Cod. Sang. 1398a est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2003 à 2004 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1398a a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 14 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1398a.1, p. 1–2 (= Cod. Sang. 1398a, cahier 1, p. 1–2). Le 1e cahier du Cod. Sang. 1398a comprend neuf fragments de textes bibliques et un document (p. 25-26). Ils datent du VIIIe au XV/XVIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1398a est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2003 à 2004 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1398a a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 14 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1398a.1, p. 1–2 (= Cod. Sang. 1398a, cahier 1, p. 1–2). Le 5e cahier du Cod. Sang. 1398a contient des fragments d'un seul manuscrit de la Forma institutionis canonicorum d'Amalaire de Metz, datant du IXe/Xe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Les écrits pour l'abbé de Saint-Gall Joseph von Rudolphi (1666-1740, abbé 1717-1740) portent le titre Novus Hercules in divi Galli requie exsuscitatus. Les élèves de l'école du monastère (Musae Sangallenses) le lui offrirent en 1739 à l'occasion de son anniversaire. Par analogie aux douze travaux d'Hercule, douze réalisations extraordinaires accomplies dans le monastère au cours de ses douze siècles d'existence sont louées. Pour chaque siècle, deux pages d'une Historia fournissent l'arrière-plan, suivie d'une représentation emblématique et par deux pages d'un Elogium, qui se rapporte à l'emblème. La conclusion de l'œuvre est formée par trois poèmes de louange de l'abbé, en latin, grec et hébreu.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce volume, presque entièrement rédigé en latin, contient un recueil de nombreuses sources plus anciennes sur les translations de saints dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. Le premier texte, dans l'ordre chronologique, fut rédigé par le moine de Saint-Gall et custode Gregor Schnyder (1642−1708), le 19 avril 1699, et remis à l'abbé Leodegar Bürgisser (abbé de 1696−1717), à l'occasion de la fête de son saint patron. Les illustrations en couleurs sont l'œuvre du père Gabriel Hecht (1664−1745). Au début, sont relatées les différentes translations de reliques de saint Gall, entre env. 640 et 1484 (fol. IXv – p. 20), et de saint Otmar, entre 759 et 1692 (p. 24b−99). Suivent les récits des translations des reliques de Notker Balbulus, y compris sa béatification en 1513 (p. 104b−163) et l'importante dislocation des reliques d'Otmar et de Notker en 1623 et 1628, nécessaire à cause de la nouvelle construction de l'église d'Otmar (p. 169−286). Les comptes rendus se concluent (p. 287−354) par les récits des donations de reliques de différents saints venant de l'Abbaye de Saint-Gall ou y parvenant, parmi lesquels l'arrivée dans le monastère de Saint-Gall des reliques particulièrement vénérées de Magnus (898), de Constantius de Pérouse (904), de Remaclus de Stavelot (1035), de Fides d'Agen (1084), de Charles Borromée (1611), de Sigisbert et Placidus de l'Abbaye de Disentis (1624) ainsi que de l'évêque Landolo de Trévise (1631). Dans la partie finale du manuscrit, figure un recueil d'actes et de comptes rendus sur les translations de reliques de saints venant des catacombes romaines, au XVIIème siècle, dans la région de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall : sont décrites (chaque fois avec les récits historiques et les fêtes correspondants) les translations d'Honorat dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1643 (p. 367b−453), d'Antonin et de Théodore dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1654, et dans l'église de l'Abbaye de Neu St. Johann, en 1685, et d'Antonius, en 1654, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 458−507), de Léandre, en 1652, dans le couvent des capucines de Maria der Engel près de Wattwil (p. 508−513), de Marinus, en 1657, à Lichtensteig (p. 518−530), de Theodora, en 1662, dans le monastère des cisterciennes de Magdenau (p. 533−539), de Pancrace, en 1672, à Wil (p. 541−571), de Constantius, en 1672, à Rorschach (p. 573−644), de Laureatus, en 1676, à Wildhaus (p. 647−682) ainsi que de Sergius, Bacchus, Hyacinthus et Erasmus, en 1680, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 687–747).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le volume, presque entièrement rédigé en latin, contient dans la première partie (pp. 1-480) des informations sur la consécration des églises, chapelles, autels et cloches au monastère de Saint-Gall et dans la zone de l'Alte Landschaft (pp. 1-187), en Thurgovie (pp. 188-263), dans la vallée du Rhin (pp. 264-309) et dans le Toggenbourg (pp. 310-457), en plus des églises du territoire urbain de Saint-Gall, St. Laurenzen, St. Mangen et St. Leonhard (pp. 475-480). Cette partie a été copiée par le moine et gardien de Saint-Gall le père Gregor Schnyder (1642-1709), vers 1706, et contient de nombreuses additions de l'époque jusqu'en 1788. Sur une page non numérotée placée avant la p. 57, on peut voir un dessin au lavis de la tour de l'horloge du monastère achevée en 1661. La seconde partie (pp. 487-556) est de la main du moine de Saint-Gall Chrysostomus Stipplin (1609-1672). Elle contient un calendrier des fêtes des saints pour le monastère de Saint-Gall, qui indique chaque fois où se célèbre la fête correspondante (pp. 487-501), une liste des chapelles et des autels avec la date de consécration (pp. 501-502), deux listes des saints patrons des autels disposés selon le calendrier (pp. 503-506 et 507-509), un panorama des autels avec les reliques qui y sont contenues (pp. 509-515) et une liste de toutes les reliques du monastère et de ses chapelles (pp. 519-556). La première partie se conclut par un index des lieux (datant de la même époque que les derniers ajouts).