) et, à la fin du codex, figure une prière d'indulgence à réciter devant une image de saint Grégoire (la promesse d'indulgence date de 1456, p. 326-328). Quelques pages plus tôt, une prière s'y réfère explicitement (p. 319-320). Scarpatetti suppose que la copiste est sœur Endlin du couvent des franciscaines de Sankt Leonhard de Saint-Gall. Par la suite, le manuscrit appartint à un certain Johannes Kaufmann (notes de possession p. 1, 277 et sur la tranche supérieure), puis à un frère lais du monastère de Saint-Gall (p. 328). Le décor est constitué de simples initiales rouges. La reliure en peau de truie colorée de rouge du XVe siècle possède un fermoir et six des dix boulons d'origine. On distingue quelques fragments servant d'onglet pour renforcer les cahiers (par ex. p. 52/53).
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Ce volumineux recueil a été copié par le prêtre séculier Matthias Bürer. Selon plusieurs colophons, il a travaillé à la transcription de ces textes entre 1448 et 1463 environ à Kenzingen (Bade-Wurtemberg) et à différents endroits au Tyrol. Le manuscrit contient entre autres plusieurs traités de théologie, une somme de confession, deux miroirs de confession, un ars moriendi, les Actes des apôtres avec la glossa ordinaria, des sermons, ainsi que les livres II-IV des Dialogues du pape Grégoire le Grand. Le codex est entré en possession de l'abbaye de Saint-Gall avec d'autres livres après la mort de Matthias Bürer en 1485 conformément à un arrangement pris en 1470.
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Le manuscrit a été réalisé au tournant du XVe siècle. Il comprend une collection d'actes et de formules pour les bénéfices et les tribunaux ecclésiastiques, les transactions financières et les ventes séculières, les fiefs et autres. Les notes finales du manuscrit désignent comme propriétaire Johannes Pfister von Gossau († 1433 ?), notaire impérial et clerc du diocèse de Constance, qui était au service de la ville et de l'abbaye de Saint-Gall. Par la suite, le manuscrit a appartenu au greffier de la ville de Saint-Gall Johannes Widembach († vers 1456), dont les armes figurent sur le contreplat postérieur.
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Le manuscrit sur papier en deux parties comprend deux œuvres théologiques qui, d'après les colophons, ont été copiées en 1392 et 1393. Il s'agit d'une part du commentaire de Johannes Müntzinger au Pastorale novellum de Rudolf von Liebegg, un manuel de doctrine sacramentelle ; d'autre part d'une explication systématique des fondements de la foi chrétienne que Konrad von Soltau a rédigée sous la forme d'un commentaire de la décrétale « Firmiter credimus ».
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Le volume in-quarto réunit différents textes, brefs pour la plupart. Il contient surtout des méditations spirituelles et des prières, dont un traité sur la Passion (p. 4-38), des oraisons pour la Passion (p. 68-84) et pour les heures canoniques (p. 88-91), un traité sur le péché originel (p. 92-107) et un autre intitulé quattuor gemitus turturis (p. 112-159) ; une Biblia pauperum rassemble les situations de détresse où certains saints peuvent être invoqués (p. 160-193). Parmi les textes spirituels, on en trouve également en allemand (par ex. p. 218-220, 238). Deux lettres se rapportent à Saint-Gall, l'une est adressée à l'abbé Eglolf (p. 40-43), l'autre à des moines qui ont fui à Saint-Gall (p. 85-88). D'autres textes traitent du concile de Constance et de la réforme monastique, ici aussi en rapport avec Saint-Gall (p. 239-250). Le dernier cahier, en parchemin, pouvant remonter au XIVe siècle, comprend une grammaire et des textes médicaux (p. 251-266). Le manuscrit est dans une reliure souple. Pour les onglets, un document en parchemin rédigé en allemand, dont on peut encore lire l'année 1415 et le nom, ulrichen leman burger ze arbon, a été utilisé.
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La reliure en carton du XVIIIe ou XIXe siècle renferme quatre parties manuscrites, à peu près contemporaines, de la 2e moitié du XVe siècle. Les parties I et III sont dues à la même main et fournissent des instructions et des exemples sur la manière de rédiger correctement des lettres et des actes en latin et sur l'utilisation des figures de style. La partie II contient un manuel de droit procédural de Johannes Urbach ; la partie IV une collection de lettres latines adressées au moine et pré-humaniste d'Einsiedeln Albrecht von Bonstetten, datant des années 1465-1480.
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La Summa de casibus conscientiae de Barthélemy de Pise (achevée en 1338) est l'une des sommes sur la confession de la fin du Moyen Âge la plus répandue. Elle doit son succès à son orientation pratique et à la mise en ordre alphabétique de mots clés issus du droit canonique et de la doctrine morale. La présente copie, datant du deuxième quart du XVe siècle, fait probablement partie de la donation de livres que le prêtre séculier Matthias Bürer prévoit de faire au monastère de Saint-Gall en 1470, et qui s'est réalisée après sa mort en 1485.
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Le manuscrit en papier du XIVe siècle contient une Interprétation de la messe du lecteur franciscain Martinus de Vienne. Cette copie très soignée, sur une colonne, a été effectuée par deux scribes dans une écriture livresque gothique régulière. Ce sont également les auteurs des nombreuses corrections et des notes marginales visibles tout au long du codex. Ce volume appartient au XVe siècle déjà à la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall comme en atteste la note de possession en allemand située au bas de la première page (p. 1).
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Le recueil appartenait au moine saint-gallois Gall Kemli, qui a fait relier les différentes parties de ce manuscrit dont certaines remontent au XIVe siècle, et qui les a entrecoupées de pages blanches, remplies par lui-même et d'autres copistes. C'est pourquoi on repère plusieurs mains et diverses mises en pages successives. Les plus longs blocs de textes sont une collection de sermons (Liber Sagittarius, p. 3-61), un miroir de confession (p. 71a-92b), des commentaires sur les hymnes et les séquences (p. 118-217b), ainsi qu'un recueil d'exempla d'histoire ancienne, certains issus des Gesta romanorum, qui a apparemment été compilé par Kemli lui-même (p. 226-357). La reliure en cuir date du XVe siècle.
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Le petit livre de prières comprend quatre unités textuelles plus longues, dont trois peuvent être définies comme des prières mariales : un court psautier où le verset initial des psaumes est combiné avec un Ave Maria (p. 5-35), une longue litanie de saints (p. 37-68), les « Joies de la Vierge » (p. 69-180) et un autre court psautier marial structuré comme le premier, mais qui utilise d'autres versets pour les psaumes au lieu des versets initiaux (p. 180-200). Le manuscrit est entièrement copié par une main exercée, rubriqué et orné d'initiales rouges et bleues. Le texte est précédé d'une double pleine page enluminée (p. 2 : Vierge à l'Enfant trônant ; p. 3 : Flagellation du Christ). Seule la mention de saint Abundius de Côme (p. 56) fait référence au possible lieu d'origine du codex. Scherrer suppose qu'il pourrait avoir été écrit en Italie pour des bénédictins ; Scarpatetti pense à une réalisation dans ou pour un chapitre de laïcs ou un couvent de femmes. Sur la page C se trouve une note de possession, probablement moderne, d'un certain Jodokus Graislios, qui est écrite en lettres grecques. Au XVIIIe siècle le manuscrit reçut sa reliure actuelle sans ornement, ainsi qu'une note de possession du couvent, plus tard incorporé à celui de Saint-Gall, de Sankt Johann im Thurtal, d'où il arriva à la bibliothèque abbatiale (p. 1).
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Destiné selon tout vraisemblance au couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall, le tout petit psautier (11 x 8 cm) révèle son orientation dominicaine dès le calendrier (f. 2r-7v), en y intégrant des saints de cet ordre, tels que Thomas d'Aquin ou Pierre martyr. Copié sur une colonne en textualis par une main régulière, le texte est rythmé par des initiales alternativement rouges et bleues, parfois filigranées et de tailles diverses selon les divisions textuelles (psaume, verset). En plus de notes latines, on repère dans les marges la présence d'instructions en allemand sur la façon de réciter les psaumes. Après la litanie des saints et des oraisons (f. 151r-159v) a été ajouté un cahier en papier, datant de la fin du XVe siècle, qui contient des hymnes (f. 160r-170v).
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Ce volumineux manuscrit contient un bréviaire pour les bénédictins. D'après Scarpatetti, il a été réalisé par un copiste professionnel dans un monastère de cet ordre, soit en Savoie, soit en Italie étant donné quelques mentions en lien avec Montecassino. L'écriture, une rotunda, et le décor, constitué d'initiales rouges et bleues filigranées de bleu et de violet, trahissent une même origine transalpine. De plus, une note rédigée en italien au XIVe siècle confirme cette provenance (p. 8). Si le manuscrit n'est officiellement attesté dans un catalogue de la bibliothèque de Saint-Gall qu'en 1827, l'ajout des premières pages en papier laisse supposer qu'il s'y trouvait dès le XVe siècle (A-H). En effet, à part diverses notes, un copiste du XVe siècle a complété le calendrier défectueux et y a inséré le nom de Notker vénéré en ce lieu (p. H).
