Le lourd manuscrit (presque 17 kg.), réalisé vers 1200, contient des copies en latin des principales œuvres de l'histoire du monde, de l'Eglise et des peuples, comme l'histoire universelle d'Orose, l'histoire de l'Eglise d'Eusèbe de Césarée, la Summa de l'histoire biblique (Historia Scholastica) de l'un des premiers scolastiques parisiens Pierre le Mangeur († vers 1179), l'histoire de la première croisade de Robert de Reims, l'histoire des Lombards de Pierre Diacre, l'histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable ou la vie de Charlemagne de Eginhard.
En ligne depuis: 04.10.2011
Collection de 13 vies de saints, dont la seule version de la Vie de saint Germain de Moutier-Grandval dans le Jura suisse, composée par Bobolenus de Luxeuil vers 690.
En ligne depuis: 12.12.2006
Sulpice Sévère (vers 363 – vers 420), Vie de saint Martin de Tours. L'une des Vies les plus soignées sur le plan de la calligraphie dans le patrimoine de la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall.
En ligne depuis: 12.06.2006
Collection de biographies de saints romains anciens (entre autres Sébastien, Agnès et Emerentia, Agathe, Lucie, Blandine) ainsi qu'une copie de la vie de saint Vaast, évêque d'Arras, composée par Alcuin d'York. Le manuscrit contient également le sermon De ieiunio (Sur le jeûne) de saint Ambroise. Le codex fut écrit, selon toute vraisemblance, vers 900, à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 21.12.2009
Contient, parfois dans le meilleur état de transmission, les vies des saints Richard, Denis, Grégoire le Grand, Léger, Vaast, Nazaire, Marc l'Evangéliste, Côme et Damien.
En ligne depuis: 31.12.2005
Copie soignée de la vie des saints de Saint-Gall, Gall, Otmar et Wiborada, de la première moitié du XIIe siècle, écrite dans une minuscule caroline tardive et ornée de plusieurs initiales exceptionnelles.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit hagiographique composite, contenant un grand nombre de vies, avant tout de saints bénédictins, écrit et relié en un volume à l'Abbaye de Saint-Gall, entre le Xe et le XIIIe siècle. Il contient, entre autres, les vies des saints Remaclus, Gangolf, Willibrord (composée par Alcuin d'York), Ulrich von Augsburg (composée par l'abbé Bern de Reichenau) et de Magnus (Vie plus ancienne et plus récente). Entre la version plus récente et plus ancienne de la vie de Magnus se trouve un dessin à la plume de la guérison d'un aveugle à Bregenz, sur le lac de Constance.
En ligne depuis: 20.05.2009
Manuscrit soigné de la vie de saint Silvestre (pape de 314 à 335) et de la légende de l'invention de la croix du Christ par Hélène, la mère de l'Empereur Constantin, écrite à l'Abbaye de Saint-Gall vers 900.
En ligne depuis: 12.06.2006
Contient notamment la seule version conservée d'une vie de saint Ambroise, composée par un moine anonyme de Milan vers 870. Il comprend aussi le manuscrit principal de l'Apocoloquintose, écrit satirique et diffamatoire sur l'empereur Claude (41-54 ap. J.-C.) du célèbre écrivain latin Sénèque (1 av. J.-C.-65 ap. J.-C.).
En ligne depuis: 31.12.2005
Copie simple en comparaison avec les manuscrits 560, 562 und 564, contenant les vies des saints de Saint-Gall, Gall et Otmar, composée par Walahfrid Strabo, abbé de Reichenau et érudit, écrite au Xe s. à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 21.12.2009
Première partie des Conférences (Collationes patrum I-X) de Jean Cassien († vers 435). Copie de Saint-Gall de la première moitié du IXe siècle.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le Passionarium novum de Saint-Gall est un manuscrit de grand format, contenant des vies des premiers chrétiens, des saints germaniques et carolingiens, écrit à l'Abbaye de Saint-Gall au IXe et Xe siècle. Il contient, dans la plus ancienne version existante, les vies des saints Meinrad, Odilia, Hilarius, Trudpert, Verena, Leodegar ou Pirmin.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit composite du IXe s., écrit à l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit contient, entre autres, les vies des Pères du désert Antoine (composée par Athanase), Paul, Hilarion et Malchos (toutes composées par le Père de l'Eglise Jérôme), 12 homélies de Césaire d'Arles, d'autres traités de Césaire et d'un pseudo-Césaire ainsi que les Dicta de Martin de Braga à Polemius, intitulé De correctione rusticorum. Le manuscrit contient un grand nombre d'essais de plume, ainsi que deux vers alphabétiques (« Adnexique globum…» et « Ferunt ophyr…») et une formule de scribe Scribere discce puer…
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit contient une copie, probablement réalisée dans la région du lac de Constance au XIVème siècle, de la partie principale de la Legenda Aurea de Jacques de Voragine (p. 5−691) ainsi qu'une petite partie dudit appendice Provincia (p. 691−701). Sur les trois dernières pages a été ajouté un sermon pour la fête des saints Pierre et Paul (29 juin). Les restes d'un document encollé à l'intérieur de la couverture antérieure et postérieure (peut-être des parties de l'écrit « Konstanz ») et une marque de propriété, datable de la fin du XVème-début du XVIème siècle, d'une communauté de sœurs à proximité de Stammheim (Vnnser frouwen ze niderstamhem ist das …) à la p. 704 indiquent une origine dans la région du lac de Constance. Ceci laisse penser à la communauté des béguines de Haslen dans la commune d‘Adlikon dans la région du Weinland zurichois, sécularisée durant la Réforme. Au plus tard au milieu du XVIIIème siècle, le volume se trouve dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 23.06.2016
La partie principale de ce manuscrit est formée par les vies des apôtres tirées de la Elsässische Legenda Aurea, une des versions importantes en allemand supérieur (oberdeutsch) du légendier de Jacques de Voragine (p. 1-259 ; largement semblable au choix de vies du Cod. Sang. 594). Elle est suivie par le traité mystique Christus und die sieben Laden (p. 260-277). Les deux derniers cahiers (p. 281-328) contiennent une collection d'extraits spirituels, la plupart mystiques (Maître Eckart, Jan van Ruusbroec) et, à la fin du codex, figure une prière d'indulgence à réciter devant une image de saint Grégoire (la promesse d'indulgence date de 1456, p. 326-328). Quelques pages plus tôt, une prière s'y réfère explicitement (p. 319-320). Scarpatetti suppose que la copiste est sœur Endlin du couvent des franciscaines de Sankt Leonhard de Saint-Gall. Par la suite, le manuscrit appartint à un certain Johannes Kaufmann (notes de possession p. 1, 277 et sur la tranche supérieure), puis à un frère lais du monastère de Saint-Gall (p. 328). Le décor est constitué de simples initiales rouges. La reliure en peau de truie colorée de rouge du XVe siècle possède un fermoir et six des dix boulons d'origine. On distingue quelques fragments servant d'onglet pour renforcer les cahiers (par ex. p. 52/53).
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit en papier, remontant à la deuxième moitié du XVe siècle, contient trois vies de saints rédigées en allemand: saint Benoît (p. 1-57), saint Gall (p. 63-294) et saint Otmar (p. 299-372). Si la première de ces trois vies est la version allemande tirée des Dialogues du pape Grégoire Ier, les deux suivantes ressemblent, du moins partiellement, aux traductions du bénédictin Friedrich Kölner. Les textes sont soigneusement copiés sur une colonne par un seul scribe et ornés d'initiales simples peintes en rouge. La reliure en cuir brun, datant du XVe/XVIe siècle, est estampée à froid. Cet exemplaire appartenait au plus tard au XVIe siècle à la communauté des frères lais du monastère de Saint-Gall (p. 374).
En ligne depuis: 22.09.2022
La plus ancienne version allemande de la vie du saint de Saint-Gall, Notker le Bègue († 912), écrite par le conventuel de Saint-Gall Hans Conrad Haller (1486/90-1525) pour les bénédictines de l'Abbaye de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall, en 1522. Manuscrit orné par des initiales et des bordures. A la fin de la vita, prennent place des prières en allemand ainsi qu'une traduction allemande du traité « Von der geistlichen Ritterschaft der Mönche » (Exhortationes ad monachos) de l'abbé de Sponheim, Johannes Trithemius (1462-1516)
En ligne depuis: 09.12.2008
Le manuscrit réunit une collection de récits et de prières en allemand très empreints de mysticisme. Les deux premiers tiers du codex (p. 1-259) comprennent trois traductions de textes d'Elisabeth de Schönau qui se rapportent à la légende de sainte Ursule et des onze mille vierges. La légende de sainte Cordula leur fait suite (p. 260-264). Puis, à l'exception d'un extrait de texte de Mechtilde de Hackeborn (p. 295-302), les suivants sont tous des prières, la plupart adressées à la Vierge, fréquemment avec de longues instructions de prière. Le livre, entièrement rubriqué, contient deux initiales simples fleuronnées (p. 1, 162). La rubrique à la page 1 est en écriture d'apparat. Le codex possède un signet composé de quatre ficelles nouées. La reliure estampée à froid date encore du XVe siècle. Le manuscrit a été acheté par Ildefons von Arx dans le fond du couvent dissous des clarisses de Sankt Dorothea de Fribourg-en-Brisgau (note de possession p. 1 et 320 ; note d'achat p. 1).