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce volume, principalement écrit en allemand, a été composé et compilé par le custode de Saint-Gall, le père Kolumban Brändle (1720−1780) et copié par le frère Gall Beerle (1734−1816). Il décrit les fêtes célébrées à l'occasion des translations de reliques de saints des catacombes romaines, au XVIIIème siècle, dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. A l'introduction générale (fol. Vr – fol. VIIIr) succède une riche documentation sur les translations de Benoît dans le couvent des capucines de Sainte-Scholastique à Rorschach, en 1732 (fol. IXv−2v), de Justin à Gossau, en 1743 (fol. 63v−68v), de Julien dans le couvent des capucines de Notkersegg, en 1748 (fol. 69v−77v), de Valentin à Goldach, en 1761 (fol. 78v−129v), de Célestin à Waldkirch, en 1763 (fol. 130v−167r), de Clémence dans le monastère des bénédictines de Sainte-Wiborada à St. Georgen, en 1769 (fol. 168v−226v), de Théodore à Neu St. Johann, en 1685 (fol. 228v−237r), de Placide, Felicissimus, Victor, Prosper et Redempta, en 1689, à Neu St. Johann (fol. 238v−246r), sur le jubilé des cent ans de la translation de Théodore à Neu St. Johann, en 1755 (fol. 247r−265r) et le jubilé des cent ans de la translation de Marinus à Lichtensteig, en 1757 (fol. 266v−291r), ainsi que sur les translations de Théodore à Berneck, en 1766 (fol. 292v−352v). Les comptes rendus sont accompagnés d'aquarelles représentant les saints des catacombes revêtus d'habits de fête. En outre, des actes, des documents et des comptes rendus relatifs à l'autorisation obtenue de Rome de pouvoir vénérer Eusèbe de Viktorsberg, dans la région de l'Abbaye de Saint-Gall (fol. 3v-54v) et à l'ordonnance de la procession de saint Pancrace à Wil, en l'an 1738 (fol. 55r−62v), figurent aussi dans le volume. Dans ce volume est aussi conservée une esquisse à l'encre, peu connue, de la forteresse d'Iberg près de Wattwil (fol. 238v).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le fascicule a été réuni en 1785 par le trésorier du monastère de Saint-Gall, p. Ambrosius Epp (1752-1817). Il contient, subdivisé en plusieurs parties, des dessins, des descriptions et des inventaires d'une partie du trésor de la cathédrale de Saint-Gall (« les objets liturgiques sacrés »), ainsi que des documents s'y rapportant. La première partie (pp. 1-157) réunit des dessins à la plume de calices, burettes, plats, armes, candélabres, etc., ainsi que de quatre autels. La deuxième partie (fol. 1-240, avec un index aux pp. 161-166 de la première partie) comprend les inventaires du trésor de la cathédrale des XVIIe et XVIIIe siècle. Certains ne sont pas datés, d'autres le sont (1665, 1691, 1712, 1720, 1723, 1739 et 1781). La troisième partie (fol. 1-104, avec un index aux ff. 242-244 de la deuxième partie) est un recueil des documents se rapportant à ces objets – factures, lettres, notes de carnets, etc. rangés pour la plupart suivant l'ordre chronologique. La quatrième partie (pp. 1-67 et fol. 68-95, avec un index aux ff. 107-110 de la troisième partie) contient des privilèges et des indulgences, manuscrites et imprimées.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit de grand format, qui forme un seul volume avec le Cod. Sang. 1757, contient les chants de la messe Proprium de tempore, Ordinarium missae (en partie avec tropes), des séquences et des messes votives – en notation allemande du plain chant ("Hufnagelnotation") sur 4 lignes. Souvent, des parties ont été effacées et remplacées par d'autres. Avec le Cod. Sang. 1757, ce manuscrit offre la notation musicale la plus ancienne et la plus systématique de Saint-Gall, des séquences sur portée. Quelques pages présentent une décoration composée d'initiales (quelques-unes magnifiques avec des images en partie dorées à la feuille d'or) et des bordures marginales. La lourde ferrure est ornée de têtes d'animaux et d'êtres fabuleux. Le manuscrit fut conservé jusqu'en 1930 dans la bibliothèque du choeur (d'abord de l'Abbaye, puis de la cathédrale de Saint-Gall).
En ligne depuis: 07.10.2013
Partie d'hiver d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'été se trouve dans le Cod. Sang. 1769. Il s'ouvre par un calendrier de janvier à avril, ainsi que décembre (pp. 4-8), suivi par le Proprium de tempore (pp. 9-285), le Proprium de sanctis (pp. 291-377) et le Commune sanctorum (pp. 387-451). Frontispice avec enluminure en pleine page représentant la Lactatio sancti Bernardi dans le tiers supérieur, Gall et Otmar dans le tiers inférieur qui flanquent les armes de l'abbaye de Saint-Gall sous l'abbé Bernhard Müller (1594-1630). Quelques grandes initiales à feuille d'or sur fond coloré et décorées de rinceaux, et bordures dans les marges (pp. 9, 62, 109, 244, 291, 345 et 387). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'hiver se trouve dans le Cod. Sang. 1768. Il s'ouvre par un calendrier allant d'avril à novembre (pp. A-6), suivi par le Proprium de tempore (pp. 7-191), le Proprium de sanctis (pp. 195-425), le Commune sanctorum (pp. 429-495) et des antiennes pour complies (pp. 497-499). Sur deux feuillets en papier ajoutés deux répons (p. 501, 503). La décoration se limite à des lombardes avec des arabesques. Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le volume de petit format contient deux écrits de la main de Mathias Jansen, comme en atteste la souscription de 1774 à la p. 201. Aux pp. 7-39, Jansen décrit les peintures de la cathédrale de Saint-Gall en faisant une description à la manière d'un inventaire travée après travée, champ après champ. A la p. 20, il rapporte l'amélioration d'une peinture représentant Othmar et d'autres saints. Le deuxième écrit (pp. 40-201) recueille les récits historiques sur la vie, l'au-delà et le culte de saint Othmar sous la forme de procès-verbaux de décisions, ainsi que de préparatifs et de procédures d'actes rituels, dont l'élévation des ossements d'Othmar en 1773/1774. A la p. 99 est dessiné un autel décoré. Les pp. 202-207 contiennent des ajouts tardifs de 1823 ou peu après. Aux p. 39 et 202 se trouvent des ajouts sporadiques (ap. 1823) au sujet du bas-relief du sculpteur Johann Christian Wentzinger, et toujours à la p. 39 sur les nouvelles peintures du chœur de l'artiste Antonio Moretto. Les pp. 1-6 et 208-236 sont blanches. Provenant du couvent des capucines de Notkersegg, selon une note inscrite sur la garde antérieure, le manuscrit entre probablement en possession de l'évêque Greith de Saint-Gall vers 1852. Depuis 1939, il se trouve à la bibliothèque abbatiale en dépôt de la bibliothèque épiscopale.