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Le manuscrit de petites dimensions contient la partie d'été d'un bréviaire, copié dans une élégante textualis, probablement en France, comme le suggèrent des entrées du calendrier fragmentaire (par ex. les messes anniversaires du roi de France ou de la comtesse de Blois). A la fin du codex (f. 261v), des annotations en allemand, écrites probablement au XIVe siècle, et d'autres du XVe siècle relatives à saint Gall (f. 174v-175r), sont l'indice de sa présence précoce en territoire germanophone, à Saint-Gall. Différentes raisons, dont l'écriture d'une des mains postérieures, suggèrent que le manuscrit appartenait très tôt au couvent des dominicaines de Sainte-Catherine de Saint-Gall.
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Le manuscrit in-folio, copié par plusieurs mains sur des feuilles de papier à la mise en page variable, comprend, après une explication détaillée de l'année liturgique (Directorium spirituale, p. 3-205), principalement des sermons (p. 205b-211, 257-370, 375-414) et les Actes des Apôtres avec un commentaire (p. 213-255), puis une table de comput (p. 372-373) et quelques sentences sur les suffrages de Thomas d'Aquin. Le codex n'est pas entièrement rubriqué et ne contient aucune note de possession. Un colophon à la fin des Acta apostolorum indique l'année 1405 (p. 255). Reliure du XVe siècle où manquent les fermoirs.
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Le petit livret, en demi-reliure du XVIIIe siècle, réunit deux fascicules datant de siècles différents qui n'étaient sûrement pas reliés à l'origine. Le premier fascicule (p. 5-52) contient un seul texte, un traité sur les sacrements du dominicain Guillaume Rothwell. Celui-ci est copié par une seule main du XIVe siècle, réparti sur deux colonnes et entièrement rubriqué. Le parchemin est fortement gondolé à cause de dégâts d'eau. Le deuxième fascicule (p. 53-76) présente la Vie de sainte Brigitte de Suède. Le texte est copié sur une colonne par une main du XVe siècle, et seule la première page est rubriquée. La deuxième page de garde antérieure en papier est un fragment d'un bréviaire (p. 3).
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Le volume a été copié au XIVe siècle par plusieurs scribes. Soit son contenu avait été conçu de manière plus complète, soit il n'a pas été conservé dans son intégralité jusqu'à aujourd'hui. La table des matières (p. 3) et un bout de papier collé sur le contreplat antérieur avec une table des matières moderne dénombrent sept parties, dont il ne reste que quarte : extraits des vies des pères du désert en deux parties (p. 3-28 et 28-53), de la vie de Benoît par Grégoire le Grand (p. 53-79) et du Purgatorium Patricii (p. 80-91). Aux pages 92-95 figure un index de ces quatre parties. Suivent deux sermons du pape Innocent III (p. 96-111) et des passages d'autres sermons (p. 111-114). Sur les feuilles de garde avant et arrière en parchemin se trouvent plusieurs notes et indications de possession des XIVe et XVe siècles. D'après celles-ci, le codex appartenait au XVe siècle à la chapelle des lépreux de Saint-Gall. La demi-reliure médiévale a été réutilisée au XVIIe siècle pour une nouvelle reliure.
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Le volume in-folio avec la collection de vies de saints de Jacques de Voragine provient probablement des possessions personnelles du moine saint-gallois Gall Kemli. Il a en tout les cas été complété et corrigé de sa main. La mise en page n'est donc pas uniforme. La partie principale la plus ancienne, copiée par une main de la fin du XIVe siècle, est sur deux colonnes, tandis que les textes des feuillets ajoutés par Kemli sont copiés sur une colonne (p. 2-20, 164-189, 210-211, 445-462, 471-474). La Legenda sanctorum (p. 2-452) est complétée par la Materia de exorcismo et coniurationibus, ajoutée par Kemli (p. 456-470). Pour cette dernière, il y a des ajouts (p. 463-470) réalisés par une autre main de la deuxième moitié du XVe siècle, eux-mêmes complétés par Kemli (p. 470). Aux pages 471-473 se trouve enfin le dernier texte du manuscrit, la légende des onze mille vierges, copiée par Kemli. Avant le début de ce texte se trouvait un feuillet collé à mi-hauteur : il devait s'agir d'une gravure sur bois représentant le bateau de sainte Ursule qu'Ildefons von Arx a retirée (Kemli-Kat., Nr. 31). Sur le plat supérieur de la reliure en cuir du XVe siècle, réparée à plusieurs reprises, figure l'étiquette du titre transcrit par Kemli.
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Le volumineux manuscrit a été copié au tournant du XIVe siècle par une seule main au ductus un peu changeant. Il comprend une collection thématiquement ordonnée d'exempla et de méditations sur les vices et les vertus (p. 3-658), tirés probablement d'Etienne de Bourbon ou Humbert de Romans. Cette somme est accessible à travers un index établi par une main postérieure (p. 659-661) qui complète également la foliotation. Le manuscrit est entièrement rubriqué et comprend des lombardes bleues et rouges hautes de deux lignes. La page de garde antérieure est un fragment d'un document datant de 1295. La reliure en cuir rouge conserve des restes d'un fermoir médiéval.
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Le manuscrit in-folio ne contient qu'un seul texte, Gemahelschaft Christi mit der gläubigen Seele (version Es spricht ain haidischer maister es sy besser und nützer), un volumineux ouvrage d'édification pour les conventuels, encore inédit. L'auteur anonyme pourrait être un ermite augustinien, mais son œuvre a surtout été lue par des communautés spirituelles féminines. Le présent codex provient d'un tel environnement : il est daté et a été copié, sur la base d'une comparaison de l'écriture, par Angela Varnbühler, chroniqueuse et prieure au couvent Sainte-Catherine de Saint-Gall (colophon p. 842/843). A l'approche de la Réforme, la bibliothécaire Regula Keller envoya ce manuscrit avec un autre, aujourd'hui perdu, à la maison des sœurs d'Appenzell, ce dont témoigne la lettre accompagnant l'envoi de ces livres, collée à la page 2. De là, il parvint au couvent de Wonnenstein et en 1782 à la Stiftsbibliothek (note de possession de Pius Kolb, p. 4). Deux ajouts, datés de 1584, rapportent qu'un certain Hans Bart « a étudié le livre » (das Buoch gelernet, p. 1 et 845). Le texte copié sur deux colonnes est entièrement rubriqué. Le codex contient un signet, ainsi qu'une page d'un bréviaire imprimé dans l'officine d'Erhard Ratdolt à Augsbourg. Il manque plusieurs feuillets entre les pages 839 et 840. La reliure en cuir, sans ornement et avec un des deux fermoirs perdus, est contemporaine du manuscrit. Sur les contreplats se distinguent les empreintes en négatif de deux documents en allemand.
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Le manuscrit réunit une collection de récits et de prières en allemand très empreints de mysticisme. Les deux premiers tiers du codex (p. 1-259) comprennent trois traductions de textes d'Elisabeth de Schönau qui se rapportent à la légende de sainte Ursule et des onze mille vierges. La légende de sainte Cordula leur fait suite (p. 260-264). Puis, à l'exception d'un extrait de texte de Mechtilde de Hackeborn (p. 295-302), les suivants sont tous des prières, la plupart adressées à la Vierge, fréquemment avec de longues instructions de prière. Le livre, entièrement rubriqué, contient deux initiales simples fleuronnées (p. 1, 162). La rubrique à la page 1 est en écriture d'apparat. Le codex possède un signet composé de quatre ficelles nouées. La reliure estampée à froid date encore du XVe siècle. Le manuscrit a été acheté par Ildefons von Arx dans le fond du couvent dissous des clarisses de Sankt Dorothea de Fribourg-en-Brisgau (note de possession p. 1 et 320 ; note d'achat p. 1).
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Le manuscrit propose une sélection de vies tirées de la Elsässische Legenda Aurea, une des versions importantes en allemand supérieur (oberdeutsch) du légendier de Jacques de Voragine. Le choix se limite aux saints de la partie d'été. La première partie du codex (p. I-64) est écrite par une main qui copie les légendes de Jean, Pierre et Paul, tandis qu'une autre main moins exercée transcrit le reste qui commence par le seul texte versifié de ce manuscrit (légende de Barbe, à partir de la p. 66). Il s'agit du seul texte à être mentionné sur l'étiquette baroque du dos. C'est également de la Légende dorée que provient le récit de « l'Engelweihe » d'Einsiedeln (p. 191-196). Dans les deux parties, les rubriques sont toutes d'une autre main. Le début et la fin du manuscrit manquent ; la reliure, restaurée au XIXe siècle, date du XVe siècle.
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Le manuscrit en papier est copié dans une cursive rapide par Friedrich Kölner, alors qu'il se trouve au monastère de Saint-Gall entre 1430 et 1436. Il contient d'abord des vies des apôtres dans la traduction allemande de la partie d'été de la Légende dorée (p. 6-269). Viennent ensuite, aussi en allemand, le sermon du franciscain Berthold de Ratisbonne, Von den Zeichen der Messe (p. 269-284), Die Legende von den Heiligen Drei Königen, composé en 1364 par Johannes von Hildesheim (p. 284-389), une Pilatus-Veronika-Legende (p. 389-400), une Greisenklage (p. 400-402), et enfin les Fünfzehn Vorzeichen des Jüngsten Gerichts (p. 402-403). D'après le Cod. Sang. 1285, p. 11, le manuscrit entra en possession de la Stiftsbibliothek dans le cadre des acquisitions de manuscrits par Johann Nepomuk Hauntinger entre 1780 et 1792.
