Lettre d'amour en moyen-haut-allemand. Entré à la Burgerbibliothek de Berne avec la succession du Dr. Friedrich Emil Welti.
En ligne depuis: 14.06.2018
Restes d'un manuscrit du Willehalm de Wolfram von Eschenbach. Détaché en août 1928 par Hans Bloesch du manuscrit Mss.h.h.XIV.144.
En ligne depuis: 14.06.2018
Les trois actes notariés proviennent de le reliure ancienne du cod. 120 (aujourd'hui 120-1 et 120-2), d'où ils ont été retirés au moment de la restauration. Il s'agit de deux actes du tribunal impérial des comtes von Sulz à Rottweil (n° 1 et 3), et du fragment d'un acte d'achat à Strasbourg.
En ligne depuis: 22.03.2018
Restes d'un manuscrit avec l'Arabele d'Ulrich von dem Türlin, qui constitue la préhistoire du Willehalm de Wolfram von Eschenbach. Acquis en 1937 par la Burgerbibliothek auprès de l'antiquaire viennois Hans Peter Kraus.
En ligne depuis: 14.06.2018
Österreichische Chronik der 95 Herrschaften copiée par Clemens Specker au monastère de Königsfelden vers 1479. A la suite de la chanson sur la guerre d'Argovie, des textes sur le roi Frédéric III, l'histoire de Pierre de Hagenbach par Konrad Pfettisheim, une chanson sur Charles le Téméraire, les Annales suisses de Clemens Specker et des xylographies collées des Neuf Preux. Richement illustrée de miniatures et d'armoiries. Une copie du Cod. A 45 se trouve dans BBB Mss.h.h.VI.74. Après la suppression du monastère, le manuscrit passa en 1528 en mains privées bernoises, pour rejoindre au cours du XVII-XVIIIe siècle la Stadtbibliothek de Berne.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ledit « Berner Parzival » constitue le dernier témoin textuel manuscrit daté du poème chevaleresque sur le Saint Graal de Wolfram von Eschenbach. Rédigé entre 1200 et 1210, il est également illustré. Le manuscrit a probablement été commandité en 1467 par le marchand bernois Jörg Friburger au copiste Johann Stemhein de Constance. Ce dernier a modernisé le texte de son modèle au point de vue stylistique et rédactionnel afin de l'adapter au goût d'un public urbain de la fin du Moyen-Âge. De plus, il a fourni des indications pour les illustrations, qu'un peintre a exécutées un peu plus tard en réalisant 20 dessins à la plume colorés. La suite de l'histoire de ce manuscrit qui compte aujourd'hui 180 pages est inconnue ; il doit cependant être parvenu en possession de la bibliothèque de la ville de Berne, dans les premières années du XIXème siècle, puisque sa présence y est attestée au plus tard en 1816.
En ligne depuis: 26.09.2017
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le premier volume contient les débuts de l'histoire de Berne, de la fondation de la ville jusqu'en l'an 1421, s'appuyant sur l'ancienne chronique de Konrad Justinger, dans la version de Benedicht Tschachtlan. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le deuxième volume contient les événements des années 1421 à 1466 et se fonde en grande partie sur la révision de Benedicht Tchachtlan de l'oeuvre de Fründ. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui en 1762 offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le troisième volume, le plus riche au point de vue artistique, contient la description de Schilling lui-même des guerres de Bourgogne, ainsi que des événements précédents jusqu'à l'année 1480. Le volume est en étroite relation avec la Grosse Burgunderchronik aujourd'hui conservée dans la Zentralbibliothek de Zürich (Ms. A 5). Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Spiezer Chronik du chroniqueur Diebold Schilling, ainsi nommée d'après le lieu où elle fut longtemps conservée, est une œuvre commanditée par Rudolf von Erlach. Elle est aussi connue sous le nom de Privater Schilling. Elle contient les débuts de l'histoire bernoise, de la fondation de la ville jusqu'aux événements du milieu du XVe s. et, contrairement à la chronique officielle en trois volumes de Diebold Schilling (Bern, Burgerbibliothek Mss.h.h.I.1-3), est restée incomplète (les guerres de Bourgogne n'y figurent pas).
