Manuscrit composite contenant des textes de Wasmodus de Homberg, de Lampertus Episcopus Argentinensis, de Johannes Mulberg et de Felix Hemmerlin relatifs à la dispute sur les béguines, et un traité de Benedictus de Asinago sur la pauvreté.
En ligne depuis: 04.11.2010
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière dans l'ordre chronologique des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le troisième et dernier de la chronique, contient les événements des guerres de Bourgogne et de Souabe et se termine avec les campagnes militaires d'Italie, entre autres la défaite de Marignan du 13 et 14 septembre 1515, à laquelle l'auteur a vraisemblablement lui-même pris part. Le volume est illustré de 196 dessins à la plume non colorés, réalisés par un artiste anonyme. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier dans la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second dans les Archives de la Ville de Bremgarten et le troisième dans la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le dominicain italien Jacques de Voragine, connu comme l'auteur de la Legenda aurea, composa à côté des vies de saints, de longs cycles de sermons. La présente collection, datant de la première moitié du XIVe siècle, contient environ 340 sermons pour tous les dimanches et jours de fêtes de l'année liturgique. Le manuscrit parvint à la bibliothèque du monastère de Muri en 1553.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit du XIIe siècle, avec des commentaires sur les quatre évangiles, provient probablement d'Alsace. En témoigne l'histoire de la fondation du monastère bénédictin de Sainte-Foy à Sélestat qui a été ajoutée sur les dernières pages. En 1530, il appartenait à Johannes Schornegg, prêtre à Muri.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le recueil de textes comprend un incunable imprimé à Fribourg-en-Brisgau en 1494 et deux parties manuscrites, copiées en 1498 et 1499 par le frère Johannes Bengel, un conventuel du monastère d'Alpirsbach dans la Forêt Noire. Les trois écrits sur la logique scolastique sont de Pierre d'Espagne et de Pierre Tartaret, un philosophe parisien contemporain dont la figure logique nommée le « pont de l'âne » (pons asinorum) a aussi été transcrite.
En ligne depuis: 14.12.2018
Premier volume (partie hivernale) de l'antiphonaire en deux volumes avec les chants de la liturgie des heures ; il était utilisé en alternance avec le manuscrit MsMurFm9. Ce manuscrit de grand format, du XVe siècle, est en grande partie sans décor. Sur la base des répons du temps de l'Avent, il peut être attribué à l'ordre cistercien.
En ligne depuis: 18.06.2020
Deuxième volume (partie estivale) de l'antiphonaire en deux volumes qui a été utilisé en alternance avec le manuscrit MsMurFm6. Ce manuscrit de grand format, du XVe siècle, est en grande partie sans décor. Sur la base des fêtes des saints (Bernard de Clairvaux, Edmond de Canterbury, Robert de Molesme), il peut être attribué à l'ordre cistercien.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le bréviaire, remontant à la seconde moitié du XIVe siècle, contient les textes de l'Office pour toute l'année liturgique. D'après les formules de prières et les rubriques en allemand, il était destiné à un monastère féminin de l'ordre bénédictin ; quelques antiennes renvoient aux alentours des monastères d'Engelberg et de Muri.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le volumineux bréviaire, avec des rubriques en allemand, fut réalisé vers 1300 pour un couvent de dominicaines. Au cours des deux siècles suivants, différentes mains ajoutèrent à la fin de nouveaux offices rimés, la plupart pour des saints dominicains. Au XVIIe siècle, le bréviaire appartenait au couvent de cisterciennes de Wurmsbach au bord du lac de Zurich.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le bréviaire monastique fut copié pendant la deuxième moitié du XIVe siècle pour un monastère bénédictin, d'après les antiennes peut-être pour le couvent de Muri. A la fin du manuscrit en parchemin, une main plus tardive a ajouté des feuilles de papier sur lesquelles il a transcrit les offices de la Vierge et de saint Martin. Au XVIe siècle, le bréviaire appartenait aux moines bénédictins de Muri.
En ligne depuis: 04.10.2018
Manuscrit composite de la seconde moitié du XIVe siècle. La partie principale contient l'Historia scholastica de Petrus Comestor (1r-235v), complétée par divers textes concernant la généalogie du Christ. Le manuscrit contient de nombreuses représentations graphiques et des initiales enluminées qui laissent penser à une origine bâloise. Les nombreux trous du parchemin ont été rapiécés de façon artistique avec des broderies. Le codex provient du monastère cicstercien Maris Stella de Wettingen.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit contient probablement la plus ancienne version du Compendium theologicae veritatis de Hugo Argentinensis (Hugues Ripelin de Strasbourg) et les Quaestiones super quatuor libros sententiarum de Guillaume Rothwell. Probablement un legs de Rudolf Schwerz, chanoine de Zurich et prévot à Altdorf.
En ligne depuis: 04.11.2010
Le pontifical cistercien pour l'abbé, remontant au dernier tiers du XVe siècle, contient des bénédictions et formulaires liturgiques divers pour la consécration des moines et moniales et pour la nomination d'une abbesse. Dans les formulaires pour les consécrations dans les monastères cisterciens féminins, les textes sont en partie rédigés en allemand.
En ligne depuis: 10.12.2020
Recueil de copies de privilèges pontificaux et royaux pour le monastère de Wettingen, constitué par Jean de Strasbourg entre 1248 et 1253. Il contient entre autres des copies de documents importants, dont quelques-uns concernent des donations et d'autres affaires juridiques ainsi que diverses listes de biens et de taxes.
En ligne depuis: 15.04.2010
Les 126 pages en papier de ce volume contiennent les entrées et les sorties du canton d'Appenzell de février 1519 à février 1520. Les registres comptables appartiennent aux sources les plus importantes pour la recherche sur l'histoire du canton avant sa division.
En ligne depuis: 08.10.2020
Les 390 pages en papier de ce volume contiennent les entrées et les sorties du canton d'Appenzell de juillet 1521 à août 1527. Les registres comptables appartiennent aux sources les plus importantes pour la recherche sur l'histoire du canton avant sa division.
En ligne depuis: 08.10.2020
Les 280 pages en papier de ce volume contiennent les entrées et les sorties du canton d'Appenzell d'août 1527 à janvier 1530. Les registres comptables appartiennent aux sources les plus importantes pour la recherche sur l'histoire du canton avant sa division.
