Pontificale pour Johannes Feierabend, abbé du cloître de Muri de 1500 à 1508. Le 12 juillet 1507, le Pape Jules II a accordé à l'abbé Johannes Feierabend et à ses successeurs les pontificaux.
En ligne depuis: 03.11.2009
Le Silbernes Landbuch (Code de 1585), composé de 86 feuilles de parchemin, contient les statuts de l'ensemble du territoire d'Appenzell. Il s'agit d'un recueil de textes juridiques plus anciens, complété, à une époque plus récente, par de nouveaux statuts. A la suite de la division d'Appenzell, survenue en 1597, le livre des statuts est devenu la propriété du canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures et resta en vigueur jusqu'au XIXème s. La riche décoration, constituée de miniatures et d'initiales, témoigne de la grande valeur accordée à ce volume.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le libellus de Jean l'Evangéliste, provenant du monastère des clarisses de Gnadental, fut achevé en 1493. Le manuscrit contient des textes de et sur Jean l'Evangéliste, parmi lesquels des exempla, des sermons, des séquences, des leçons et l'Apocalypse en allemand. Au début du manuscrit, la vie de Jean est ornée d'un riche cycle iconographique avec des scènes de la vie de l'évangéliste.
En ligne depuis: 14.12.2017
Volume de dévotion du XVème siècle, écrit pour la plus grande partie par le chartreux Johannes Gipsmüller et en possession de la chartreuse de Bâle. Sur le verso d'un folio de parchemin inséré dans le codex en papier (f. 57), est représentée en pleine page une crucifixion avec Marie et Jean. Le volume présente en outre un recueil rare de citations bibliques latines et de proverbes allemands de Petrus Wolfer qui auraient dû être inscrits autour d'une crucifixion peinte sur l'une des parois de la chartreuse.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le recueil de textes, décoré simplement, provient de la chartreuse de Bâle. Il fut copié par diverses mains du XVe siècle. Il contient une enluminure, et seuls les restes d'une deuxième se devinent sur une page déchirée. Des notes de musique ont été ajoutées à deux endroits du texte. Ce volume contient presque exclusivement des prières. La majeure partie d'entre elles sont plutôt brèves, parfois elles n'occupent pas plus de la moitié d'une page de ce manuscrit de petit format. Quelques prières sont en prose, d'autres en vers.
En ligne depuis: 10.12.2020
Célèbre pour les deux portraits initiaux de Grégoire de Nazianze et Elias de Crête, et pour son cycle unique de 19 miniatures en l'honneur de Grégoire (dont 5 sont perdues), ce codex est également remarquable pour son contenu (19 commentaires d'Elias de Crête, toujours inédits en grec) et pour son histoire constitutive. Les commentaires furent copiés à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, dans un projet qui ne prévoyait pas l'insertion de miniatures en frontispice. Celles-ci pourtant furent ajoutées, avec un prologue, peu de temps après la copie des textes. Le codex porte encore la reliure faite à Constantinople, entre 1435 et 1437, à l'occasion d'une restauration faite pour le Dominicain Jean Stojković de Raguse, son nouveau propriétaire, qui le ramena à Bâle en 1437.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. Il représente donc une importante source pour l'histoire de l'Université de Bâle. Dans le premier volume, est en outre racontée, sous forme de texte et d'images, la cérémonie d'ouverture de l'Université. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles, et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure chronologique des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le second volume des matricules de la faculté de médecine contient une liste des doctorats soutenus avec succès de 1571 à 1806 et des étudiants inscrits de 1570 à 1814; à cela s'ajoutent un aperçu des examens et des Disputationes soutenues, ainsi que des leçons durant les jours de canicule. Les entrées sont précédées d'une miniature en pleine page du sceau de la faculté de médecine de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Psautier allemand, écrit en 1485 par Johannes Waltpurger, probablement à Augsbourg. La page initiale décorée d'entrelacs de végétaux, par laquelle commence le prologue, se rencontre presque identique dans un manuscrit de Cambridge du même copiste. La page de garde postérieure, encollée à l'intérieur de la couverture, montre un paysage plongé dans une pluie de sang. La manière dont le manuscrit est parvenu à Bâle n'est pas claire.
En ligne depuis: 25.06.2015
Missel pour le diocèse de Bâle réalisé vers 1460. Le volume richement illustré faisait partie d'une donation de la veuve Margaretha Brand († 1474) à la chartreuse de Bâle. Il fut utilisé sur l'autel de la Vierge dans le petit cloître de la chartreuse. Du point de vue artistique, le manuscrit peut être attribué audit « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit, achevé en 1479 par Johannes Gipsmüller, contient les Consuetudines Ordinis Cartusiensis rassemblées et approuvées par le pape Innocent, les « usi » des moines chartreux, ainsi que les décisions et les prescriptions des Statuta antiqua et des Statuta nova approuvés à la suite du chapitre général. Au début du volume est reliée une représentation du martyre de sainte Barbe.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit de petit format, en latin, provenant de la chartreuse de Bâle, se concentre sur la Passion du Christ. L'image de dévotion sur le contreplat supérieur reprend ce thème tout comme les textes qui sont l'œuvre, entre autres, de Ludolphe le Chartreux, Bonaventure et Eckbert de Schönau. Le premier texte contenu dans le manuscrit, un long texte dévotionnel, le De vita et passione Iesu Christi, a probablement été rédigé par le chartreux bâlois Heinrich Arnoldi.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit en parchemin de petit format provient de la chartreuse de Bâle où il a été achevé en 1478 par le copiste Johannes Gipsmüller. Les nombreux textes dévotionnels dédiés à différentes saintes sont pour la plupart anonymes, et certains – comme ceux de Marguerite, la patronne de la chartreuse bâloise – peuvent être probablement attribués à Heinrich Arnoldi. Le manuscrit est décoré d'illustrations en pleine page représentant les saintes traitées dans le texte, ainsi que de nombreuses initiales, lesquelles sont réalisées dans des styles très différents.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'hymne à la Sainte Croix tirée du Carmina Figurata de l'abbé de Fulda Raban Maur, dont la présente version date probablement de 831, remplit chaque fois la page de gauche (23 des 28 figures sont conservées), tandis qu'à droite figure la version en prose correspondante ; la seconde partie en prose manque.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit de Prudence, richement illustré et réalisé vers 900 dans la région du Lac de Constance, compte parmi les chefs-d'œuvre de la miniature carolingienne. Il contient les sept poèmes publiés par Prudence en 405 ainsi que huit œuvres ajoutées plus tard. Le codex fut donné par l'évêque Erchenbald de Strasbourg (965-991) à l'église épiscopale de Strasbourg et entre plus tard en possession de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 07.10.2013
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le premier volume contient les débuts de l'histoire de Berne, de la fondation de la ville jusqu'en l'an 1421, s'appuyant sur l'ancienne chronique de Konrad Justinger, dans la version de Benedicht Tschachtlan. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le deuxième volume contient les événements des années 1421 à 1466 et se fonde en grande partie sur la révision de Benedicht Tchachtlan de l'oeuvre de Fründ. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui en 1762 offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le troisième volume, le plus riche au point de vue artistique, contient la description de Schilling lui-même des guerres de Bourgogne, ainsi que des événements précédents jusqu'à l'année 1480. Le volume est en étroite relation avec la Grosse Burgunderchronik aujourd'hui conservée dans la Zentralbibliothek de Zürich (Ms. A 5). Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Spiezer Chronik du chroniqueur Diebold Schilling, ainsi nommée d'après le lieu où elle fut longtemps conservée, est une œuvre commanditée par Rudolf von Erlach. Elle est aussi connue sous le nom de Privater Schilling. Elle contient les débuts de l'histoire bernoise, de la fondation de la ville jusqu'aux événements du milieu du XVe s. et, contrairement à la chronique officielle en trois volumes de Diebold Schilling (Bern, Burgerbibliothek Mss.h.h.I.1-3), est restée incomplète (les guerres de Bourgogne n'y figurent pas).