En ligne depuis: 20.12.2012
Missel en usage dans le diocèse de Constance, écrit par le prébendier de Beromünster Johannes Dörflinger en 1474-1475 pour l'église de Hochdorf (Lucerne). Le manuscrit a été commandité pour la nouvelle chapellenie des Saints Pierre et Paul, peut-être par son fondateur, le pléban et doyen Johannes Teller. Il contient des initiales filigranées raffinées au début des différentes sections liturgiques et une miniature en pleine page représentant la Crucifixion (106v) pour introduire le Te igitur. Sur quelques pages, qui étaient restées blanches, ont été transcrits les principaux documents relatifs à la création de la prébende des Saints Pierre et Paul à Hochdorf (78r-82v).
En ligne depuis: 23.09.2014
Manuscrit composite de caractère catéchétique et ascétique, sur papier, en format in-quarto. Composé de trois fascicules de différentes épaisseurs. Le plus ancien, de la seconde moitié du XIVe siècle, est de la main d'Albert von Münnerstadt, conventuel de la commanderie de l'Ordre Teutonique de Hitzkirch, et contient les Moralitates super evangelium sancti Lucae. A cet écrit, furent ajoutés et reliés ensemble, peut-être à Beromünster dans la seconde moitié du XVe siècle, deux Compendia moralia de sciences naturelles (extraits de l'encyclopédie de Thomas de Cantimpré) et des traités catéchétiques de Heinrich von Langenstein, Jean Gerson et Bonaventure. Manuscrit utilisé par un érudit dans le cadre du soin des âmes (main rapide et imprécise avec de nombreuses abréviations surtout dans le troisième fascicule).
En ligne depuis: 23.09.2014
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le deuxième des trois volumes de la chronique, contient principalement le récit des anciennes guerres de Zurich et est illustré de 130 dessins à la plume. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second aux Archives de la ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le CB 30 réunit sous une reliure allemande datée de 1569, deux manuscrits latins d'Allemagne du Sud. Le premier, constitué d'une centaine de feuillets, date des XIIe-XIIIe siècles. Il s'ouvre par un calendrier pourvu de nombreux dessins de signes zodiacaux et de peintures à pleine page et s'achève par des prières ou des chants liturgiques. Les trente derniers feuillets, copiés au XIVème siècle dans une écriture gothique soignée, contiennent une suite de prières latines.
En ligne depuis: 20.12.2007
Psautier, écrit sur deux colonnes, dans une bâtarde avec des initiales fleuronnées du premier quart du XVème siècle (Wetzel), précédé de deux tableaux astrologiques encore ajoutés au XVème siècle sur la page de garde antérieure (f. 1r) (Wetzel). Le texte du psautier en dialecte francique rhénan (de Hesse?) est étroitement apparenté à celui du psautier de Göttingen, de la Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek, Cod. Ms. theol. 214, du début du XVème siècle. Wetzel suppose l'existence d‘au moins un modèle commun. La traduction fait donc partie du Schöndorfs 9. Gruppe, Untergruppe c) constitué autour de München, Bayerische Staatsbibliothek, Cgm 182 respectivement du psautier Walters 18.
En ligne depuis: 17.12.2015
Dans ce manuscrit en papier sont recopiés dans la première partie (4r-121r) une série d'alliances faites par les confédérés, et dans la seconde (130r-290r) les alliances et les traités de combourgeoisie faits par la ville de Berne. Dans la dernière section (300v-336r) ont été ajoutés, dans un deuxième temps et par un autre copiste, les textes d'alliances stipulées aux cours des XVIe et XVIIe par les Confédérés, ou par des cantons, avec Venise, la Savoie et la France. Tant en raison du type de papier que de l'écriture, ce manuscrit semble avoir été réalisé vers 1616 à Berne ou dans un territoire soumis à l'autorité bernoise. Sur le contreplat antérieur se trouve l'ex-libris Baggrave Library, peut-être une bibliothèque de campagne à Baggrave Hall (Leicestershire), siège de la famille Burnaby, dont faisait partie John Burnaby (1701-74), ambassadeur anglais à Berne (1743-49). En 1970 il fut acquis par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le CB 59 réunit sous une reliure contemporaine trois manuscrits copiés indépendamment l'un de l'autre. Marqués tous les trois par le dialecte alémanique, réalisés à la fin du XVe siècle, ils offrent un choix de sermons écrits par Maître Eckart ou par l'entourage du maître de la mystique rhénane. La première partie pourrait avoir été exécutée dans un atelier de Constance ou de Ravensburg, elle a appartenu à la Chartreuse de Buxheim. On remarquera les fils cousus dans les feuillets de papier, qui servent de marque-pages.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le Gregorius de Hartmann von Aue est entouré dans le CB 62, manuscrit sur papier de la seconde moitié du XIVe siècle, de poèmes pieux, du Marienleich du Frauenlob et du Rossarzneibuch de Meister Albrant.