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Le manuscrit, nouvellement relié au XVIIe ou XVIIIe siècle, contient en première partie un commentaire du deuxième livre des Decretales Gregorii IX (Liber Extra). La seconde partie du codex ne comprend que deux cahiers avec un commentaire sur le titre 26 du même livre des Décrétales. Ce codex a appartenu au moine de Saint-Gall Johannes Bischoff († 1495), qui étudia le droit canon à l'université de Pavie de 1474 à 1476. Le commentaire de la première partie de ce manuscrit est copié de sa main.
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La reliure souple renferme les quatre parties de ce manuscrit qui comprennent chacune un commentaire sur des titres ou des chapitres choisis du premier livre des Decretales Gregorii IX (Liber Extra). Les parties I, III et IV sont de la main du moine de Saint-Gall Johannes Bischoff († 1495), qui étudia le droit canon à l'université de Pavie de 1474 à 1476. Il a probablement acquis la deuxième partie pendant ses études dans cette même ville.
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Le volume ne comprend que l'interprétation en allemand du Cantique des Cantiques, dont 25 exemplaires sont connus jusqu'à présent. La structure de ce texte volumineux, qui n'a probablement pas de modèle latin, est de moins en moins systématique. Bien qu'il se fonde sur des passages du Cantique des Cantiques, il ne propose pas de commentaire à proprement parler, mais se divise en trois livres : une instruction sur la foi (Livre I, p. 8-241), une doctrine monastique sur les vertus (Livre 2, p. 241-431) et des méditations sur les péchés, la pénitence, etc. (Livre 3, p. 443-512). Le texte débute après une longue table des matières (p. 5-7). Un colophon à la fin du deuxième livre (p. 431) indique la date de 1497 comme celle de l'achèvement de cette partie du manuscrit. L'ensemble du codex est copié par une seule main et rubriqué. D'après la note à la page 1, il provient d'un couvent fribourgeois (Liber S. Galli Emptus 1699 Friburgi), que Scarpatetti suppose être celui d'Adelhausen (dominicaines). Sur un bout de papier qui y est inséré, on lit une note sur la profession de foi des sœurs Margret Boshartin, Kattrin Ferberin et Anna Branwartin de Constance en 1511 et en 1514 ; et au verso se trouve un fragment de lettre (?). Demi-reliure contemporaine avec des ornements estampés à froid et un fermoir. Un marque-page tressé bicolore est fixé au codex.
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Les deux textes principaux de ce livre de prières, probablement complété au fur et à mesure par une seule main, sont un traité de l'office divin (p. 34-224), ainsi qu'un office marial (version allemande de l'Officium parvum Beatae Mariae Virginis, p. 225-343). Ils sont accompagnés de sermons et de traités plus brefs : au début du codex, des méditations sur les souffrances du Christ, articulées suivant les sept requêtes du Notre Père (p. 1-33, la première page est manquante) ; à la fin du manuscrit, le court traité mystique Von der seligen Dorfmagd (p. 344-346), un traité fragmentaire sur les douze vertus du sacrement (p. 347-352), un sermon de Johannes Nider (p. 352-362), un autre sermon (In unser Capel die erst bredig von gehorsami, p. 363-384), ainsi que d'autres textes brefs et fragments de textes (p. 385-396). Une note du bas moyen âge (p. 390) nomme le propriétaire (das buch hadt hanns petris auch ze len). La reliure rouge du XVe siècle a perdu ses boulons et ses fermoirs ; les pages de garde marbrées témoignent d'une restauration moderne.
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Le manuscrit est entièrement copié par le moine réformé d'Hersfeld Friedrich Kölner, qui était actif au couvent de Saint-Gall entre 1430 et 1436. Il assuma notamment l'encadrement spirituel de la communauté féminine de St. Georgen. Les manuscrits qu'il a copiés, dont douze sont conservés, lui étaient destinés. C'est vraisemblablement le cas de ce petit codex très maniable. Il contient un long cycle de sermons, introduit par un prêche probablement de Rulmann Merswin (p. 2-22 : Leben Jesu / Von der geistlichen Spur), que Kölner attribue à Johannes Tauler (même association dans le Cod. Sang. 1067). Les quarante sermons suivants sont effectivement de Tauler (p. 22-557). Sous la rubrique Von der drivaltikait, on trouve un traité composite pseudo eckhardien, Von dem anefluzze des vaters (p. 134-147). Il manque les dits sur le carême de Tauler, mais Kölner renvoie à deux lettres de Johannes von Schoonhoven. Celles-ci ne sont pas conservées dans ce volume, mais en tant que traductions indépendantes de Kölner dans le Cod. M 47 du Klosterarchiv St. Katharina à Wil, un manuscrit que Kölner destinait probablement aux femmes de St. Georgen. Notre codex est copié sur une colonne, dans un module étroit, et entièrement rubriqué. La reliure sans ornement a été restaurée en 1992, alors que le corps du volume montre déjà de nombreuses réparations médiévales.
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Le volume in-folio contient un long cycle de sermons, introduit par un sermon probablement de Rulmann Merswin (fol. 1ra-5vb : Leben Jesu / Von der geistlichen Spur), qui est ici attribué à Johannes Tauler (comme dans le Cod. Sang. 1015). Les sermons suivants (fol. 5vb-235ra) sont effectivement de Tauler. Sous la rubrique Von der drivaltikait, on trouve un traité composite pseudo eckhardien, Von dem anefluzze des vaters (fol. 85va-93va) ; aux fol. 235r-241va figurent quatre lettres de Henri Suso (Lettres 3, 4, 6 et 7 du Petit Livre des Lettres), suivies d'un autre sermon. Le manuscrit est copié soigneusement sur deux colonnes, corrigé à plusieurs endroits, et entièrement rubriqué. Chaque sermon est introduit par une initiale ornée haute de cinq lignes avec des filigranes simples bleus et rouges ; quelques initiales plus grandes sont plus élaborées (par ex. fol. 190vb). La reliure en cuir du XVe siècle, estampée à froid, est bien conservée, avec cinq boulons respectivement (un seul manque à l'arrière) et deux fermoirs. D'après la deuxième note de possession sur le contreplat antérieur, le codex appartenait à la communauté des sœurs de St. Leonhard, puis de St. Georgen à Saint-Gall.
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Le manuscrit en papier contient les chroniques du bibliothécaire de Saint-Gall Jodocus Metzler (1574-1639) : la plus longue d'entre elles est consacrée à l'histoire de l'abbaye de Saint-Gall (p. 11-750), suivie de celle d'Engelberg (p. 813-825), puis de Sankt Johann dans la vallée de la Thur (p. 829-840), et enfin par un catalogue des abbés de Saint-Magne de Füssen (p. 845-848). Cette copie a été réalisée par le conventuel de Saint-Gall Marianus Buzlin en 1613, tandis que les notes marginales sont de la main de Metzler. Une enluminure en pleine page sur parchemin ouvre le manuscrit (p. 13) : dans les marges latérales figurent les saints Gall (à gauche) et Otmar (à droite), au bas de la page sont représentées les armes de l'abbé Bernhard Müller (1594-1630), alors que le fond peint en bleu qui aurait probablement dû accueillir le titre est resté vide à l'exception d'ornements dorés dans les angles.
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Copié après 1540 (date déduite de la mention de consécration de la chapelle des saints Fabien et Sébastien à la p. 6) par l'organiste et scribe de Saint-Gall Fridolin Sicher (1490-1546), ce manuscrit contient les deux premières règles du Directorium perpetuum. Son contenu est presque entièrement identique au Cod. Sang. 533, qui est le premier d'une série de sept volumes commandités par l'abbé Franz von Gaisberg (Cod. Sang. 533-539). Réalisé une vingtaine d'années plus tard, le Cod. Sang. 532 est le seul volume de la deuxième série qui, soit n'a jamais été achevée, soit dont les autres volumes ont été perdus. Une décoration avait été prévue, mais elle n'a jamais été exécutée (p. IV, 56 pour des pleines pages, et p. 1, 57 pour des initiales). Par analogie avec la première série, on peut supposer que les armes et le portrait de l'abbé commanditaire – probablement Diethelm Blarer (1530-1564) – auraient pu y être figurés.
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Le manuscrit en papier, remontant à la deuxième moitié du XVe siècle, contient trois vies de saints rédigées en allemand: saint Benoît (p. 1-57), saint Gall (p. 63-294) et saint Otmar (p. 299-372). Si la première de ces trois vies est la version allemande tirée des Dialogues du pape Grégoire Ier, les deux suivantes ressemblent, du moins partiellement, aux traductions du bénédictin Friedrich Kölner. Les textes sont soigneusement copiés sur une colonne par un seul scribe et ornés d'initiales simples peintes en rouge. La reliure en cuir brun, datant du XVe/XVIe siècle, est estampée à froid. Cet exemplaire appartenait au plus tard au XVIe siècle à la communauté des frères lais du monastère de Saint-Gall (p. 374).