En ligne depuis: 20.12.2012
Missel en usage dans le diocèse de Constance, écrit par le prébendier de Beromünster Johannes Dörflinger en 1474-1475 pour l'église de Hochdorf (Lucerne). Le manuscrit a été commandité pour la nouvelle chapellenie des Saints Pierre et Paul, peut-être par son fondateur, le pléban et doyen Johannes Teller. Il contient des initiales filigranées raffinées au début des différentes sections liturgiques et une miniature en pleine page représentant la Crucifixion (106v) pour introduire le Te igitur. Sur quelques pages, qui étaient restées blanches, ont été transcrits les principaux documents relatifs à la création de la prébende des Saints Pierre et Paul à Hochdorf (78r-82v).
En ligne depuis: 23.09.2014
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le deuxième des trois volumes de la chronique, contient principalement le récit des anciennes guerres de Zurich et est illustré de 130 dessins à la plume. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second aux Archives de la ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
Manuscrit copié en 1480 à l'abbaye cistercienne de Maulbronn (Diocèse de Spire, Wurtemberg, cf. f° 44), le CB 19 rassemble le traité de Egbert de Schönau, frère de sainte Elisabeth de Schönau, et des prières mariales copiées par une deuxième main.
En ligne depuis: 25.03.2009
Remarquable manuscrit de la fin du Xe siècle, réalisé sans doute à Constantinople ou à Smyrne, le CB 25 réunit les quatre Evangiles en langue grecque. Le texte biblique est entouré du commentaire de Pierre de Laodicée (chaîne exégétique) écrit en lettres cursives. Le volume est orné de deux précieuses miniatures à pleine page représentant Luc et Marc sur fond d'or.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le CB 30 réunit sous une reliure allemande datée de 1569, deux manuscrits latins d'Allemagne du Sud. Le premier, constitué d'une centaine de feuillets, date des XIIe-XIIIe siècles. Il s'ouvre par un calendrier pourvu de nombreux dessins de signes zodiacaux et de peintures à pleine page et s'achève par des prières ou des chants liturgiques. Les trente derniers feuillets, copiés au XIVème siècle dans une écriture gothique soignée, contiennent une suite de prières latines.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit arménien fut écrit en 1606 dans l'église de St. Nikoghayos à Istanbul. Il contient les quatre Evangiles, l'Apocalypse de saint Jean et un index des Evangiles écrit pour un usage liturgique par un autre copiste du même siècle. La reliure en argent fut peut-être réalisée un siècle après la copie du manuscrit. Les miniatures des tables des canons, méritent une attention particulière. Elles ont été peintes conformément au texte du “Commentaire des tables des canons” de Stepanos Syunetsi (VIIIème s.), dans lequel l'auteur expose en détail les motifs animaux, floraux et géométriques, ainsi que le symbolisme des chiffres et des couleurs de chacune des tables des canons. Le peintre a interprété les symboles et les motifs utilisés dans chacune des dix tables des canons, en plaçant en perspective les explications correspondantes dans la partie inférieure.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce manuscrit hébraïque du XVe siècle réunit les textes liturgiques et commente les rites qui scandent la cérémonie de la Pâque juive. La Haggadah de Pessah, richement illustrée et enluminée, contient la version liturgique intégrale du récit de l'Exode. La première partie du manuscrit présente le texte du rite italien, la seconde celui du rite ashkénaze. Il a été copié et enluminé par Joël ben Siméon, qui signe son ouvrage dans un colophon (f. 34r) : Je suis Joël ben Siméon – que sa mémoire soit une bénédiction – appelé Veibusch Ashkénazi, originaire de la ville de Cologne, sise sur les bords du Rhin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Réalisé dans les premières années du XVIème siècle, alors que l'imprimerie a déjà affirmé son savoir-faire, le CB 130 témoigne d'une maîtrise souveraine de la calligraphie et de l'art pictural. Copié par Bartolomeo Sanvito, qui a exécuté quatre autres manuscrits du Canzoniere et des Triumphi de Pétrarque, il offre une écriture sobre et équilibrée, enrichie d'enluminures raffinées. Trois peintures sur feuille de parchemin marquent le début des parties du livre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le De Balneis Puteolanis, poème didactique attribué au médecin-poète de Salerne Pietro da Eboli, présente les qualités curatives d'une trentaine de sources des bains de Baïes et de Pouzzoles. Ce texte, qui connaîtra une grande postérité aussi bien en latin que dans ses traductions italiennes et françaises, conserve ainsi le souvenir des thermes détruits par un tremblement de terre en 1538. Le CB 135, illustré de peintures à pleine page, a sans doute été copié dans la première moitié du XIVe siècle dans l'entourage de Robert d'Anjou.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le Romuleon, compilation latine anonyme de textes traitant de l'histoire romaine, a été attribué à Benvenuto da Imola. Exécuté en France vers 1440, le CB 143 a peut-être été copié du vivant du roi Charles VII, représenté au f° 6v. L'ouverture des livres de ce recueil est marquée par de délicates enluminures.