En ligne depuis: 20.12.2007
Au début du dix-septième siècle fut publié un livre de magie noire attribué au Faust mythique, connu sous le nom de Höllenzwang. La bibliothèque de Weimar contenait un manuscrit de cet ouvrage dont Goethe avait pris connaissance. C'est un manuscrit semblable que Martin Bodmer put acquérir en 1949. Ce document, difficilement datable, est écrit en signe cabalistiques, censés, d'après la glose écrite en allemand, renfermer une série de formules magiques à l'usage des exorcistes, pour susciter, notamment, les sept esprits du mal.
En ligne depuis: 17.12.2015
En réunissant plus de deux cents textes rédigés entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècle, le « Codex de Kalocsa » est un extraordinaire témoin de la poésie médiévale allemande. Ce manuscrit, très proche d'un volume conservé à l'Universitätsbibliothek de Heidelberg (Cod. Pal. Germ. 341), qu'il recopie partiellement, nous transmet en quelques 330 feuillets de parchemin copiés par une seule main, les œuvres de Walther von der Vogelweide, Konrad von Würzburg, Hartmann von Aue, Reinmar von Zweter ou encore du Stricker ou de la tradition du « Roman de Renart », mais aussi quantité de textes anonymes.
En ligne depuis: 20.12.2007
Le CB 83, copié sur parchemin à la fin du XIVe siècle, est un des sept manuscrits complets que l'on a conservés de l'Eneide de Heinrich von Veldeke. Adaptation du Roman d'Eneas français, ce texte est considéré comme le premier roman courtois de langue allemande.
En ligne depuis: 31.07.2007
Copié par deux scribes en 1468 dans le sud du Tyrol, le CB 91 réunit sous une reliure contemporaine l'œuvre didactique d'Hugo von Trimberg, Der Renner, et la compilation du Roman d'Alexandre par Hans Hartlieb. Il se distingue par ses 91 dessins à la plume, exécutés d'après les instructions données en bas de page à l'illustrateur.
En ligne depuis: 20.12.2007
Attesté par près d'une quarantaine de manuscrits, la Nibelungenlied a connu au Moyen Age un succès durable, ainsi qu'en témoigne le CB 117 (« manuscrit de Maihingen ») copié au XVème siècle par trois scribes différents. Les cinq premières aventures y sont brièvement résumées et une centaine de strophes supplémentaires ne sont pas retranscrites. La Plainte (Die Klage), qui contrebalance la fin abrupte du Chant en racontant l'ensevelissement des morts, le couronnement de Gunther et du fils de Brünhild, complète le volume.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le manuscrit contient la transcription d'une série de documents qui se réfèrent directement ou indirectement au bailliage de Neuamt dans le canton de Zurich. Il est composé de trois parties distinctes – une en parchemin (ff. 1-27) et deux en papier (ff. 28-39 et 40-47) – qui ont probablement été reliées ensemble en 1548 comme l'indique la date imprimée sur le plat supérieur. Les textes réunis remontent à une période allant de 1538 à 1604 (ajouts), à l'exception d'un document de 1461 (ff. 36r-38v).
En ligne depuis: 04.10.2018
Magnifique recueil de vies de saints latines copié au XIIème siècle en Allemagne, peut-être à l'abbaye de Weissenau, le CB 127 est richement illustré d'initiales ornées et historiées, dont la remarquable représentation du « Frère Ruffilus » (f° 244r).
En ligne depuis: 20.05.2009
La majeure partie du manuscrit contient des œuvres de Marquart von Stadtkyll – Chirurgie (5r-50r) et Von den Zeichen des Todes (50v-58v) – ou qui lui sont attribuées (59r-109r prescriptions diverses pour des pansements, onguents, poudres, bains, etc.). Dans le reste du manuscrit (1v-4v, 109r-139r), 150 recettes médicales ont été transcrites par différents copistes entre le XVe et le XVIe siècle. Le type d'écriture et le dialecte utilisé renvoient à une provenance du sud-ouest de l'Allemagne. Au XIXe siècle, le manuscrit était en possession d'une famille Hegwein de Herrnsheim (en Basse-Franconie) dont les membres ont laissé les noms et plusieurs dates. En 1969, il est acheté par Martin Bodmer auprès de William H. Schab Gallery à New York.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le Schwabenspiegel (Miroir de Souabe) contient un recueil de lois nationales et féodales en usage au Moyen Age tardif en Allemagne du Sud, mais également répandues en Bohème et en Suisse jusqu'à la frontière linguistique franco-germanique. Le manuscrit a été rédigé dans la seconde moitié du XIIIe siècle et fait partie des plus anciens témoins de ce texte, dont sont conservés env. 350 manuscrits.