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit contient des vies de saints en langue allemande: la « Leben der Altväter » (Vitaspatrum) (p. 5a–482a), la vie de saint Meinrad (p. 482a–501b) et celle de saint Fridolin, une traduction de la Vita de Fridolin composée en latin par Balther von Säckingen (p. 502a–541a). Le copiste principal du codex était le bourgeois de Säckingen Johannes Gerster, qui se nomme à la p. 361 et à la p. 541, dans les deux cas avec une date. Quelques dessins à la plume : arbre avec fleurs et fruits (p. 361), jeune homme avec un habillement séculier (p. 482), esquisses de dragons (p. 528 et p. 541), rosettes (p. 541). Au XVIIème s., le manuscrit se trouvait en possession du couvent des clarisses de Fribourg-en-Brisgau (note p. 3), ce n'est qu'au XVIIIème s. qu'il fut acquis par le monastère de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Manuscrit composite du XVe siècle, en provenance du couvent dominicain Sainte-Catherine à Saint-Gall. Le codex composé de cinq fascicules reliés, en langue allemande, contient en plus d'un traité sur la Passion (« Les quarante bouquets de myrrhe de la Passion du Christ »), l'histoire de la fondation du couvent dominicain de Sainte-Catherine à Diessenhofen, le livre des sœurs de Diessenhofen et de Tösser, les légendes d'Elisabeth de Hongrie, de Marguerite de Hongrie, d'Ida de Toggenburg et de Louis de Toulouse, ainsi qu'un court extrait du Liber specialis gratiae de Mechthild von Hackeborn en traduction allemande.
En ligne depuis: 12.12.2006
Ce manuscrit, rédigé à Schaffhouse dans le monastère bénédictin de Allerheiligen, contient, en plus de nombreux textes plus courts ajoutés ultérieurement, des hagiographies en allemand (Maurice et la légion thébaine, Marie-Madeleine, Élisabeth de Hongrie), des textes méditatifs (sur le Jeudi Saint, sur la Passion du Christ; le Steinbuch d'un certain Volmar) et le livre des bienfaiteurs du monastère de Allerheiligen. Finalement une libre adaptation de la légende de fondation du monastère sur le Rhin, composée en latin au XIIe s. Un artiste a découpé, selon la technique du cuir repoussé, sur les deux faces de la reliure, des figures centrales de la légende de fondation du monastère (Saint Benoît, Eberhard de Nellenburg, Burkhard de Nellenburg, Guillaume de Hirsau?). Sur la p. 204, se trouvent des dessins à la plume représentant les saints Benoît et Bernard. Le manuscrit entra en possession, à une date inconnue, de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi, puis fut acheté en février 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall, avec les autres manuscrits de sa succession.
En ligne depuis: 13.12.2013
La manuscrit qui doit son nom à son commanditaire, l'abbé Franz Gaisberg (abbé de 1504 à 1529), contient divers textes historiques et hagiographiques: une histoire des abbés de Saint-Gall avec leurs armoiries, des épitaphes des abbés et de moines de Saint-Gall, l'histoire de l'Abbaye de Saint-Gall (Casus sancti Galli) des années 1200-1232 de Conrad de Fabaria, la Vita de Notker le Bègue († 912) d'un auteur anonyme contenant une copie des actes de son procès de béatification en 1513 et les légendes des saints Constance, Minias et Roch. Le codex fut écrit par le calligraphe et organiste de la cathédrale de Saint-Gall, Fridolin Sicher (1490-1546).
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit contient l'Historia Regum Britannie de Geoffrey of Monmouth (vers 1100-1154) (pp. 3-121), l'Incipit Prologus in brittannicam hystoriam); des extraits des Collectanea rerum memorabilium de Solinus (pp. 122-128) et l'Epistola presbiteri Johannis, ladite lettre du prêtre Jean (pp. 128-130), tous en latin. Le volume est mentionné dans le catalogue de la bibliothèque de 1461.
En ligne depuis: 23.06.2014
Cette copie de l'Historia Longobardorum (l'Histoire de Lombards) de Paul Diacre, moine et écrivain lombard, actif au Mont Cassin († 797/799), est très importante du point de vue de l'histoire du texte. Le codex a été écrit par diverses mains vers 800 en Italie du nord, peut-être à Vérone. Le volume se trouvait déjà à l'Abbaye de Saint-Gall au IXe s.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le volumineux manuscrit a été copié au tournant du XIVe siècle par une seule main au ductus un peu changeant. Il comprend une collection thématiquement ordonnée d'exempla et de méditations sur les vices et les vertus (p. 3-658), tirés probablement d'Etienne de Bourbon ou Humbert de Romans. Cette somme est accessible à travers un index établi par une main postérieure (p. 659-661) qui complète également la foliotation. Le manuscrit est entièrement rubriqué et comprend des lombardes bleues et rouges hautes de deux lignes. La page de garde antérieure est un fragment d'un document datant de 1295. La reliure en cuir rouge conserve des restes d'un fermoir médiéval.
En ligne depuis: 22.09.2022
Manuscrit composite contenant un ensemble de fables (Der Edelstein de Ulrich Boner), décoré de simples dessins à la plume, avec des farces de l'« Anonyme suisse » - uniquement préservées dans ce manuscrit -, et des notes chronologiques sur l'histoire de Zurich et Glaris.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le chancelier Hans Fründ († 1469), de Lucerne mais originaire de Schwyz, rédigea vers 1447 une chronique sur l'ancienne guerre de Zurich. Cette copie, soigneusement transcrite et illustrée avec les bannières des localités confédérées, fut réalisée par le chapelain de Rorschach, auparavant maître d'école à Schwyz, Melchior Rupp, en 1476. Le manuscrit, dont les dernières pages ont été utilisées pour copier des documents et des actes relatifs l'ancienne guerre de Zurich des années 1446 à 1450, parvint en possession de l'érudit glaronais Aegidius Tschudi (1505-1572) et de là, en 1768, dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 19.12.2011
Copie écrite vers 1520 de la dite « Klingenberger Chronik », composée vers 1450. Elle raconte les guerres d'Appenzell (1401-1429) et les anciennes guerres de Zurich (1440-1446) du point de vue de la noblesse soumise de l'ouest de la Suisse. Illustré par un grand nombre de dessins colorés à la plume, représentant des scènes de défaite, ainsi que d'un grand nombre d'armoiries. En outre, le codex contient des copies officielles, des notices de chronique, des chansons, ainsi qu'à l'avant, un imprimé incomplet de Strasbourg de Sebastian Brant (1457/58-1521), en 1520, contenant l'histoire des empereurs romains Titus et Vespasien. En possession de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi (1505-1572), il parvint dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall en 1768.
En ligne depuis: 09.12.2008
Traduction allemande d'une Histoire de la première Croisade (1095/96-1099, Historia Hierosolymitana), composée par le moine Robert de Reims, écrite en 1465 et illustrée de 22 dessins à la plume colorés; en appendice, le manuscrit contient environ 9000 vers de la Chronique d'Autriche (Österreichische Reimchronik) d'Ottokar von Steiermark, décrivant le siège et la destruction de la forteresse d'Acre appartenant aux croisés en 1291.
En ligne depuis: 14.09.2005
Collectio Dionysio-Hadriana, collection de décisions conciliaires et de décrets papaux jusqu'au VIIIe siècle. L'un des plus importants manuscrits de Saint-Gall du IXe siècle.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le manuscrit contient la somme confessionnelle de Burchard de Strasbourg et remonte au XIVe siècle (pp. 3-264). Probablement au cours de ce même siècle furent ajoutées deux brèves lettres d'un franciscain de Fribourg-en-Brisgau adressées à un curé de Schönau et Todtnau pour élucider des questions canoniques (p. 264), ainsi que le formulaire d'un document pour obtenir l'absolution de l'abbé de Saint-Trudpert dans la Forêt Noire (p. 265).
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit livre la somme des cas de pénitence ou de confession de Burchard de Strasbourg (pp. 3a-274a), suivie d'une courte explication sur l'efficacité des indulgences (pp. 274a-275b). L'écriture, une textualis, renvoie au XIVe siècle. La reliure est probablement l'une des rares reliures de la bibliothèque abbatiale à présenter l'attache aux ais selon le mode roman.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit en papier réunit différents textes théologico-pastoraux portant sur les sacrements, et en particulier sur la confession, puis des commentaires sur l'enseignement de la foi, ainsi que des sermons. Parmi ces textes se trouvent la Summula de summa Raimundi de Magister Adam [Adamus Alderspacensis] (p. 99-138) et le Liber Floretus (p. 139-151), tous deux rédigés en vers. Le copiste, un certain Johannes, se nomme au colophon à la page 138. Le manuscrit présente diverses notes de la main de l'érudit moine errant de Saint-Gall, Gallus Kemli (1480/1481).
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit en papier livre le commentaire à la Summula de summa Raimundi de Magister Adam (Adamus Alderspacensis). Une main achève cette copie pendant la première moitié ou au milieu du XVe siècle dans une cursive livresque. Des dessins occasionnels ornent le texte. D'après la reliure, le manuscrit se trouve au moins depuis 1461 à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.04.2023
La somme de confession du Magister Simon puise largement dans la Summa de poenitentia et la Summa de matrimonio de Raymond de Penyafort. Elle contient un acte d'accusation qui suggère une origine dans le diocèse de Paris vers 1250 ou un peu plus tard. Le manuscrit, copié par deux mains dans la deuxième moitié du XIIIe siècle ou dans la première moitié du XIVe siècle, se trouvait, selon la note de possession à la p. 1, au plus tard en 1478 à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit date de la deuxième moitié du XIIe s. et transmet l'Abbreviatio Decreti "Quoniam egestas", une version résumée du Decretum Gratiani, avec gloses. Le texte représente le plus ancien témoin datable de l'étude du Decretum Gratiani en France. L'écriture et la décoration du livre suggèrent que le manuscrit a probablement été réalisé à Engelberg à l'époque de Frowin. Il se trouve depuis 1461 à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 20.12.2012
Ce volumineux recueil a été copié par le prêtre séculier Matthias Bürer. Selon plusieurs colophons, il a travaillé à la transcription de ces textes entre 1448 et 1463 environ à Kenzingen (Bade-Wurtemberg) et à différents endroits au Tyrol. Le manuscrit contient entre autres plusieurs traités de théologie, une somme de confession, deux miroirs de confession, un ars moriendi, les Actes des apôtres avec la glossa ordinaria, des sermons, ainsi que les livres II-IV des Dialogues du pape Grégoire le Grand. Le codex est entré en possession de l'abbaye de Saint-Gall avec d'autres livres après la mort de Matthias Bürer en 1485 conformément à un arrangement pris en 1470.
