Supersaxo, Walter (ca. 1402-1482)
Réalisé en France à la fin du XIVe siècle ou au tout début du XVe siècle, le manuscrit des Six âges du monde apparaît dès la fin du Moyen Age dans l'une des plus importantes bibliothèques valaisannes, celle de la famille Supersaxo, conservée aujourd'hui à la Médiathèque Valais-Sion et (pour ce manuscrit) aux Archives de l'Etat du Valais à Sion. Cet ouvrage est remarquable à plus d'un titre. D'une part, il se présente sous le format peu usité du rouleau, format réservé, entre autres, au genre de la chronique universelle auquel il appartient. D'autre part, il est traversé, tout au long de ses huit mètres, par un arbre généalogique complexe rendant compte de la succession d'Adam à la Nativité du Christ. Accompagnant cet imposant dispositif graphique, de nombreux dessins, que le style rapproche d'œuvres parisiennes, ornent ses colonnes. De plus, cet exemplaire n'est pas unique, puisque la Bibliothèque municipale de Reims possède un rouleau semblable (ms. 61), illustré certainement par le même maître.
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- Supersaxo, Walter (Possesseur précédent) Trouvé dans: Description standard
- Petrus, Pictaviensis de Sancto Victore (Auteur) | Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent) Trouvé dans: Description standard
Le volume S 56 de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) regroupe différents textes latins, tant des classiques que des œuvres d'humanistes italiens, dans cinq parties distinctes, dont les deux premières sont imprimées (avec initiales rouge et vert), et les trois suivantes manuscrites. La première partie, imprimée vers 1472 chez Michael Wenssler et Friedrich Biel à Bâle (GW 3676), contient les Epistolae de l'humaniste et professeur de rhétorique Gasparino Barzizza, de Bergame (ca. 1360-1431). Elle est suivie de la Consolation de Philosophie de Boèce, issue de l'officine du même Michael Wenssler à Bâle, vers 1473-1474 (GW 4514). L'on trouve ensuite le premier texte manuscrit (inachevé ; avec annotations marginales et interlinéaires), Jesuida seu De passione Christi de l'humaniste et médecin Girolamo della Valle, de Padoue (mort ca. 1458 ou 1494). Cette œuvre en hexamètres dédiée à Pietro Donato, évêque de Padoue de 1428 à 1447, a été vraisemblablement copiée sur l'édition de ca. 1474 chez Michael Wenssler à Bâle (GW M49385), qui a aussi servi de modèle pour la mise en page. La quatrième partie comporte la Conjuration de Catilina de Salluste. A la fin du volume, en cinquième partie, figurent trois œuvres de deux auteurs (avec annotations marginales et interlinéaires ; initiales rouge et vert), entremêlées suite à une erreur du relieur dans l'ordre des cahiers : il s'agit des Elegantiolae (dans l'ordre de lecture : ff. 1r-10v, 27r-38v, 11r-20r) de l'humaniste et professeur de rhétorique Agostino Dati, de Sienne (*1420 ou 1428, mort en 1478), ainsi que de deux traités de Gasparino Barzizza, déjà représenté dans la partie imprimée, la Praeceptorum summula (ff. 20r-21v) et le Modus orandi (ff. 21v-26v, 39r-43r). Les trois parties manuscrites du volume ont été exécutées par plusieurs mains dont celle du scribe anonyme de Georges Supersaxo ; il faut donc rapprocher le S 56 des autres manuscrits (S 51, S 101, S 105) réalisés à l'usage de Georges Supersaxo vers 1472-1474, à l'époque où le jeune homme suivait des études de droit à Bâle. Parmi les annotations sur les pages de garde, l'on distingue la marque de possession laissée par le père de celui-ci, l'évêque Walter Supersaxo (f. N2r).