En ligne depuis: 18.12.2014
Achevé en novembre 1402 par le copiste Johannes Man de Creussen (cf. f° 187), le CB 151 est un des plus anciens manuscrits de l'Alexander de Seifrit. Une main du XVème siècle a ajouté un remède contre la peste en latin sur le dernier feuillet.
En ligne depuis: 25.03.2009
Manuscrit composé au milieu du XIVe siècle dans le sud-est de l'Allemagne, le CB 155 contient 68 textes du Stricker suivis de la parabole de Barlaam et Josaphat par Rudolf von Ems.
En ligne depuis: 20.12.2007
Le récit en vers Willehalm de Wolfram von Eschenbach – un des plus importants auteurs allemand du Moyen Age – est un roman historico-légendaire sur le modèle des chansons de geste françaises. Il raconte les aventures amoureuses de Willehalm, comte de Toulouse, et Arabel, fille d'un roi musulman, et reflète l'histoire du conflit entre les deux cultures médiévales. Depuis les années 1360, il se trouve réuni dans un cycle unique avec l'Arabel de Ulrich von dem Türlin, qui en rapporte les épisodes précédents, et le Rennewart, qui en représente la continuation. Il subsiste un peu plus d'une dizaine de manuscrits complets et de nombreux fragments de ce cycle.
En ligne depuis: 18.06.2020
A l'occasion de son entrée en fonction comme professeur invité, pendant plusieurs semaines, auprès de la Reichs-Universität de Leyde, le 5 mai 1920, Albert Einstein a tenu une leçon intitulée « Aether und Relativitätstheorie ». Cet écrit, de sa propre main, contient de nombreuses corrections et passages supprimés. Cette leçon fut encore publiée la même année. Les concepts exposés dans cette leçon se retrouvent aussi dans les réflexions ultérieures d'Einstein.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le 25 octobre et le 15 décembre 1810, Jacob Grimm envoya le présent manuscrit à Clemens Brentano. Il s'agit de la plus ancienne version manuscrite des Kinder- und Hausmärchen, car les frères Grimm avaient résolument détruit les écrits préparatoires de leur édition des contes, probablement pour empêcher une comparaison entre les versions manuscrites et la version imprimée considérablement retravaillée et rendue plus littéraire (première édition 1812). Selon l'analyse de Heinz Rölleke (Rölleke Heinz (Hg.), Die älteste Märchensammlung der Brüder Grimm. Synopse der handschriftlichen Urfassung von 1810 und der Erstdrucke von 1812, Cologny-Genève 1975), 25 contes furent écrits par Jacob, 14 par Wilhelm Grimm (en partie avec des ajouts de son frère) et 7 sont attribués à quatre autres auteurs. Martin Bodmer acquit ce manuscrit en 1953 auprès de Mary A. Benjamin, New York.
En ligne depuis: 17.12.2015
Friedrich Hölderlin (1770-1843) apposa, au terme de ce poème autographe en deux strophes de quatre vers, intitulé Der Frühling, la signature « Mit Unterthänigkeit Scardanelli » ainsi que la date du 20 janvier 1756. Hölderlin, malade psychiquement depuis env. 1802, signait ses oeuvres avec des noms fantaisistes, parmi lesquels Scardanelli, et y ajoutait des dates inventées. Dans ce poème, la date fut corrigée par une autre main en 1843, attestant ainsi qu'il fut écrit peu avant la mort d'Hölderlin.
En ligne depuis: 17.12.2015
Friedrich Hölderlin (1770-1843) apposa, au terme de ce poème autographe en trois strophes de quatre vers, intitulé Der Herbst, la date du 15 novembre 1759. Hölderlin, malade psychiquement depuis env. 1802, signait ses oeuvres avec des noms fantaisistes, parmi lesquels Scardanelli, et y ajoutait des dates inventées. Au début de la feuille, on peut lire, écrite par une autre main la mention, « Autographie v Hölderlin » et la correction « Tübingen d 12 Juli 1842 ».