En ligne depuis: 22.09.2022
Ce manuscrit de droit canonique contient sous le titre de Breviarium extravagantium ou Compilatio prima un célèbre recueil de décrets pontificaux compilés par Bernard de Pavie, le premier décrétaliste, vers 1189-1190. En plus de gloses plus anciennes, sur quelques pages, se trouvent également à côté des deux colonnes du Textus inclusus des extraits des gloses de Tancrède de Bologne dans la première recension, qu'il rédigea vers 1210-1215. Le texte, les initiales et les gloses datent de la fin du XIIe s., respectivement du début du XIIIe s., et ont été réalisés en France.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit, probablement rédigé en Italie dans le second quart du XVème siècle, contient le recueil de décisions judiciaires de la Rota Romana du canoniste Wilhelm Horborch († 1384). Le manuscrit parvint dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall probablement avec d'autres codices légués par l'abbé de Saint-Gall Kaspar von Breitenlandenberg (1442–1463), qui durant les années 1439-1442 étudia le droit canon à Bologne sous la férule de Johannes de Anania.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit de Wandalgarius, contenant des copies de la Lex Romana Visigothorum, de la Lex Salica et de la Lex Alamannorum. Manuscrit significatif, écrit en 793, orné d'un grand nombre d'initiales colorées et d'une miniature représentant un législateur paré d'un diadème, par le clerc Wandalgarius à Lyon. Il contient les lois des Goths de l'ouest (Lex Romana Visigothorum), des Francs saliques (Lex Salica) et des Alamans (Lex Alamannorum). Le plus ancien manuscrit daté précisément de la Bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit sur papier en deux parties comprend deux œuvres théologiques qui, d'après les colophons, ont été copiées en 1392 et 1393. Il s'agit d'une part du commentaire de Johannes Müntzinger au Pastorale novellum de Rudolf von Liebegg, un manuel de doctrine sacramentelle ; d'autre part d'une explication systématique des fondements de la foi chrétienne que Konrad von Soltau a rédigée sous la forme d'un commentaire de la décrétale « Firmiter credimus ».
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit en parchemin contient les Institutiones Iustiniani (p. 3a–91a), soit le manuel de droit romain élaboré en 533 sous l'empereur romain d'Orient Justinien, ainsi que les Libri feudorum (pp. 91b-125b), soit le droit féodal lombard, chacun accompagné de la Glossa ordinaria, la compilation standard d'Accursius. Les textes et les apparats de gloses tout autour ont certainement été copiés au XIVe siècle en France. D'après les annotations du docteur en droit Johannes Bischoff († 1495), un conventuel de l'abbaye de Saint-Gall, ce manuscrit se trouvait au plus tard depuis le dernier quart du XVe siècle à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit, orné d'initiales fleuronnées et de quelques dessins à la plume, a été écrit en Italie dans la seconde moitié du XIIIe siècle ou au plus tard au début du XIVe siècle. Il transmet le Codex Justinianus (livres 1–9), l'apparat des gloses d'Accurse au texte correspondant et un grand nombre d'autres gloses marginales. Le mansucrit parvint dans la bibliothèque de Saint-Gall au plus tard durant le XVIe siècle, par l'intermédiraire de deux citoyens de Saint-Gall, Conrad Särri et Johannes Widembach († vers 1456).
En ligne depuis: 18.12.2014
Compendium de 39 textes médicaux, d'auteurs connus et inconnus, écrit dans la seconde moitié du IXe siècle, probablement dans le nord de l'Italie, mais parvenu très tôt dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall. Dans ce codex, se trouvent – dans l'unique version pour une partie – un glossaire grec-latin des plantes, par ordre alphabétique, le traité De re medica d'un Pseudo-Pline (Physica Plinii) et un plus long traité médical, appelé Liber Esculapii.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le recueil débute avec quelques courts textes médicaux : p. 5-6 Johannicius (Hunain ibn Ishāq), Isagoge ad Techne Galieni (un remaniement de l'Ars Parva de Galien, dans la traduction latine de Constantin l'Africain), § 1–9 ; p. 6–7 et 8 quelques vers du Regimen sanitatis salernitanum, un poème en hexamètres sur la médecine ; p. 7-8 un court texte sur les proportions des médicaments combinés, incipit : Gradus est sedecupla proporcio ; p. 9-10 un texte sur la saignée avec une rubrique en rouge De flebotomia, incipit : In flebotomia quedam generales condiciones sunt ; p. 10-11 un glossaire latin-allemand sur les plantes avec une rubrique Nomina herbarum, incipit : Plantago Wegerich ; p. 11-12 un texte sur l'uroscopie, le début du texte indiqué en marge par une main plus récente avec le titre De urinis, incipit : Si urina alba fuerit. Les pages 12-14 sont copiées par une main plus récente et contiennent, contrairement à ce que dit Scherrer, non pas d'autres textes médicaux mais un ou plusieurs exempla provenant des Vitaspatrum (In vitas patrum legitur quod quidam interrogavit senem quare cogitaciones prave inpedirent oraciones [?]). La partie médicale est suivie par la version latine du Lumen animae, une collection d'exempla d'histoire naturelle pour servir aux sermons (p. 15-89). En marge se trouvent de petits schémas en rapport avec le contenu des chapitres ainsi que des compléments sur les autorités citées dans le texte. Le Lumen animae est le seul texte de ce manuscrit à commencer avec une grande initiale rouge et il se termine à la p. 89 avec le colophon en rouge : Finito libro sit laus et gloriae Christo. Les deux pages suivantes (p. 90-91) contiennent entre autres des vers calendaires et un texte sur les planètes. Aux p. 92-97, il y a la version latine d'une « lettre du ciel » ou « lettre du dimanche », une lettre prétendument tombée du ciel à propos de la célébration du dimanche, incipit : Incipit epistola dei de celo vere missa petro apostolo ab omnibus diebus dominicis qualiter sit colendus dies dominicus. Vient ensuite une prière (p. 97-98), incipit : O dilecte Iesu Christus, felix est qui te amat. Sur les dernières pages (p. 98-101), on trouve de la même main plus récente déjà vue aux p. 12-14 d'autres exempla, incipit : Legitur quod quedam mulier […] venisset ad beatum Hillarionem pro sterilitate tollenda. Le manuscrit est relié dans une reliure en carton gris du XVIIIe siècle ; l'ancienne reliure en parchemin avec l'étiquette du dos portant la cote 758 est encore conservée, mais elle a été découpée et cousue autour du premier et dernier cahier (p. 3 et entre p. 24-25; p. 102 et entre p. 88-89).
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit est en grande partie copié par une seule main, mais dans des mises en pages diverses (nombre de lignes variable). Il livre surtout des extraits d'œuvres théologiques et philosophiques compilé par un cistercien anonyme, comme le précise la rubrique à la p. 7 (Incipit libellus exceptionum collectarum de diversis operibus cuiusdam fratris ordinis Cysterciensis). Le texte commence à la page 7 par : Omnes naturaliter scire protestante philosopho. Les rubriques marginales et le texte se rapportent à des thèmes comme l'intercession (De suffragiis ecclesie, p. 19), la christologie (De nativitate domini, p. 25; De plenitudine gratie Christi, p. 27; De voluntate Christi, p. 31; De passione Christi, p. 33), le purgatoire (De acerbitate purgatorii, p. 88), la mémoire et la raison (De memoria, p. 124; De dignitatibus rationalis creature, p. 135) ou encore la virginité (De virginitate, p. 372). Au moins en partie, les chapitres viennent du Compendium theologicae veritatis du Pseudo-Albert le Grand. Les premières pages (p. 1-6) contiennent un texte sur le libre arbitre, visiblement en référence à Pierre Lombard, Sententiae, livre 2, incipit : Liberum arbitrium est facultas rationis et voluntatis, qua bonum eligitur gratia assistente vel malum eadem desistente. A la p. 422 se trouve le timbre de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553-1564. La reliure se compose d'une couverture en cuir foncé, surmontée d'une jaquette en cuir plus clair dont les bords débordent pour protéger le corps du livre.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit se compose de différents cahiers dont plusieurs présentent à la fin des marques de possession d'un certain Johannes Engler, chanoine de Sankt Leonhard (p. 140, 168, 304). Après le calendrier (p. 4-24) vient la Summa rudium (p. 25-140). Le cahier suivant (p. 143-168) comprend des décrets synodaux de l'évêque de Constance Marquart von Randeck (les décrets, pas la copie, sont datés de 1407, p. 165). Les prochains fascicules contiennent des méditations, des sermons, un vocabulaire latin-allemand (p. 290-304), des recettes et des textes en lien avec le calendrier, ainsi que différents courts textes sacrés et profanes, dont deux collections de fables (p. 141-144 et 266-275). Les cahiers s'ouvrent souvent avec le début des textes mais se terminent par des pages vides ce qui, avec les marques de possession et l'usure des feuillets extérieurs, fait penser qu'ils ont été utilisés pendant un certain temps sans être reliés. La reliure en cuir du XVe siècle a conservé plusieurs boulons. Sur les contreplats, on distingue l'empreinte en négatif d'un document en allemand.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le volume est constitué de la réunion de deux parties copiées indépendamment l'une de l'autre à des périodes différentes. La première partie (p. 1-158) comprend les trois premiers livres des Sentences de Magister Bandinus (p. 1-154), auteur d'un abrégé de l'ouvrage éponyme de Pierre Lombard (Libri quatuor sententiarum). A la place du quatrième livre se trouve ici un bref traité sur les femmes, De muliere forti (p. 154-158). Cette copie a été réalisée par plusieurs mains au XIVe siècle. La deuxième partie (p. 159-234) de ce codex contient un traité sur le baptême, datant du XIIe siècle (p. 160-234). Etant donné la présence du timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 158), la première partie devait se trouver dans la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall depuis le milieu du XVIe siècle. Ce manuscrit en deux parties reçut sa reliure en carton actuelle probablement vers la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle, au moment où Ildefons von Arx y inscrit la table des matières (p. V1).