En ligne depuis: 08.10.2020
Les 328 pages en papier de ce volume contiennent les entrées et les sorties du canton d'Appenzell de janvier 1530 à mai 1534. Les registres comptables appartiennent aux sources les plus importantes pour la recherche sur l'histoire du canton avant sa division.
En ligne depuis: 08.10.2020
Les 238 pages en papier de ce volume contiennent les entrées et les sorties du canton d'Appenzell de mai 1534 à mai 1537. Les registres comptables appartiennent aux sources les plus importantes pour la recherche sur l'histoire du canton avant sa division.
En ligne depuis: 08.10.2020
Les 220 pages en papier de ce volume contiennent les entrées et les sorties du canton d'Appenzell de mai 1537 à janvier 1540. Les registres comptables appartiennent aux sources les plus importantes pour la recherche sur l'histoire du canton avant sa division.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Silbernes Landbuch (Code de 1585), composé de 86 feuilles de parchemin, contient les statuts de l'ensemble du territoire d'Appenzell. Il s'agit d'un recueil de textes juridiques plus anciens, complété, à une époque plus récente, par de nouveaux statuts. A la suite de la division d'Appenzell, survenue en 1597, le livre des statuts est devenu la propriété du canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures et resta en vigueur jusqu'au XIXème s. La riche décoration, constituée de miniatures et d'initiales, témoigne de la grande valeur accordée à ce volume.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le commentaire des psaumes est un autographe d'Ambroise Alantsee lequel, après avoir étudié, puis enseigné à l'Université de Bâle, entra en 1480 dans la chartreuse bâloise où il œuvra entre autres comme copiste, prieur et auteur principalement de littérature liturgique. Ce manuscrit a été copié quelques années avant sa mort, en 1505, au cours d'un voyage à Erfurt.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit, avec une reliure en demi-peau, contient surtout des sermons capitulaires et des collationes de la main de Heinrich Arnoldi, qui n'excèdent pas quelques pages et débutent en règle générale par une citation biblique. Le volume mixte à usage domestique a été produit à la chartreuse de Bâle, où il a été en grande partie copié par Martin Ströulin et, en partie aussi, par le même Heinrich Arnoldi. A côté des textes manuscrits se trouvent deux brefs imprimés.
En ligne depuis: 10.10.2019
Les écrits du prieur Heinrich Arnoldi (1407-1487), présents dans la première partie du manuscrit (le recueil De humilitate et le traité De modo perveniendi), sont très semblables à ceux qui sont inclus dans le ms. A X 69. La deuxième partie contient le Tractatus de reformatione virium animae du théologien néerlandais Gerardus de Zutphania (1367-1398). Johannes Gipsmüller (1439-1484) copia ce manuscrit à la chartreuse de Bâle en 1472. Avant le premier folio, il devait y avoir une gravure sur bois coloriée, dont des traces sont encore visibles tout comme l'impression en négatif de la légende de l'image.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit en papier de petit format, provenant de la chartreuse de Bâle, est copié en grande partie par le bibliothécaire Georg Carpentarius, qui a compilé, pour les exercices spirituels quotidiens, des prières pour diverses occasions, des hymnes, des méditations et d'autres textes théologiques. Parmi les auteurs identifiables, on trouve de grands auteurs tels qu'Anselme de Canterbury et Bernard de Clairvaux, à côté de noms moins connus comme Basilius Phrisius. Sur les couvertures sont collées deux gravures coloriées : saint Georges avec le dragon (contreplat supérieur) et la messe de saint Grégoire (contreplat inférieur).
En ligne depuis: 14.12.2018
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. Il représente donc une importante source pour l'histoire de l'Université de Bâle. Dans le premier volume, est en outre racontée, sous forme de texte et d'images, la cérémonie d'ouverture de l'Université. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles, et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure chronologique des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
La première partie du volume contient le registre des doyens depuis 1461 jusqu'à 1529 avec chaque fois les comptes respectifs du fonds de la faculté ainsi que les listes des chargés de cours; dans la seconde partie, suivent presqu'exclusivement l'inscription des noms des docteurs de 1533 à 1921. Parmi les copistes, figurent Sebastian Brant, Basilius Amerbach, Remigius Faesch et Niklaus Bernoulli.
En ligne depuis: 25.06.2015
Les statuts de la faculté de médecine datent d'une époque proche de la fondation de l'Université de Bâle (1460). Ils contiennent les dispositions générales concernant la discipline, la présence et la ponctualité, règlent les examens de baccalauréat et de doctorat, résument les directives sur la durée des études et l'admission d'étudiants étrangers et reflètent la hiérarchie très rigide de la faculté. Ces statuts reposent probablement sur le modèle de ceux de la faculté de médecine de Vienne de 1398.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit grec, datant principalement du Xe siècle, contient les Épîtres de Paul accompagnées de chaînes de commentaires. Il partage des similitudes avec les manuscrits du dit « scriptorium d'Ephrem » de Constantinople. Au XVe siècle dans cette même ville, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Érasme l'utilisa pour son texte des Épîtres Pauliniennes dans le cadre de sa première édition du Nouveau Testament grec (1516). L'imprimeur d'Érasme, Johannes Froben, laissa sur ces pages des annotations.
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce tétraévangile grec du XIIe siècle fut acquis au XVe siècle, peut-être à Bâle, par le théologien dominicain Jean de Raguse, qui le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Plus tard, Érasme l'emprunta aux dominicains pour l'utiliser pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516). Lors de son travail éditorial, l'humaniste inscrivit dans les marges de nombreux ajouts et corrections au texte. Il confia ensuite le codex à l'imprimeur bâlois Johannes Froben, qui laissa sur ses pages de nombreuses annotations.
En ligne depuis: 26.09.2024
Dans ce manuscrit grec du XIIe siècle du Nouveau Testament en deux parties (sans Apocalypse), les Epîtres et les Actes furent étonnamment placés avant les Évangiles. Magnifiquement enluminé, ce codex comprend des initiales représentant les épistoliers du Nouveau Testament ainsi qu'une miniature montrant Jean l'Evangéliste et la Descente de Jésus aux Enfers (f. 265v). Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Le codex passa entre les mains de Johannes Reuchlin, ainsi que celles d'Erasme pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516).