En ligne depuis: 17.12.2015
Friedrich Hölderlin (1770-1843) apposa, au terme de ce poème autogrpahe en deux strophes de quatre vers, intitulé Der Winter, la signature « Mit Unterthänigkeit Scardanelli » et ainsi que la date du 24 avril 1849. Hölderlin, malade psychiquement depuis env. 1802, signait ses oeuvres avec des noms fantaisistes, parmi lesquels Scardanelli, et y ajoutait des dates inventées. La date de ce poème fut corrigée par une autre main et changée en 7 novembre 1842.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce registre de 275 feuillets contient les armoiries des chanoines du diocèse de Bâle depuis l'élection de l'évêque Christophe d'Utenheim, en 1502, jusqu'à celle du dernier prince-évêque, François-Xavier de Neveu, en 1794. Pendant trois siècles, des peintres dessinent ainsi sur des pages de parchemin 2'300 armoiries en couleurs. Dès 1682, des arbres généalogiques complets apparaissent, prouvant que les dignitaires ecclésiastiques bénéficient des seize quartiers de noblesse requis.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit contient le commentaire sur les 70 premiers Psaumes d'Adelpertus et, dans la partie finale, un choix de dictons des Pères de l'Eglise. Il fut rédigé à la fin du VIIIe s. probablement en Italie du Nord, en minuscule pré-caroline. Les deux feuillets manquants à la fin sont conservés dans un recueil de fragments d'Einsiedeln 370, IV, Bl. 18-19.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit composite écrit au IX/Xe et au XIVe s. vraisemblablement à Einsiedeln ou au sud est de l'Allemagne. Il contient entre autres des gloses sur les Evangiles, les Annales Heremi de la naissance du Christ jusqu'en 940, divers traités d'astronomie parmi lesquels la Sphaera de Jean de Sacrobosco et le Computus de Helpericus d'Auxerre.
En ligne depuis: 19.12.2011
Manuscrit composé de trois parties datables: la première du Xe et les deux autres du XIIe s. La première partie (1-222) contient des gloses de Priscien, la seconde (223-310) un recueil de traités de médecine compilés par Constantinus Africanus, la troisième partie (311-357) contient le Liber Tegni du médecin de l'Antiquité tardive, Galien.
En ligne depuis: 19.12.2011
Ce manuscrit composite contient entre autres: le De viris illustribus de Jérôme, le De viris illustribus de Gennadius, le Deflorata d'Isidore de Séville et enfin un Tractatus de VII sacramentis ajouté au XII/XIIIème siècle. Il se trouve dans la bibliothèque d'Einsiedeln probablement déjà depuis le XIVème siècle, comme l'attestent le type de reliure et la présence de l'ex-libris à la p. 1.
En ligne depuis: 09.04.2014
Volume en provenance de la Reichenau, écrit au Xe siècle, contenant des épigrammes de Prosper d'Aquitaine ainsi que le 'De consolatione philosphiae' de Boèce.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit composite, écrit dans la deuxième moitié du Xe siècle à Einsiedeln, avec des lettres du Pape Grégoire le Grand ainsi que des commentaires sur Boèce, muni de nombreuses gloses en latin et en ancien allemand dans une écriture cryptée.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient entre autres, les actes de divers conciles (pp. 1-41) et la Collectio vetus gallica (pp. 41-166), le plus ancien recueil de canons de la Gaule à l'époque franque. Dans la première partie, des gloses en ancien allemand sont datables du Xème siècle. Le codex se trouvait à Constance au XVIIème siècle, comme on peut le déduire d'après la présence à l'intérieur de la couverture antérieure de l'ex-libris de l'évêque Johann Jakob Mirgel (1598-1644), pour rejoindre aussitôt après Einsiedeln (ex-libris du XVIIème siècle à la p. 1).
En ligne depuis: 09.04.2014
Recueil de textes homilétiques et de théologie pastorale datés des années [14]52, [14]54 et [14]55, réunis à Einsiedeln, mais en provenance de la région du Lac de Constance. Les principales œuvres sont : Nikolaus von Dinkelsbühl les Sermones de sanctis, le De tribus partibus poenitentiae, le De indulgentiis, le De oratione Dominica, un recueil de textes latins de Marquard von Lindau OFM et de Jordanus von Quedlinburg OESA les Sermones de communi sanctorum et les Sermones ad religiosos et religiosas.