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit contient les Sentences de Magister Bandinus, auteur d'un abrégé des Libri quatuor sententiarum de Pierre Lombard. Comme le remarque Ildefons von Arx (p. 1), le texte est identique à celui du Cod. Sang. 769 à l'exception du quatrième livre consacré, comme celui du Lombard, aux sacrements (pp. 147-186). Copié sur deux colonnes, rubriqué et orné de simples initiales rouges en tête de chapitre, le texte a été revu, corrigé et complété par des ajouts.
En ligne depuis: 22.09.2022
Les sermons forment le point fort de ce recueil de textes de théologie morale, qui a été copié par plusieurs mains. Les initiales du premier texte fragmentaire sur une colonne ne sont pas exécutées (p. 29-74). Le De purificatione tel qu'indiqué dans la marge supérieure, copié sur deux colonnes, débute par Sanctificavit tabernaculum suum [1 Par 22,1] Altissimus… (p. 79a–102b). Le miroir de confession De septem viciis, sur une colonne, commençant par Superbia est tumor… (p. 105-120) est doté de six schémas sous forme d'arbres à branches noires et rouges et un tronc orné géométriquement (p. 107, 109, 111, 113, 115 et 120), ainsi que de définitions incluses dans des cercles opposés à la page 117. Vient ensuite l'enseignement sur les vertus Modus vivendi secundum deum sur une colonne (p. 121-124). Puis se trouve la lettre d'un maître Samuel à un rabbin Ysaak, qui aurait été traduite du latin par un frère espagnol du nom d'Alfonsus Boni Hominis. Le texte sur une colonne occupe les p. 125-153. Les Sermones de sanctis du cistercien Konrad von Brundelsheim (Soccus) sont copiés dans une cursive gothique plus ancienne (« ältere gotische Buchkursive »), fréquemment corrigés et annotés (p. 173-389). La première initiale est rouge, les autres non réalisées ou en brun (parmi celles-ci certaines avec un ornement géométrique aux p. 218, 247 et 323). Un signet se trouve à la page 219, une manicula à la page 266. Le traité de Michael de Massa, Tractatus de passione Domini (version Angeli pacis…) avec une introduction allégorique et des dialogues achève le manuscrit (p. 389-470). Le colophon de la dernière partie date l'achèvement de la copie du 8 mars 1427 (p. 470). L'étiquette avec la cote « T 17 » sur la reliure en bois couverte de cuir correspond aux modes de faire les cotes dans le catalogue de la bibliothèque de Saint-Gall de 1461. Cela signifie que ce volume a probablement été assemblé et relié au milieu du XVe siècle. Le bibliothécaire Jodokus Metzler a collé la table des matières sur la feuille de garde antérieure. Aux p. 1-8, 17-24 et 169-172, le cadre de justification pour un commentaire sur deux colonnes a été tracé, mais pas le texte. Les pages 9-16, 25-28, 49-54, 75-78, 103-104, 155-168 et 471-483 sont entièrement vierges. Il y a une note à la p. 484. La page 53-54 est détachée. Un petit fragment détaché avec un main dessinée se situait entre les p. 180 et 181.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le premier cahier livre différents textes, copiés de manière non uniforme (p. 5-20). Après un court texte sur une colonne, De excommunicatione (p. 22), se trouve le De audienda confessione de Jean Gerson (p. 23a-70a). Suivent deux œuvres attribuées à Augustin au Moyen Age, De spiritu et anima (cap. I-XXXIII, p. 70a-92b) et Speculum (p. 92b-109b), puis le De gratia et libero arbitrio de Bernard de Clairvaux (p. 110a-138a), le De compositione hominis exterioris de Bonaventure sous le titre de Speculum monachorum (p. 139a-154a) et le De quattuor virtutibus cardinalibus de Sénèque (p. 154a-166b). Les pages 23a-109b sont copiées en textualis sur deux colonnes avec des rubriques et des initiales filigranées alternativement rouges et bleues, comme pour les signes de paragraphe. Aux pages 110a-166b, les initiales sont uniquement réalisées en rouge. Entre la page 6 et 7 a été collé un petit bout de papier avec des notes. Les distinctiones sont insérées dans les marges inférieures sous forme de schémas (p. 30-34, 72-76, 82-85, 111, 113, 121). A la p. 138, dans la première colonne, une matrice numérique a été insérée, et dans la deuxième un essai de plume : ANNO avec des fioritures. Il y a diverses notes marginales. La reliure en carton du XVIIe ou XVIIIe siècle est recouverte de cuir blanc avec un double filet ornemental, et dotée de deux lacets verts. La table des matières est de la main de Pius Kolb (p. 1).
En ligne depuis: 06.09.2023
La Summa de virtutibus et vitiis de Guillaume Peyraut forme le contenu principal de ce volume (p. 9a-290b). Le texte principal est copié sur deux colonnes dans une très petite textualis (50 lignes par page) avec des initiales filigranées alternativement rouges et bleues. Une petite collection de sermons a été copiée, encore au XIVe siècle, sur les pages restées blanches (p. 291a-296b). Aux p. 5a-7b se trouve la table des matières, en partie avec des renvois aux numéros de page inscrits postérieurement. Le volume est clairement référencé : les titres courants et la numérotation des colonnes appartiennent à la première phase de copie. Au début et à la fin du manuscrit se trouve un index alphabétique (p. 3a-4b et 297a-298a) d'une main remontant probablement au XVe siècle. Sur la page 298, il y a le timbre de la bibliothèque de Saint-Gall du temps de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553 et 1564. Les titres et notes en marge sont dues à plusieurs mains. Sur le contreplat antérieur (p. 2 !), on lit le titre Summa virtutum. La reliure en carton est couverte de cuir brun, la tranchefile est piquée en rouge et vert.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit est un exemplaire complet des quatre livres des Sentences (Libri quatuor sententiarum) de Pierre Lombard (p. 4-430), précédé et suivi d'une série de vers latins, en partie en hexamètres léonins (p. 3 et 430-431). Cette copie soignée du XIIIe siècle, sur deux colonnes, est entièrement rubriquée. Les noms abrégés des auteurs cités dans le texte sont également copiés en rouge dans la marge. Les citations sont parfois signalées par un long trait vertical rouge, quelquefois terminé par un fleuron. Le prologue (p. 4a) et les quatre livres des Sentences (p. 8b, 126b, 237a und 315a), ainsi que les tables de chapitres des livres II et III (p. 123a et 235a), sont introduits par une élégante initiale ornée rouge, ou bicolore rouge et noire. Le manuscrit possède une reliure en bois du XVe siècle, typique de l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 22.09.2022
Ce recueil de logique et de dialectique aristotélicienne (AL 1160) a été composé de manière uniforme, copié par plusieurs mains en textualis et doté de riches commentaires interlinéaires et marginaux dus à diverses mains. La première partie comprend l'Isagoge de Porphyre (p. 1-17), des écrits d'Aristote, Categoriae (p. 17-46) et De interpretatione (p. 46-63) dans la traduction de Boèce, la compilation anonyme aristotélicienne du XIIe siècle Liber sex principiorum (p. 63-78) et le De divisione de Boèce lui-même, (p. 78-96). La deuxième partie commence avec le De differentiis topicis de Boèce (p. 97-148). La troisième partie contient les Topica d'Aristote dans la traduction de Boèce (p. 149-287). Viennent ensuite le De sophisticis elenchis (p. 288-322) d'Aristote dans la traduction de Boèce. Le quatrième livre débute avec l'Analytica priora d'Aristote dans la traduction de Boèce (p. 323-392). Le reste de la p. 392 est réglé, mais vide. La page 393 est entièrement blanche. La page 394 est utilisée pour des notes. La cinquième partie comprend la traduction latine des Analytica posteriora d'Aristote (p. 395-434). La reliure a une couverture verte (ou bleue), ornée de grands losanges (estampé à froid ou tracé à l'encre). La tranchefile est cousue de fils de couleur bleu et nature. A l'origine la reliure possédait deux fermoirs en cuir retenu par un clou sur le plat inférieur. Sur le contreplat antérieur sont notés plusieurs noms : dasz buch ist [getilgt] wirt oder sinez bruoder [sic] […] Rug Hanns […] Jacob Wirt von Sant Gallen […] Maister Cuonrat […]. A la page 41 se trouve le timbre de la bibliothèque de Saint-Gall du temps de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553-1564. De nombreuses maniculae apparaissent dans le manuscrit (p. 36, 93, 276, 302, 352, 416, 432 et 434), un diagramme topique (p. 132), une scène de tournoi (p. 241), une banderole inscrite du chiffre de l'année ·1·5·6·7· (p. 244, 245), des nus (p. 254, 432, page de garde postérieure), des médaillons (p. 300), une sécante (p. 350), des schémas de catégories (p. 354, 366), ainsi que des couronnes (page de garde postérieure).