En ligne depuis: 25.03.2009
Huit magnifiques peintures à pleine page exécutées vers 1470 par Jean Colombe illustrent Le Mortifiement de Vaine Plaisance du roi René d'Anjou. Ce poème allégorique, débat entre l'âme et le cœur écrit en 1455, invite l'homme à renoncer aux désirs toujours insatisfaits du cœur pour se tourner vers ceux que peut combler la présence divine.
En ligne depuis: 25.07.2006
Manuscrit humanistique italien de la fin de la Renaissance, contenant des extraits de diverses oeuvres d'auteurs latins et grecs, parmi lesquels Pline, Cicéron, Silius Italicus, Plaute, Tite-Live, Horace, Salluste, Plutarque, Sénèque et d'autres. Pellegrin reprend de Tammaro de Marinis l'attribution de l'écriture au copiste Gian Marco Cinico, actif pour les rois de Naples, entre 1458 et 1494. Les différentes parties sont introduites par des initiales en or avec un décor de bianchi girari, seulement partiellement dessiné (ff. 1v, 4v, 20r, 22r, 50r, 186v). Certains de ces bianchi girari sont épargnés sur fond bleu, rouge, vert ou noir, d'autres colorés en rose, vert ou bleu sur fond noir ou doré. Les rameaux de vigne sont peuplés de putti et d'animaux tels que des lapins, des cerfs, des papillons et des oiseaux. Dans les divers cadres, les putti sont représentés en train de s'adonner à la chasse ou à d'autres activités ludiques (par ex. ff. 55r, 79r, 139r, 169r).
En ligne depuis: 17.12.2015
Composée par Boccace entre 1353 et 1356, puis complétée en 1373, cette œuvre morale traitant de l'instabilité de Fortune, abondamment copiée, imprimée puis traduite dans de nombreuses langues, a connu un immense succès en Europe. La traduction française de Laurent de Premierfait pour Jean de Berry a rencontré le même succès que l'original, comme en témoignent les soixante-huit manuscrits conservés de ce texte. Contrairement à la version latine, les manuscrits français présentent un riche programme iconographique, sans doute établi par Laurent de Premierfait lui-même. Ainsi le CB 174, exécuté en France au XVe siècle, dont chacun des livres s'ouvre sur une suite de petites peintures (150 au total) illustrant les « cas » exposés dans le texte qui suit.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Rhetorica, œuvre latine de l'enseignement de Guillaume Fichet pendant plus de dix ans, est le témoignage de cet art du « bien parler » dont les traités disparaîtront bientôt. Ce manuscrit richement enluminé a été écrit en Sorbonne à Paris, en 1471 (la même année que l'édition imprimée du texte) ; il s'ouvre sur une grande miniature qui représente l'auteur offrant son livre à la princesse Yolande de Savoie.
En ligne depuis: 22.03.2012
Les 13 grandes peintures de ce manuscrit français copié au XVe siècle reproduisent les enluminures exécutées par l'un des plus importants enlumineurs de la fin du Moyen-âge : Jean Fouquet (BnF, ms. fr. 247). Abondamment rehaussées d'or, elles occupent les deux tiers de la page ; de nombreuses initiales enrichies de fleurs sur fond d'or complètent le programme iconographique. L'ouvrage est incomplet du premier feuillet, qui était certainement orné d'une enluminure (Adam et Eve ?). En tête du prologue, une petite miniature représente l'auteur écrivant son livre. Les Antiquitates iudaicae retracent l'histoire de la nation juive depuis la genèse jusqu'en l'an 66 de notre ère.
En ligne depuis: 22.03.2012
Exemplaire de luxe de la Vie d'Ésope, mi historique, mi légendaire, composé par Maxime Planude vers 1300. Ces folios constituaient autrefois la première partie d'un manuscrit des Fables d'Ésope, aujourd'hui principalement conservé à New York, écrit à Florence entre 1482 et 1485 par Démétrios Damilas, copiste majeur de la cour des Médicis, pour le jeune fils de Laurent le Magnifique, Pierre II Médicis, alors âgé de 10-12 ans. Dans le splendide frontispice, on a reconnu les portraits de Planude et de Pierre II.
En ligne depuis: 17.12.2015
On connaît environ 70 manuscrits du Dragmaticon de Guillaume de Conches, un des maîtres de la célèbre École de Chartres au XIIe siècle. Le CB 188, réalisé sans doute en milieu scolastique dans la région de Cologne vers 1230, est une des plus anciennes copies qui nous en soient parvenues. Son format maniable, ses schémas et ses tableaux tout comme son écriture (gothique cursive) le destinaient vraisemblablement à un usage universitaire. Le premier cahier du volume est occupé par un comput, qui sert au calcul du calendrier, particulièrement en vue d'établir les dates des fêtes mobiles.
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce manuscrit écrit en langue perse contient un choix des “Cent sentences d'Ali”, un recueil de sentences et de proverbes, traditionnellement attribués à Ali ibn Abi Talib, le quatrième calife et aussi le cousin et le gendre du prophète Mahomet. Pour les chiites (de šīʿat ʿAlī, le "Parti d'Ali") Ali joue un rôle religieux important, en tant que premier imam. Le mansucrit fut rédigé en 1559 par le calligraphe Jalal ibn Muhammad à Boukhara. Pour le texte celui-ci a utilisé l'écriture Nastaliq, un style calligraphique très répandu pour l'alphabet arabo-persan, tandis que pour les titres il a utilisé l'écriture calligraphique arabe commune Nasḫī. Les six miniatures en pleine page, auxquelles l'or a donné du relief, furent ajoutées dans le second/troisième quart du XVIIème siècle. A remarquer dans l'image à la p. 9, au centre de la marge inférieure, la représentation rare d'un personnage qui tourne le dos à l'observateur et dont on ne voit que l'arrière de la tête. Sur la même page, à gauche, derrière différents musiciens, ont aussi été représentés deux européens, reconnaissables à leur habillement.