En ligne depuis: 21.12.2010
Traité mystique en allemand de Mathilde de Magdebourg, La lumière découlant de la divinité ("Das fliessende Licht der Gottheit") est encadré par d'autres écrits mystiques (par ex. de Maître Eckhart). Le manuscrit fut offert avec le Cod. 278(1040), sur l'ordre de Margarete zum Goldenen Ring, par Heinrich Rumersheim de Bâle, aux quatre maisons de soeurs in der Au près de Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Traité mystique en allemand de Rudolf von Biberach, Maître Eckhart, Johannes von Sterngassen, Albert le Grand etc. Le manuscrit fut offert avec le Cod. 277(1014), sur ordre de Margarete zum Goldenen Ring, par Heinrich Rumersheim, à Bâle, aux quatre maisons maisons de soeurs in der Au près de Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit composite, écrit au IXe et Xe siècle dans l'est de la France ou sud-ouest de l'Allemagne avec des œuvres de Wandelbertus, Boèce, Ausone, Grégoire, Arator, Prosper, Prudence, Aldhelm, Boniface.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit composite, qui peut être daté de la seconde moitié du Xe s. Il contient entre autres les Annales Einsidlenses, le De grammatica de Priscien, le fragment d'un texte sur le jeu d'échec et un calendrier avec des notices nécrologiques jusqu'au XVIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Manuscrit composite, qui contient différents textes sur le calcul de la date de Pâques, deux calendriers datables, le premier de 950-975 (4-16) et le second du IX/Xe s. (29-40) et les Quaestiones morales, datables du XIIIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Manuscrit en deux parties, contenant le De consolatione philosphiae de Boèce et la Vie de Saint Wolfgang de Otloh de Saint-Emmeram; la première partie du manuscrit a été écrite à Einsiedeln, la deuxième probablement à Strasbourg.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit d'Einsiedeln contenant la lettre d'Alexandre à Aristote, la Vie de Charlemagne d'Éginhard, ainsi que la Vie de Siméon de Trèves d'Eberwinus. Le manuscrit fut probablement copié dans le premier tiers du Xe et dans la deuxième moitié du XIe siècle à l'Abbaye de Saint-Gall ou dans le sud ou l'ouest de l'Allemagne.
En ligne depuis: 31.07.2009
Psautier allemand. Les psaumes sont précédés par les rubriques qui définissent à quelle occasion ces derniers sont récités. Ce psautier contient aussi quelques cantiques, le Te deum et les litanies des saints. Les noms contenus dans les litanies indiquent que l'origine du manuscrit est bénédictine. Le codex a été écrit en 1421 par Othmar Ortwin. En l'an 1839, il est acquis par un moine bibliothécaire d'Einsiedeln, P. Gallus Morell, pour le monastère cistercien de Wurmsbach, au bord du lac de Zurich.
En ligne depuis: 17.03.2016
Christus und die Minnende Seele (« Le Christ et l'âme aimante »); Henri Suso, vie et écrits. Le manuscrit passa des mains du couple Ehinger-von Kappel (Constance) au couvent des dominicains de Saint-Pierre à Constance puis, probablement à l'Abbaye de Rheinau. Après la suppression de cette dernière, le manuscrit fut mis en dépôt à Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Ce manuscrit contient comme le Cod. 34 environ 150 sermons de l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux (1090-1153). L'écriture, à l'encre brun foncé, est généralement uniforme. Les titres de chacun des sermons sont écrits à l'encre rouge. Le f. 97v est resté vierge. Comme décoration, le manuscrit compte de nombreuses initiales ornées de motifs à vrilles et à bulbes sur fond polychrome, et de nombreuses petites initiales, pour la plus grande partie décorées en rouge ou en bleu, parfois avec des éléments d'origine insulaire (59r, 67v). Le codex a probablement été réalisé sous l'abbatiat de Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Traité de l'abbé Frowin d'Engelberg (1143–1178) sur le libre arbitre, le De laude liberi arbitrii libri septem, date du XIIe siècle. Cette œuvre, encore inédite jusqu'à présent, représente un important témoignage sur le point de vue de la théologie monastique, au temps de la préscolastique.
En ligne depuis: 31.07.2007
Ce codex contient la Règle de Saint Benoît. Chaque chapitre en latin est suivi de la traduction allemande correspondante. Les différents paragraphes sont distingués les uns des autres plus ou moins nettement, par de simples initiales ornées à l'encre rouge et par une graphie un peu plus grande en latin. Selon un poème latin (1r) et allemand (72r) le manuscrit date de l'abbatiat de Walther (Walther I. de Iberg, 1250-1267, ou Walther II. de Cham, 1267-1276).