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit composite, écrit entre 1425 et 1428 dans la région du lac de Constance mais non à l'Abbaye de Saint-Gall, contient un grand nombre de traités de comput, d'astronomie et de cosmographe en langue latine, parmi lesquels l'œuvre très diffusée le De sphaera mundi de Jean de Sacrobosco et son œuvre de base d'arithmétique le Tractatus de algorismo. Le manuscrit qui commence par un calendrier, contient aussi quelques illustrations, comme les douze signes du zodiaque, une carte des vents, des dessins de l'écliptique du soleil et de la lune, les constellations de planètes et d'étoiles, un homme aux points de saignée, une carte du monde ronde qui rappelle les cartes T-O du début du Moyen-Age et (aux pp. 265 et 266) douze images simples des mois, avec des brèves légendes versifiées en allemand, inspirées de la vie quotidienne des hommes de la fin du Moyen-Age imprégnée par la nature et l'agriculture.
En ligne depuis: 04.10.2011
Manuscrit composite destiné à l'enseignement scolaire, écrit à Mayence, dans la première moitié du XIe s., peut-être apporté à Saint-Gall par le moine Ekkehart IV. Celui-ci fut, par intermittence, maître de l'école de la cathédrale de Mayence et ajouta un grand nombre de gloses au manuscrit. Le codex contient de nombreux textes d'usage scolaire, par exemple une copie du commentaire de Boèce de l'Herméneutique d'Aristote, la Topica de Cicéron, la Géométrie I du (pseudo?)-Boèce et de nombreuses autres oeuvres de Boèce, telles que De differentiis topicis, De divisione, De syllogismis categoricis o De syllogismis hypotheticis. A la fin du volume, sont transcrits deux courts textes d'Ekkehart IV sur les Septem Artes Liberales: le De Boethio (p. 488) et une allégorie des Septem Artes Liberales (p. 490) sous forme d'instructions à un orfèvre.
En ligne depuis: 15.04.2010
Manuscrit composite du XIe s. écrit probablement à l'Abbaye de Saint-Gall. Le codex contient surtout des commentaires de Boèce: de la Topica de Cicéron et de l'Isagoge du philosophe néoplatonicien Porphyre († après 300), l'Isagoge lui-même de Porphyre et divers autres textes, parmi lesquels, par exemple, de courts écrits de Walahfrid Strabon (Regulae metricae; une lettre avec l'incipit Domino meo benedictus salus et vita) et de l'érudit latin de l'Antiquité tardive, Marius Victorinus (De generatione divina).
En ligne depuis: 15.04.2010
Copie annotée de l'oeuvre d'Aristote De natura animalium tractatus XIX, dans une transcription latine de l'érudit Michael Scotus († vers 1235), écrite au XIIIe s. et ornée d'une initiale historiée partiellement dorée et représentant un homme assis devant un livre. En 1453, le codex s'est retrouvé en possession d'un Johannes Kalb de Wangen (en Allgäu) et fut relié avec une reliure souple.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit possède une reliure en bois du XVe siècle et se compose de plusieurs parties. La partie initiale d'origine de ce recueil, numérotée 1-140, a probablement été détachée au XIXe siècle. Il reste six unités codicologiques, qui à l'exception de la quatrième, ont été copiées au XVe siècle. La partie I (p. 141-348) contient aux pages 141-198 le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte (Lohr, p. 260) ainsi qu'aux pages 199-346 des sermons latins avec des extraits du Livre des Proverbes intercalés (p. 257-263). Suit la partie II (p. 349-396) avec des textes copiés sur deux colonnes qui se rapportent à la messe, la confession et la pénitence aux pages 349a-396, avec le traité De conflictu vitiorum d'Ambroise Autpert aux pages 363a-383b (Bloomfield, Nr. 0455). Dans la partie III (p. 397-440b) se trouvent aux pages 397-440a d'autres sermons en latin. La partie IV (p. 441-574) livre aux pages 441a-574b une version abrégée et incomplète, disposée sur deux colonnes, de la Summa virtutum de Guillaume Peyraut (Bloomfield, Nr. 5775 ; Verweij, S. 111–110), qui a été copiée au XIVe siècle. La partie V (p. 575-618) contient aux pages 575a-618a le traité sur deux colonnes Collationes de decem preceptis de Thomas d'Aquin (Bloomfield, Nr. 6071), qui a été orné avec un grand dessin à la plume d'un évêque à la p. 600b. La partie VI (p. 619-638), un seul cahier, est copié sur deux colonnes et contient aux pages 619a-630b une interprétation latine du Notre Père par Johannes Münzinger (Adam, p. 160), aux pages 631a-634a une interprétation de l'Ave Maria (Expositio angelice salutationis) de Thomas d'Aquin (cf. Rossi), aux pages 634b-637a une interprétation du répons Missus est Gabriel et finalement aux pages 637a-638b un court texte d'une autre main. Selon le timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 440b), le manuscrit se trouve au plus tard depuis 1553-1564 à la Stiftsbibliothek.
En ligne depuis: 20.12.2023
Manuscrit du De consolatione philosophiae de Boèce, écrit au Xe siècle à l'Abbaye de Saint-Gall, contenant de nombreuses gloses en latin et en vieil allemand.
En ligne depuis: 09.12.2008
La première partie du manuscrit contient aux pages 3-44 les Canones in motibus caelestium corporum, un mode d'emploi et une explication des tables qui vont suivre, avec un ajout dans la même mise en page et écriture (p. 44-46). Dans la deuxième partie suivent les Tabulae Toletanae (p. 47-203). Il s'agit de tables pour la comparaison de différents calculs de temps, pour le calcul des mouvements des planètes et des éclipses, pour l'astronomie sphérique et avec des répertoires d'étoiles et de lieux. La petite écriture, entre une minuscule gothique et une textualis simplifiée, renvoie plutôt à la seconde moitié du XIIIe siècle ou à la première moitié du XIVe siècle (contrairement à Scherrer), le « s » final rond tracé sous la ligne pourrait indiquer une origine italienne. A la page 204 se trouve un zodiaque, un hymne marial Gaude virgo gratiosa (AH 9, p. 54) et un autre texte de la même période environ. D'après la note N. 102 sur la page 3, le manuscrit est entré à la Stiftsbibliothek en 1768 avec le legs d'Aegidius Tschudi (1505-1572). La reliure en carton avec le dos et les coins renforcés de cuir, ainsi que les doubles pages en papier qui servent de feuilles de garde antérieures (p. 1/2), et postérieures (p. 205/206) remontent aux décennies autour de 1800.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit, qui n'a probablement pas été réalisé à Saint-Gall, contient, des pp. 1-21, les Topica de Cicéron (à la fin incomplet) et, des pp. 21-216, le commentaire de Boèce sur cette oeuvre. A l'intérieur de la couverture antérieure se laissent reconnaître une empreinte en négatif d'une page de l'Edictum Rothari (Cod. Sang. 730, S. 17).
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit scolaire de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant les Institutiones saecularium litterarum de Cassiodore (manuel sur les sept arts libéraux).
