Grâce au colophon (Finitus est liber Iste feria secunda Post festum Concepcionis virginis Marie. Anno domini 1498. Per fratrem iohannem Coci Conuentualem huius monastery. Iiij ydus decembris Laus deo, f. 186r), on déduit que le psautier fut copié par Johannes Koch (il apparaît dans l'obituaire de Fischingen et est documenté entre 1498 et 1514, curé à Bichelsee (TG) dès 1483) et achevé en 1498. Il est à noter que le texte des ff. 98r-110r a été copié par une main successive à l'encre noire. Les pages en papier avec l'hymne (ff. 187r-188v) ont probablement été reliées dans le volume dans un second temps. Les chants sont indiqués suivant la notation allemande de plain chant (« Hufnagelnotation ») sur cinq lignes rouges. Le manuscrit débute par un simple titre rubriqué (f. 1r) : Incipit psalterium in nomine domini, suivi de l'indication des jours de la semaine. Les autres titres sont aussi rubriqués. Sur les contregardes antérieure et postérieure, on distingue l'empreinte en négatif d'anciennes feuilles de garde. La reliure en cuir jaune avec des motifs renaissants des XVe ou XVIe siècles estampés à froid possède deux fermoirs et des écoinçons métalliques. Sur le plat supérieur se trouve une étiquette en papier du XVIIIe siècle avec la cote C:XV. S:13. Notat: 10 qui renvoie sans aucun doute au monastère bénédictin de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le De Divina Proportione est un traité de mathématiques du frère franciscain Luca Pacioli (1445-1517). Le texte écrit en italien est suivi de 60 polyèdres, dessinés pleins ou évidés, d'influence léonardesque. Des trois copies écrites du vivant de l'auteur, il n'en reste que deux. Celle conservée à la Bibliothèque de Genève est l'exemplaire d'apparat du duc de Milan, Ludovico Sforza, dont les armes et la devise ornent le manuscrit (fol. Ir et LXIIv).
En ligne depuis: 27.02.2019
Le manuscrit, écrit vers 1500 par des sœurs du Tiers-Ordre de saint François de Wonnenstein près de Teufen, non loin de Saint-Gall, contient, en guise d'introduction, le catalogue des manuscrits et des livres imprimés de la bibliothèque conventuelle, datant de vers 1500, avec en tout 110 entrées (p. 1−9). La partie principale se compose de traités ascétiques et édifiants. Parmi ces oeuvres figurent la traduction allemande de la Regula novitiorum de Bonaventure par le frère Conrad Nater (p. 15−107), la version allemande du De exterioris et interioris hominis compositione de David de Augsburg (p. 109−188), les Ermahnung zu einem wahren klösterlichen Leben du moine franciscain Heinrich Vigilis de Weissenburg (p. 190−223), le traité Die besessene Nonne Agnes (p. 225−404), un traité sur la Passion attribué à Bernardin de Sienne (Lernung das lyden unsers lieben heren zu betrachten; p. 406−475), les révélations des mystiques Gertrud von Helfta et Christine Ebner (p. 476−486), le Soliloquium de Bonaventure dans une version abrégée en allemand (p. 496−713) ainsi que le traité Vom Reuer, Wirker und Schauer dudit Kuttenmann (p. 717−727). Le 11 février 1782 le bibliothécaire de l'Abbaye de Saint-Gall, Johann Nepomuk Hauntinger (1756−1823), reçut le manuscrit avec quatre autres manuscrits (aujourd'hui Cod. Sang. 972a, Cod. Sang. 976, Cod. Sang. 977 et Cod. Sang. 991) de la communauté des capucines de Wonnenstein.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit, rédigé en 1498, provient de la bibliothèque de la communauté régulière des soeurs du Tiers-Ordre franciscain dans l'ermitage inférieur (Unteren Klause) de Saint-Léonard devant la porte de la ville de Saint-Gall. La copiste principale inconnue – elle écrit jusqu'à la p. 536 – demande à deux reprises aux lectrices de réciter pour elle un Ave Maria (p. 201, p. 536). Le manuscrit contient, au début, une version importante au point de vue de l'histoire textuelle du Schürebrand (p. 10−201), au milieu (p. 206−339) les parties 1 et 3 du traité Von dreierlei Abgründen, attribué à saint Bonaventure, et à la fin (p. 344−535), le traité sur la Passion Extendit manum de Heinrich de Saint-Gall. La salutation à Marie insérée à la fin du manuscrit (p. 537−539) est d'une autre main. Le manuscrit rejoignit, après la Réforme et la sécularisation de la communauté des sœurs de Saint-Léonard, la bibliothèque des bénédictines de Saint-Georges, puis enfin, en 1780/82, la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.06.2015