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- Augustinus, Dati (Auteur) | Boethius, Anicius Manlius Severinus (Auteur) | Gasparinus, Barzizius (Auteur) | Hieronymus, de Vallibus (Auteur) | Sallustius Crispus, Gaius (Auteur) | Supersaxo, Georg (Commanditaire) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent)
A la fois récit de voyage et livre de géographie, les Voyages de Jean de Mandeville, composés vraisemblablement vers 1355-1357, rencontrèrent un très grand succès au Moyen Âge. Les nombreuses copies manuscrites permettent de distinguer trois versions différentes du texte français, d'où découlent des traductions en latin et dans les langues vernaculaires. En allemand, la traduction la plus ancienne, qui remonterait à ca. 1393-1399, est celle de Michel Velser, un membre de la famille von Völs (Fiè, Tyrol du Sud). L'exemplaire S 94, de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529), comprend de nombreuses initiales ornées, parfois zoo- ou anthropomorphes ; les feuillets de garde, annotés, sont de parchemin. D'après la langue employée, le manuscrit proviendrait du nord de la Suisse. La marque de possesseur du f. 120v mentionne un oncle « G », qui pourrait renvoyer à Georges Supersaxo lui-même. Dans la reliure se trouvait un fragment d'un acte pontifical, datant sans doute du milieu du XIIIe siècle, adressé par un pape Innocent à l'abbé de Kempten. Le S 94 est à rapprocher d'un autre manuscrit de la bibliothèque Supersaxo, le S 99, qui contient une version française des Voyages.
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- John, Mandeville (Auteur) | Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent) | Velser, Michel (Traducteur)
Ce manuscrit de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529), broché d'une feuille de parchemin, se divise en plusieurs parties. La partie principale (ff. 2r-43r) est consacrée aux statuts du Valais (Statuten der Landschaft Wallis), précédés d'une table des matières, dans une version qui se rapproche des statuts (Landrecht) de l'évêque de Sion et cardinal Mathieu Schiner, des années 1511-1514, mais avec un autre ordre des articles, et avec des modifications et adjonctions importantes. Le même scribe a recopié aux ff. 65r-69v les statuts (Kürzerung des Rechten) promulgués en 1525, notamment par Georges Supersaxo, et confirmés en 1550. Le présent manuscrit de la bibliothèque Supersaxo ne constitue donc qu'une version préliminaire des Statuta de 1571. C'est bien le manuscrit de 1571, que l'on trouve aux Archives de l'Etat du Valais (AV 62/4), et qui existe également en version allemande et française, qui est la référence normative de base jusqu'à la promulgation du code civil valaisan en 1852. Entre ces deux rédactions des statuts, aux ff. 51r-54v, se trouve le testament de Johannes Grölin (Groely), bourgeois et ancien châtelain de Sion (civis et olim castellani dominorum civium Sedunensium), rédigé le 8 janvier 1585 à Sion par le notaire Martin Guntern (1538-1588). Des notes diverses des années 1557-1590 figurent au début et à la fin du manuscrit (sur la contre-garde supérieure et le f. 1 ; aux ff. 70v-77v et sur la contre-garde inférieure) ; il s'agit de fragments de comptes et de travaux, de plusieurs mains dont celle de Martin Guntern, ainsi que des notes relatives aux naissances des enfants de Bartholomäus Supersaxo (mort en 1591), petit-fils de Georges Supersaxo. Martin Guntern fut non seulement notaire, mais aussi une personnalité politique (notamment secrétaire d'Etat de 1570 à sa mort) qui joua un rôle important dans la rédaction et la traduction des statuts du Valais de 1571. Quant à Bartholomäus Supersaxo, qui laissa en 1565 une marque de possession sur la contre-garde supérieure du S 95, il fut gouverneur de Monthey (1565-1567), châtelain de Sion (1574) et vice-bailli (1579-1585) ; en 1573, il épousa en secondes noces Juliana, fille de Johannes Groely.