En ligne depuis: 13.06.2019
Copie des ainsi dits « Engelberger Predigten ». Recueil de sermons en allemand, pour différentes occasions de l'année liturgique, écrit vers 1400, dans un couvent dominicain, probablement à St. Katharinental près de Diessenhofen, où se trouvait le manuscrit durant plusieurs siècles.
En ligne depuis: 22.06.2010
Psautier/bréviaire pour un couvent féminin dominicain. Il contient un calendrier des saints avec de nombreuses femmes et des saints rares (pp. 1-12). La présence de saints de Saint-Gall et de Constance renvoie à une origine dans le diocèse de Constance. Aux pp. 390-393 figurent des instructions de prières en allemand. Particulièrement dignes d'intérêt sont les treize miniatures et initiales à feuille d'or. Le volume provient du couvent dominicain de Sainte-Catherine au Nollenberg près de Wuppenau (Thurgovie) où il se trouvait, d'après une note de possession, au plus tard au XVIe siècle. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Bréviaire dominicain pour des sœurs, probablement écrit au sud de l'Allemagne. L'écriture et la décoration du livre suivent des modèles du XIVe siècle, mais la présence de saint Vincent Ferrer (canonisé en 1453/54) et sainte Catherine de Sienne (canonisée en 1461) renvoient à une datation au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Nombreuses initiales à feuille d'or et rinceaux, bordures marginales aux pages 21 et 168 (deux chiens, misericordia et Justicia, chassent un cerf, Verbum patris). Le volume provient du couvent dominicain de Sainte-Catherine au Nollenberg près de Wuppenau (Thurgovie) où il se trouvait, d'après une note de possession, au plus tard au XVIe siècle. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Psautier en allemand, complet mis à part la chute d'un feuillet à la fin : psaumes (pp. 1-164), cantiques (pp. 164-178). Avec quelques initiales figurées (chien à la p. 1, poissons aux pp. 141, 153 et 157). Le volume provient du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall ; il n'est pas possible d'affirmer avec certitude, s'il y a aussi été rédigé. Il se trouve depuis 1930 dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall comme dépôt de la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le codex d'Engelberg, aujourd'hui conservé en Carinthie, correspond parfaitement à la production soignée, mais sobre des manuscrits de l'époque de l'abbé Frowin (1143-1178), auquel le volume est attribué au f. 1r. Au début des premiers textes, se trouve un espace laissé vide (1v, 103v) ou rempli avec des initiales à l'encre rouge et noire (2r) et l'incipit à l'encre rouge ; à part quelques majuscules décorées (surtout au début du dernier texte, 145r) il n'y a aucune autre décoration. En revanche, dans les parties abîmées du manuscrit, il y a des réparations, typiques des manuscrits réalisés à Engelberg (18, 59, 62, 141, 153).
En ligne depuis: 04.07.2012
Le manuscrit, pratiquement inconnu jusqu'à nos jours, contient un épistolier de rite ambrosien. Il a été commandité en 1342 par le prêtre Giacomo de Parazo pour une église dédiée à S. Fermo, non identifiée. Le manuscrit arriva probablement au XVe/XVIe siècle dans le territoire ambrosien de Tesserete (canton du Tessin) où il fut démantelé et relié à nouveau avec l'ajout d'une copie d'un testament – d'authenticité douteuse – rédigé en 1078 par Contessa, de la ville de Milan, en faveur de l'église de S. Stefano à Tesserete. Au XVIIe siècle, le codex était en possession de la famille de notaires Verdoni et depuis le XXe siècle il est conservé auprès de la paroisse de Tesserete. Il présente sur la page d'ouverture une initiale enluminée figurant le saint patron du diocèse de Milan, Saint Ambroise.
En ligne depuis: 14.12.2017
La conception du manuscrit correspond, par son texte et sa disposition, à la tradition parisienne des livres d'heures du début du XVe s. (Maître Boucicaut). Les éléments les plus significatifs de la décoration du livre comprennent sept pages ornées de miniatures. Plusieurs initiales de couleur distinguent les paragraphes secondaires. L'espace rectangulaire réservé aux illustrations des pages ornées de scènes figuratives est encadré de trois côtés par des vrilles décoratives qui se déploient en feuilles dorées, rouges et bleues qui remplissent complètement les larges marges du parchemin. Quatre lignes de texte, s'ouvrant par une initiale en couleur de plus grande taille, sont insérées entre l'espace de l'illustration et le cadre orné. Les débuts des différents offices sont munis de pages ornées de cette qualité. Le livre d'heures ne fait pas partie des plus anciens de la collection de Carl Meyer à la Bibliothèque cantonale d'Appenzell Rhodes extérieures, mais représente l'une des plus belles et des plus précieuses pièces. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 20.05.2009
Une collection de prières, probablement copiée pour un patron laïc (vers 1500-1520).
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit liturgique (Sharaknots ou Sharakan) contenant un recueil de plus de mille hymnes, répartis en huit groupes, en usage dans l'Eglise arménienne. Un grand nombre d'entre eux ont été composés par les plus importantes personnalités de cette Eglise, tandis que les autres sont des traductions anciennes des hymnes sacrés des premiers siècles du christianisme. Les textes sont accompagnés de la notation musicale arménienne de Khaz. Le codex a été écrit par le copiste Siméon en 1662, dans la ville de Brnakot, dans la province de Siounik, un important centre de production de manuscrits liturgiques dans le sud de l'Arménie. L'ornement du livre consiste en 8 tableaux décoratifs dans la marge supérieure, 120 initiales décorées et zoomorphes et de nombreuses initiales simples, peintes en rouge. Le codex conserve sa reliure originale en cuir brun avec des motifs à froid.