En ligne depuis: 25.06.2015
Il s'agit d'un manuscrit composite, copié en écriture devanagari teintée de style du Cachemire, qui réunit un certain nombre de textes rituels en lien avec la vénération de Vishnou. 1. (ff. 1_1r-1_6r) Textes préparatoires et rituels (sans titre), commençant avec une série de pratiques rituelles probablement d'influence Pancharatra, à savoir des nyāsas et des dhyānas, soit l'attribution de divinités et de syllabes aux différentes parties du corps et la visualisation de la divinité principale. 2. (ff. 1_6r-1_149v) Bhagavadgīta: le texte principal de ce recueil. Le Bhagavadgīta (« Chant du Seigneur »), qui est une partie du Mahābhārata, livre 6 à 18, est l'un des textes les plus copiés de la tradition hindouiste, et cette partie de l'épopée du Mahābhārata survit dans un très grand nombre de manuscrits. 3. (ff. 2_1r-2_107v) Copies d'autres parties du Mahābhārata, Śāntiparvaṇ, qui sont toutes en lien avec Vishnou. 4. (ff. 3_1r-6_31v) Deux parties du Pāñcarātrika Sanatkumārasaṃhitā, en lien avec la vénération de Vishnou, et des mantras incluant (ff. 4_1r-4_21r) Pāṇḍavagītāstotra, (ff. 5_1r-5_20v) Gopālapaṭala, (ff. 6_1r-6_23r) Gopālalaghupaddhati et d'autres textes. 5. (ff. 7_1r-7_37v) Parties de tantras, a. Saṃmohanatantra, traitant de la vénération de Vishnou, c'est à dire Gopālasahasranāmastrotra; b. Gautamītantra, la partie appelée Gopālastavarāja. 6. (ff. 8_1r-10_8r) Deux textes différents: 1. Niṃbarkakavaca, qui est un produit de la dévotion de la lignée de Nimbarka des vishnouites. 2. Partie de textes rituels de Sāmaveda, traitant de cinq saṃskāras, ainsi que divers mantras védiques, comme Gāyatrī, dans ses formes vishnouites. 7. (ff. 11_1r-11_11v) Partie du Bhaviṣyotarapurāṇa traitant de la dévotion des pierres liées à Vishnou venant de la rivière Gaṇḍakī (dont le nom commun est shaligram). Le manuscrit contient 3 titres enluminés et 12 miniatures qui pour la plupart représentent Krishna. D'après le colophon (ff. 11_11v-11_12r), le texte a été écrit au Cachemire, dans un monastère nommé Ahalyamath, en 1833 Saṃvat, soit 1776 ou 1777 de l'ère chrétienne, par une personne appelée Gaṇeśa[bhaṭṭa?] Nandarāma. Toutefois la deuxième partie du colophon (manquant partiellement) lie l'histoire du manuscrit à Vrindavan.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce registre de 275 feuillets contient les armoiries des chanoines du diocèse de Bâle depuis l'élection de l'évêque Christophe d'Utenheim, en 1502, jusqu'à celle du dernier prince-évêque, François-Xavier de Neveu, en 1794. Pendant trois siècles, des peintres dessinent ainsi sur des pages de parchemin 2'300 armoiries en couleurs. Dès 1682, des arbres généalogiques complets apparaissent, prouvant que les dignitaires ecclésiastiques bénéficient des seize quartiers de noblesse requis.
En ligne depuis: 08.10.2020
Manuscrit contenant le commentaire de Jérôme sur les quatre Evangiles, écrit au Xe siècle (avant 950) à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Commentaire des huit premières lettres de Paul. Il s'agit d'une copie d'un exemplaire (perdu), composé, d'après la tradition, avant 945 par l'abbé Thietland († vers 964). De grandes parties du texte dépendent du commentaire de Paul de l'évêque Atto de Vercelli (885-961).
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit constitue, avec les 247(379), 248(380) et 249(381), le dernier des quatre tomes d'une collection de vies de saints et de passions de martyrs, réparties selon l'année liturgique. Les quatre volumes furent sans doute utilisés à Einsiedeln, où ils furent aussi probablement réalisés. Chaque vie est introduite par une grande initiale rubriquée et le long des marges sont insérées de nombreuses gloses et manicules de Heinrich von Ligerz. Les anciennes pages de garde, aujourd'hui détachées, ont laissé à l'intérieur des couvertures les traces d'un texte liturgique avec des neumes et, dans celle de l'arrière, d'une initiale enluminée.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le livre de dévotion de l'abbé Ulrich Rösch de Saint-Gall, écrit 1472, contenant entres autres des prières et un calendrier, a de nombreuses initiales ornées.
En ligne depuis: 31.07.2009
Christus und die Minnende Seele (« Le Christ et l'âme aimante »); Henri Suso, vie et écrits. Le manuscrit passa des mains du couple Ehinger-von Kappel (Constance) au couvent des dominicains de Saint-Pierre à Constance puis, probablement à l'Abbaye de Rheinau. Après la suppression de cette dernière, le manuscrit fut mis en dépôt à Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Ce premier volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg (avec les Cod. 4 et Cod. 5), contient le Pentateuque et les livres des prophètes. Le dessin à la plume avec le poème de dédicace au fol. 1v montre que l'abbé Frowin (1143-1178) a consacré le manuscrit à Marie, la patronne du monastère. Le volume de grand format fut écrit, d'après le colophon au fol. 281v, par Richene, l'unique copiste de l'époque de Frowin dont le nom est connu. La préparation soigneuse du parchemin, les réparations artistiques et colorées, le style sobre de l'écriture et les initiales avec peu de couleurs caractérisent les œuvres les mieux conservées de la bibliothèque de Frowin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce second volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient, après le Cod. 3, les autres livres de l'Ancien Testament. D'après le poème au fol. 1v, le codex fut dédié à Marie, la patronne du monastère, par l'abbé Frowin (1143-1178). La structure et l'organisation du codex correspondent au style simple mais élégant des ouvrages de la bibliothèque de Frowin. Le colophon rappelle le nom du copiste Richene qui a également copié les deux autres volumes de la Bible d'Engelberg (Cod. 3 et Cod. 5). Les miniatures et les titres sont l'œuvre dudit maître d'Engelberg. A remarquer au fol. 69v une représentation colorée en pleine page du Christ et de l'Eglise.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce troisième volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient le Nouveau Testament. Le codex comprenait originairement 204 feuillets. L'un des feuillets arrachés, qui aujourd'hui est conservé sous la cote D 126 dans les archives du monastère, mentionne dans un poème de cinq vers le nom du copiste Richene, qui a également écrit les deux autres volumes contenant l'Ancien Testament (Cod. 3 et Cod. 4). L'abbé Frowin (1143-1178) et son copiste Richene sont représentés dans une illustration en pleine page au fol. 1r. De la même manière sont représentés les quatre évangélistes avec leurs attributs, également rappelés dans quelques vers (108v, 134v, 153v, 181r). Du fol. 103r au fol. 105v sont insérés les tableaux des canons. Le manuscrit contient quelques initiales non complétées, des espaces laissés libres pour la décoration et quelques pages vierges.