En ligne depuis: 09.06.2011
Le codex 102 est un livre choral avec des neumes du XIIe s. Les chants sont écrits en deux colonnes et abondamment rubriqués. Les ff. 3v-11v contiennent un calendrier des saints et des tabelles relatives à l'année liturgique; les ff. 1r-3r et 141v-151v présentent uniquement des chants neumés, mais écrits par diverses mains plus tardives. Sur le f. 3r peut se lire un poème de dédicace sous la forme d'une note qui se retrouve dans de nombreux manuscrits copiés à l'époque de l'abbé Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 13.12.2013
La plus ancienne collection conservée des sermons en allemand du dominicain et mystique strasbourgeois, Johannes Tauler (1300-1361), de l'année 1359. Manuscrit probablement écrit à Strasbourg.
En ligne depuis: 31.07.2007
Petit livre de la sagesse éternelle (« Büchlein der ewigen Weisheit ») du dominicain et mystique Henry Suso (1295-1366). En plus d'être le plus ancien témoin de ce texte, le manuscrit est aussi le plus ancien texte transmis de Suso. Produit probablement peu après la mort de Suso.
En ligne depuis: 31.07.2007
Avec le bref « Büchlein der ewigen Weisheit » le dominicain Henri Suso (1295-1366) a créé une oeuvre destinée à une large diffusion à la fin du Moyen Age. Le codex 153 appartient au fonds des manuscrits du monastère féminin de Saint-André à Engelberg et représente, avec le cod. 141, un ancien témoin du texte.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit se compose de deux parties, à l'origine séparées, contenant au total 110 oraisons en langue allemande destinées à la dévotion privée dans le monastère féminin d'Engelberg. Les prières, qui se réfèrent à la Passion du Christ et, avant tout, à la Vierge Marie, sont principalement conçues pour la prière personnelle en dehors de la prière communautaire dans le choeur. La première oraison, analysée et publiée par J. Thali, qui servait à la dévotion silencieuse durant la messe, constitue une exception.
En ligne depuis: 13.12.2013
Premier volume d'un recueil hétérogène du point de vue codicologique, composé de groupes de cahiers ou de cahiers isolés, contenant la version allemande de sermons, constituée à la fin du XIVe s. ou au début du XVe s. et destinée à l'usage du monastère féminin de Saint-André à Engelberg. Avec le Cod. 336, il représente le plus ancien témoignage du corpus des « Engelberger Predigten » (connu auparavant sous le nom de « Engelberger Prediger »). Un sermon fut écrit plus tard, en 1383, par le prévôt de Stans Bartholomäus Fridower. En 1615, les bénédictines de Saint-André ont transféré dans leur nouvel établissement de Sarnen les deux volumes complémentaires, les Cod. 335 et Cod. 336 (un troisième a probablement été perdu), ainsi que le Cod. 337 et au moins 24 autres manuscrits; depuis 1887, les volumes sont conservés dans la bibliothèque d'Engelberg.
En ligne depuis: 21.12.2010
Troisième volume, dont la partie finale est incomplète, d'un recueil hétérogène du point de vue codicologique, composé de groupes de cahiers ou de cahiers isolés, contenant la version allemande de sermons, constituée à la fin du XIVe s. ou au début du XVe s. et destinée à l'usage du monastère féminin de Saint-André à Engelberg. Avec le Cod. 335, il représente le plus ancien témoignage du corpus des « Engelberger Predigten » (connu auparavant sous le nom de « Engelberger Prediger »). Ses copistes sont identifiés: il s'agit de Johannes von Bolsenheim, qui fut plus tard prieur d'Engelberg et de Johannes Friker, chancelier de Lucerne et prébendier d'un bénéfice laïque. En 1615, les bénédictines de Saint-André ont transféré dans leur nouvel établissement de Sarnen les deux volumes complémentaires, Cod. 336 et Cod. 335 (un troisième a probablement été perdu), ainsi que le Cod. 337 et au moins 24 autres manuscrits; depuis 1887, les volumes sont conservés dans la bibliothèque d'Engelberg.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le Cod. 337 contient un recueil de neuf sermons pour la Pâques en allemand, du corpus des « Engelberger Predigten » (connu auparavant sous le nom de « Engelberger Prediger »), rédigés probablement entre 1415 et 1420. Il offre un complément au recueil de sermons contenu dans les manuscrits d'Engelberg Cod. 335 et Cod. 336. En 1615, les bénédictines de Saint-André ont transféré dans leur nouvel établissement de Sarnen ce volume, le Cod. 335, le Cod. 336 (un troisième a probablement été perdu) et au moins 24 autres manuscrits; depuis 1887, les volumes sont conservés dans la bibliothèque d'Engelberg.