En ligne depuis: 31.12.2005
Ce manuscrit (aussi appelé « St. Galler Epenhandschrift »), écrit sur deux colonnes et d'une manière très uniforme par trois copistes principaux anonymes et par quatre copistes secondaires, offre dans la meilleure rédaction un recueil unique en son genre de récits des héros et des chevaliers en ancien allemand moyen. Il contient « Parzival » (p. 5−288 ; version D) de Wolfram von Eschenbach, la Chanson des Niebelungen (p. 291−416 ; version B) avec la « Klage » conclusive (p. 416−451 ; version B), le poème « Karl der Grosse » (p. 452−558 ; version C) de Stricker, le récit en vers « Willehalm » (p. 561−691 ; version G) de Wolfram von Eschenbach ainsi que cinq strophes (« Sangspruchstrophen ») de Friedrich von Sonnenburg (p. 693 ; version G). Sans doute jusqu'en 1768, date de l'acquisition du manuscrit par l'Abbaye de Saint-Gall, se trouvaient aussi à la fin de ce volume des fragments des épopées en vers « Die Kindheit Jesu » de Konrad von Fussesbrunnen et Unser vrouwen hinvart de Konrad von Heimesfurt. Ces deux dernières œuvres furent extraites avant 1820 du manuscrit épique et se trouvent à présent dans la Staatsbibliothek Preussischer Kulturbesitz à Berlin (mgf 1021) et respectivement dans la Badische Landesbibliothek à Karlsruhe (Cod. K 2037). Le manuscrit, illustré par 78 initiales peintes de façon uniforme par des artistes inconnus de l'école de miniature de Padoue, a dû être commandité par un riche personnage, intéressé par les épopées en moyen-haut-allemand. Le premier propriétaire connu nommément était l'humaniste glaronnais et savant universel Aegidius Tschudi (1505−1572), dont le legs de manuscrits put être acquis en 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit, copié en 1499 dans l'entourage du maître d'école de Lindau, Cunradus Reuschman (note p. 448), contient surtout des œuvres d'auteurs antiques, en plus de textes d'auteurs italiens du XVe siècle. Tous les textes sont encadrés par un commentaire et les œuvres les plus importantes précédées d'un argumentum. Il y a souvent des pages blanches entre chaque texte. Dans les marges se trouvent de simples dessins à la plume (pp. 498–501, 504, 511, 513 ; à la p. 706 et 712 esquisses de mappemonde). A la p. 3, il y a un dessin en pleine page de la ville de Troie. En détail, les textes sont les suivants: Publius Baebius Italicus, Ilias latina (pp. 5–51); Virgile, Georgica (pp. 57–146) ; Horace, Epistolae (pp. 148–230) ; Horace, Carmen saeculare (pp. 231–234) ; Lactance, De ave Phoenice (pp. 234–241) ; Perse, Satires (pp. 245–282); Margarita passionis, inc. Cum prope pasca foret (pp. 283–288) ; Sénèque, De providentia (pp. 289–298); Agostino Dati, Elegantiolae (pp. 323–361) ; Carmen de dolo et astutia cuiusdam mulieris, inc. Summe procus caveat ducatur ne mala coniunx (pp. 362–365); hymnes (pp. 366–388) ; Parvulus philosophiae moralis (pp. 395–417) ; Domenico Mancini, De quattuor virtutibus (pp. 419–488) ; Hieronymus de Vallibus, Jesuida (pp. 491–514) ; Matteo Bosso, Oratio in beata coena domini (pp. 515–524) ; Pseudo-Leonardo Bruni, Comoedia Poliscena (pp. 539–549); Térence, Andria (pp. 563–621) ; Virgile, Bucolica (pp. 629–660) ; Horace, Ars poetica (pp. 661–678); Horace, Epodes (pp. 679–692) ; Pseudo-Virgile, Moretum (pp. 692–694) ; Pseudo-Ovide, Remedia amoris, inc. Qui fuerit cupiens ab amica solvere colla (pp. 694–695) ; Pseudo-Ovide, De arte amandi, inc. Si quem forte iuvat subdi sapienter amori (pp. 695–698) ; un traité sur la ponctuation, De kanone punctorum (p. 699) ; Virgile, Aeneis, lib. 1 et 3 (pp. 701–726 et 741–760) ; Salluste, De coniuratione Catilinae (pp. 765–802) ; Salluste, De bello Iugurthino, incomplet (pp. 803–804) ; Sénèque, Epistolae morales (pp. 812–853).
En ligne depuis: 04.10.2018
De bello civili (aussi connu sous le titre de Pharsale) de Marcus Annaeus Lucanus (39-65 ap. J.-C.), un poème épique sur la guerre civile entre Pompée et César dans les années 48 à 45 av. J.-C. Manuscrit avec quelques rares dessins à la plume.
En ligne depuis: 12.06.2006
Le codex se compose de quatre parties indépendantes les unes des autres qui n'ont probablement pas été écrites à Saint-Gall: 1. Horace, les Odae (incomplètes à la fin, avec de nombreuses gloses); 2. Lucain, la Pharsalia (incomplète à la fin avec de nombreuses gloses); 3. Salluste, la De coniuratione Catilinae (complète) et le De bello Iugurthino (quelques chapitres manquent); 4. Ovide, les Amores (incomplets à la fin, avec de nombreuses gloses) ainsi qu'une page des Metamorphoseon.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le codex contient l'oeuvre la plus connue du poète latin Publius Papinius Statius (Stace), son poème épique sur la guerre des Sept contre Thèbes (Thébaïde), avec les argumenta métriques des livres II-IV. Manquent deux fascicules avec les livres IV, V. 578 –VII, V. 30 (entre p. 75 et 76) ainsi qu'un bifeuillet avec le livre IX, 671–751 et le livre X, 5–84 (entre p. 128 et 129, et entre 132 et 133). Les débuts des livres et des argumenta métriques (p. 3, 21, 40, 58/59, 92, 112, 132, 173) sont introduits par des initiales, en partie bicolores (rouge/vert). Figurent aussi des gloses marginales et interlinéaires, pour la plus grande partie des XIIe et XIIIe siècles. Aux pp. 196–197, probablement de la même main, le Planctus Oedipodis, inc. Diri patris infasuta pignora (plainte d'Oedipe sur la mort de ses fils). Le récit comprend 21 strophes rimées de quatre lignes, dont la première est surmontée de neumes sur une portée de quatre lignes. Cette forme de notation musicale plaide contre une origine du manuscrit à Saint-Gall.
En ligne depuis: 22.06.2017
Les Pontiques d'Ovide sont l'unique texte de ce manuscrit copié en minuscule gothique par une seule main au XIIIe siècle. Regroupées en quatre livres dans les éditions modernes, les 46 lettres, des élégies poétiques liées à l'exil du poète à Tomis, se suivent ici sans interruption. Des initiales simples peintes en rouge les distinguent les unes des autres jusqu'à la p. 66 ; par la suite, il n'y a que des espaces réservés pour des initiales non réalisées. En plus de maniculae le long des marges, il y a de nombreuses gloses, interlinéaires ou marginales, qui datent plus ou moins de la même époque que la copie.
En ligne depuis: 22.09.2022
Manuscrit composite, contenant principalement des textes grammaticaux, écrits par plusieurs mains différentes, vers 800, à l'Abbaye de Saint-Gall. Pour la plupart de ces textes, le codex offre la plus ancienne et, dans le cas d'un traité anonyme De scansione heroyci versus et specie eorum, la seule et unique version au monde. Les textes grammaticaux se composent de la grande et de la petite grammaire de Donat, une compilation de la grammaire de Donat par Pierre de Pise, le De metris de Mallius Theodorus, l'Ars grammatica de Diomède ou les deux œuvres, le De arte metrica et le De schematibus et tropis de Bède le Vénérable.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit composite de Saint-Gall, datant des années 800, contenant un grand nombre de traités de grammaire.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le manuscrit en papier du XIVe siècle contient le plus ancien texte rédigé par Konrad de Mure (vers 1210-1281), le magister de l'école capitulaire et chanoine du Grossmünster de Zurich. Le Novus Graecismus est une encyclopédie scolaire (d'orientation grammaticale et lexicale) versifiée, dont onze exemplaires des XIVe et XVe siècles ont été conservés (éd. A. Cizek, München, 2009). Il s'agit du remaniement du Graecismus qu'Eberhard de Béthune a rédigé au début du XIIIe siècle. L'exemplaire de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall, copié dans une cursive serrée, sur une colonne, est incomplet. Il comprend la préface (inc. : Notitiam gramatice saltem…p. 3), le livre I (p. 4-100), et 80 vers du livre II (p. 100-106) – soit deux livres sur les dix composant cet ouvrage. Des onglets en parchemin avec des fragments de texte renforcent le codex (p. 18, 46, 70, 94). De nombreux feuillets présentent des taches brunes et des décolorations dues à l'infiltration d'humidité. Le manuscrit possède une reliure en carton moderne avec un fragment imprimé.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit en parchemin contient le Doctrinale d'Alexandre de Villedieu avec le commentaire qu'en a fait le maître Bertholdus Turicensis. On ne connaît rien d'autre de ce commentateur zurichois, ni du copiste, un certain « Hermannus », dont les noms sont révélés au colophon (p. 123). Le volume disposé sur deux colonnes est soigneusement articulé : les hexamètres du doctrinal sont généralement divisés en paragraphes d'un ou plusieurs vers et copiés dans une taille plus grande que les commentaires qui les suivent. Ce commentaire plus ou moins long selon les vers est en outre truffé d'abréviations contrairement au texte commenté. D'élégantes initiales filigranées, caractéristiques de la production enluminée du Haut-Rhin au début du XIVe siècle, ponctuent l'ensemble de cet exemplaire. La présence du sceau de l'abbé Diethelm Blarer (p. 59) confirme sa présence à la Stiftsbibliothek au plus tard depuis 1553-1564.
En ligne depuis: 20.12.2023
Manuscrit de l'école de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant une grammaire grecque de Dositheus et une version en prose, illustrée de dessins à la plume, des Phaenomena d'Aratos de Soles.
En ligne depuis: 14.09.2005
Manuscrit de Priscien, en écriture irlandaise de Saint-Gall: copie des Institutiones Grammaticae du grammairien Priscien de Césarée (VIe s. ap. JC), contenant plus de 9000 gloses, dont 3478 en vieil irlandais, servant de fondement à la reconstitution de cette langue. Il contient un grand nombre d'initiales à la plume. Copié dans un scriptorium irlandais (Bangor? Nendrum?).