En ligne depuis: 26.09.2024
Le Sefer Nizzaḥon Yashan est le titre d'une anthologie anonyme d'arguments contre l'interprétation christologique des versets bibliques, augmentée d'une critique des Evangiles et des doctrines et morales chrétiennes. Composée en Allemagne ou en France, vers 1300, la plupart des réfutations sont basées sur des thèmes polémiques et des critiques de la foi chrétienne qui étaient disséminées dans les cercles juifs de l'Ashkénaze médiévale et du Nord de la France. Il existe peu d'éditions et de manuscrits complets de cette œuvre, dont celui-ci le Nizzaḥon de Bâle. Ce manuscrit, qui montre certaines ressemblances avec d'autres copies, doit toutefois être considéré comme un témoin indirect, mais important de l'apologétique juive venant de la région franco-germanique.
En ligne depuis: 19.03.2020
Vers 1520, Georg Carpentarius, alors bibliothécaire de la chartreuse de Bâle, dresse un catalogue des emplacements des livres dans la bibliothèque. Il comprend deux volumes, un pour chacune des deux salles de la bibliothèque, la Bibliotheca antiqua (AR I 2) et la Bibliotheca nova (AR I 3). Le catalogue de la Bibliotheca antiqua est précédé par l'« Informatorium bibliothecarii », un guide pour le bibliothécaire qui l'instruit dans ses activités – dont le catalogage, le soin des livres et du fonds libraire. Une liste de livres offerts à la chartreuse bâloise en 1526 par la chartreuse d'Ittingen est insérée au début du manuscrit.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vers 1520, Georg Carpentarius, alors bibliothécaire de la chartreuse de Bâle, dresse un catalogue des emplacements des livres dans la bibliothèque. Il comprend deux volumes, un pour chacune des deux salles de la bibliothèque, la Bibliotheca antiqua (AR I 2) et la Bibliotheca nova (AR I 3). Le catalogue de la Bibliotheca nova a été projeté pour pouvoir être poursuivi et contient des pages vides après chaque lettre de l'alphabet, où de nouvelles cotes auraient pu être ajoutées.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit composite D III 34 se compose de deux parties: la partie I (f. 1-29) contient la médecine pour les chevaux de Jordanus Ruffus; la partie II (f. 30-255) la Mulomedicina Chironis ainsi qu'un traité incomplet d'un Oliverius, écuyer à la cour de Ferdinand Ier de Naples. En dehors du Cod. Monacensis latinus 243, il s'agit du seul manuscrit à contenir la Mulomedicina Chironis; le traité de Oliverius est probablement inédit.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit de la première moitié du XVe siècle contient la Chronique allemande de Jacques Twinger de Koenigshoffen (chap. 1-3, 5) et la Chronique bernoise anonyme (elle s'interrompt en raison de la perte de feuillets). Les deux textes sont précédés d'un index complet. Le manuscrit fut plus tard la propriété de la famille Amerbach.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit du XIVème siècle, réalisé peut-être avec le système de la pecia, contient les oeuvres d'Albert le Grand Super ethica et De causis et processu universitatis. En ce qui concerne le système de la pecia, il s'agit d'une manière de multiplier un modèle manuscrit rapidement: de fait, au lieu de copier un texte entier, celui-ci était divisé en différents fascicules, de telle sorte que plusieurs copistes pouvaient travailler simultanément à sa transcription. Le volume appartenait au dominicain Johannes Tagstern, et rejoignit donc la bibliothèque du couvent des Prêcheurs de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 25.06.2015
Magnifique édition complète des œuvres de Virgile (Bucoliques, Géorgiques, Enéide), offerte en cadeau par le lévite Berno au monastère bénédictin de Saint-Martin de Tours (annotation et invective contre les voleurs au f. 1v). Le texte de Virgile est entremêlé de nombreux commentaires (scholies) de l'Antiquité tardive de Servius et de Donat, qui sont transmis, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana. Le Cod. 165 n'offre cependant pas les authentiques Scholia Bernensia comme les Cod. 167 et Cod. 172, mais un recueil de divers scholiastes manifestement réalisé à Tours, d‘où leur nom de Scholia Turonensia.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce recueil médiéval, lexicographique et scientifique, rédigé en hébreu, date de 1290 et comprend trois textes très importants, utilisés comme base pour des éditions publiées et des études. Il s'agit de : Maḥberet Menahem par Menahem ben Jacob Ibn Saruq (m. vers 970), une traduction anonyme en prose et en hébreu de la version en ancien français très populaire du lapidaire de Marbode de Rennes (XIIe siècle), et enfin, une version anonyme abrégée du lexique talmudique et midrashique intitulé Sefer ha-Arukh, par Natan ben Yehiel Anav de Rome (1035-1110), appelé le Berner Kleiner Arukh. La particularité de cette copie est la présence de gloses en vieux yiddish de l'ouest et en ancien français. En outre, parmi les nombreuses notes postérieures, des ajouts significatifs abondent sur les pages blanches et les marges du manuscrit. Le plus surprenant d'entre eux est un charme en moyen haut allemand écrit en caractères hébreux, relatif à Hulda, une déesse germanique comparable à Vénus, qui provient des Tannhäuserlied. Ce manuscrit a appartenu à plusieurs possesseurs célèbres, juifs ou chrétiens, dont les notes attestent l'importance en tant que source précieuse sur les connaissances au temps de sa compilation à la fin du XIIIe siècle, jusqu'à sa possession par des hébraïstes chrétiens en Suisse aux XVIe et XVIIe siècles.