En ligne depuis: 04.07.2012
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne, et constitue le pendant du volume I conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. A l'origine, huit initiales décoraient ce volume, mais seules deux d'entre elles n'ont pas disparu (p. 71 et p. 429). Elles sont attribuées à l'enlumineur et copiste Conrad Blochinger qui a également apporté des corrections et des additions de textes aux autres volumes de cet ensemble. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du Chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres – parmi lesquels le présent volume – sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient la partie estivale du sanctoral et du commun des saints selon la liturgie du diocèse de Lausanne et constitue le pendant du volume II conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. Les trois miniatures (p. 207, p. 271 et p. 397) qui décorent encore ce volume sont attribuées à un artiste itinérant qui a exercé son activité en Suisse — à Fribourg, Berne et Sion — et en suite à Ivrée et Aoste. Il est connu sous les noms du Maître du Bréviaire de Josse de Silenen et du Miniaturiste de Georges de Challant. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres — parmi lesquels le présent volume — sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 20.12.2016
Manuscrit contenant un bréviaire dominicain, introduit par un calendrier avec différentes notes obituaires. Le codex a été copié par Cordula von Schönau, dominicaine du couvent de Sainte-Catherine de Saint-Gall, qui signe à l'intérieur de la reliure antérieure et inscrit l'ex-libris daté sur le premier feuillet de garde. La main de Cordula se retrouve aussi dans le Cod. Sang. 406 de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall, dans le ms. 22 de la Leopold-Sophien-Bibliothek d'Überlingen et, à Wil, dans le ms. 3 et dans quelques parties du « Schwesternbuch » (Livre des soeurs) et du « Konventsbuch » (Chronique).
En ligne depuis: 04.10.2018
Manuscrit contenant divers textes à contenu liturgique et ascétique. Le volume a été copié par plusieurs mains plus ou moins expertes, dont l'une inscrit une date .I.5.I.3. avec ses initiales J. ae. (f. 47v), et une autre seulement ses initiales J. h. L. (f. 101v). Un parchemin contenant un acte de l'évêque de Constance de 1441 sert de couverture.
En ligne depuis: 04.10.2018
La première partie du manuscrit contient deux sermons sur la charité traduits du latin et copiés en 1589 par un copiste qui signe F. C. A. (f. 7v). Le reste du manuscrit est l'œuvre de deux copistes différents actifs pendant la deuxième moitié du XVe siècle, et comprend un sermon pour les ordres religieux (ff. 8r-30r) et un traité sur les péchés et la pénitence (ff. 31r-49r). On a utilisé pour la couverture la page d'un calendrier (novembre/décembre, XIVe siècle) qui présente quelques notes obituaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit contient le texte complet du Pentateuque et les Haftarot (lectures hebdomadaires tirées des livres des Prophètes). Dans le manuscrit se trouvent six initiales enluminées entourées d'un cadre au début de chaque livre du Pentateuque et des Haftarot. L'écriture sépharade hébraïque demi-cursive ainsi que les autres caractéristiques codicologiques du manuscrit laissent penser à une origine sépharade dans la seconde moitié du XVème siècle. Le Pentateuque de Braginsky est probablement l'œuvre d'un artiste de l'école de Lisbonne, connu pour avoir réalisé env. 30 manuscrits qui se caractérisent par une décoration non figurative : cadres avec initiales filigranées, décorations florales et abstraites à la plume et à l'encre rouge, ainsi que pois et fleurs multicolores.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le « Compte de l'Omer » dans le judaïsme est une bénédiction dans laquelle on compte les 49 jours qui séparent la seconde nuit de Pessah et la fête de Chavouot. Dans le manuscrit, ces jours sont inscrits avec les chiffres correspondants sur 49 feuilles quadrilobées. Au f. 18r est représentée la Menora, le chandelier dont le texte des sept versets du psaume 67, écrits dans une écriture minuscule, forment les sept branches. Le copiste Baruch ben Shemaria, originaire de Brest-Litovsk (Biélorussie), a réalisé le manuscrit en 1795 à Amsterdam pour Aaron ben Abraham Prinz, de Alkmaar en Hollande, comme le rappelle la page de titre. Le dessin au f. 1r, exécuté avec des calligrammes, représente le géant Samson, doté, selon la tradition rabbinique, d'une force surhumaine, sous les traits d'un atlante.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le rite romain, connu comme le Nussah Roma, est la plus ancienne ordonnance des prières en dehors des pays d'Israël et de Babylone, conservant de très anciennes traditions palestiniennes. La décoration du manuscrit comprend plusieurs initiales dans un cadre, ornées de dessins géométriques et floraux à la plume, souvent à l'encre rouge et bleue. La page de titre enluminée contient le mot initial Ribbon (maître [de tous les mondes]) placé dans un cadre rectangulaire avec des décors filigranés à la plume rouge et bleue et des lettres dorées. Dans la marge inférieure, figure l'écusson d'une famille non identifiée représentant un lion rampant. Le manuscrit est copié par Samson ben Eljah Halfan, un membre de la famille de copistes et d'érudits Halfan, dont les ancêtres faisaient partie d'un groupe de juifs expulsés de France en 1394 et qui trouvèrent refuge au Piémont, en Italie du Nord.
En ligne depuis: 13.10.2016
Livre sur le mystère de Dieu avec [le commentaire] « le sceptre d'or », ainsi s'intitule ce livre sur la circoncision de 1716 qui, sur la base du style et de l'écriture du scribe (Sofer), a pu être attribué à Arie ben Juda Leib de Trebitsch (Moravie) actif à Vienne. Le manuscrit contient de nombreuses illustrations représentant diverses scènes: entre autres, sur la page de titre, est représenté un groupe de personnes en pleine discussion dans une synagogue. L'illustration est rendue intéressante parce qu'elle met en scène non seulement des hommes, mais aussi des femmes. Sur la seconde page l'archange Raphaël est représenté avec le jeune Tobie qui rapporte un poisson chez lui afin de guérir son père aveugle. Le motif de l'archange Raphaël, ange-gardien des enfants, apparaît en général seulement dans l'art chrétien. Arie ben Juda Leib pourrait avoir utilisé pour ce motif un modèle catholique inconnu, afin de mieux illustrer le rôle protecteur de la circoncision pour les enfants juifs. Au niveau de l'écriture, Arie ben Juda se base sur le modèle des caractères d'imprimerie d'Amsterdam appelé be-otijjot Amsterdam (« avec les caractères d'Amsterdam »), dont il promeut ainsi la mode.