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- Guntern, Martin (Copiste) | Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent)
Ce manuscrit de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) contient deux œuvres en latin. La première (ff. 1r-126r) est un traité d'inquisition, composé à Gérone en 1359 par le dominicain catalan Nicolau Eymeric (avant 1320-1399), inquisiteur général d'Aragon. La version du S 97 comprend le chapitre De suspicione (début au f. 104v), considéré parfois comme une œuvre à part ; la table des matières est rédigée sur parchemin (f. 1). La deuxième partie du manuscrit (ff. 132r-214r) est occupée par une version en 31 chapitres des Gesta Romanorum, célèbre collection de fables et contes moralisants constituée vraisemblablement en Allemagne ou en Angleterre, avant 1342. Le S 97 a été recopié en 1460 pour la première partie et en 1465 pour la deuxième par le prêtre Cristoferus In Domo Lapidea (Im/Zum Steinhaus, Steinhauser), de Lalden, recteur de l'autel Saints-Fabien-et-Sébastien en l'église Saint-Maurice de Naters. Le même scribe est encore à l'origine de deux autres manuscrits de la bibliothèque Supersaxo, le S 96 et le S 98, renfermant des œuvres théologiques et morales. De plus, en 1460, la même année que pour le S 97, ce scribe transcrit une deuxième fois le De jurisdictione inquisitorum, que l'on retrouve en première partie d'un recueil collectif de la bibliothèque du couvent des Capucins de Sion, le RCap 73 (ancienne cote W 34).
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- Eymericus, Nicolaus (Auteur) | Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent)
Ce manuscrit de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) est un recueil de textes littéraires français à tendance moralisante, qui contient le roman de Ponthus et Sidoine, et des textes en vers du XVe siècle. La partie principale du manuscrit (ff. 1r-122r ; initiale peinte rouge, jaune et noir au f. 1r) est occupée par Ponthus et Sidoine, une œuvre qui connut un succès certain aux XVe et XVIe siècles. Cette adaptation en prose du roman anglo-normand de Horn, attribuée parfois à Geoffroi de La Tour Landry, fut écrite en France vers la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle. Viennent ensuite deux textes d'Alain Chartier (*1385-1395, mort en 1430), secrétaire et ambassadeur des rois Charles VI et surtout Charles VII : aux ff. 122r-131r, le célèbre Bréviaire des nobles (ca. 1422-1426) et aux ff. 131r-136v, le Lay de paix (ca. 1424-1426). La partie suivante (ff. 136v-145r) renferme une œuvre moins répandue, le Songe de la Pucelle, d'un auteur inconnu. A la fin du recueil, aux ff. 145v-149r, se trouvent six ballades a pleysance et de bon advis, anonymes. Ce manuscrit fut transcrit en 1474 à Martigny (du moins la première partie, le roman de Ponthus et Sidoine), par Claude Grobanet, que l'on retrouve comme copiste de deux autres manuscrits de la bibliothèque Supersaxo, le S 99 (Voyages de Mandeville) et le S 100 (statuts de la Savoie). Grobanet était au service d'Antoine Grossi Du Châtelard, seigneur d'Isérables (mort en 1495). Au début du XVIe siècle, la famille de ce dernier connut apparemment des difficultés financières ; leurs biens – et avec eux probablement les trois manuscrits – passèrent alors aux mains de Georges Supersaxo.