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient les Homélies sur l'Evangile de Bède le Vénérable, introduites par un index des chapitres sur les ff. 2r et 2v, 65v et 66r. L'auteur, encadré par les attributs des évangélistes, est représenté en train de composer son oeuvre dans une miniature en pleine page à l'encre colorée. Le texte, rédigé à l'encre brune allant du clair au foncé, est subdivisé par des initiales rubriquées, l'incipit et l'explicit; au début, le nom de Marie, patronne du monastère d'Engelberg, est mis en évidence par des majuscules ou de la couleur rouge. Les ff. 3r et 11v contiennent de grandes initiales ornées avec plus de couleurs. Les déchirures et les trous du manuscrit sont réparées avec art. Sur le f. 1r un poème de deux lignes mentionne l'époque de la réalisation du manuscrit, les années de l'abbatiat de Frowin de Engelberg (1143-1178).
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit, composé de seulement 28 feuillets et contenant un missel partiel de rite ambrosien, provient de l'oratoire de S. Bernardino de Faido (canton du Tessin). Celui-ci venait d'être nouvellement consacré au XVe siècle (probablement en 1459) sous le patronage de la famille Varesi laquelle offrit, peut-être à cette occasion, ce manuscrit pour permettre la célébration de la messe. Aux premiers cahiers (1-12, 16-19), elle fit probablement ajouter le cahier avec la messe pour le patron saint Bernardin (20-25), ainsi que le feuillet détaché avec deux miniatures représentant la Maiestas domini et la Crucifixion. L'écriture, une rotunda gothique de type italien, contraste avec les miniatures qui partagent une certaine parenté avec des gravures colorées contemporaines d'origine germanique.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le « Schulordnung und Satzungen der neuaufgerichteten und reformierten Schule zu Freiburg im Üchtland » (ledit « Katharinenbuch »), contient les ordonnances pour une école supérieure, telle qu'elle aurait dû être fondée à Fribourg durant la Réforme catholique, selon le modèle des écoles réformées. Peter Schneuwly (1540-1597), qui a probablement lui-même fréquenté les écoles de Fribourg, peut en être considéré comme l'auteur. Depuis 1557, il suivit des études à Fribourg-en-Brisgau où il obtint un Magister artium. Depuis 1564, il fit partie des clercs du Chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg ; en 1565, il devint chanoine et en 1566, prédicateur dans la ville. C'est durant cette période que se situent aussi les premiers travaux préparatoires du « Katharinenbuch ». Entre 1577 et 1597, Schneuwly fut vicaire général du diocèse de Lausanne et, entre 1578 et 1587, prévôt de Saint-Nicolas. Le « Katharinenbuch » est en même temps le document de fondation de la Chambre des scolarques de la ville de Fribourg, en sa possession jusqu'au XIXe s. La réforme scolaire à laquelle aspirait Schneuwly n'est jamais entrée en vigueur, puisqu'en 1580, sur l'initiative de Schneuwly lui-même, les Jésuites, auxquels fut confié l'ensemble du système scolaire supérieur, furent appelés à Fribourg.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le petit mais volumineux (198 ff.) livre de prières en allemand, dans une variante d'Allemagne du Nord (« Mittelniederdeutsch » – moyen bas allemand), est destiné à une femme à juger la forme féminine de nombreuses oraisons. A l'exception d'une miniature en pleine page représentant le Christ en jardinier devant Marie-Madeleine (Noli me tangere), les autres enluminures ont été enlevées. Un ex-libris sur le contreplat antérieur informe que ce petit manuscrit a été donné à la bibliothèque de Fribourg en 1891 par Franz Xaver Karker, chanoine de la cathédrale de Breslau.
En ligne depuis: 08.10.2020
Ce livre d'heures richement décoré fut enluminé à Tours dans les années 1500, pour un propriétaire d'origine toulousaine. La ville de Tours et leVal de Loire devinrent au XVe siècle des lieux de résidence pour la cour des rois de France, et ce manuscrit est lié à ce passé prestigieux. En effet, le nom de Jean Bourdichon (vers 1457 – 1521), peintre de la cour, est associé à ce livre d'heures pour deux miniatures. Les 35 autres miniatures sont dues à trois enlumineurs de l'atelier de Jean Poyer († avant 1504), également établi à Tours.
En ligne depuis: 04.07.2012
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le premier volume contient les 3 premiers livres, soit l'histoire de la Grèce, de Troie et des Troyens échappés à la destruction de leur ville. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le second volume contient les 3 derniers livres, soit l'histoire des Assyriens, des Macédoniens et Alexandre, et des Macchabées. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
A la demande de Charles le Téméraire, Vasque de Lucène traduisit en 1470, sous le titre « Traitté des faiz et haultes prouesses de Cyrus », la Cyropédie de Xénophon d'après la version latine due à Poggio Bracciolini (Institutio Cyri, 1445). Enluminé par le « Maitre des prières de 1500 », le manuscrit présente sept miniatures racontant l'histoire de Cyrus propre à inspirer le duc de Bourgogne dans ses actions politiques et militaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vasque de Lucène traduisit en français l'Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce à la demande d'Isabelle de Portugal, épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il compléta le texte lacunaire de l'écrivain romain en puisant principalement dans les textes de Plutarque et de Justin. Achevée en 1468, cette traduction, qui présente un Alexandre conquérant, dépouillé des légendes héritées de la littérature courtoise, est dédiée au fils d'Isabelle, Charles le Téméraire. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève a été enluminé par un artiste flamand, le Maître d'Edouard IV, actif à Bruges à la fin du XVe siècle, et par une seconde main dont l'identité n'est pas clairement établie.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le Mignon est un recueil de divers récits historiques et textes moraux ou philosophiques. Henri Romain est l'auteur de l'abrégé des trois Décades de Tite-Live et du Compendium historial, une compilation d'histoires anciennes. Laurent de Premierfait est le traducteur De la vieillesse de Cicéron et enfin Jean Courtecuisse est le traducteur Des Quatre vertus cardinales de Sénèque. Sorti de l'atelier de Maître François, ce manuscrit présente sept belles enluminures frontispices.
En ligne depuis: 08.10.2020
A la demande du roi Philippe III le Hardi, le dominicain frère Laurent rédigea un livre d'instruction religieuse destiné aux laïcs. Dans les troisième et quatrième (f. 6r-33r) traités Il a été inspiré par le Miroir du monde, en compilant notamment deux traités de cette œuvre composée au XIIIe siècle et largement répandue dans le royaume. Le cinquième traité des vertus (f. 33r-99r) est la seule partie originale de frère Laurent. L'enlumineur qui a peint les 8 miniatures n'est pas identifié mais a probablement œuvré dans le nord de la France.