En ligne depuis: 12.12.2019
Extraordinaire compilation de différents textes d'Isidore portant sur des thèmes profanes (Etymologiae, De natura rerum) ou ecclésiastiques (Prooemia biblica, De ortu et obitu partum, Allegoriae), ainsi que des extraits sur la langue latine. Ce manuscrit contient trois tableaux de parenté en pleine page et des figures astronomiques et géométriques. Copié à l'origine dans le scriptorium de l'évêque Théodulfe d'Orléans, probablement à Saint-Mesmin-de-Micy, ce volume s'est trouvé assez rapidement conservé à Strasbourg, comme l'attestent de nombreuses Formulae iuris, ainsi qu'un glossaire d'herbes et des incantations. Le volume arriva à Berne en 1632 par le legs de Jacques Bongars ; ses feuilles de garde originales, du début du VIIIe siècle (Bern Burgerbibliothek, Cod. A 91.8), furent détachées vers 1870.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le Sefer ha-Yashar est l'un des deux commentaires bibliques du grand R. Abraham Ibn Ezra (1089/92-1164/67). Ecrite à Lucques (Italie) vers 1142-45, cette oeuvre a acquis une grande reconnaissance et popularité pendant le Moyen Age et a été préservée dans de nombreux manuscrits et livres imprimés. Cette copie italienne du XVe siècle est d'un intérêt particulier parce qu'elle a appartenu, à un certain moment du XVIe siècle, à Théodore de Bèze (1519-1605), le célèbre théologien calviniste et professeur genevois, qui la donna ensuite à l'un de ses disciples et collègues, Antoine Chevalier (1507-1572), premier professeur de langue hébraïque à l'Académie de Genève.
En ligne depuis: 13.06.2019
Catalogue de la bibliothèque de manuscrits grecs de Jean Hurault de Boistaillé (†1572), réunie entre 1561 et 1564 pendant son séjour à Venise comme ambassadeur du roi de France. Pour la constitution de cette collection et la rédaction du catalogue, Jean Hurault s'est adjoint les compétences de Zacharie Scordylios (deuxième moitié du XVIe siècle), théologien, prêtre, imprimeur et éditeur grec installé à Venise. Bien que ce catalogue ait été publié plusieurs fois, le recours à l'original s'avère parfois encore nécessaire dans certains cas.
En ligne depuis: 12.08.2010
Manuscrit contenant la chronique byzantine écrite en néogrec, connue sous le nom d'Anonymum Byzantinum chronicon, toujours inédite. A la fin du XIXe siècle, Karl Praechter (1858-1933), enseignant puis professeur à l'Université de Berne de 1889-1907, utilisa ce codex pour faire sortir de l'ombre cette chronique.
En ligne depuis: 12.08.2010
Manuscrit constitué de trois unités de production. Les deux premières ont été copiées à Paris, probablement à la fin du XVe siècle, par le célèbre professeur de grec Georges Hermonyme de Sparte (†1511-1516). Elles contiennent des prières et des pièces liturgiques, notamment de l'abbaye de Saint-Denis en France, y compris une traduction en grec, apparemment inédite, du formulaire de la messe des ss. Denys, Rustique et Eleuthère. La dernière unité, adventice, est l'œuvre d'une main proche de celle d'Hermonyme, peut-être d'un élève.
En ligne depuis: 04.11.2010
Missel en usage dans le diocèse de Constance, écrit par le prébendier de Beromünster Johannes Dörflinger en 1474-1475 pour l'église de Hochdorf (Lucerne). Le manuscrit a été commandité pour la nouvelle chapellenie des Saints Pierre et Paul, peut-être par son fondateur, le pléban et doyen Johannes Teller. Il contient des initiales filigranées raffinées au début des différentes sections liturgiques et une miniature en pleine page représentant la Crucifixion (106v) pour introduire le Te igitur. Sur quelques pages, qui étaient restées blanches, ont été transcrits les principaux documents relatifs à la création de la prébende des Saints Pierre et Paul à Hochdorf (78r-82v).
En ligne depuis: 23.09.2014
L'épistolaire est le plus ancien manuscrit du chapitre collégial de Beromünster et fut, selon la tradition, offert par un membre de la famille du fondateur de Lenzbourg, le comte Ulrich († avant 1050). Le plat antérieur se compose d'une tablette d'ivoire de la seconde moitié ou de la fin du XIIIe s. ajoutée plus tard.
En ligne depuis: 21.12.2009
Manuscrit latin d'astronomie, le CB 7 contient des écrits de Germanicus, Pline l'Ancien et Hygin. Il est illustré par de nombreuses peintures au lavis, dont un planisphère de cinq cercles d'or concentriques contenant les constellations figurées par des personnages ou des animaux, qui auraient été réalisées au XVe siècle par Antonio di Mario dans la région napolitaine.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le CB 30 réunit sous une reliure allemande datée de 1569, deux manuscrits latins d'Allemagne du Sud. Le premier, constitué d'une centaine de feuillets, date des XIIe-XIIIe siècles. Il s'ouvre par un calendrier pourvu de nombreux dessins de signes zodiacaux et de peintures à pleine page et s'achève par des prières ou des chants liturgiques. Les trente derniers feuillets, copiés au XIVème siècle dans une écriture gothique soignée, contiennent une suite de prières latines.
En ligne depuis: 20.12.2007
Le manuscrit contient un recueil de 100 fables Der Edelstein, publié vers 1330 par le frère dominicain bernois Ulrich Boner. Ces fables sont extraites de diverses sources latines, puis remaniées et traduites en dialecte par ses soins. Le type d'écriture et les caractéristiques de la pagination, avec l'espace laissé libre pour les illustrations qui ne furent jamais insérées, plaident en faveur d'une production de la période tardive – vers 1455-1460 – de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau en Alsace, préparée pour être complétée à la demande éventuelle d'un acquéreur.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient la transcription d'une série de documents qui se réfèrent directement ou indirectement au bailliage de Neuamt dans le canton de Zurich. Il est composé de trois parties distinctes – une en parchemin (ff. 1-27) et deux en papier (ff. 28-39 et 40-47) – qui ont probablement été reliées ensemble en 1548 comme l'indique la date imprimée sur le plat supérieur. Les textes réunis remontent à une période allant de 1538 à 1604 (ajouts), à l'exception d'un document de 1461 (ff. 36r-38v).
En ligne depuis: 04.10.2018
La majeure partie du manuscrit contient des œuvres de Marquart von Stadtkyll – Chirurgie (5r-50r) et Von den Zeichen des Todes (50v-58v) – ou qui lui sont attribuées (59r-109r prescriptions diverses pour des pansements, onguents, poudres, bains, etc.). Dans le reste du manuscrit (1v-4v, 109r-139r), 150 recettes médicales ont été transcrites par différents copistes entre le XVe et le XVIe siècle. Le type d'écriture et le dialecte utilisé renvoient à une provenance du sud-ouest de l'Allemagne. Au XIXe siècle, le manuscrit était en possession d'une famille Hegwein de Herrnsheim (en Basse-Franconie) dont les membres ont laissé les noms et plusieurs dates. En 1969, il est acheté par Martin Bodmer auprès de William H. Schab Gallery à New York.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le Schwabenspiegel (Miroir de Souabe) contient un recueil de lois nationales et féodales en usage au Moyen Age tardif en Allemagne du Sud, mais également répandues en Bohème et en Suisse jusqu'à la frontière linguistique franco-germanique. Le manuscrit a été rédigé dans la seconde moitié du XIIIe siècle et fait partie des plus anciens témoins de ce texte, dont sont conservés env. 350 manuscrits.