En ligne depuis: 19.03.2015
Les psaumes contenus dans ce manuscrit sont subdivisés selon les jours de la semaine durant lesquels ils doivent être lus et, à l'exception de ceux du vendredi, les sections sont introduites par des initiales placées dans des cadres monochromes ou multicolores. Le manuscrit comporte dans la page initiale une représentation de Moïse et Aaron sous deux arches. La représentation au début du premier psaume, à la p. 6v, est particulièrement impressionnante : après le premier mot ashre est représenté le roi David, assis sur la terrasse d'un palais, prêt à faire retentir sa harpe, tandis qu'il tourne son regard vers un livre ouvert, contenant probablement ses propres psaumes. Le manuscrit Braginsky a été copié et décoré par Moses Judah Leib ben Wolf Broda de Třebíč, peut-être également auteur de la décoration du plus fameux manuscrit hébreu du XVIIIème siècle, la Haggadah Von Geldern de 1723. En plus du psautier Braginsky, sept autres manuscrits de Moses Judah Leib sont connus, produits entre 1713 et 1723. La reliure en cuir de veau brun tacheté porte l'écusson de la famille De Pinto d'Amsterdam imprimé en or sur la couverture aussi bien antérieure que postérieure.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le jour de jeûne Yom Kippour Katan trouve son origine dans le jour de la fête Rosh Hodesch, qui, dans les temps bibliques, marquait, dans le calendrier lunaire, le premier jour où le croissant de lune était visible après la nouvelle lune. Ce jour, durant lequel il était interdit de travailler, se développa plus tard à travers la compilation du Talmud en un jour « demi-férié ». Seuls les mystiques de Safed en Haute Galilée transformèrent le Rosh Hodesch en un jour de jeûne et créèrent pour cette occasion une liturgie, basée sur la prière de pénitence de Yom Kippour (« jour de l'expiation »). C'est de là que vient le nom Yom Kippour Katan (« petit jour de l'expiation »). Le nouvel usage se répandit en Italie et finalement au nord des Alpes. De tels recueils de prières étaient particulièrement appréciés au XVIIIème siècle. Contrairement à beaucoup d'autres, cet exemplaire est orné d'une page de titre illustrée. Si le scribe Juda Leib ben Meir de Glogau n'avait pas écrit son nom sur cette page, on aurait pu penser que le travail de copie était l'œuvre d'Aaron Wolf Herlingen de Gewitsch, car les caractéristiques d'écriture et d'illustration lui correspondent. On ne peut qu'émettre des suppositions sur les rapports entre Herling et le scribe Meir.
En ligne depuis: 19.03.2015
L'hymne au Créateur Perek shira d'un auteur anonyme est transmis par plus de cent manuscrits. La plupart des plus importants illustrateurs de livres hébraïques du XVIIIème siècle ont décoré cet hymne. Ce manuscrit fut écrit par Hertz ben Leib Darmstadt de Francfort-sur-le-Main et contient des illustrations à la plume de Meshulam Zimmel ben Moïse de Polna en Bohème, mais qui a probablement produit ce manuscrit à Vienne.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce manuscrit composite sur le cycle de la vie juive, datant du dernier tiers du XVème siècle, était probablement un cadeau de mariage. Il fut copié par Leon ben Joshua de Rossi de Cesena. Il contient des prières pour la cérémonie de la circoncision, le formulaire d'un contrat de mariage de Correggio en 1452 (sans les noms), des textes sur le rite de mariage, ainsi qu'un hymne avec l‘acrostiche El'azar, un contrat de mariage conclu en 1420 à Parme, entre Juda, fils de Elhanan de Ascoli Piceno, et Stella, fille de Solomon de Mantoue, des prières pour le cimetière avec une prière à réciter durant le repas de deuil, un rituel pour éviter les cauchemars, Ka'arat kesef, un poème éthique du poète provençal Jehoseph ben Hanan ben Nathan Ezobi du XIIIème siècle et enfin, – ajoutée par une autre main – une prière personnelle de Moïse Latif pour Joab Immanuel Finzi. Immédiatement à la fin du contrat se trouve une représentation d'un couple d'époux (f. 10v). Le fait que la coiffure, les vêtements et le voile de la mariée correspondent à la mode contemporaine de Ferrare, confirmerait que le manuscrit provient également d'Italie, peut-être même de Ferrare.
En ligne depuis: 18.12.2014
La Haggada de Hijman Binger constitue un exemple typique de l'art des manuscrits juifs du nord et du centre de l'Europe de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècles. Des cycles d'images agrémentent le contenu écrit. Les illustrations présentent des ressemblances avec des haggadot tardives de Joseph ben David de Leipnik, comme celle de 1739 (Braginsky Collection B317) et laissent supposer qu'une autre Haggada de cet artiste aurait servi de modèle à Hijman Binger. Une autre particularité rare de ce manuscrit est une carte de la Terre Sainte ajoutée à la fin (f. 52).