En ligne depuis: 10.10.2019
Pierre le Fruitier, dit Salmon, secrétaire de Charles VI et agent d'influence auprès du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, écrivit en 1409 un texte composite qui tient à la fois du miroir du prince, du recueil épistolaire et de l'autobiographie. Salmon y expose les qualités nécessaires à son souverain pour bien gouverner (cf. Paris, BnF, fr. 23279). Suite à son retrait de la cour en 1411 et au changement de la politique royale envers Jean sans Peur, il présenta une seconde rédaction quelques années plus tard, vers 1412-1415, conservée aujourd'hui à Genève. Avec sa scène représentant Charles VI allongé sur un lit fleurdelisé dans un ton bleu profond, en discussion avec son secrétaire, ce manuscrit est l'un des fleurons de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 23.06.2014
Ce manuscrit sur parchemin est une présentation du texte mystique de la cabale écrit en écriture cursive, illustré de nombreuses figures allégoriques, cosmologiques ou encore liturgiques peintes dans des couleurs vives et contrastées.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ecrivain et poétesse de grande renommée, appréciée dans les cercles de la haute société, Christine de Pisan rédigea de nombreuses œuvres et en contrôla l'exécution iconographique comme dans ce manuscrit dont le texte présente une cité utopique édifiée par et à l'intention des femmes.
En ligne depuis: 09.12.2008
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. A sa suite figure la Danse aux aveugles (avant 1465) de Pierre Michault. Le Maître d'Antoine Rolin réalise pour ces deux textes un très riche décor enluminé, lequel n'est toutefois pas entièrement achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce missel fut réalisé à Genève vers 1460 pour Urbain Bonivard, qui fut prieur de Saint-Victor de Genève de 1458 à 1483 ; l'usage liturgique est celui de Cluny ; les miniatures sont l'œuvre de Janin Luysel et de Guillaume Coquin. Au moment de la Réforme, ce manuscrit disparut de Genève ; il ne revint dans sa ville d'origine qu'en 1912 lorsqu'il fut acheté par la ville lors d'une vente aux enchères à Munich.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le livre d'heures de petit format, à l'usage de Paris, comprend en plus des offices habituels quelques textes en français (une prière à saint Roch, Les quinze joies de Notre-Dame et Les sept requêtes à Notre Seigneur). Il est richement enluminé de pleines pages et de miniatures plus petites attribuées (Gagnebin, 1976) à l'atelier du Maître de Coëtivy (identifié depuis à Colin d'Amiens). Même si quelques enluminures sont légèrement endommagées, elles témoignent d'une haute qualité d'exécution, particulièrement dans les suffrages des saints (ff. 201r-220v). Ces heures étaient destinées à un homme (adresses des prières au masculin, f. 21r et 25v), peut-être à un certain Jean Novelli, dont la reliure du XVIIIe siècle rappelle le nom associé à la date de 1460.
En ligne depuis: 13.06.2019
Datant du XVe siècle, ce Livre d'Heures selon l'usage de Paris comprend également un psautier biblique complet. Ses miniatures ont été attribuées à l'atelier du duc de Bedford dans sa période terminale (vers 1435-1460). Chaque mois du calendrier est précédé d'un vers hexamètre latin qui indique les deux jours néfastes mensuels (1er et 25 janvier, 4 et 26 février, 1er et 28 mars, 10 et 20 avril, 3 et 25 mai, 10 et 16 juin, 13 et 22 juillet, 1er et 30 août, 3 et 21 septembre, 3 et 22 octobre, 5 et 28 novembre, 7 et 22 décembre). Entré dans la « collection Petau », constituée par deux conseillers au Parlement de Paris : Paul Petau († 1614) et son fils Alexandre Petau († 1672), ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin (1695-1756) et légué par lui à la Bibliothèque de Genève après son décès.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce livre d'heures à l'usage de Paris, richement illustré, fut copié pour le diocèse de Nantes dans le troisième quart du XVe siècle. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit de la seconde moitié du XVe siècle est un livre d'heures à l'usage de l'abbaye Saint-Martin de Tours. Il subsiste six grandes peintures, deux relatives à la vie du Christ, deux consacrées à l'Annonciation, une pour saint Joseph et l'autre pour sainte Barbe. Le calendrier signale les treize jours néfastes (dies eger) de l'année. Avec sa couvrure ancienne en velours cramoisi, son décor peint et son écriture soignée, ce manuscrit a enrichi la collection de la famille Petau avant d'arriver à Genève.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'élégant petit livre d'heures enluminé, à l'usage de Rome, a probablement été produit dans l'atelier de Jean Colombe, le célèbre enlumineur berruyer, actif au cours du dernier tiers du XVe siècle. Certaines des 14 miniatures l'ornant se retrouvent en effet dans d'autres livres d'heures illustrés par le maître de Bourges, tout comme la cordelière placée sur les marges ornées encadrant les enluminures (Paris, BnF, n.a. lat. 3181). Ce dernier motif a été diversement interprété, soit comme un signe d'appartenance à l'ordre des tertiaires franciscains, soit comme une marque de veuvage, auquel cas le destinataire serait une femme – ce que contredisent toutefois les adresses masculines des prières. Ce manuscrit appartint par la suite à Paul Petau, et il rejoignit les collections de la Bibliothèque de Genève, au moment du legs de la collection d'Ami Lullin en 1756.