En ligne depuis: 18.12.2014
Les 13 grandes peintures de ce manuscrit français copié au XVe siècle reproduisent les enluminures exécutées par l'un des plus importants enlumineurs de la fin du Moyen-âge : Jean Fouquet (BnF, ms. fr. 247). Abondamment rehaussées d'or, elles occupent les deux tiers de la page ; de nombreuses initiales enrichies de fleurs sur fond d'or complètent le programme iconographique. L'ouvrage est incomplet du premier feuillet, qui était certainement orné d'une enluminure (Adam et Eve ?). En tête du prologue, une petite miniature représente l'auteur écrivant son livre. Les Antiquitates iudaicae retracent l'histoire de la nation juive depuis la genèse jusqu'en l'an 66 de notre ère.
En ligne depuis: 22.03.2012
Exemplaire de luxe de la Vie d'Ésope, mi historique, mi légendaire, composé par Maxime Planude vers 1300. Ces folios constituaient autrefois la première partie d'un manuscrit des Fables d'Ésope, aujourd'hui principalement conservé à New York, écrit à Florence entre 1482 et 1485 par Démétrios Damilas, copiste majeur de la cour des Médicis, pour le jeune fils de Laurent le Magnifique, Pierre II Médicis, alors âgé de 10-12 ans. Dans le splendide frontispice, on a reconnu les portraits de Planude et de Pierre II.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le volume contient divers traités d'auteurs anonymes, respectivement extraits d'écrits sur la critique des textes bibliques relative à des livres isolés de l'Ancien et du Nouveau Testament. Sont nommés en particulier : Guilelmus Brito (+ vers 1275), Johannes de Colonia (XIIIe s.) et Guilelmus de Mara Lamara (1230-vers 1290). Il s'agit d'auteurs franciscains, ce qui laisse supposer que le manuscrit provient d'un couvent de frères mineurs.
En ligne depuis: 04.11.2010
Manuscrit du XIIème siècle (1170-1190) probablement copié en Suisse (Einsiedeln?) ou en Autriche. Il contient l'introduction In prima parte agitur (fol. 1r-7ra) et le Decretum de Gratien [Σ-group, cf. C. Wei, A Discussion and List of Manuscripts Belonging to the Σ-group (S-group)] (fol. 7ra-217va); une additio (du fol. 167vb au C.29: Adrianus papa Eberhardo Salzeburgensi archiepiscopo. ‘Dignum est et a rationis... [JL 10445: 1154-59]); divers extraits des gloses (arasés au fol. 21a), et des excerpta de la Summa de Rufin (cfr. R. Weigand, Die Glossen zum Dekret Gratians. Studien zu den frühen Glossen und Glossenkompositionen, Roma 1991, pp. 737-740); des fragments de la Glose ordinaire de Bartholomaeus Brixiensis (France, milieu du XIIIème siècle) ont été copiés sur la rasura aux fol. 6va-9va.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le manuscrit contient entre autres, les actes de divers conciles (pp. 1-41) et la Collectio vetus gallica (pp. 41-166), le plus ancien recueil de canons de la Gaule à l'époque franque. Dans la première partie, des gloses en ancien allemand sont datables du Xème siècle. Le codex se trouvait à Constance au XVIIème siècle, comme on peut le déduire d'après la présence à l'intérieur de la couverture antérieure de l'ex-libris de l'évêque Johann Jakob Mirgel (1598-1644), pour rejoindre aussitôt après Einsiedeln (ex-libris du XVIIème siècle à la p. 1).
En ligne depuis: 09.04.2014
Le livre de dévotion de l'abbé Ulrich Rösch de Saint-Gall, écrit 1472, contenant entres autres des prières et un calendrier, a de nombreuses initiales ornées.
En ligne depuis: 31.07.2009
Dans ce manuscrit sur papier du milieu du XVe s. à Bellinzone, ont été transcrits une série de décrets émanant du pouvoir des Visconti entre 1352 et 1443 et adressés aux autorités de la cité. Dans les pages restées vierges à la fin du texte ont été copiées des lettres d'exemption pour des gens de la vallée Mesolcina en 1498-1499. Le codex appartient alors à la famille Varone, puis fut acquis en 1537 et restauré par le notaire de Bellinzone Giovanni Giacomo Rusca. Il parvint en 1787 à la Bibliothèque de l'Abbaye d'Einsiedeln, après que Carlo Bernardino Zacconi en ait fait don au XVIIe s. à la Bibliothèque des Jésuites de Bellinzone, qui, par la suite, a été relevée par les Bénédictins.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit contient une partie des Etymologies (I-III et V-XX) et le De natura rerum d'Isidore de Séville et la correspondance entre Isidore et Braulio de Saragosse. Le manuscrit fut reconstitué à partir de différents fragments, qui furent découpés au XIXe s. dans des volumes juridiques de la Bibliothèque du doyenné de St-Gerold dans le Vorarlberg. Le manuscrit fut réalisé selon les vœux de l'abbé Frowin d'Engelberg (1143-1178), comme l'atteste le poème dédicatoire sur le f. 1r.
En ligne depuis: 19.12.2011
Cet antiphonaire fut écrit à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden pour les offices des heures de la communauté monastique de Einsiedeln. Avec les Cod. 611-613, il atteste l'introduction du système de la notation carrée de Guido Monaco.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce codex représente probablement la transcription originale du manuscrit neumé dans la notation de Guido d'Arezzo, réalisée peu avant 1314 à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden. Sur la base de ce modèle ont été réalisées dans d'autres „Schwanden codices“ des copies calligraphiées. D'importantes traces de leur usage confirment que ces manuscrits ont été utilisés jusqu'à la fin du XVIIe s., c'est-à-dire jusqu'à la réforme liturgique qui a suivi le Concile de Trente. Il s'agit de dialecte choral alémanique, comme il est encore aujourd'hui chanté à Einsiedeln.