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Le volume est constitué de la réunion de deux parties copiées indépendamment l'une de l'autre à des périodes différentes. La première partie (p. 1-158) comprend les trois premiers livres des Sentences de Magister Bandinus (p. 1-154), auteur d'un abrégé de l'ouvrage éponyme de Pierre Lombard (Libri quatuor sententiarum). A la place du quatrième livre se trouve ici un bref traité sur les femmes, De muliere forti (p. 154-158). Cette copie a été réalisée par plusieurs mains au XIVe siècle. La deuxième partie (p. 159-234) de ce codex contient un traité sur le baptême, datant du XIIe siècle (p. 160-234). Etant donné la présence du timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 158), la première partie devait se trouver dans la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall depuis le milieu du XVIe siècle. Ce manuscrit en deux parties reçut sa reliure en carton actuelle probablement vers la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle, au moment où Ildefons von Arx y inscrit la table des matières (p. V1).
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Le manuscrit sur papier contient tout d'abord une série d'ébauches de sermons datée par le colophon de 1381 (p. 80). De la même main que précédemment, suivent une copie partielle du Liber scintillarum de Defensor de Ligugé (p. 80-96), des miracles (p. 96-108) et un index (p. 108-110). Une autre main copia le livre IV du De doctrina christiana d'Augustin avec de nombreuses annotations marginales (p. 113-162). Viennent ensuite, probablement par la main du moine itinérant Gall Kemli († 1481), l'interprétation sur les ancêtres du Christ d'Aileranus Sapiens (p. 163-168), ainsi que des extraits de textes théologiques, dont le Mammotrectus du franciscain Johannes Marchesinus.
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Le manuscrit contient les Sentences de Magister Bandinus, auteur d'un abrégé des Libri quatuor sententiarum de Pierre Lombard. Comme le remarque Ildefons von Arx (p. 1), le texte est identique à celui du Cod. Sang. 769 à l'exception du quatrième livre consacré, comme celui du Lombard, aux sacrements (pp. 147-186). Copié sur deux colonnes, rubriqué et orné de simples initiales rouges en tête de chapitre, le texte a été revu, corrigé et complété par des ajouts.
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Le manuscrit se compose de différentes parties et comprend plusieurs textes de contenus divers. La première partie (p. 1-106), en papier, contient un livre synodal (p. 1-81), ainsi que les Auctoritates sanctorum (p. 82-105) qui, d'après le colophon (p. 105a), ont été copiés par Johannes Gaernler en 1378 ou 1379. Sous le colophon se trouve un dessin, peut-être exécuté par le copiste, qui représente un homme (un roi ?) tenant une coupe en main. Suivent plusieurs cahiers en parchemin (p. 107-224) avec des sermons, des dispositions relatives à la pénitence, etc., datant en partie du XIIIe siècle et en partie du XIVe siècle. La fin du manuscrit, en papier (p. 225-471), comprend à côté du pénitentiel de Johannes de Deo (p. 284-315), des sermons, des textes ascétiques et théologiques (p. 316-471), qui ont été copiés au XIVe siècle. Selon une note de possession (p. 471), le manuscrit ou la dernière partie de celui-ci se trouve au plus tard à la fin du XVe siècle à l'abbaye de Saint-Gall. La reliure souple présente un beau motif d'entrelacs sur le dos.
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Le manuscrit est un exemplaire complet des quatre livres des Sentences (Libri quatuor sententiarum) de Pierre Lombard (p. 4-430), précédé et suivi d'une série de vers latins, en partie en hexamètres léonins (p. 3 et 430-431). Cette copie soignée du XIIIe siècle, sur deux colonnes, est entièrement rubriquée. Les noms abrégés des auteurs cités dans le texte sont également copiés en rouge dans la marge. Les citations sont parfois signalées par un long trait vertical rouge, quelquefois terminé par un fleuron. Le prologue (p. 4a) et les quatre livres des Sentences (p. 8b, 126b, 237a und 315a), ainsi que les tables de chapitres des livres II et III (p. 123a et 235a), sont introduits par une élégante initiale ornée rouge, ou bicolore rouge et noire. Le manuscrit possède une reliure en bois du XVe siècle, typique de l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit transmet des sermons pour l'année liturgique et a été copié par une main régulière dans une minuscule gothique du XIIIe siècle. Il est incomplet au début et à la fin. Les sermons, numérotés dans la marge supérieure, vont de VII (Dominica iiii. in quadragesima) à LXXXVIII (In vigilia epiphanie domini). Au début de chaque sermon se trouvent une simple initiale rouge hautes de deux lignes et un titre rubriqué indiquant le jour où le sermon devait être lu. D'après le timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 410), le manuscrit est présent dans la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au plus tard depuis le milieu du XVIe siècle. La reliure en carton, recouverte de parchemin blanc et munie de rubans de soie verte en guise de fermoirs, date du XVIIIe/XIXe siècle.
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La plus grande partie de ce manuscrit comprend des sermons copiés sur deux colonnes par plusieurs scribes (p. 1-144). Les différentes homélies sont parfois introduites par des rubriques et de petites initiales alternativement bleue ou rouge avec des filigranes. La dernière partie (p. 145-157), de plus petite taille (19 x 17 cm) et copiée en majeure partie sur une seule colonne, contient des vers léonins et des dictons versifiés. En possession de la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au moins depuis le milieu du XVIe siècle (cf. timbre de l'abbé Diethelm Blarer p. 120), le manuscrit est nouvellement relié au XVIIIe/XIXe siècle dans une reliure de parchemin blanc collée sur du carton, avec des lacets de soie verte.
En ligne depuis: 22.09.2022
Les Pontiques d'Ovide sont l'unique texte de ce manuscrit copié en minuscule gothique par une seule main au XIIIe siècle. Regroupées en quatre livres dans les éditions modernes, les 46 lettres, des élégies poétiques liées à l'exil du poète à Tomis, se suivent ici sans interruption. Des initiales simples peintes en rouge les distinguent les unes des autres jusqu'à la p. 66 ; par la suite, il n'y a que des espaces réservés pour des initiales non réalisées. En plus de maniculae le long des marges, il y a de nombreuses gloses, interlinéaires ou marginales, qui datent plus ou moins de la même époque que la copie.
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Le manuscrit en papier se compose de cinq parties codicologiques, dont les textes ont été copiés par une ou plusieurs mains au cours du XVe siècle. Les textes les plus longs sont le Tractatus de vitiis capitalibus, à attribuer probablement à Robert Holcot, la Stella clericorum, le Dialogus rationis et conscientiae de Matthieu de Cracovie et le Dialogus de celebratione missae de Henri de Hesse. Pour le reste y figurent des textes plus brefs, dont des sermons, des enseignements spirituels, des traités astrologiques et médicaux. En plus s'y trouvent de nombreux documents se rapportant au concile de Constance (1414-1418), qui traitent du procès de Jean Hus et de la question de la communion sous les deux espèces.
En ligne depuis: 22.09.2022
Ce volumineux manuscrit en papier a été copié par Gallus Kemli († 1480/81) entre 1466 et 1476 environ. Il contient des outils, des compendia et des sommes de théologie, de droit canon, de liturgie, de confession et de pénitence, puis encore des prières et des chants en notation allemande du plain chant (« Hufnagelnotation ») pour la messe, un rituel et, enfin, d'autres prières, bénédictions, sermons et exhortations, en partie en allemand et en partie en latin. Le manuscrit possède une reliure souple avec une couverture en cuir rouge. Le moine saint-gallois Gallus Kemli, qui eut une vie errante hors du couvent, laissa à sa mort une importante collection de livres.