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- Chartier, Alain (Auteur) | La Tour Landry, Geoffroy de (Auteur) | Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent)
A la fois récit de voyage et livre de géographie, les Voyages de Jean de Mandeville, composés vraisemblablement vers 1355-1357, rencontrèrent un très grand succès au Moyen Âge. Il existe trois versions différentes du texte français ; le manuscrit S 99 se rattache à la version « continentale ». Comme dans d'autres manuscrits de cette version, les Voyages (ff. 1r-122v, avec explicit au f. 123v et un ajout aux ff. 124r-125r) sont suivis de la Preservacion de Epidimie (ff. 122v-123v) ; la véritable identité des deux auteurs fait débat et pourrait même se confondre. Dans l'exemplaire S 99 de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529), les marges supérieures sont occupées par le développement ornemental des hastes montantes, qui donnent parfois lieu à des motifs zoo- ou anthropomorphes. La bibliothèque Supersaxo compte encore une autre version des Voyages, le S 94, dans la traduction allemande de Michel Velser. Comme deux autres manuscrits de cette même bibliothèque, le S 97 bis (recueil collectif comprenant notamment le roman de Ponthus et Sidoine) et le S 100 (statuts de la Savoie), le S 99 fut recopié par Claude Grobanet, attesté en 1474 à Martigny, où il était au service d'Antoine Grossi Du Châtelard, seigneur d'Isérables (mort en 1495). Au début du XVIe siècle, la famille d'Antoine Du Châtelard connut apparemment des difficultés financières ; leurs biens – et avec eux probablement les trois manuscrits – passèrent alors aux mains de Georges Supersaxo. L'acte incomplet qui constitue la contre-garde inférieure, de parchemin, mentionne entre autres Martigny, 147[3] et un seigneur d'Ys[érables (?)].
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- Johannes, ad Barbam (Auteur) | John, Mandeville (Auteur) | Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent)
Ce manuscrit de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) contient un compendium des statuts de la Savoie, un code de législation promulgué en 1430 par Amédée VIII (1383-1451), premier duc de Savoie et futur antipape Félix V, et imprimé pour la première fois à Turin, en 1477, par Johannes Fabri (Hain 14050, GW M43623). Jusqu'en 1475, la partie du Valais située en aval de la Morge de Conthey relevait justement de la juridiction des ducs de Savoie. Le manuscrit S 100 est à rapprocher de deux autres manuscrits de la Bibliothèque Supersaxo, le S 97 bis (recueil collectif comprenant notamment le roman de Ponthus et Sidoine), et le S 99 (Jean de Mandeville, Voyages). Tous trois furent en effet recopiés par Claude Grobanet, attesté en 1474 à Martigny, où il était au service d'Antoine Grossi Du Châtelard, seigneur d'Isérables (mort en 1495). Au début du XVIe siècle, la famille de ce dernier connut apparemment des difficultés financières ; leurs biens – et avec eux probablement les trois manuscrits – passèrent alors aux mains de Georges Supersaxo.
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- Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent)
Ce manuscrit de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529), aux initiales rouge et bleu (parfois ornées à filigranes comme aux ff. 1r et 113v ; deux dessins aux ff. 77r et 91r), rassemble huit traités juridiques latins, dont la moitié est anonyme : 1. Jean de Blanot, (Libellus super titulo) de actionibus (ff. 1r-45r) ; 2. Egidio Foscarari, Ordo judiciarius (ff. 46r-67v) ; 3. Ordo judiciarius « De edendo » (ff. 68r-69v ; incomplet) ; 4. Ordo judiciarius « Scientiam » (ff. 69v-75v) ; 5. Tancrède de Bologne, Ordo judiciarius (ff. 77r-113v) ; 6. Contentio actoris et rei (ff. 113v-117r) ; 7. Parvus ordo judiciarius (ff. 117r-121v) ; 8. [Tancrède de Bologne / Raymond de Peñafort], Summa de matrimonio (ff. 121v-125v ; incomplet). Jean de Blanot (mort ca. 1281, ou plus tard), d'origine bourguignonne, étudia et vraisemblablement enseigna le droit à Bologne, avant de retourner dans sa patrie et de se mettre au service du duc Hugues IV de Bourgogne ; en 1256, il composa son commentaire sur le titre des Institutes « De actionibus », peut-être encore à