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce mince petit livre, orné d'une reliure avec impression en or, contient des prières pour la fête de la veillée qui précède la nouvelle lune et a été commandité par Elieser (Lazarus) von Geldern à Vienne. La page de titre présente, selon les conventions, Moïse et Aaron. Le copiste et artiste Nathan ben Simson de Meseritsch (Velké Meziříčí) en Moravie faisait partie, durant la première moitié du XIXème siècle, des plus remarquables illustrateurs de manuscrits hébraïques. Entre 1723 et 1739, il créa au moins 23 oeuvres de ce genre.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce livre de prières miniature est le fruit de la collaboration de deux des plus importants représentants viennois de l'art hébraïque du XVIIIème siècle. Aaron Wolf Herlingen a écrit et illustré la page de titre, Meschullam Simmel ben Moses de Polná a réalisé les autres dessins et très probablement copié les textes des prières. Le petit livre constituait évidemment un cadeau de noces. Il contient au total neuf illustrations du texte et quatre mots initaux richement décorés. Le livre de prières appartenait à la « respectable et sage jeune fille Hindl ». Dans le manuscrit, figurent aussi des annotations concernant la naissance de ses enfants entre 1719 et 1741.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le copiste de cette Haggadah n'est nul autre qu'Elieser Sussman Meseritsch, qui devait son nom à son lieu d'origine en Moravie et qui, plus tard, rédigea aussi le texte de la Haggadah de Charlotte Rothschild. Par l'usage de différents types d'écriture, il subdivise clairement le texte hébraïque de la Haggadah, le commentaire classique en hébreu de Simeon ben Zemach Duran (1361-1444) et une traduction allemande en caractères hébraïques de Wolf Heidenheim (1757-1832). Le programme iconographique de la Haggadah d'Elieser Sussman est très inhabituel. Dans la page de titre, divers motifs ornementaux de style classique sont insérés d'une façon créative dans l'architecture d'un arc de triomphe. Les quatre premières des sept illustrations (5v-7r) représentent les quatre fils mentionnés dans la Haggadah ; une illustration est dédiée à chacun d'eux. Celle du fils qui ne sait pas demander se distingue par son originalité. Les deux illustrations suivantes de la traversée de la Mer Rouge (12r) et du roi David avec sa harpe (15v) sont plutôt traditionnelles. La dernière scène avec la reconstruction du temple de Jérusalem est accompagnée du texte habituel de l'Adir hu (« Ô Dieu tout-puissant, reconstruis en hâte ton Temple »).
En ligne depuis: 20.12.2016
Sous l'influence des artistes italiens de ketubah, l'habitude de décorer les contrats de mariage a repris vie au début du XVIIème siècle à Amsterdam. A la fin des années 1640, le graveur juif bien connu Shalom Italia a créé un cadre en cuivre pour les ketubot de la communauté hispano-portugaise, qui a inspiré par la suite un artiste local anonyme dans la création d'une nouvelle version modifiée de cette bordure, présente dans cette ketubah de 1668 de la collection Braginsky. Ce cadre décora les ketubot sépharades produites à Hambourg, Bayonne, Londres, New York et Curaçao, pendant plus de deux cents ans. Le texte calligraphique commémore le mariage de Daniel Tzemah Aboab, un médecin sépharade connu.
En ligne depuis: 22.03.2017
La ketubah créée à Essaouira par l'artiste David Nissim Elkaïm (voir ses initiales en caractères latins en bas à gauche) atteste le mariage entre Salomon, fils de Josua, fils de R. Abraham Machluf ha-Levi Ben-Susan, et Freha, fille de Machluf, fils de Masoud, fils de Naphtali, petit-fils de Juda Afriat, les deux issus d'une famille sépharade. Plusieurs éléments renvoient à cette origine, comme le matériau d'écriture (parchemin), la position de la femme, l'appel à Dieu à venger l'expulsion des Juifs d'Espagne, le style européen du décor d'encadrement et le monogramme latin de l'épouse.
En ligne depuis: 14.12.2018
David, fils de Daniel Coelho Enriques (ou Henriques), et Dona Rachel, fille de Abraham Enriques da Costa, appartenaient à des familles de réfugiés religieux venant d'Espagne et du Portugal, installées à Bayonne, sur la côte Atlantique au sud de la France. Comme dans d'autres ketubbot sépharades, le contrat de mariage ne contient pas de représentations figuratives, ce qui les distingue des exemples italiens ou d'Amsterdam. Le fort contraste entre l'encre sombre et le parchemin blanc, les points et les traits fins créent l'impression qu'il s'agit d'une gravure sur cuivre. Les vers, écrits dans une élégante écriture sépharade carrée, contiennent des louanges des deux époux.
En ligne depuis: 14.12.2018
Cette ketubah pour le couple d'époux Joseph Baruch, fils de R. Schabettai Moses Salman et Rachel, fille de R. Jom Tov Sanguinetti, témoigne du haut niveau atteint par les communautés piémontaises dans le domaine artistique hébraïque. Les dessins sont réalisés en vert et en or. Dans la partie centrale s'élève une architecture triomphale massive avec des doubles colonnes qui surmonte le champ du texte. Deux putti juchés sur des supports mobiles jouant de la trompette, les douze signes zodiacaux et les représentations d'oiseaux situés dans la partie supérieure ornée sont des découpes de gravures, collées sur la ketubah, et rehaussées d'un peu de couleur. Sur l'architrave de l'arc de triomphe est figurée la silhouette de Jérusalem reconstruite, laquelle est réalisée exclusivement en micrographie.