En ligne depuis: 22.09.2022
La reliure souple renferme un manuscrit en dix parties dont les textes ont été pour la plupart copiés par le moine de Saint-Gall Johannes Bischoff († 1495) pendant ses études de droit canon à l'université de Pavie de 1474 à 1476, et dont une petite partie des textes a été achetée dans cette ville. On y trouve des commentaires sur des titres des Decretales Gregorii IX (Liber Extra), du Liber Sextus et des Clementinae, des traités sur la procédure judiciaire, la torture, le droit successoral et d'autres sujets, un ouvrage de référence sur la doctrine morale, classé par ordre alphabétique, ainsi que la disputatio publique de Johannes Bischoff.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le codex contient l'évangile de Matthieu avec le prologue monarchianiste (Stegmüller, Repertorium Biblicum, Nr. 590 ; pp. 1-4), un prologue anonyme (Stegmüller, RB, 589 ; pp. 2-3, marge), la Glossa ordinaria et d'autres gloses (dont Stegmüller, RB 10451 [2]). Le manuscrit, qui présente une reliure romane, fut probablement copié vers la fin du XIIe siècle, voire au début du XIIIe siècle. Ce n'est pas clair s'il a été produit à Saint-Gall, mais la note de propriété Liber sancti Galli du XIIIe siècle (contre-garde antérieure) indique qu'il se trouvait à ce moment déjà au monastère de Saint Gall.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le codex contient l'évangile de Marc avec le prologue monarchianiste (Stegmüller, Repertorium Biblicum, Nr. 607 ; pp. 3-8) et la Glossa ordinaria. Le manuscrit, qui présente une reliure romane, fut probablement copié vers la fin du XIIe siècle, voire au début du XIIIe siècle. Ce n'est pas clair s'il a été produit à Saint-Gall, mais la note de propriété Liber sancti Galli du XIIIe siècle (p. 2) indique qu'il se trouvait à ce moment déjà au monastère de Saint Gall.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le codex contient l'évangile de Luc avec la Glossa ordinaria. Le manuscrit, qui présente une reliure romane, fut probablement copié vers la fin du XIIe siècle, voire au début du XIIIe siècle. Ce n'est pas clair s'il a été produit à Saint-Gall. La décoration consiste en deux initiales divisées en deux bandes verticales : à la page 1, un Q tracé à l'encre rouge, avec un fond vert et bleu et une queue en forme de dragon ; à la page 2 un F au contour dessiné à l'encre rouge et rempli d'or avec des rinceaux verts sur fond bleu.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le codex contient l'évangile de Jean avec le prologue monarchianiste (Stegmüller, Repertorium Biblicum, Nr. 624 ; pp. 3-7), un prologue anonyme (Stegmüller, RB 628 ; pp. 3-7, marge) et la Glossa ordinaria. Le manuscrit, qui présente une reliure romane, fut probablement copié vers la fin du XIIe siècle, voire au début du XIIIe siècle. Ce n'est pas clair s'il a été produit à Saint-Gall, mais la note de propriété Liber sancti Galli du XIIIe siècle (p. 2) indique qu'il se trouvait à ce moment déjà au monastère de Saint Gall.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le livre de prières de petit format en allemand contient des prières au Christ, sur la Passion et la Communion, à la Vierge et à différents saints, d'autres prières portant sur différents thèmes, des réflexions sur la Passion et les dévotions selon Jean Gerson. Aux ff. 38v et 39r, il y a deux miniatures en pleine page. Elles montrent le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean (f. 38v) et la Pietà avec les instruments de la Passion (Arma Christi, f. 39r). Le manuscrit a probablement été réalisé pour un couvent féminin ou pour l'usage d'une femme, même si quelques formes masculines apparaissent aussi dans les prières. Suivant la note de possession au f. 185r, le manuscrit appartenait au XVIIIe siècle au monastère bénédictin de S. Wiborada à St. Georgen au-dessus de Saint-Gall.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le volume contient essentiellement les notes prises par le bibliothécaire de l'abbaye de Saint-Gall, p. Franz Weidmann (1774-1843), sur le patrimoine manuscrit de la bibliothèque et l'histoire de l'abbaye de Saint-Gall, et sur son bassin d'utilisateurs, ainsi que différents index alphabétiques sur le patrimoine manuscrit (index des sujets, auteurs, copistes et possesseurs saint-gallois), copies de textes de Weidmann tirés de manuscrits de Saint-Gall et extraits de littérature secondaire.
En ligne depuis: 08.10.2020
D'après l'entrée de la p. 64, l'obituaire de Goldach fut créé en 1418 par le curé Syfrid Brüstlin de Hagenwil. La première partie (pp. 11-58), ordonnée selon le calendrier romain, contient des entrées de plusieurs mains, principalement des XVe et XVIe siècles. Parfois seul le nom de la personne décédée est cité, d'autres fois, les entrées sont plus détaillées et renseignent sur les donations. La deuxième partie (pp. 59-80) contient des observations sur les donations individuelles. Elle est principalement de la main de Brüstlin et a été poursuivie jusqu'au XVIIe siècle.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit, écrit pour la communauté féminine religieuse de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall (voir la note de possession, p. 3), contient de nombreux textes plus ou moins longs de Marquard von Lindau et d'autres auteurs, certains nommés, d'autres anonymes, dont aux pp. 5-13 : Marquard von Lindau, Deutsche Predigt ; pp. 25-46 et 51-69 : Marquard von Lindau, Von der Geduld ; pp. 76-102: traité catéchétique anonyme Von einem christlichen Leben ; pp. 149-260 : Rulman Merswin, Neunfelsenbuch ; pp. 261-262 : Volmar, Sermon ; pp. 262-263 : Stimulus amoris, all. (extraits) ; pp. 268-379 : Marquard von Lindau, Auszug der Kinder Israel ; pp. 381-404 : Marquard von Lindau, De fide, all. ; Heinrich von St. Gallen, cycle de sermons sur les Acht Seligkeiten. Presque un tiers des pages ont été copiées par le moine réformateur Heinrich Kölner (ou Colner), venant du monastère de Hersfeld en Hesse, actif à l'abbaye de Saint-Gall de 1430 à 1436, et confesseur des sœurs de Saint-Georges. Les parties restantes ont été copiées par d'autres mains du XVe siècle.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit a été copié en 1499 (cf. datations aux pages 174 et 519) par une sœur du tiers ordre franciscain de Wonnenstein près de Teufen, non loin de Saint-Gall. Il contient une copie du Schürerbrand, un traité spirituel du XIVe siècle du cercle des Amis de Dieu (« Gottesfreunde ») de Strasbourg (pp. 2-174), les première et troisième parties du traité Von dreierlei Abgründen (pp. 176-313) attribué à Bonaventure et le traité sur la Passion Extendit manum de Heinrich von St. Gallen (pp. 315-519). La scribe demande un Ave Maria à la p. 519. En 1782, le bibliothécaire du monastère de Saint-Gall p. Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) acquit ce manuscrit avec 4 autres (auj. Cod. Sang. 927a, Cod. Sang. 973, Cod. Sang. 977 et Cod. Sang. 991) à la communauté des capucines de Wonnenstein.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit contient le traité en allemand sur le Corpus Domini du Moine de Heilsbronn, un moine qui vécut probablement au XIVe siècle au couvent cistercien de Heilsbronn situé entre Nuremberg et Ansbach. Le manuscrit de petit format, avec une reliure souple, provient de la communauté des sœurs de St. Leonhard près de Saint-Gall et a appartenu par la suite à la communauté féminine religieuse de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit contient le Pastorale novellum du chanoine et prévôt de Bischofszell Rudolf von Liebegg (1275-1332 env.). Le poème canonico-théologique très répandu en 8'723 hexamètres est inachevé dans ce manuscrit et présente des lacunes. Deux mains se sont partagées la copie du poème didactique. D'après le colophon à la fin de l'œuvre (p. 211), le deuxième scribe Johannes Mündli acheva son travail le 5 mai 1354 à Rottweil. Plus tard, le manuscrit a appartenu au conventuel et juriste saint-gallois Johannes Bischoff († 1495).
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit livre la somme des cas de pénitence ou de confession de Burchard de Strasbourg (pp. 3a-274a), suivie d'une courte explication sur l'efficacité des indulgences (pp. 274a-275b). L'écriture, une textualis, renvoie au XIVe siècle. La reliure est probablement l'une des rares reliures de la bibliothèque abbatiale à présenter l'attache aux ais selon le mode roman.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit livre la somme des cas de pénitence ou de confession de Burchard de Strasbourg (pp. 7a-261a) et, selon le colophon (p. 261a), il fut copié par le clerc Fridolinus Vischer, probablement le 4 avril 1419, dans la paroisse de Mollis à Glaris. Plus tard au XVe siècle ont été ajoutées au début du manuscrit des notes sur les personnages de l'Ancien Testament (pp. 4-5), et à la fin, de brèves explications canoniques et théologiques sur la parenté spirituelle, sur les contrats et les achats légitimes ou illégitimes, sur les dîmes et sur les objets trouvés (pp. 261b-271b).