En ligne depuis: 14.06.2018
Manuscrit somptueux contenant la Chronique d'Eusèbe de Césarée traduite par saint Jérôme, présentée en colonnes, avec les continuations de saint Jérôme et de Prosper d'Aquitaine. Réalisé vers 1480 à Padoue ou Venise, il fut enluminé par Petrus V… qui créa un majestueux décor en pleine page au f. 10r. Une erreur de montage nuit malheureusement au bel aspect du volume : le 1er cahier devrait être à la place du second, et inversement.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit contient la traduction latine du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure réalisée en 1287 par Guido de Columnis. Le texte se divise en 35 livres, dont neuf seulement sont introduits par une miniature, pour la plupart en pleine page (f. 1r, 5v, 16v, 46r, 72v, 83v, 89v, 107v, 124v). Insérées dans un cadre de style renaissance, les peintures illustrent différents moments importants de la destruction de la ville de Troie. Le manuscrit appartenait à la collection de Paul et Alexandre Petau, avant d'entrer en possession d'Ami Lullin, pasteur et théologien genevois, qui en fît don à la Bibliothèque de Genève en 1756.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit issu d'un atelier parisien de la fin du XIIIe siècle contient la version latine de treize traités rédigés par Aristote, ou considérés comme tels. Le volume se termine par un fragment du De uno deo benedicto, de Moïse Maïmonide. Quarante initiales embellissent le texte, et une grande peinture du Christ en croix avec Marie et Jean fut ajoutée au dernier folio.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit de Philibert de Viry est l'un des rares livre d'heures à l'usage du diocèse de Genève ayant été conservé jusqu'à nos jours. Enluminé à Lyon par le Maître de l'Entrée de François Ier, il contient des miniatures inspirées très directement des bois gravés de la Petite Passion d'Albrecht Dürer (1511), ce qui constitue un témoignage précoce de la réception de cette série en France, et un exemple des échanges souvent insoupçonnés allant de la gravure vers l'enluminure.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce psautier du XIIe s. fait partie du fonds ancien de la Bibliothèque du monastère double de Muri. De là, il parvint au monastère de Hermetschwil. Le cycle de miniatures est incomplet. Le calendrier contient une série de notices nécrologiques.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce livre d'heures provenant de Suisse occidentale ou de Savoie, constitué vers 1490, faisait autrefois partie des possessions du patricien bernois Thomas Schöni et de son épouse Jeanne d'Arbignon. Les miniatures ont été attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 22.06.2010
Il y a en tout huit manuscrits conservés, réalisés à Saint-Gall, entre 1022 et 1036, écrits et enluminés par Sigebert, évêque de Minden (1022-1036). Il s'agit d'un groupe homogène de manuscrits liturgiques, comprenant un sacramentaire, un épistolaire, un évangéliaire, un graduel, un tropaire-séquentiaire, un graduel-hymnaire, un hymnaire et un Ordo missae. Ce tropaire-séquentiaire contient, dans la partie du séquentiaire au f. 144r, un portrait de Notker le Bègue (env. 840-912). Il est représenté en train de copier sa propre séquence de Pentecôte Sancti Spiritus Assit nobis gratia et entouré de l'auréole des saints. Le manuscrit rejoignit la bibliothèque du prince électeur Friedrich Wilhelm von Brandenburg, en 1683, et de là, la Staatsbibliothek. Durant la seconde guerre mondiale, il fut mis en lieu sûr, avec de nombreux autres manuscrits (dont l'épistolaire), et conservé encore aujourd'hui à Cracovie, en tant que dépôt.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce livre de prières provient de la région de Cologne, comme l'indiquent le choix des textes de prières et le calendrier, ou de l'abbaye de Münstereifel, parce que les saints Crisant et Daria, qui y sont vénérés, sont explicitement mentionnés aux folios 218r et 219r. Par l'intermédiaire de Catharina von Wrede (contreplat supérieur), il est entré à la Bibliothèque des Cèdres, laquelle passa en 1966 dans le fonds de la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. Ce volume de petit format, illustré de 18 miniatures, contient un cycle de prières sur la vie et les souffrances du Christ, des prières sur la vérité de la foi et sur divers saints. Les miniatures et le début des différents textes sont encadrés de rinceaux à feuillages et d'entrelacs ; le décor est complété par 35 initiales dorées, des bordures filigranées et des lombardes bleues, rouges et dorées.
En ligne depuis: 08.10.2020
La chronique, terminée en 1513, raconte l'histoire de la ville de Lucerne depuis les origines, et à partir de la guerre de Sempach (1386), l'histoire de la Confédération du point de vue d'un partisan de l'empereur romain-germanique. Les 450 illustrations, réalisées par deux mains différentes, constituent, en raison de leur clarté, des thèmes et de la richesse des détails, un témoignage unique de la vie à la fin du Moyen Âge.
En ligne depuis: 19.03.2015
Inventaire de biens rédigé en 1394, à la demande de l'abbesse Luzia I, par le notaire Jakob von Schluderns et transcrit dans une belle copie sur parchemin par son fils Peter. Dans l'inventaire figurent 517 terres censuaires dans 36 localités. La décoration est simple mais très belle. D'importance sont les deux grandes figures peintes représentant Jean Baptiste, le patron du monastère, et Charlemagne, son fondateur. Un passage copié dans l'inventaire en langue vernaculaire, qui se trouve dans un document en latin de 1389, revêt une grande importance au point de vue de l'histoire de la langue. Il s'agit en effet de l'un des plus anciens témoins de la langue réto-romanche de l'Engadine, respectivement du Val Müstair.
En ligne depuis: 26.09.2017
Livre d'heures selon l'usage liturgique romain, richement illustré par des miniatures en pleine page, des bordures et des initiales, en écriture cursive (bâtarde), qui peut être daté vers 1500. Il contient des textes en latin, en français et en flamand. Le style des miniatures, avant tout les bordures avec des motifs naturalistes, des fleurs et des insectes, mais aussi des représentations scéniques, semble typique de l'école ganto-brugeoise.
En ligne depuis: 22.03.2012
Missel du XVe s., parchemin, confectionné pour l'évêque Jean de Venningen (1458-1478). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce missel. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 2 et ms 3. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure. Pour des raisons de commodité, la disposition de l'Ordo et le Canon a été modifiée. Initialement prévus au début du manuscrit, ils ont finalement été placés au milieu de celui-ci.
En ligne depuis: 09.04.2014
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, daté aux alentours de 1300. Une partie contenant l'Ordo Missae, précédée d'une miniature avec la Crucifixtion, a été insérée au XVe siècle. La reliure a été restaurée en 1992 et remplace la reliure d'origine qui n'a pas été conservée.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical du XVe siècle. Les cérémonies sont représentées dans des miniatures en pleine page avec des initiales enluminées, un décor en marge et quelques lignes du texte, à la manière des livres d'heures, tandis que le texte est agrémenté de bordures colorées et d'initiales enluminées, représentant souvent les objets liturgiques cités dans le texte. En dessous des armoiries de Melchior von Lichtenfels, Prince-évêque de Bâle (1554-1575), qui apparaissent souvent, figurent les armoiries de Charles de Neufchâtel, archevêque de Besançon (1463-1498; visible au f. 1r), ce qui permet de situer la date de réalisation du manuscrit. Comme beaucoup d'autres manuscrits, propriété des institutions religieuses, il rejoignit également le Collège de Porrentruy, durant la Révolution, jusqu'au XXe siècle, où il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Livre des évangiles du IXe siècle provenant de Saint-Ursanne.
