Copié en 1378 par Francesco di maestro Tura de Cesena, qui appose date et signature à la fin de son volume, le Codice Severoli inaugure chacun des trois chants de la Commedia par une initiale historiée. Quelques gloses interlinéaires éclairent les vers du Paradis.
En ligne depuis: 21.12.2009
Les deux parties de ce manuscrit, à l'origine indépendantes, ont été reliées probablement dans le dernier tiers du XVème siècle (après 1469, voir index IV). La première partie, en pleine page (cc. 1r-272), contient le Buch der Natur (Prologfassung de Conrad de Megenberg). Dans cette partie du manuscit sont présentes des corrections marginales et des gloses (surtout dans les sections les plus pertinentes pour la médecine) qui pourraient être attribuées au premier propriétaire du manuscrit (Hayer 1998, p. 162). Surtout dans les parties I, III, IV et V du Buch der Natur se trouvent des notes marginales et des gloses interlinéaires d'une main du XVème siècle qui traitent le contenu de l'histoire naturelle dans un sens allégorique pour la prédication. Nombreuses illustrations marginales petites et grandes. La seconde partie, écrite sur deux colonnes (cc. 274ra-307rb), contient un compendium médical en six parties (maladies infantiles - maladies dues au déséquilibre des humores - maladies des yeux – pestes, maladies de la peau, fièvre – chirurgie – maladies vénériennes, blessures des os, brûlures), des ordonnances en latin et en allemand, ainsi qu'un index du contenu en allemand. Au f. 284ra se trouve un dessin d'un instrument chirurgical. Première propriété privée de la librairie spécialisée en livres anciens de Hans P. Kraus à New York, Nr. 1958/13, précédemment Maihingen, Fürstl. Öttingen-Wallersteinsche Bibl., Cod. III.1.2° 3.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit se compose de différentes parties et comprend plusieurs textes de contenus divers. La première partie (p. 1-106), en papier, contient un livre synodal (p. 1-81), ainsi que les Auctoritates sanctorum (p. 82-105) qui, d'après le colophon (p. 105a), ont été copiés par Johannes Gaernler en 1378 ou 1379. Sous le colophon se trouve un dessin, peut-être exécuté par le copiste, qui représente un homme (un roi ?) tenant une coupe en main. Suivent plusieurs cahiers en parchemin (p. 107-224) avec des sermons, des dispositions relatives à la pénitence, etc., datant en partie du XIIIe siècle et en partie du XIVe siècle. La fin du manuscrit, en papier (p. 225-471), comprend à côté du pénitentiel de Johannes de Deo (p. 284-315), des sermons, des textes ascétiques et théologiques (p. 316-471), qui ont été copiés au XIVe siècle. Selon une note de possession (p. 471), le manuscrit ou la dernière partie de celui-ci se trouve au plus tard à la fin du XVe siècle à l'abbaye de Saint-Gall. La reliure souple présente un beau motif d'entrelacs sur le dos.
En ligne depuis: 22.09.2022