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit se compose de trois parties. La première (pp. 1-90) avec la somme pénitentielle ou confessionnelle de Heinrich von Barben (pp. 3-90), écrite en textualis, a été achevée, d'après le colophon (p. 90), le 24 février 1309. Dans la seconde partie (pp. 91-146), un catalogue de questions pour la confession (pp. 91a-145a) est copié dans une textualis du XIIIe ou XIVe siècle, et a été complétée au XVe siècle par des informations sur le déchiffrement des abréviations juridiques (pp. 145a-145b). La troisième partie (pp. 147-206) contient une collection de documents et de formules d'Allemagne septentrionale (pp. 147a-205b), copiée par deux mains diverses, en minuscule semi-cursive et en libraire cursive du XIVe siècle. Le manuscrit en trois parties se retrouve très probablement dans le catalogue de l'abbaye de Saint-Gall de 1461.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit est lacunaire au début et à la fin ; le psautier débute avec le psaume 4,5. Après les psaumes, suivent, aux pp. 203-218, les cantiques de l'Ancien Testament pour les laudes (sans le Canticum Moysis I) et deux cantiques du Nouveau Testament : le Benedictus et le Magnificat. Le Pater noster, qui suit à la page 218, s'interrompt au milieu du texte. Le psautier de petit format est écrit sur un parchemin de qualité médiocre. Les pages sont très usées et endommagées à plusieurs endroits.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le bréviaire peut être attribué à l'ordre des Célestins en raison de la rubrique au folio 122r. D'après les annotations du scribe aux ff. 211v, 271v et 319v, il a été copié par le frère Johannes Mouret d'Amiens. Copié dans une écriture minuscule, le manuscrit est orné de nombreuses et délicates initiales filigranées, ainsi que de quelques dessins à la plume de visages et de dragons dans les marges.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit contient l'œuvre du franciscain Otto von Passau Die 24 Alten oder der goldene Thron der minnenden Seele (achevée en 1386). Cette œuvre, une sorte d'enseignement chrétien de la vie sous forme de sentences, s'adresse aux laïcs, aux frères lais des monastères et aux moniales. D'après le colophon à la page 512, le moine réformateur Friedrich Kölner (ou Colner), qui venait du monastère d'Hersfeld dans la Hesse et fut actif au monastère de Saint-Gall entre 1430 et 1436, transcrivit ce manuscrit pour la communauté religieuse féminine de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall, dont il était le confesseur.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le texte principal du manuscrit, qui montre de fortes traces d'usure, est la Règle de saint Benoît dans une traduction allemande (pp. 3-107). Sur la base d'une comparaison avec le Cod. Sang. 546, ce texte a été copié par le moine saint-gallois p. Joachim Cuontz († 1515). D'après la note de possession de 1504 à la p. 1, le manuscrit appartenait à la communauté religieuse féminine de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall. Aux pp. 120-121 figure une admonestation aux nonnes de respecter la règle, également écrite par p. Joachim Cuontz. Entre les deux et après cela, il y a d'autres textes brefs par d'autres mains : aux pp. 108-112, une instruction sur la façon de réciter le « Himmlische Rosenkranz » (qui suit aux pp. 112-117), un chant spirituel pour la méditation du rosaire en 13 strophes avec la promesse d'indulgences (Inc. gott vater in dem höchsten tron), à la p. 118, un avertissement aux sœurs d'être vigilantes (suivant 1 Pe 5, 8-9) et des demandes de bénédictions, aux pp. 123-125, une maxime et la prière rimée de Nicolas de Flüe (ain guotti hailsamy lerr von bruoder clausen in schwitz, Inc. bruoder klaus von underwalden, et bruoder klausen gewonliches betett, Inc. O min gott und min schöpfer nim mich und gib mich gantz zuo aigen). A la p. 126 figurent des notes de possession (?), à la p. 128 (selon Paul Staerkle, « Die Handschriften des ehemaligen Klosters Wiborada zu St. Georgen », in Die hl. Wiborada, vol. 2 : Die Verehrung der Heiligen, St. Gallen 1926, p. 84) un registre pour le transport de sable en 1477-1487, qui « établit certains services de la carrière donnée à l'église pour la nouvelle construction de l'église (« der einige Dienstleistungen aus dem der Kirche geschenkten Steinbruch zum neuen Kirchenbau festsetz »).
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, copié par le moine saint-gallois p. Victor Suter (1651-1714), contient dans six parties paginées séparément de brèves biographies de moines du monastère de Saint-Gall, avec quelques pages blanches intercalées. Première partie (Vitae patrum Sangallensium antiquorum) : vies de moines de Saint-Gall, à partir de Gall (pp. 1-97) ; vies de moines de Saint-Gall devenus évêques (pp. 97-112) ; vies de femmes comme Wiborada (pp. 113-117) ; annexe (pp. 118-120) : De Massina. Deuxième partie : vies de moines ayant vécu entre 1559 et 1636, Livre I (jusqu'à 1597) (pp. 1-107); index (pp. 108-109). Troisième partie : vies de moines ayant vécu entre 1559 et 1636, Livre II (depuis 1597) (pp. 1-163) ; index (p. 163). Quatrième partie : vies des frères lais de Saint-Gall (entre 1566 et 1638) (pp. 1-21) ; index (p. 22). Cinquième partie : index des moines de Saint-Gall, selon l'ordre des abbés sous lesquels ils ont prononcé leurs vœux, de l'abbé Eglolf Blarer (1426-1442) à l'abbé Pankraz Vorster (1796-1805) (pp. 1-53). Dans les entrées postérieures sont indiqués en plus de l'année de la profession et la date de décès, aussi le jour de la profession, la date et le lieu de naissance et les fonctions exercées par les moines. Les pp. 1-24 sont de la main de p. Victor Suter, les pp. 25-53 (jusqu'en 1829) ont été copiées par une deuxième main, les dates de mort entre 1830-1840 ont été ajoutées par une troisième main. Aux pp. 55-68, le catalogue des abbés de Saint-Gall et les moines célèbres. Sixième partie : saints et béats du monastère de Saint-Gall (pp. 1-3).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce catalogue de la bibliothèque d'une chartreuse vient probablement d'Ittingen. Cette attribution est étayée par divers indices dont la structure presque identique du catalogue le plus récent d'Ittingen de 1717 (Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, Ms. L 558), les nombreuses analogies de contenu entre les deux catalogues, ainsi que des entrées comme collectore Patre nostro Guigone Ittingae Professo (f. 154v). La collection de livres se divise en 19 sections thématiques. La section XIX (Manuscripta) contient uniquement des manuscrits, alors que dans les autres sections figurent aussi bien des éditions imprimées que des manuscrits. Chaque entrée inclut l'auteur et le titre, parfois avec des informations supplémentaires comme le lieu et l'année de publication, le nombre de volumes, le nombre de copies présentes, etc. Le catalogue a été acheté en 1976 sur le marché antiquaire par Peter Ochsenbein, par la suite bibliothécaire de l'abbaye de Saint-Gall, pour devenir ensuite propriété de la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit du XIIIe siècle est d'origine inconnue. Il contient une version abrégée du Decretum Gratiani de Wernher von Schussenried de 1207 (garde antérieure-p. 185), suivie de deux ordines iudiciarii, à savoir les écrits de droit canonique que les deux Anglais Richard de Mores (pp. 186-271) et Rodoicus Modicipassus (autrefois attribué à un certain Otto Papiensis ; pp. 276-380) rédigèrent au cours du dernier quart du XIIe siècle. Dans les marges de la version abrégée du Decretum Gratiani a été ajouté un troisième document procédural (garde antérieure-p. 35), soit l'Ordo iudiciarius du juriste bolonais Tancrède de 1216, auquel il manque la fin.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit contient tout d'abord un résumé du Liber Extra et du Liber Sextus (pp. 3a-104b), puis une version abrégée du Decretum Gratiani (pp. 107-114). D'après une note de sa main (p. 104b), Stephan Rosenvelt, notaire impérial et notaire de la curie épiscopale de Constance, en acheva la transcription en 1395. Par la suite, comme une annotation à la page 114 le suggère, le manuscrit a appartenu à un certain Johannes Bischoff, probablement un moine saint-gallois et étudiant de droit canonique de ce nom, mort en 1495.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit contient l'œuvre la plus importante du scolastique parisien Pierre le Mangeur († 1179) : son Historia scholastica, une somme de l'histoire biblique de la création à l'Ascension, achevée vers 1169-1173. Il a été copié par trois mains de la fin du XIIe/début du XIIIe siècle, avec des notes marginales de différentes mains du XIIIe au XVe siècle. Au bas de la page 2 figure le nom du copiste Uolricus.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit contient la somme confessionnelle de Burchard de Strasbourg et remonte au XIVe siècle (pp. 3-264). Probablement au cours de ce même siècle furent ajoutées deux brèves lettres d'un franciscain de Fribourg-en-Brisgau adressées à un curé de Schönau et Todtnau pour élucider des questions canoniques (p. 264), ainsi que le formulaire d'un document pour obtenir l'absolution de l'abbé de Saint-Trudpert dans la Forêt Noire (p. 265).
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit contient aux pages 3-95 la Chronique des papes de Martin d'Opava († après 1278). La chronique arrive jusqu'à Boniface VIII ; une main plus tardive a ajouté à la fin le nom des cinq papes suivants. Viennent ensuite les sermons pour les fêtes des saints (pp. 96-206), puis aux pp. 207-224, des extraits de la Chronique des empereurs de Martin d'Opava, avec une continuation anonyme allant jusqu'à Henri IX [VII] (1313). Un fragment d'un traité ascétique du XIVe siècle est relié au début du volume (pp. 1a-2b). La décoration se limite à de simples initiales filigranées (pp. 105, 107, 184).