Bologne. L'auteur du deuxième traité de ce manuscrit, Egidio Foscarari (mort en 1289), fut le premier laïc à enseigner le droit canonique à l'Université de Bologne ; son Ordo judiciarius, des années 1263-1266, est la plus importante de ses œuvres. Quant à l'auteur des n° 5 et 8, Tancrède de Bologne (ca. 1185-ca. 1236), canoniste renommé et archidiacre, il côtoya les papes Innocent III, Honorius III et Grégoire IX ; parmi ses œuvres, la Summa de sponsalibus et matrimonio, rédigée vers 1210-1214 et retravaillée par Raymond de Peñafort en 1235, rencontra un certain succès, mais il est surtout célèbre pour son Ordo judiciarius (ca. 1214-1216), qui s'imposa dans toute l'Europe comme œuvre de référence dans le domaine de la procédure judiciaire. Pour ce qui est des quatre traités anonymes (ou non attribués avec certitude) du S 102 : le n° 3, mieux connu sous le titre Ulpianus de edendo, fut vraisemblablement écrit vers 1140-1170 en Angleterre ; le n° 4, avant 1234 en France (son auteur est un certain Gualterus, peut-être identique à Gauthier Cornu, archevêque de Sens) ; le n° 6, qui date du pontificat de Grégoire IX (1227-1241), pourrait être d'origine anglo-normande ; enfin, le n° 7, fut composé en deux versions, en 1221 et 1238, au nord de la France. La bibliothèque Supersaxo compte de nombreux ouvrages juridiques ; en particulier, le S 102 est à rapprocher du manuscrit S 104 (Goffredus Tranensis, Summa super titulis Decretalium), également d'origine bolonaise et remontant au XIVe siècle.
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- Aegidius, de Fuscarariis (Auteur) | Blanasco, Johannes de (Auteur) | Raimundus, de Pennaforti (Auteur) | Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent) | Tancredus, Bononiensis (Auteur)
La Summa super titulis (ou rubricis) Decretalium est un célèbre traité juridique sur les Décrétales de Grégoire IX, composé vers 1241-1243 par Goffredo da Trani, professeur de droit canonique à Bologne et futur cardinal (mort en 1245). Dans cet exemplaire, le début de chacun des cinq livres est marqué par une initiale enluminée (ff. 1r, 45r, 75v, 105v, 124v) ; l'on trouve aussi, parmi les annotations et les manicules, de nombreuses petites têtes humaines dessinées de profil, à la plume, en marge et entre les colonnes (par ex. au f. 154r). Ce manuscrit fait partie de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) ; avant cela, il appartenait à Georges de Saluces (évêque d'Aoste en 1433 et de Lausanne en 1440, mort en 1461), à l'époque où il était encore doyen du Puy-en-Velay. La bibliothèque Supersaxo compte encore un autre volume d'origine bolonaise, le S 102, datant également du XIVe siècle et contenant lui aussi des textes juridiques.
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- Georges, de Saluces (Possesseur précédent) | Godefridus, de Trano (Auteur) | Supersaxo, Georg (Possesseur précédent) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent)
Ce manuscrit de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) contient les six Comédies de Térence, commençant chacune par une initiale ornée : Andria (f. 5r), Eunuchus (f. 19v), Heautontimoroumenos (f. 35v), Adelphoe (f. 52r), Hecyra (f. 66v), Phormio (f. 78r). Le manuscrit fait partie d'un ensemble de copies réalisées, sinon par Georges Supersaxo lui-même, du moins par un scribe anonyme à son service, vers 1472-1474, à l'époque où le jeune homme suivait des études de droit à Bâle. Dans ce groupe de manuscrits figurent des classiques (Térence, Salluste, …), mais aussi des textes familiers aux érudits seulement (Augustinus Datus, Gasparinus Barzizius, …). Les Comédies de Térence y occupent une place de choix, puisqu'elles ont encore été recopiées dans un autre manuscrit, inachevé, de cet ensemble, le S 101.
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- Supersaxo, Georg (Commanditaire) | Supersaxo, Walter (Possesseur précédent) | Terentius Afer, Publius (Auteur)
Le rouleau contient un recueil de 133 recettes de cuisine, qui aurait été utilisé comme source du très fameux Viandier de Guillaume Tirel dit Taillevent. Il appartenait à la bibliothèque de l'évêque Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529).
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