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Du manuscrit de ce deuxième Chant, nous ne savons rien, absolument rien
Le long des bords Penchants de cette Eau transparente Que des brises du soir ridoit l’haleine errante Un sentier naturel égarant ses détours Des anses de ce lac suivoit les doux contours ; Quelques Chênes épars de distance en distance De leurs larges barré : y jettoient l’ombre immense ;rameauxOu des flancs des rochers penchant leurs verts rameaux Livroient leur feuille humide à l’écume des eaux, Les pas en s’enfonçant sous leur mobile voute Remontoient descendoient avec l’étroite route.
Cet autographe fait preuve d'assez nombreuses corrections et ratures, manifestement écrites à des époques et avec des plumes différentes.
Ce travail de reprise pouvait aussi bien se manifester par la réécriture d’un vers entier ou par le
remplacement d’un simple adjectif : par exemple, « L’horizon n’avoit plus que les couleurs du deuil
» se
transforma en «
» [
Plus loin, voulant figurer Eloïm en proie au doute, Lamartine employa tour à tour quatre adjectifs, barrés
les uns après les autres, pour s’arrêter finalement sur «
».
Le