En ligne depuis: 12.06.2006
Le plus ancien livre en langue allemande, un manuscrit d'Abrogans, datant environ de 790, contenant les plus anciens Notre Père et Credo en allemand.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le volume in-quarto réunit différents textes, brefs pour la plupart. Il contient surtout des méditations spirituelles et des prières, dont un traité sur la Passion (p. 4-38), des oraisons pour la Passion (p. 68-84) et pour les heures canoniques (p. 88-91), un traité sur le péché originel (p. 92-107) et un autre intitulé quattuor gemitus turturis (p. 112-159) ; une Biblia pauperum rassemble les situations de détresse où certains saints peuvent être invoqués (p. 160-193). Parmi les textes spirituels, on en trouve également en allemand (par ex. p. 218-220, 238). Deux lettres se rapportent à Saint-Gall, l'une est adressée à l'abbé Eglolf (p. 40-43), l'autre à des moines qui ont fui à Saint-Gall (p. 85-88). D'autres textes traitent du concile de Constance et de la réforme monastique, ici aussi en rapport avec Saint-Gall (p. 239-250). Le dernier cahier, en parchemin, pouvant remonter au XIVe siècle, comprend une grammaire et des textes médicaux (p. 251-266). Le manuscrit est dans une reliure souple. Pour les onglets, un document en parchemin rédigé en allemand, dont on peut encore lire l'année 1415 et le nom, ulrichen leman burger ze arbon, a été utilisé.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit comprend comme texte principal la Waldregel (pp. 1-180), une traduction en nouvel haut-allemand de la Regula solitarium (règle pour les ermites), que le moine Grimlaicus, probablement originaire de Lorraine, avait écrit au IXe ou Xe siècle. La Waldregel est complétée de textes postérieurs sur les thèmes de la vie érémitique et de la pauvreté : pp. 180–222 Hie fachet an ein ander buoch von der bewerung einsidliches lebens …, inc. Die muoter der heilge kristenheit het zweyerhand geistlicher lüte ; pp. 222–277 Dz ander buoch von bewerung armuot, inc. Gelobet sy got vnser herre vnd got iesus cristus ; pp. 277–284 [sermon] inc. Fünf stuk sind dar inne begriffen. Aux pages 285-289 figurent des prières. La décoration consiste en de simples initiales rouges, aux pages 1 et 3 avec des filigranes verts. A l'exception des prières, ce manuscrit est une copie du Cod. Sang. 930. Il appartenait à l'ermitage de l'église de Saint-Georges devant les murs de Saint-Gall. Trois femmes spirituelles qui y habitaient dans les années 1430 sont représentées par de modestes dessins à la plume sur la feuille de garde postérieure.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient la « Reformatio Sigismundi », un texte sur la réforme de l'Eglise et de l'Empire, écrite anonymement en allemand en 1439 durant le Concile de Bâle par un auteur qui n'a toujours pas été identifié de manière fiable. Le texte est imprimé pour la première fois en 1476. Le traité formule des propositions de réforme où l'importance de la pastorale est soulignée, et où la libération du clergé séculier de l'obligation du célibat et celle des évêques de l'exercice du pouvoir temporel est suggérée. Il se réfère en outre à une vision présumée de l'empereur Sigismond, auquel serait apparu un prêtre-roi Frédéric avec des plans de réforme. Dans une souscription à la p. 234, le copiste se nomme dans une souscription, Petrus Hamer von Weissenhorn, chapelain à Kirchberg. Celui-ci introduit les chapitres avec des initiales rouges et en décore deux avec des visages barbus caricaturaux (p. 158 et 212).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit de 1467, qui appartenait au monastère des Clarisses de Fribourg-en-Brisgau avant d'être acquis par l'Abbaye de Saint-Gall en 1699, contient en plus de quelques textes en latin, plusieurs traités spirituels et édifiants en traduction allemande parmi lesquels une Ars moriendi, le Cordiale de quattuor novissimis de Gerard van Vliederhoven, les dites lettres de Jérôme traduites par Jean de Neumarkt (ca. 1315-1356), le Spiegelbuch – un texte sous forme de dialogue versifié sur la manière correcte de mener sa vie, tentatives d'une vie séculière et les punitions dans l'au-delà avec en tout vingt dessins à la plume colorés – et la légende des trois bienheureux rois dans la version de Jean de Hildesheim (1310/1320-1375). Dans le manuscrit se trouvent encore d'autres dessins à la plume : une licorne (p. 87), deux figures d'apôtres (p. 107; Paul et Jean?), un homme et une femme en vêtements séculiers, un cerf et un sanglier (p. 513). Sur les pages de garde antérieure et postérieure se reconnaissent des traces d'une minuscule carolingienne (sur la page de garde postérieure: Raban Maur De computo).
En ligne depuis: 04.10.2011
Les cinq parties du manuscrit ont été copiées par différents scribes, dont le conventuel de Saint-Gall Hans Conrad Haller (1486-1525), calligraphe, prêtre et, de 1523 à 1525, bibliothécaire du monastère de Saint-Gall, qui a transcrit plusieurs œuvres comme un missel et de la littérature spirituelle, ainsi qu'une vie de Notker Balbulus. Dans le Cod. Sang. 1006, Haller a souvent laissé des souscriptions, par exemple aux pages 531 et 540. Les cinq parties du manuscrit contiennent les textes suivants : dans la partie I, des oraisons pour la Passion (pp. 13-45), et des mystères – en partie fragmentaires –, dont le Ludus ascensionis (pp. 33-44). Partie II (pp. 46-65) : prière à sainte Dorothée, traduite du latin et copiée en 1430 selon le copiste (pp. 61-62). Partie III (pp. 66-80) : le Der Seele Klage d'Heinrich der Teichner. Partie IV (pp. 81-95) : liturgie des heures du Christ. Partie V (pp. 96-762) : un grand nombre de textes édifiants comme des prières et des réflexions dont Ein babst lag uurmals an dem tod (pp. 188-90), St. Anselmi Fragen an Maria (pp. 406-486) et un Salve Regina en rimes et en allemand (pp. 508-524).
En ligne depuis: 14.12.2018
La plus grande partie de ce manuscrit comprend des sermons copiés sur deux colonnes par plusieurs scribes (p. 1-144). Les différentes homélies sont parfois introduites par des rubriques et de petites initiales alternativement bleue ou rouge avec des filigranes. La dernière partie (p. 145-157), de plus petite taille (19 x 17 cm) et copiée en majeure partie sur une seule colonne, contient des vers léonins et des dictons versifiés. En possession de la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au moins depuis le milieu du XVIe siècle (cf. timbre de l'abbé Diethelm Blarer p. 120), le manuscrit est nouvellement relié au XVIIIe/XIXe siècle dans une reliure de parchemin blanc collée sur du carton, avec des lacets de soie verte.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit a été copié en textualis probablement pendant la 2e moitié du XIIIe ou la 1e moitié du XIVe siècle. L'ancienne numérotation des pages va de I à CLXXXIII et de CCLVI à CCLXXX (foliotation au crayon : 184-20). La foliotation A-B au crayon, puis I-CLXXXIII à l'encre rouge, et enfin 184-216 au crayon fait aujourd'hui foi. La table des matières du XIVe siècle inscrite sur le dernier cahier séparé (fol. 211r-214v) utilise des chiffres romains de I à CCLXXVIII sans lacune. On peut donc déduire qu'après la transcription de la table des matières, quelques feuillets ont été perdus après le feuillet CLXXXIII, ce qui est indiqué, déjà au XVe siècle, par la formule vacat dans la table des matières. Les pages restantes livrent tout d'abord des sermons de Bertold de Ratisbonne († 1272) sur les fêtes dominicales et des saints (fol. Ir-CLXXIIIIv) et ensuite – à cause des feuillets perdus – seulement la fin de ses sermons sur le Commune sanctorum (fol. 184r-184v). Parmi ceux-là et après se trouvent d'autres sermons (Sermones ad religiosos, Sermones ad speciales) ou des traités spirituels de la même main, alors que la fin est d'une autre main (fol. 209r-210r). Après la table des matières suivent d'autres notes probablement du XIVe siècle, dont certaines en allemand (fol. 214r-215v). D'après la note de possession Liber sancti Galli au fol. Br, le manuscrit se trouve au plus tard depuis le XVe siècle à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit contient presque un tiers de la Legenda aurea de Jacques de Voragine, avec certains textes apparaissant deux fois. La première partie (p. 1-267) commence avec l'Avent et se termine avec la Toussaint et la dédicace de l'église. Le titre au-dessus du premier texte (Sermo de adventu domini, p. 1) est trompeur et a conduit à une identification fautive du contenu du manuscrit comme des sermones. La deuxième partie (p. 271-665) commence avec Matthias (24 février) et s'achève à Thomas (21 décembre). Cette collection est complétée par quelques textes issus de l'ainsi dite Provincia-annexe (Oswald, Ulrich, Pelagius, Verena, Gallus, Otmar, Konrad), insérés à l'endroit correspondant de l'année liturgique. Entre les deux parties (p. 267-270) se trouvent sept courts exempla, dont les trois premiers se rapportent au texte des Verba seniorum. Deux copistes se sont réparti la réalisation de ce manuscrit. Le changement de main à la page 382/383 (à la fin du cahier, mais au milieu d'un mot) s'accompagne d'un changement dans la décoration. Tandis que la première partie est ornée seulement de quelques initiales rouges hautes de plusieurs lignes avec des filigranes rouges simples, la seconde est ornée d'initiales filigranées à deux couleurs (rouge/bleu), plus exubérantes et élégantes. Elles ressemblent à celles d'un manuscrit conservé à Fribourg (BCU, ms. L 34), bien qu'un peu moins raffinées. Dans la première partie, de nombreuses coutures décoratives multicolores attirent l'attention (p. 55/56, 75/76, 115/116, 123/124, 131/132, 143/144 et 147/148). Une ancienne foliotation (III-CCCXXXI) se trouve dans la marge supérieure de la page p. 7-664. La reliure en carton, couverte de parchemin blanc et munie des rubans de soie verte en guise de fermoirs, remonte au XVIIIe/XIXe siècle.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le volume in-folio contient un long cycle de sermons, introduit par un sermon probablement de Rulmann Merswin (fol. 1ra-5vb : Leben Jesu / Von der geistlichen Spur), qui est ici attribué à Johannes Tauler (comme dans le Cod. Sang. 1015). Les sermons suivants (fol. 5vb-235ra) sont effectivement de Tauler. Sous la rubrique Von der drivaltikait, on trouve un traité composite pseudo eckhardien, Von dem anefluzze des vaters (fol. 85va-93va) ; aux fol. 235r-241va figurent quatre lettres de Henri Suso (Lettres 3, 4, 6 et 7 du Petit Livre des Lettres), suivies d'un autre sermon. Le manuscrit est copié soigneusement sur deux colonnes, corrigé à plusieurs endroits, et entièrement rubriqué. Chaque sermon est introduit par une initiale ornée haute de cinq lignes avec des filigranes simples bleus et rouges ; quelques initiales plus grandes sont plus élaborées (par ex. fol. 190vb). La reliure en cuir du XVe siècle, estampée à froid, est bien conservée, avec cinq boulons respectivement (un seul manque à l'arrière) et deux fermoirs. D'après la deuxième note de possession sur le contreplat antérieur, le codex appartenait à la communauté des sœurs de St. Leonhard, puis de St. Georgen à Saint-Gall.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit contient principalement des sermons. Il débute (pp. 1-279) avec le Speculum ecclesiae de Honorius Augustodunensis (ca. 1080 – 1150/1151). Viennent ensuite (pp. 279-281) 20 vers sur les vices et les vertus en hexamètres léonins, chacun avec une brève explication en prose. A la p. 282, restée blanche, a été ajouté un dessin à la plume de l'Apôtre Paul. A la fin (pp. 283-411) les Sermones de Maurice de Sully (ca. 1120-1196), avec une liste des chapitres et un prologue à la p. 283. Aux pages 411-414, commentaire sur la profession de foi catholique (inc. Quo nomine vocatur hec doctrina apostolica symbolum, expl. latine dicitur vere fideliter fiat). Le texte très bref à la p. 415 traite de la communion pour les excommuniés (inc. Communicans excommunicato, expl. ad correctionem communicabis excommunicato).