En ligne depuis: 04.11.2010
Ce premier volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg (avec les Cod. 4 et Cod. 5), contient le Pentateuque et les livres des prophètes. Le dessin à la plume avec le poème de dédicace au fol. 1v montre que l'abbé Frowin (1143-1178) a consacré le manuscrit à Marie, la patronne du monastère. Le volume de grand format fut écrit, d'après le colophon au fol. 281v, par Richene, l'unique copiste de l'époque de Frowin dont le nom est connu. La préparation soigneuse du parchemin, les réparations artistiques et colorées, le style sobre de l'écriture et les initiales avec peu de couleurs caractérisent les œuvres les mieux conservées de la bibliothèque de Frowin.
En ligne depuis: 09.06.2011
La « Historienbibel » de Frauenfeld a été réalisée vers 1450 dans l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau (Alsace) et remaniée peu après. Elle contient 80 illustrations auxquelles ont travaillé trois artistes différents. A partir du XVIe s. elle est en possession du Couvent des Augustins de Kreuzlingen.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le manuscrit de la deuxième moitié du XVe siècle a été copié très soigneusement sur une colonne dans une minuscule humaniste. Il comprend deux textes du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464), Cribratio Alcorani (ff. 1r-70r) et Contra Bohemos (ff. 70v-90r). Dans la Cribratio Alcorani il a cherché à entrependre une étude philologique précise et historique du Coran et dans le Contra Bohemos il s'est occupé d'hussitisme. Le frontispice est orné d'une marge à bianchi girari ainsi que deux médaillons avec des armes (f. 1r). Ces armes d'azur au lion d'argent à la cotice d'or brochant sur le tout, couronnée des insignes papaux, sont celles du pape Paul II (Pietro Barbo, 1464-1471). Le manuscrit a donc soit été commandé par le pape, soit réalisé pendant son pontificat. En tête de chapitre, les initiales sont peintes en or sur un fond bleu et vert. Certaines initiales ressortent plus fortement et l'une a un décor à bianchi girari semblable à celui du frontispice. La riche reliure décorée d'ornements végétaux, de médaillons et de représentations de saints, date du XVIe siècle. Sur le plat supérieur, le médaillon central représente la Vierge à l'Enfant.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit a été copié sur une colonne par une main soigneuse du XIVe siècle. Le volume contient les Omelie (ff. 1r-103r), les Dialogi (ff. 103v-170r) et le Liber pastoralis (ff. 172r-219v) du pape Grégoire Ier (542-604). Les titres sont rubriqués et deux élégantes initiales ornées en rouge figurent aux f. 103v et 172r. Le texte principal est parcouru d'annotations d'une main de peu postérieure. Le manuscrit peut être daté grâce à différentes entrées sur le f. 103r. La main principale indique : Expliciunt omelie sancti Gregorij pape. Anno Nonagesimo. Deux autres mains écrivent au-dessus du texte domini 130° et à côté 1390. Au f. 219v, la main principale a également inscrit : Explicit. Pastorale beati Gregorij pape Etc. Anno Millesimo ccc°. Nonagesimo primo. Finitus est liber iste in die s. Benedicti. Sur le même folio se trouve une marque de possession : Iste liber est domus throni sancte trinitatis in pletriach, qui se rapporte à la chartreuse de Pleterje en Slovénie. Le volume est arrivé à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers la chartreuse d'Ittingen (note de possession du XVIIIe siècle au f. 1r). La reliure à plaques en cuir blanc avec deux fermoirs est datée de 1553 (date dans la représentation d'Esaia). Comme dans le manuscrit Y 39, elle présente des ornements végétaux et des images de saints.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit composite a été réalisé entre 1460 et 1470 dans la région du Lac de Constance. Il s'est peut-être trouvé pendant un certain temps en possession de la Chartreuse de Ittingen près de Frauenfeld. Il contient des textes à caractère spirituel et profane de la fin du Moyen Age qui sont en partie publiés pour la première fois à partir de ce manuscrit, comme par exemple Die fünf Herzeleid Mariä, le Frauenfelder Passionsgedicht ou le roman en prose Willehalm, ainsi qu'un extrait du Büchlein der ewigen Weisheit de Henri Suso.
En ligne depuis: 23.04.2013
Grâce au colophon (Finitus est liber Iste feria secunda Post festum Concepcionis virginis Marie. Anno domini 1498. Per fratrem iohannem Coci Conuentualem huius monastery. Iiij ydus decembris Laus deo, f. 186r), on déduit que le psautier fut copié par Johannes Koch (il apparaît dans l'obituaire de Fischingen et est documenté entre 1498 et 1514, curé à Bichelsee (TG) dès 1483) et achevé en 1498. Il est à noter que le texte des ff. 98r-110r a été copié par une main successive à l'encre noire. Les pages en papier avec l'hymne (ff. 187r-188v) ont probablement été reliées dans le volume dans un second temps. Les chants sont indiqués suivant la notation allemande de plain chant (« Hufnagelnotation ») sur cinq lignes rouges. Le manuscrit débute par un simple titre rubriqué (f. 1r) : Incipit psalterium in nomine domini, suivi de l'indication des jours de la semaine. Les autres titres sont aussi rubriqués. Sur les contregardes antérieure et postérieure, on distingue l'empreinte en négatif d'anciennes feuilles de garde. La reliure en cuir jaune avec des motifs renaissants des XVe ou XVIe siècles estampés à froid possède deux fermoirs et des écoinçons métalliques. Sur le plat supérieur se trouve une étiquette en papier du XVIIIe siècle avec la cote C:XV. S:13. Notat: 10 qui renvoie sans aucun doute au monastère bénédictin de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le psautier-hymnaire est destiné à l'usage des Dominicains. Les saints rappelés dans le calendrier font penser à une origine possible en Allemagne du Sud ou en Bohème. Surtout les caractéristiques de la décoration des initiales enluminées et à filigranes font pencher pour cette dernière origine et pour une datation dans la première moitié du XVe siècle (communication de Martin Roland, Vienne).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le petit mais volumineux (198 ff.) livre de prières en allemand, dans une variante d'Allemagne du Nord (« Mittelniederdeutsch » – moyen bas allemand), est destiné à une femme à juger la forme féminine de nombreuses oraisons. A l'exception d'une miniature en pleine page représentant le Christ en jardinier devant Marie-Madeleine (Noli me tangere), les autres enluminures ont été enlevées. Un ex-libris sur le contreplat antérieur informe que ce petit manuscrit a été donné à la bibliothèque de Fribourg en 1891 par Franz Xaver Karker, chanoine de la cathédrale de Breslau.