En ligne depuis: 10.10.2019
Les bordures de ce rouleau d'Esther sont dominées par une arcade baroque subdivisée en quatre colonnes distinctes. Les arches sont surmontées par une balustrade soutenant des vases de fleurs, des médaillons vides, des ornements floraux et divers oiseaux, parmi lesquels un aigle à deux têtes couronnées et un paon. Les scènes du récit d'Esther sont placées au pied de chacune des dix-neuf colonnes de texte. La bordure gravée du rouleau fut dessinée par Francesco Griselini (1717-1787), un savant, artiste et éditeur italien, dont les dessins gravés dans les bordures devinrent très populaires en Italie au XVIIIème siècle. Dans ces illustrations, Griselini a voué une attention particulière aux éléments architecturaux et à la perspective spatiale. La signature imprimée de l'artiste figure en bas à gauche de chaque feuillet de parchemin. La dernière scène, placée sous la dernière arche, se rencontre rarement dans les rouleaux d'Esther illustrés. Elle dépeint le Messie chevauchant un âne, représentant le retour à Jérusalem du peuple hébreu en exil. Le texte de ce rouleau a été écrit par l'habile artiste et copiste Aryeh Leib ben Daniel. Dans sa souscription finale, qui suit les bénédictions conclusives, il informe le lecteur qu'il a écrit ce rouleau à Venise, en hiver 1746.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce rouleau hollandais, richement illustré, se distingue par ses trente-huit illustrations peintes à l'encre sépia. La décoration du rouleau débute avec un arc de triomphe rappelant les arcs de triomphe romains construits pour les fêtes impériales en Europe, du XVème au XIXème siècle. Le rouleau contient aussi quelques représentations inhabituelles. L'une d'elles est Mardochée se tenant dans une pièce avec une paroi recouverte de livres. Il est représenté comme un érudit, peut-être en train de méditer sur la tradition rabbinique qui nous informe de sa remarquable connaissance de septante langues, qui lui permet de découvrir le complot contre Assuérus. L'une des autres illustrations inhabituelles est la représentation de deux nains en train de danser et de jouer des instruments pour manifester leur joie de voir la délivrance des Juifs de la destruction.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce rouleau contient une des séries d'illustrations les plus raffinées qui peuvent se rencontrer dans les Megillot illustrées. Wolf Leib Katz Poppers, artiste très doué, a exécuté en détail des personnages, des scènes et des animaux, avec de délicates hachures de plume parallèles et entrecroisées, créant un effet extraordinaire semblable aux gravures sur cuivre dans les livres contemporains. Huit élégants personnages tirés de l'histoire d'Esther, qui occupent toute la hauteur d'une colonne, sont intercalés entre les colonnes de texte, placées entre une bordure végétale avec des animaux sur le bord supérieur et des sortes d'oiseaux sur le bord inférieur. En dessous de chacun de ces personnages se trouve une petite vignette, montrant des scènes de l'histoire de Purim. Il est inhabituel que les personnages habilement dessinés qui ornent ce rouleau soient vêtus à la mode de la cour ottomane. Le choix de ce type de vêtements est intrigant et la raison la plus convaincante pour l'expliquer pourrait être que ce rouleau a été réalisé pour un membre de la petite, mais influente, communauté des juifs turcs, qui obtint, après 1718, la permission de vivre et de commercer librement à Vienne, tout en restant malgré tout citoyens du Sultanat de Turquie.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'artiste et calligraphe Arje Leib ben Daniel qui a conçu cette megillat (3 membranes avec 12 colonnes de texte et une feuille séparée avec des bénédictions) est originaire de Gorai près de Zamość en Petite-Pologne. On conserve 28 megillot de sa main, dont huit sont signées et datées par lui. Ce rouleau ha-melech, d'après « ha-melech » (le roi), avec lequel chaque colonne débute, a été réalisé à Venise en 1748 avec les dessins à la sépia caractéristiques de Arje Leib. Des influences de Salom Italia et de l'art populaire d'Europe de l'Est ressortent dans la réalisation du cadre. Le nom de l'artiste dans l'inscription a été remplacé plus tardivement par celui de Juda Capsuto, qui a offert ce rouleau à Ephraim Isaac Capsuto comme cadeau de Pourim.
En ligne depuis: 10.12.2020
Petit livre d'heures en latin, très découpé, contenant les sept psaumes, le Cursus beate virginis Marie, l'office des défunts, le Cursus de passione Domini et diverses oraisons. La décoration se compose de diverses initiales avec des entrelacs végétaux et d'une miniature en pleine page (5v) - malheureusement en partie endommagée - représentant l'Ecce homo devant lequel est agenouillé le donateur, accompagné à droite de son armoirie. La mention des indulgences conférées par les papes Grégoire et Callixte III (1455-1458) (f. 139) permet de restreindre la datation à la seconde moitié du XVe siècle, tandis que le style de la décoration laisse penser à une origine de l'Allemagne du sud, peut-être Augsbourg, dans le cercle de l'enlumineur Johannes Bämler.
En ligne depuis: 23.06.2014
Fragment d'un document officiel de la République de Venise, contenant une page enluminée et une partie de l'index de la Commission de Cristoforo Duodo, procureur de Saint-Marc de ultra de 1491 à 1496. Procureur était la plus haute charge de la Sérénissime après le doge, et au moment de leur nomination, les procureurs faisaient rédiger les chapitres, en général enluminés, contenant leur serment et la liste des commissions, c'est-à-dire des devoirs spécifiques auxquels ils ont juré d'obéir. Ce fragment s'ajoute aux 21 commissions des procureurs vénitiens datant du XVème siècle, parmi lesquels il se distingue par l'enluminure attribuée à un maître vénitien de bon niveau, formé dans l'entourage de Leonardo Bellini, et par la présence peu fréquente du saint patron non seulement du procureur, mais aussi de son épouse.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le graduel provient du couvent des dominicaines de Katharinental et représente l'une des plus importantes œuvres d'art d'époque gothique en Suisse. Réalisé vers 1312 dans le couvent même, il fut probablement décoré dans la région du lac de Constance. Il contient plus de 80 initiales filigranées, plus de 60 initiales enluminées historiées et 5 initiales I dont le corps se compose de plusieurs médaillons historiés. Des deux dernières initiales I, dont les médaillons ont été découpés et vendus séparément, l'on connaît quelques éléments aujourd'hui dispersés dans divers musées ou bibliothèques. En plus des initiales, sont représentées, dans les frises végétales, de nombreuses dominicaines agenouillées et orantes ou d'autres donateurs laïcs (par ex. 3v, 18v, 90r, 159v, 161r etc.). Jusqu'au XIXème siècle, il fut utilisé dans le couvent ; vers 1820, il fut cédé à un antiquaire de Constance, Franz Joseph Aloys Castell (1796-1844). Après 1860, il appartint à des collectionneurs anglais Sir William Amherst of Hackney et Sir Charles Dyson Perrins (1864-1958). A la mort de ce dernier, sa bibliothèque fut mise en vente par Sotheby et le manuscrit acquis par la Confédération suisse avec le soutien de la Fondation Gottfried Keller et du canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
L'un des deux plus anciens manuscrits du XVe siècle conservés du Nüwe Casus Monasterii Sancti Galli, composé par Christian Kuchimaister, vers 1335. Le bourgeois saint-gallois Kuchimaister raconte l'histoire de l'Abbaye de Saint-Gall entre 1228 et 1329 (il ajoute aussi quelques mots sur celle de la ville). La chronique de Kuchimaister qui figure dans ce manuscrit est l'une des plus importantes sources de l'histoire de la région du Lac de Constance du XIIIe et du début du XIVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
La « Historienbibel », richement illustrée, provient de l'atelier de Diebold Lauber et appartient à la rédaction IIa du texte (selon Vollmer). Elle contient pour l'Ancien Testament, une version en prose de la Weltchronik de Rudolf von Ems (avec la suite vétérotestamentaire) et pour le Nouveau Testament une version en prose de la Marienlebens du frère Philipp. Le cycle pictural, plus riche en comparaison de celui des autres manuscrits similiaires, doit être attribué au miniaturiste du groupe A, actif dans l'atelier de Lauber vers 1430.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le passionnaire (Passionarius maior) de Saint-Gall, une liste de 92 légendes de saints écrites par des moines de Saint-Gall, vers 900, est muni d'annotations et de gloses des moines de Saint-Gall, Notker le Bègue († 912) et Ekkehart IV († vers 1060).