En ligne depuis: 18.06.2020
Partie du printemps d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Les cartouches avec les titres décorés se trouvent aux pp. 68, 87, 106, 123, 179, 206, 260, 271 et 307. La partie du printemps comprend le Proprium de tempore du mercredi des cendres au jour de l'Ascension (pp. 1-205), le Proprium de sanctis de la fin février à mai (pp. 206-306), le Commune sanctorum (pp. 307-338), les offices en l'honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 339-343) et de la Vierge (les samedis, pp. 344-347), les Suffragia sanctorum (pp. 348-352) et les antiennes et les répons pour les jours de la semaine (pp. 352-384). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1763 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pp. 1, 36, 43, 122, 202 et 241. La partie d'été comprend le Proprium de tempore de Pentecôte au dimanche XVI après Pentecôte (pp. 1-121), le Proprium de sanctis de juin à août (pp. 122-240), le Commune sanctorum (pp. 241-269), les offices pour la dédicace de l'église (pp. 270-273), en honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 274-279) et de la Vierge (les samedis, pp. 280-285), les Suffragia sanctorum (pp. 286-289) et les antiennes pour les jours de semaine (pp. 290-297). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'automne d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1763 et 1764, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Les cartouches avec les titres décorés se trouvent aux pp. 1, 36, 73, 118, 151, 203 et 266. Page finale avec un chronogramme (1762) à la p. 360. La partie d'automne comprend le Proprium de tempore pour les samedis de fin août et du XIe au XXIVe dimanche après Pentecôte (pp. 1-30), des antiennes pour le troisième et le sixième dimanche après l'Epiphanie (pp. 31-36), le Proprium de sanctis de septembre à novembre (pp. 36-265), le Commune sanctorum (pp. 266-305), les offices pour la dédicace de l'église (pp. 306-311), en honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 312-319) et de la Vierge (les samedis, pp. 319-326), les Suffragia sanctorum (pp. 326-331) et les antiennes pour les jours de semaine (pp. 361-365). Après la page finale (p. 360) suit encore la fête pour l'archange Raphael (pp. 361-365). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'hiver d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'été se trouve dans le Cod. Sang. 1769. Il s'ouvre par un calendrier de janvier à avril, ainsi que décembre (pp. 4-8), suivi par le Proprium de tempore (pp. 9-285), le Proprium de sanctis (pp. 291-377) et le Commune sanctorum (pp. 387-451). Frontispice avec enluminure en pleine page représentant la Lactatio sancti Bernardi dans le tiers supérieur, Gall et Otmar dans le tiers inférieur qui flanquent les armes de l'abbaye de Saint-Gall sous l'abbé Bernhard Müller (1594-1630). Quelques grandes initiales à feuille d'or sur fond coloré et décorées de rinceaux, et bordures dans les marges (pp. 9, 62, 109, 244, 291, 345 et 387). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'hiver se trouve dans le Cod. Sang. 1768. Il s'ouvre par un calendrier allant d'avril à novembre (pp. A-6), suivi par le Proprium de tempore (pp. 7-191), le Proprium de sanctis (pp. 195-425), le Commune sanctorum (pp. 429-495) et des antiennes pour complies (pp. 497-499). Sur deux feuillets en papier ajoutés deux répons (p. 501, 503). La décoration se limite à des lombardes avec des arabesques. Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le livre de prières de petit format du futur abbé de Saint-Gall Franz Gaisberg (abbé 1504-1529) contient uniquement des prières en latin. Il s'ouvre par un calendrier (f. 1r-12v) et une table de comput (f. 13r/v), suivis par des prières sur la Passion (f. 14r-29v), des prières et des antiennes à Marie (f. 31r-49r) et à d'autres saints (f. 49r-80r), ainsi que par le Comune sanctorum (f. 81v–83v), diverses autres prières (f. 83v-107r) et des prières pour la liturgie des heures de la Passion et les âmes des défunts (f. 107v-140r). A l'exception d'initiales hautes de deux ou quatre lignes avec des rinceaux simples tracés en rouge, il n ‘y a pas d'autre décoration.
En ligne depuis: 13.06.2019
Trois manuscrits sont réunis dans ce volume. Les deux premiers (pp. 1-84 et 85-228) contiennent l'Evangile de Jean, le troisième (pp. 229-342) l'Evangile de Marc, chacun avec le Prologus monarchianus (Stegmüller, Repertorium Biblicum, n. 624: p. 1-2 et 86-88; Stegmüller, RB 607: p. 229-232) et la Glossa ordinaria. Dans le premier codex, le texte de l'Evangile s'interrompt à Jn 21, 2, au milieu d'une phrase (p. 84) ; quant à la glose, elle couvre uniquement Jn 1, 1-8,24. Dans le deuxième codex, Jn 1, 1-20, 25 est glosé. Tandis que le premier et le troisième manuscrit remontent au XIIe siècle, le second est un plus tardif (XIIe-XIIIe siècle). En outre, les dernières pages du troisième manuscrit sont postérieures (XIIIe siècle : glose dès la p. 315, texte principal dès la p. 319). A la p. 3, il y a une initiale zoomorphe (un dragon), à la p. 229, une initiale en tête de colonne peinte en rouge. Des fragments de manuscrits du Xe siècle ont été collés sur le dos. Sur le contreplat supérieur, il subsiste l'empreinte d'un fragment manuscrit. Sur le contreplat inférieur se trouve une note de possession du couvent de Saint-Gall datant de la fin du Moyen Age.
En ligne depuis: 13.06.2019
Copie des Epîtres catholiques avec la Glossa ordinaria : prologue de Jérôme à l'Epître de Jacques, Stegmüller, Repertorium Biblicum, n. 809 (p. 4), Epître de Jacques (pp. 5-19), Première épître de Pierre (p. 19-34), Deuxième épître de Pierre (pp. 34-43), Première épître de Jean (pp. 43-57), Deuxième épître de Jean (pp. 57-59), Troisième épître de Jean (pp. 59-61), Epître de Jude (pp. 61-64). Aux pages 1 et 2, figurent d'autres textes introductifs à l'Epitre de Jacques copiés par différentes mains, dont le Prologue de Jérôme (Stegmüller, RB 808), des extraits de Jérôme, ep. 53 (Stegmüller, RB 807), un prologue anonyme à l'Epitre de Jacques (Stegmüller, RB 806), ainsi que des textes relatifs, dans un sens large, à la Glossa ordinaria (cité dans Stegmüller, RB 11846, comme étant transmis uniquement par ce manuscrit). A la p. 2, se trouvent en outre les trois premières strophes de la séquence de Jean Verbum dei deo natum.
En ligne depuis: 13.06.2019
Deux manuscrits en un seul volume. Le premier (pp. 1-288 ; début XIIe siècle) contient les épîtres paulines avec la glose ordinaire et quatre prologues : prologue anonyme Stegmüller, Repertorium biblicum, no. 11086 (p. 1), Prologue de Pélage (?), Stegmüller, RB 670 (pp. 1-2), Prologue de Pélage, Stegmüller, RB 674 (pp. 2-3), Prologue de Marcion, Stegmüller, RB 677 (p. 3). Figurent aussi à la p. 3 des extraits du Decretum Gratiani (D. 28 c. 17), du Concilium Bracarense II, can. 2, et un autre texte canonique. Les lettres paulines suivent dans l'ordre habituel (pp. 5-287), ainsi que la lettre apocryphe aux Laodicéens (p. 216-218). Le deuxième manuscrit (pp. 288-448 ; XIIe siècle, depuis la p. 417, XIIe-XIIIe siècle) contient essentiellement des extraits de sermons et d'autres œuvres de Jérôme (pp. 289-374 et 386-387), ainsi que d'autres sermons (pp. 382-386, 387-403 et 408-415) et œuvres, en partie seulement des extraits : Grimlaicus, Regula solitariorum, cap. 3-5 et 31-34 (p. 374-381) ; anonyme, De consanguinitate BMV (p. 403-407) ; Grégoire de Tours, Miracula 1, 31-32 (sur s. Thomas; p. 407-408) ; Amalaire de Metz, Ordinis missae expositio I, prologue et cap. 17 (pp. 415-416); extrait de Grégoire le Grand, Regula pastoralis, cap. 12 (p. 416) ; Pierre Abélard, Sententiae 1-60 et 102-247 (pp. 417-448). A l'intérieur de la reliure, empreintes de fragments d'un missel du Xe siècle.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le volume contient les traductions en allemand des vies de saints saint-gallois et des poésies occasionnelles du prêcheur, poète et musicien de la cathédrale de Saint-Gall, Anton Widenmann (1597-1641). Les pp. 29-129 contiennent la traduction de la vie de Gall de Walafrid, les pp. 283-317, 321-403, 407-448 et 459-481, la traduction des vies d'Othmar, Notker et Wiborada et les pp. 487-562 celles des moines saint-gallois Iso, Ratpert et beaucoup d'autres. Aux pp. 273-282 se trouvent les traductions de Widenmann des hymnes sur Gall et Othmar (en partie avec une notation musicale), aux pp. 448-458 d'autres chants ecclésiastiques. Le manuscrit se termine aux pp. 563-613 avec des poésies d'occasion pour les jours de fête. En outre, il contient aux pp. 1-28 et 131-271 cinq dialogues entre un ecclésiastique catholique et un protestant du Toggenburg portant sur des questions de religion, probablement enregistrées par l'abbé Pius Reher.