En ligne depuis: 24.03.2006
Partie d'une bible latine en quatre volumes sur parchemin, réalisée peu après 1080 dans le scriptorium du couvent de Allerheiligen à Schaffhouse. Le manuscrit contient de nombreuses initiales avec des rinceaux, une page ornée avec de l'or, des couleurs et une initiale V (vision d'Isaïe), et une initiale V historiée (dite de Jérémie), qui laisse transparaître l'influence de la miniature des manuscrits de Reichenau. Avec les ms. Min. 18, le Min. 4 appartient au groupe des plus importants codices de l'apogée de Allerheiligen, lorsque le monastère, fondé en 1049, à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1096), soutint la réforme de Hirsau et fonda dans ce but une bibliothèque.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le pontifical contient, en plus des textes liturgiques caractéristiques, des instructions (ordines) pour les évêques en cas de choix, désignation et couronnement d'un roi ou pour le couronnement des empereurs ou impératrices. Le manuscrit comprend trois dessins à la plume en pleine page : une scène de dédicace (2v), un couronnement (29r) et un empereur trônant au verso (29v). La mention dans le texte de S. Nonnosius, dont les reliques furent transférées vers le milieu du XIe siècle au dôme de Freising, renvoie à une origine du manuscrit dans un monastère bénédictin du sud-est de l'Allemagne. Le manuscrit est conservé depuis plus de 900 ans à Schaffhouse où il est mentionné dans le catalogue des manuscrits de Allerheiligen vers 1100.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Sacramentaire de Hornbach est une oeuvre importante de la miniature ottonienne. Il fut réalisé avant 983, à Reichenau, pour l'abbesse bénédictine de Hornbach (Palatinat). Le manuscrit fut aussi appelé Codex Eburnant, d'après le nom du copiste. C'est probablement en 1438 que le codex a rejoint la bibliothèque de la cathédrale de Soleure. Il est mentionné dans la liste du prévôt Felix Hemmerli sous le nr. 38: Colleccionarius Antiquus. Dans la conception politique de Charlemagne l'uniformisation de la vie ecclésiastique est soumise au modèle de la liturgie romaine, à l'époque du pape Grégoire le Grand. Dans ce but, on utilisait dans les offices divins un Sacramentaire pour les prières et les textes de la messe prescrits. Celui-ci fut remplacé, vers 1220, par le missale curiae.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le livre d'heures est issu de l'atelier du Maître aux rinceaux d'or qui, probablement établi à Bruges, est spécialisé dans la production des livres d'heures. Il a vraisemblablement été commandé en Flandres au milieu du XVe siècle. Contrairement à la séquence textuelle habituelle, ce livre d'heures place l'office de la Vierge après ceux de la Croix et du Saint Esprit. Au moment de la nouvelle reliure du manuscrit, une série d'initiales historiées découpées qui se rapportent au thème des miniatures y ont été insérées. En 1615, le livre d'heures a été donné à la bibliothèque de la ville par le marchand et bibliophile saint-gallois Jakob Studer.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le Liber viventium Fabariensis est certainement l'œuvre rhétique la plus importante. Le codex fut écrit à l'origine comme un livre d'évangiles et décoré d'initiales, de cadres entourant les canons et de représentations en pleine page des symboles des quatre Evangélistes, richement ornés. Dans les espaces vierges de l'encadrement des canons fut ajoutée la liste des communautés monastiques affiliées et les noms des bienfaiteurs du monastère aussi bien les vivants que les défunts. En plus d'être un livre d'évangiles, un livre de commémoration et de confraternité, le Liber viventium, servit également plus tard de cartulaire et d'inventaire du trésor du monastère de Pfäfers. C'est en raison de sa valeur juridique que le Liber viventium a survécu jusqu'à nos jours. Le volume appartient aux archives du monastère de Pfäfers.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le Liber Aureus, le livre d'or de Pfäfers, un livre d'évangiles, fut constitué vers 1080/90 et orné de représentations très artistiques des quatre évangélistes. Les espaces laissés libres entre les lectures furent utilisés dès le XIVe siècle pour la mise par écrit des sentences judiciaires.
En ligne depuis: 02.06.2010
Psautier de Wolfcoz, un des premiers exemples d'initiales enluminées de haute qualité, en provenance de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.12.2005
Traduction en haut allemand et commentaire des 150 Psaumes de l'Ancien Testament par le moine Notker le Germanique de Saint-Gall, datée des environs de l'an 1000. Copie du XIIe siècle en provenance de l'Abbaye d'Einsiedeln; unique exemplaire complet existant.
En ligne depuis: 12.06.2006
Psautier doré (Psalterium aureum) de Saint-Gall, copié et enluminé de 17 miniatures dans l'ouest de l'Empire Franc (Soissons?) ou à l'Abbaye de Saint-Gall par des copistes et des enlumineurs venant de la France occidentale.
En ligne depuis: 12.06.2006
Psautier de Folchart, chef-d'oeuvre de l'enluminure carolingienne tardive.
En ligne depuis: 14.09.2005
Livre d'évangiles irlandais de Saint-Gall. Il contient les Évangiles selon Matthieu, Marc, Luc et Jean et est illustré de douze pages richement décorées. Ce livre d'évangiles a été rédigé et enluminé par des moines irlandais vers 750, en Irlande. C'est le plus beau manuscrit irlandais de la bibliothèque conventuelle de Saint-Gall.
En ligne depuis: 12.06.2006
Evangile irlandais de Jean relié par un diptyque en ivoire, offert à Charlemagne en l'an 800 en l'honneur de son sacre impérial.
En ligne depuis: 31.12.2005
Manuscrit des Pseudo-Clémentines de l'Abbaye d'Einsiedeln, copié vers 950/970, dont le titre est illustré par une représentation du combat entre l'apôtre Pierre et le mage Simon. Les "Pseudo-Clémentines", divisées en dix livres, racontent, du point de vue de Clément, les voyages de Pierre et son combat avec Simon le mage, ainsi que la conversion de son disciple Clément à Rome.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit composite d'œuvres exégétiques et liturgiques, écrit probablement entre 810 et 820 à l'Abbaye de Saint-Amand, tout proche de Lille, dans le nord de la France. Il contient, entre autres, un commentaire des Evangiles du Pseudo-Jérôme (avec, en illustration, les symboles des évangélistes influencés par l'art irlandais), des textes des Pères de l'Eglise, Augustin, Isidore de Séville ou Bède le Vénérable, une lettre de Charlemagne à Alcuin, le rituel du baptême par l'évêque Jessé d'Amiens († 836/37) et, pour finir, un abrégé des Annales de Saint-Gall.
En ligne depuis: 09.12.2008