En ligne depuis: 08.10.2020
Contient le cartulaire et le censier du prieuré clunisien de Rüeggisberg, dans le canton de Berne, premier prieuré clunisien en aire germanophone et probablement le plus ancien couvent du territoire bernois. Il est constitué de deux parties distinctes réunies vraisemblablement à Berne au début du XVIe sicle, ou en 1484, quand le prieuré fut supprimé et ses biens incorporés dans le chapitre bernois de Saint-Vincent nouvellement fondé. La première partie (ff. 1-200 et 261-267) contient les transcriptions exécutées en 1425-1428 de divers documents, de bulles et du censier du prieuré recopié de cartulaires plus anciens. Dans la deuxième partie (ff. 201-260) sont transcrits des documents produits au chapitre de Saint-Vincent de Berne.
En ligne depuis: 08.10.2020
Copié dans un lieu inconnu durant la première moitié du XIVe siècle, le présent manuscrit constitue un bel exemple d'antiphonaire cistercien noté (seul le propre du temps est ici conservé) : une élégante écriture de grand module garantissant une bonne lisibilité, une notation musicale carrée disposée sur des portées de 4 lignes et un riche décor de lettres filigranées et de drôleries. Les fragments d'une Bible du XIIe siècle reliés en tête du manuscrit sont de précieux témoins pour l'étude paléographique des plus anciens manuscrits réalisés par les cisterciens à Hauterive.
En ligne depuis: 31.03.2011
Manuscrit en papier contenant la Chronique fribourgeoise des guerres de Bourgogne en allemand, inspirée du Kleiner Burgunderkrieg de Diebold Schilling (1477), mais qui adopte une perspective fribourgeoise. La chronique, longtemps oubliée, est attribuée au Bernois Peter von Molsheim, qui l'aurait rédigée vers 1478 sur l'ordre du Conseil de Fribourg. Les initiales et les illustrations n'ont pas été exécutées.
En ligne depuis: 14.12.2017
Cet antiphonaire à l'usage des franciscains, bien qu'il puisse être daté de la fin du XIIIe ou du début du XIVe s., reflète cependant la tradition liturgique franciscaine primitive. Il contient des chants (texte et musique) pour les offices de l'année liturgique tout entière, y compris la fête en l'honneur d'Antoine de Padoue à sa juste place, et un office en l'honneur du Corpus Christi ajouté par une autre main (f. 157r-159v).
En ligne depuis: 21.12.2010
Antiphonaire du couvent des Franciscains de Fribourg, daté de 1488, d'après le colophon f. 214v. Dans les marges et dans les initiales sont représentées des drôleries. Il contient une miniature (f. 14v : Naissance du Christ) et de belles initiales (fleurs, fruits, courges) attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 09.04.2014
Graduel du couvent des Franciscains de Fribourg, qui selon l'indication dans la note de possession sur la page de garde, était encore en usage au XVI-XVIIème siècle. La reliure date du XVIème siècle. Il a été écrit en minuscules gothiques vers 1300. Le début des fêtes les plus importantes a été marqué par de grandes initiales, parfois avec des miniatures (par exemple f. 128v Ascension, f. 132v miracle de la Pentecôte).
En ligne depuis: 09.04.2014
Dans cette œuvre, composée à la fin du XIVe siècle à Valence, l'auteur décrit l'univers angélique en s'inspirant du De triplici gerarchia de Denys l'Aréopagite. Largement diffusé dans la seconde moitié du XVe siècle, le texte est traduit en français et fait l'objet d'une première édition imprimée à Genève en 1478. Enluminé par le Maître du Boccace de Genève, le Ms. fr. 5 porte les armoiries de Jeanne de Laval, seconde femme du roi René d'Anjou.
En ligne depuis: 18.12.2014
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le premier volume contient les 3 premiers livres, soit l'histoire de la Grèce, de Troie et des Troyens échappés à la destruction de leur ville. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit sur parchemin est une présentation du texte mystique de la cabale écrit en écriture cursive, illustré de nombreuses figures allégoriques, cosmologiques ou encore liturgiques peintes dans des couleurs vives et contrastées.
En ligne depuis: 09.12.2008
Frédéric II de Hohenstaufen écrivit dans les années 1240 un traité de fauconnerie en latin (De arte venandi cum avibus) pour initier son fils Manfred à la chasse aux oiseaux. Composé de 6 livres, ce traité fit l'objet d'une seconde rédaction par Manfred qui remania les deux seuls premiers livres. Il fut traduit en français au début du XIVe siècle d'après un manuscrit déposé aujourd'hui au Vatican et contenant les additions de Manfred, soit les deux premiers livres uniquement. La version française est conservée dans 4 manuscrits dont celui de Genève décoré par le Maître Brugeois de 1482 et ses associés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Philippe Prevost, seigneur du Plessis-Sohier-lez-Tours, conseiller et maître d'hôtel du roi Henri IV, est l'auteur et le copiste de ce texte d'art militaire, introduit par une dédicace au roi Henri IV (1591), une épître au même monarque, et accompagné de plusieurs sonnets, ainsi qu'un court traité sur la fortification. Manuscrit autographe, il contient également un court imprimé de Philippe Prevost, Himne de la guerre et de la paix, paru à Tours en 1590. Un certain nombre de dessins, dérivant probablement de gravures, ainsi que des plans de bataille, illustrent le texte de Mars qui n'a jamais été publié, alors qu'il paraît avoir été préparé dans ce but comme en témoignent les nombreuses ratures, additions et remarques.
En ligne depuis: 08.10.2020
Issu de la région rhénane au IXe siècle, ce remarquable manuscrit contient le texte des quatre Evangiles, dans leur version latine, écrit en minuscule caroline. Il est orné, entre autres, de deux grandes initiales décorées d'entrelacs et des Canons de concordance présentés dans des arcades vivement colorées.