En ligne depuis: 13.06.2019
Livre d'heures de haut niveau tant du point de vue matériel que calligraphique (pp. 1-193, après quatre pages de garde en papier). Digne d'intérêt est la miniature à la p. 24 qui montre sainte Véronique avec le suaire. Le visage du Christ a été fortement endommagé. L'enluminure en pleine page à la p. 163 ouvre l'office des morts. Aussi bien les initiales que les marges enluminées sont exécutées à la feuille d'or et présentent – par exemple aux pages 24, 38, 52 et 132 – des éléments figuratifs comme des représentations d'animaux. Au XVIe siècle, le manuscrit semble avoir rejoint la région lémanique orientale pour arriver ensuite à Saint-Gall.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le livre de prières comprend des oraisons de la collection du duc Guillaume III de Bavière (ff. 1v-16r), des prières à la Vierge (ff. 17r-39r), des prières, entre autres, pour la sainte messe (ff. 39v-45v), ainsi que pour la communion (ff. 80r-88v). Des vers de saint Bernard (ff. 46v-50v) et plusieurs autres bénédictions et prières (ff. 51v-78v) sont intercalés dans ces prières. D'après le colophon (f. 81v), le scribe professionnel Simon Rösch est l'auteur de la copie du texte ainsi que des initiales simples et fleuronnées. Les prières sont en souabe. Aux ff. 89 et 90 (collé sur le contreplat postérieur), une autre main a ajouté une prière. Les nombreuses formes au féminin des prières laissent penser que le commanditaire était une femme, probablement d'un couvent féminin de Saint-Gall.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le petit manuscrit se compose de deux parties. La première partie (ff. 1-79) contient des textes copiés par deux femmes (ff. 1r-28r et 28v-79r), vers 1500 ou peu après. D'après la souscription du folio 162r, la deuxième partie (ff. 80-226) a été copiée par la sœur Fides Baierin et a appartenu par la suite, comme le rappelle la note au folio 80r, à une sœur nommée Barbara Wingelhus. Les trois derniers folios sont blancs. Ce livret est arrivé vers la fin du XVIIIe siècle dans la bibliothèque abbatiale. Dans la première partie se trouvent diverses prières, surtout sur la Passion, dans la deuxième des prières à la Vierge. Les textes sont écrits en nouvel haut-allemand avec des nuances de souabe.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit contient la Trojanerkrieg de Konrad de Wurtzbourg, une imposante œuvre tardive du grand poète et auteur d'épopée allemand, qu'il laisse inachevée à sa mort en 1287. L'auteur raconte en vers l'histoire de la guerre de Troie dans une vaste composition de récits historiographiques, d'anticipations et de retours dans le temps, ainsi que d'excursus encyclopédiques. Amputée de son début et plus tard complétée par un feuillet ajouté, l'œuvre s'étend de la p. 4 à 893. Aux pp. 895-897 se trouve un fragment en prose d'une continuation anonyme de la guerre troyenne de Konrad. Le texte de la guerre troyenne de Konrad est copié par un scribe qui est probablement identique au rubricateur auquel on doit les initiales rouges, les initiales gothiques noires et les majuscules décorées en tête de colonne, et qui a inscrit la date de 1471 à la p. 893. Le fragment en prose est quant à lui d'une main postérieure. On ne connaît pas l'origine de cet exemplaire. Le manuscrit se trouvait en 1739 sur l'Haldenburg, fief de Saint-Gall en Allgäu, et rejoignit plus tard la bibliothèque abbatiale, ainsi que le rappelle une annotation à la p. 894.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le volume de petit format contient deux écrits de la main de Mathias Jansen, comme en atteste la souscription de 1774 à la p. 201. Aux pp. 7-39, Jansen décrit les peintures de la cathédrale de Saint-Gall en faisant une description à la manière d'un inventaire travée après travée, champ après champ. A la p. 20, il rapporte l'amélioration d'une peinture représentant Othmar et d'autres saints. Le deuxième écrit (pp. 40-201) recueille les récits historiques sur la vie, l'au-delà et le culte de saint Othmar sous la forme de procès-verbaux de décisions, ainsi que de préparatifs et de procédures d'actes rituels, dont l'élévation des ossements d'Othmar en 1773/1774. A la p. 99 est dessiné un autel décoré. Les pp. 202-207 contiennent des ajouts tardifs de 1823 ou peu après. Aux p. 39 et 202 se trouvent des ajouts sporadiques (ap. 1823) au sujet du bas-relief du sculpteur Johann Christian Wentzinger, et toujours à la p. 39 sur les nouvelles peintures du chœur de l'artiste Antonio Moretto. Les pp. 1-6 et 208-236 sont blanches. Provenant du couvent des capucines de Notkersegg, selon une note inscrite sur la garde antérieure, le manuscrit entre probablement en possession de l'évêque Greith de Saint-Gall vers 1852. Depuis 1939, il se trouve à la bibliothèque abbatiale en dépôt de la bibliothèque épiscopale.
En ligne depuis: 13.06.2019
Compilation de traités mystiques nommée d'après le premier éditeur Carl Greith (1807-1882, évêque de Saint-Gall dès 1862), le Greith'scher Traktat. Les sources principales du texte en allemand sont Maître Eckhart, Johannes Tauler et Henri Suso. Le manuscrit, où manque la partie finale, provient du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall (ensuite Wil), où il a probablement été copié. Le texte même pourrait avoir été compilé par une copiste du couvent à partir d'une collection de textes. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient aux pages 1-140 les Hermetschwiler Predigten, un cycle de sermons en haut allemand du XIIIe siècle, dont il s'agit de l'unique témoin. Le texte est incomplet au début et à la fin. Aux pp. 141-214, figure le traité en allemand du Corpus Domini du « Mönch von Heilsbronn », un moine du monastère cistercien de Heilsbronn situé entre Nuremberg et Ansbach, qui vécut probablement au XIVe siècle. Aux pp. 214-252 suivent d'autres discours spirituels. Le volume se trouvait au plus tard au XIXe siècle au monastère bénédictin d'Hermetschwil (Argovie). Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Copie littérale des livres I-III du compendium d'alchimie Aureum Vellus oder Guldin Schatz und Kunstkammer imprimé en 1589/99 par Georg Straub à Rorschach. Les gravures sur bois de la troisième partie (Splendor Solis, pp. 219-270) ont été copiées, à quelques exceptions près, exactement d'après l'édition imprimée, et ont été rehaussées à l'aquarelle. Un dessin au lavis à la page 116 représente Paracelse.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le volume, presque entièrement rédigé en latin, contient dans la première partie (pp. 1-480) des informations sur la consécration des églises, chapelles, autels et cloches au monastère de Saint-Gall et dans la zone de l'Alte Landschaft (pp. 1-187), en Thurgovie (pp. 188-263), dans la vallée du Rhin (pp. 264-309) et dans le Toggenbourg (pp. 310-457), en plus des églises du territoire urbain de Saint-Gall, St. Laurenzen, St. Mangen et St. Leonhard (pp. 475-480). Cette partie a été copiée par le moine et gardien de Saint-Gall le père Gregor Schnyder (1642-1709), vers 1706, et contient de nombreuses additions de l'époque jusqu'en 1788. Sur une page non numérotée placée avant la p. 57, on peut voir un dessin au lavis de la tour de l'horloge du monastère achevée en 1661. La seconde partie (pp. 487-556) est de la main du moine de Saint-Gall Chrysostomus Stipplin (1609-1672). Elle contient un calendrier des fêtes des saints pour le monastère de Saint-Gall, qui indique chaque fois où se célèbre la fête correspondante (pp. 487-501), une liste des chapelles et des autels avec la date de consécration (pp. 501-502), deux listes des saints patrons des autels disposés selon le calendrier (pp. 503-506 et 507-509), un panorama des autels avec les reliques qui y sont contenues (pp. 509-515) et une liste de toutes les reliques du monastère et de ses chapelles (pp. 519-556). La première partie se conclut par un index des lieux (datant de la même époque que les derniers ajouts).
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit, copié par divers scribes, se compose de sept parties, interrompues par des feuillets blancs, et contient des écrits théologiques de natures très diverses. Partie I : index (pp. 1-14), De decem praeceptis de Henricus de Frimaria (pp. 17-124), Septem dona sancti spiritus contra septem peccata mortalia (p. 124), Tractatus de confessione et de peccatis mortalibus et venialibus (pp. 125-139), Quid sit vera poenitentia et confessio (p. 139), un commentaire théologique (pp. 139-140) et des annotations postérieures (p. 142), le traité De proprietate ad canonicos regulares religiosa du théologien, astronome et acteur de la politique ecclésiastique Heinrich Heinbuche von Langenstein (1325-1397) (pp. 143-173), ainsi qu'un fragment de l'Expositio regulae S. Augustini (pp. 177-186). La partie II comprend un fragment du De sacramento ordinis (pp. 187-199), les Notabilia super Cantica Canticorum de frère Johannes (pp. 199-257), suivis du sermon Omnia parata sunt venite ad nuptias (pp. 258-260). Les parties III (pp. 261-284), IV (pp. 285-316) et V (pp. 317-340) contiennent d'autres sermons. La partie VI se compose de la Sibyllenweissagungen en allemand du XIVe et XVe siècle (Von Kung Salomo wishait, pp. 341–361) et d'une lettre fragmentaire (pp. 361-362). La partie VII comprend des moralisations de l'Historia septem sapientium (pp. 365-376). Dans une note (p. 379), le bibliothécaire du monastère Ildefons von Arx rapporte la maladie et la mort du bibliothécaire précédent Johann Nepomuk Hauntinger en 1823. Une annotation dans la marge supérieure à la p. 1 atteste que le manuscrit se trouvait déjà au monastère de Saint-Gall au XVe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2018