En ligne depuis: 22.03.2018
Armorial de l'abbé de Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491), contenant 1626 armoiries de hauts personnages laïcs ou ecclésiastiques, avant tout de la région du sud de l'Allemagne. L'armorial fut probablement produit dans l'atelier de Hans Ingeram, établi à Heidelberg, pour un commanditaire inconnu entre le Neckar et l'Oberrhein. Dans les années 1480, l'abbé de Saint-Gall, Ulrich Rösch, acheta le volume et y ajouta, dans la dernière partie, un grand nombre d'armoiries de Suisse et de l'Allemagne limitrophe, qu'il fit dessiner par le peintre de Winterthur, Hans Haggenberg. L'un des plus importants armoriaux du XVe siècle.
En ligne depuis: 23.12.2008
Armorial de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi (1505-1572), entre 1530 et 1572. Il contient plus de 2000 armoiries, surtout de familles de l'ancienne Suisse. Plusieurs armoiries contiennent des explications généalogiques de la main de Tschudi.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le plan carolingien de Saint-Gall est le plus ancien dessin architectural d'Occident qui nous a été transmis et constitue de ce fait un monument important dans l'histoire de la culture européenne. Il se compose de cinq feuilles de parchemin de mouton cousues les unes aux autres, et dans un second temps pliées en format in-quarto. Sur la face antérieure se trouve le plan original d'une abbaye avec 52 édifices, 333 notes explicatives en latin et une lettre de dédicace. Il fut réalisé, probablement sur la base de modèles, à Reichenau, sous l'abbatiat de Heito ou Erlebald, pour (l'abbé ?) Gozbert de Saint-Gall (819 ou vers 827/830) ; des notes explicatives ont été ajoutées par le bibliothécaire Reginbert et un jeune confrère. Sur la face postérieure – à l'origine blanche – (et sur une rasure de la partie inférieure de la face antérieure) a été ajoutée la Vita beati Martini episcopi sur la base de Sulpice Sévère (rédigée à Saint-Gall à la fin du XIIème siècle).
En ligne depuis: 20.03.2014
Le manuscrit, copié par le moine de Saint-Gall Jakob an der Rüti (1562-1615), peut-être pour son usage personnel, contient dans la première partie (f. 1r-125r) des répons pour les fêtes solennelles de l'année liturgique, avec des mélodies en notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) et souvent des indications pour les processions. A la fin, se trouvent des indications sur le lieu où se déroulent certaines vêpres (f. 126r-128r), d'autres indications sur l'ordre des processions (f. 128v-136v), des mélodies pour la doxologie (f. 128v-140v), des indication pour les vêpres de l'abbas scholasticus le jour de Saint Jean et lors de la veillée de la fête de la Circoncision (f. 140v-147v), ainsi que des oraisons pour les processions (f. 150r-155v). Jakob an der Rüti a décoré le manuscrit avec quelques dessins maladroits à la plume et des bordures (enluminures en pleine page aux f. 1r, 58v-59r et 77v-78r, en plus des représentations figurées dans les initiales). Il se nomme au f. 126r avec les initiales (F.I.A.R.), au f. 125r avec son nom complet (effacé, mais lisible à la lumière UV: Per me fratrem Jacobum An der Rüti …um Anno 1582).
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit fut acquis en 1779 par le moine de Saint-Gall Gall Metzler (1743-1820), curé à Ebringen près de Fribourg, paroisse appartenant encore à Saint-Gall. Il est divisé en deux parties et contient des instructions pour l'année liturgique (de tempore et de sanctis). Il a été écrit en Allemagne et était destiné à éviter l'ignorance (‘vnwißenheit') en matière liturgique. Les informations concernant les collectes ont été omises, par manque de place, mais aussi, parce qu'elles ne préoccupaient que les prêtres. Cet état de fait laisse penser que le manuscrit était destiné aux moniales (bien qu'il ait conservé les formes grammaticales au masculin). Il reste encore à clarifier à quoi se réfère le texte, quand il est question dans le prologue d'‘Index'.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient plusieurs textes normatifs et est destiné aux sœurs du couvent cistercien de Günterstal. Il est écrit en partie en allemand, en partie en latin. Il commence par un traité sur la simonie, en latin et allemand, écrit par le ‘brůder Johannes' et dédié à ‘der erwurdigen frowen von Mulhein', probablement Veronica von Mülheim, abbesse du couvent de décembre 1504 jusqu'à sa mort en mai 1508. Johannes pourrait avoir été un moine de Tennenbach, le monastère cistercien qui détenait la responsabilité de la cura animarum des religieuses. Le reste du manuscrit contient un certain nombre de traductions de textes normatifs de l'ordre cistercien, parmi lesquels le Liber definitionum et l'Ecclesiastica Officia. La traduction allemande et la prise en compte uniquement des chapitres les plus pertinents démontrent l'usage de ce manuscrit par les moniales. Plusieurs de ces traductions furent aussi envoyées dans le couvent des cisterciennes de Lichtenthal, près de Baden-Baden. Bien que le couvent n'ait jamais été officiellement réformé, ce manuscrit atteste des aspirations à une réforme dans la première partie du XVIème s. Le manuscrit fut acquis en 1782 par le moine de Saint-Gall Gall Metzler (1743-1820), curé à Ebringen près de Fribourg, paroisse appartenant encore à Saint-Gall.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le petit livre de prières de l'abbé Otmar Kunz (1564-1577), qui présente une riche ornementation sur quelques pages (fleurs, entrelacs, animaux), fut écrit et décoré en 1574 par un artiste inconnu. Les deux miniatures en pleine page sont les plus dignes de mention. A la p. 4, l'abbé est représenté en habits de fête, agenouillé dans un paysage avec une cité, des collines et des arbres, et au-dessus de lui, se trouve le Père avec le globe terrestre, la main levée en signe de bénédiction. A la p. 10, l'abbé de Saint-Gall, vêtu d'une simple tunique, est agenouillé avec Marie et Jean au pied du Christ sur la croix. Le livre de prières contient (depuis la p. 11) les cinq psaumes dits de la Passion (Ps 22, 31, 55, 69, 109). A ceux-ci s'ajoutent les 15 psaumes du graduel, les vigiles des morts et les sept psaumes pénitentiels avec les litanies de tous les saints. Après la mort de l'abbé Otmar, un copiste portant les initiales FVF a ajouté une prière (pp. 105−109); il s'agit peut-être du frère Ulpianus Fischer d'Überlingen, entré au monastère de Saint-Gall en 1583. Le livre de prières de l'abbé d'alors appartenait en 1594 au moine saint-gallois Georg Spengler, natif de Wil († 1609). En 1599, le codex reçut son actuelle reliure avec des impressions à froid.
En ligne depuis: 22.06.2017
Recueil de fragments II de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall (« Veterum Fragmentorum Tomus II »). En plus d'autres textes, ce volume contient 110 feuillets isolés plus ou moins grands de la plus ancienne version de la Vulgate des Evangiles, écrite au Nord de l'Italie (Vérone?) vers 410/420, des fragments d'un manuscrit des psaumes en latin et grec, respectivement du VIIe et du Xe siècle, ainsi qu'un assez grand nombre de fragments irlandais de la Stiftsbibliothek du VIIe au IXe siècle, entre autres la représentation de l'Evangéliste Matthieu en train d'écrire avec son symbole (p. 418), une croix (p. 422) et une initiale de « Peccavimus » (p. 426).
En ligne depuis: 31.07.2009
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcements du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 1er cahier du Cod. Sang. 1397 comprend des fragments avec une notation musicale provenant de six manuscrits liturgiques, qui sont précédés d'un fragment d'un commentaire sur la métaphysique (p. 1-2). Ils datent du Xe/XIe au XIIIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 3e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de sept manuscrits liturgiques datant du XIe au XIIIe/XIVe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 7e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de cinq manuscrits liturgiques datant du XIIe au XIVe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 8e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de cinq manuscrits liturgiques datant du XIe/XIIe au XIIIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 9e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de sept manuscrits liturgiques datant du XIIe au XIVe siècle, et d'un bréviaire imprimé.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 13e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments provenant de cinq manuscrits liturgiques datant du XIe au XIIIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023