En ligne depuis: 23.06.2014
Ce manuscrit du XVe ou XVIe siècle regroupe des textes provenant de divers auteurs: Isidore de Séville, saint Jérôme, Eusèbe de Césarée traduit par Rufin d'Aquilée, Paul Orose et saint Bernard, dans un volume qui semble homogène au niveau codicologique.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève comme l'indique l'incipit du temporal (f. 1r : Incipit missale secundum usum maioris ecclesie gebennensis). Sans calendrier, ni sanctoral, ni commun des saints – à l'exception d'une colonne biffée (f. 145v) – cette copie très soignée est probablement réalisée à Genève au cours du XVe siècle. D'après Huot, il s'agit du plus ancien manuscrit liturgique étant entré dans le fonds de la Bibliothèque de Genève, à la fin du XVIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce missel fut réalisé à Genève vers 1460 pour Urbain Bonivard, qui fut prieur de Saint-Victor de Genève de 1458 à 1483 ; l'usage liturgique est celui de Cluny ; les miniatures sont l'œuvre de Janin Luysel et de Guillaume Coquin. Au moment de la Réforme, ce manuscrit disparut de Genève ; il ne revint dans sa ville d'origine qu'en 1912 lorsqu'il fut acheté par la ville lors d'une vente aux enchères à Munich.
En ligne depuis: 09.12.2008
Datant du XVe siècle, ce Livre d'Heures selon l'usage de Paris comprend également un psautier biblique complet. Ses miniatures ont été attribuées à l'atelier du duc de Bedford dans sa période terminale (vers 1435-1460). Chaque mois du calendrier est précédé d'un vers hexamètre latin qui indique les deux jours néfastes mensuels (1er et 25 janvier, 4 et 26 février, 1er et 28 mars, 10 et 20 avril, 3 et 25 mai, 10 et 16 juin, 13 et 22 juillet, 1er et 30 août, 3 et 21 septembre, 3 et 22 octobre, 5 et 28 novembre, 7 et 22 décembre). Entré dans la « collection Petau », constituée par deux conseillers au Parlement de Paris : Paul Petau († 1614) et son fils Alexandre Petau († 1672), ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin (1695-1756) et légué par lui à la Bibliothèque de Genève après son décès.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce livre d'heures à l'usage de Paris, richement illustré, fut copié pour le diocèse de Nantes dans le troisième quart du XVe siècle. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit de la seconde moitié du XVe siècle est un livre d'heures à l'usage de l'abbaye Saint-Martin de Tours. Il subsiste six grandes peintures, deux relatives à la vie du Christ, deux consacrées à l'Annonciation, une pour saint Joseph et l'autre pour sainte Barbe. Le calendrier signale les treize jours néfastes (dies eger) de l'année. Avec sa couvrure ancienne en velours cramoisi, son décor peint et son écriture soignée, ce manuscrit a enrichi la collection de la famille Petau avant d'arriver à Genève.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit contient la traduction latine du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure réalisée en 1287 par Guido de Columnis. Le texte se divise en 35 livres, dont neuf seulement sont introduits par une miniature, pour la plupart en pleine page (f. 1r, 5v, 16v, 46r, 72v, 83v, 89v, 107v, 124v). Insérées dans un cadre de style renaissance, les peintures illustrent différents moments importants de la destruction de la ville de Troie. Le manuscrit appartenait à la collection de Paul et Alexandre Petau, avant d'entrer en possession d'Ami Lullin, pasteur et théologien genevois, qui en fît don à la Bibliothèque de Genève en 1756.
En ligne depuis: 22.03.2018
Les « vies de philosophes » constituent une sous-catégorie du genre antique des « Vies des hommes illustres », revisité dès le XIIe siècle. Le texte latin de ce manuscrit, attribué à Gautier Burley (en fait un auteur anonyme italien du début du XIVe siècle), le Liber de vita et moribus philosophorum veterum, est un recueil de maximes morales dues à différents philosophes, dont les noms sont indexés en fin d'ouvrage (f. 93r-94r). Cette copie datée de 1452 provient peut-être de l'abbaye de Saint-Denis, et a appartenu par la suite à Paul et Alexandre Petau, avant de rejoindre le fonds de la Bibliothèque de Genève, à l'occasion du legs d'Ami Lullin (1756).
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit comprend trois textes de médecine traduits de l'arabe et du grec en latin. Il débute par une petite encyclopédie médicale en dix livres, le Kitâb al-Mansuri de Rhazès (ff. 4-126) dans la traduction attribuée à Gérard de Crémone (m. 1187) ; immédiatement suivie par un traité sur les fièvres (ff. 126-144v), inspiré de Johannitius, qui est le nom latin du médecin et traducteur de Bagdad Hunain ben Ishāq al-Ibādī (808-873). Le recueil se termine par le texte du médecin byzantin Alexandre de Tralles, Les douze livres de médecine, réparti ici en trois livres, suivi du Traité des fièvres (ff. 146-289v). Abondamment annoté, il présente un décor d'initiales ornées d'où naissent de très beaux « prolongements à l'italienne » rouge et bleu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce manuscrit du début du XVIe siècle est composé de deux poèmes de Raoul Bollart, l'un destiné à célébrer la victoire remportée par le roi de France Louis XII en 1509 contre les Vénitiens, l'autre à valeur morale présentant la requête de pauvres gens à un homme riche. Les miniatures exécutées à Rouen illustrent différentes scènes, et celles ornant le poème moral se succèdent comme dans une bande dessinée moderne. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
C'est à la requête de son ami Othman Lillo Ferducci d'Ancône, que Gian Mario Filelfo aurait composé l'Amyris dans les années 1471-1476. Ce long poème latin était destiné à remercier le sultan Mehmet II d'avoir libéré le beau-frère de Ferducci, lequel avait été fait prisonnier par les Turcs lors de la prise de Constantinople en 1453. Gian Mario Filelfo aurait fait décorer ce manuscrit à Florence d'un décor à « bianchi girari », l'aurait fait relier à Urbino d'une très belle reliure de la Renaissance italienne, puis l'aurait offert au duc d'Urbino, Federico da Montefeltro, à la cour duquel il séjournait en 1477 et 1478.
En ligne depuis: 18.12.2014