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit composite avec des textes du IXe jusqu'au XIIIe siècle de l'Abbaye de Saint-Gall. Il contient d'importantes copies des oeuvres d'Alcuin d'York († 804): le De dialectica et le De rhetorica et virtutibus. Entre ces deux textes d'Alcuin se trouve une illustration du Christ en majesté, dessinée à la plume vers 850/875, que l'historien de l'art Anton von Euw a interprétée comme une représentation de la mosaïque perdue de la coupole de l'église d'Aix-la-Chapelle. Précédant ces textes: une copie du XIIIe siècle du Super decreta, un texte canonique de l'évêque Sicardus Cremonensis (vers 1150-1215).
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite du moine itinérant Gall Kemli de Saint-Gall († 1481), contenant un grand nombre de textes variés, écrits ou copiés par lui-même, en latin ou en allemand (Diversarius multarum materiarum). Il s'agit d'ordonnances médicales, d'instructions pour le chant liturgique, d'exorcismes, de règles d'écriture, d'indulgences etc. Douze feuilles imprimées du XVe siècle, qui constituent un précieux témoignage sur l'histoire de l'imprimerie en Europe, ont été collées dans le manuscrit.
En ligne depuis: 26.04.2007
Cette élégante copie enluminée du Sefer Moreh Nevukhim (Guide des égarés) de Moïse Maïmonide (1135-1204) a été réalisée en Espagne chrétienne en 1292. Il s'agit d'une copie de la traduction en hébreu réalisée en 1204 par Samuel ben Judah Ibn Tibbon (1150-1230). Le manuscrit est arrivé en Italie, soit après les persécutions des Juifs en 1391, soit après leur expulsion de la péninsule ibérique en 1492. Il a appartenu à la célèbre famille Sforno de Bologne, avant de réapparaître au XVIIe siècle dans les mains de l'apostat juif italien et inquisiteur Renato da Modena. Après plus d'un siècle, le manuscrit se retrouve en possession du théologien protestant Johann Caspar Ulrich (1705-1768), qui le donna en 1762 à la Bibliotheca Ecclesia Carolina, la bibliothèque du chapitre de l'église réformée du Grossmünster à Zurich. En 1835, quand le chapitre fut dissous, les livres et les manuscrits de sa bibliothèque formèrent avec d'autres la nouvelle Zentralbibliothek, où le manuscrit est toujours conservé aujourd'hui.
En ligne depuis: 19.03.2020
Le manuscrit richement illustré de la « Weltchronik » (Chronique du monde) de Rudolf von Ems fut copié dans les années 1340, probablement à Zurich (dans le même atelier de copiste que le livre des statuts du Grossmünster de Zurich de 1346). Le programme iconographique est étroitement lié à l'exemplaire de la Chronique universelle conservé à Saint-Gall (Vadianische Sammlung Ms 302), lui aussi produit à Zurich une quarantaine d'années plus tôt. Le manuscrit Ms. Rh. 15 parvint à Zurich en 1863 après l'abolition de la bibliothèque du couvent de Rheinau.
En ligne depuis: 29.03.2019
En tout 23 feuillets d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Les parties principales sont probablement dues à la main de Eberhard de Fulda, tandis que la décoration rappelle étroitement le codex Eberhardi (Marburg, Hessisches Staatsarchiv K 425 et K 426). L'ensemble de la collection peut être estimée sur la base de la numérotation présente dans les index qui ont été conservés et des incipits de 500 vies et passions originales. L'œuvre témoigne ainsi non seulement des efforts de réforme économique, mais aussi spirituelle et culturelle de l'abbé de Fulda Markward (1150-1165). Il s'agit en outre du légendier le plus septentrional et probablement le plus ancien d'Allemagne du sud en cinq et six volumes du XIIe siècle qui nous ait été transmis. Par la suite, il servit de modèle (indirect) pour le noyau principal des textes du grand légendier de Böddeken, et il resta influent des Acta sanctorum des bollandistes jusqu'aux temps modernes. Le légendier monumental de Fulda fut utilisé in loco jusqu'au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573), aussi bien pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mainz 1541) que pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Köln 1554). A Bâle, Soleure, Nuremberg et Stuttgart sont conservés des fragments du troisième, quatrième et sixième volumes. Ceux-ci montrent qu'au moins le troisième (mai-juin) et le sixième volume (novembre-décembre) joignirent peu après Bâle, où ils furent apparemment utilisés comme maculatures vers 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière dans l'ordre chronologique des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le premier des trois volumes de la chronique, contient l'histoire des origines légendaires de Zurich et de Lucerne jusqu'à la fuite de Constance (1415) de l'antipape Jean XXIII. Malgré l'espace laissé vierge, les illustrations - à part celle du f. 12v - n'ont jamais été réalisées. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sopien à Überlingen, le second aux Archives de la Ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012