En ligne depuis: 21.12.2010
Manuscrit sur papier avec des dessins colorés à la plume datant de 1396. Traité sur la Passion selon la Vita Christi de Ludolf de Sachsen (la première adaptation en allemand), traité sur l'Eucharistie selon Marquard de Lindau. Ecrit par Nikolaus Schulmeister, secrétaire de la ville de Lucerne entre 1378-1402, pour la veuve patricienne Margarehta von Waltersberg. Selon sa volonté, après sa mort, le codex aurait dû être transféré aux moniales. Il resta en leur possession jusqu'en 1887, puis dès lors fut conservé à la bibliothèque du monastère d'Engelberg.
En ligne depuis: 04.11.2010
La Burgauer Offnung de 1469 est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Burgau près de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. A l'origine, les Coutumes de Flawil, Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen ainsi que celles de Burgau étaient réunies dans un seul volume. Les Coutumes de Flawil (jusqu'à la page 17) furent extraites (décousues) et reliées séparément. Avant la transcription des Coutumes de Burgau sur les pages 18-28 se trouvent copiées les Coutumes de gebhartschwil, uffhoven und rudeln. Le livre était confié à l'amman (président du tribunal) de Burgau. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, le livre devint la propriété de la corporation du village de Burgau. Après la fusion avec Flawil, il passe sous la garde de l'administration communale de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
La 'Offnung' (Coutume) de Flawil de 1471, scellée le 21 janvier 1472, est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était, au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. Le document donne un aperçu de la situation judiciaire et économique dans le XVe siècle finissant/à la fin du XVe siècle. A l'origine, les Coutumes de Flawil étaient réunies dans un seul volume avec les Coutumes de Burgau, de Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen (Aufhofen et Rudeln). Plus tard, elles furent séparées. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, les Coutumes de Flawil entrèrent en possession de la corporation bourgeoisiale, aujourd'hui la commune de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
La « Historienbibel » de Frauenfeld a été réalisée vers 1450 dans l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau (Alsace) et remaniée peu après. Elle contient 80 illustrations auxquelles ont travaillé trois artistes différents. A partir du XVIe s. elle est en possession du Couvent des Augustins de Kreuzlingen.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le livre de prières a été copié en 1475 (f. 217v). Son lieu d'origine demeure inconnu. Le texte est introduit par l'incipit Diss büchlin ist von anis und zwantzig festen und von sextechen hochziten die durch das gantz jahr begangen werdent [...] (f. 1r). Les initiales et l'incipit sont rubriqués, tandis que le reste du texte est sans ornement, copié à l'encre marron sur une colonne par une main principale. Au centre de nombreux cahiers se trouvent des onglets provenant d'un missel du XIVe siècle (copié en textualis). La reliure en cuir est contemporaine de la réalisation du manuscrit. Elle est décorée de filets disposés en diagonale et d'ornements estampés à froid.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le « Schwesternbuch » (Livre des sœurs) de St. Katharinental a été copié au cours du premier tiers du XVe siècle à Katharinental près de Diessenhofen. Il appartient au genre littéraire des vitae et contient le récit de la vie et des expériences de grâce des 58 moniales. L'inscription sur la reliure – Lebensbeschreibung viler in allhiessigem gottshauss heylig-mässig gelebter closter-jungfrawen – est due à Antonia Bögin ou Botzin de Kaufbeuren (archiviste, † 1763). Une main postérieure a inséré la table des matières sur le contreplat antérieur, ainsi que le nom des moniales de St. Katharinental au-dessus des titres de chapitre et la numérotation de ces vies dans les marges du folio correspondant. Le manuscrit est copié sur deux colonnes par deux mains différentes. La main principale copie les vies des nonnes et une prière (pp. 1a-144a), la deuxième une autre prière (pp. 144b-154a). La reliure en parchemin avec des lacets de fermeture remonte au XVIIIe siècle. Sur la page de garde antérieure se lit la note de possession : diss buoch ist schwester Margreten von Ulm († 1583) closterfrow in Sankt Kattrinen thal by Diessenhofen. En 1720, sœur Antonia est nommée probablement comme nouvelle propriétaire du livre (p. 104).
En ligne depuis: 10.12.2020
Cette chronique du monastère d'Hauterive (FR), au contraire des autres chroniques de Murer, n'est pas entièrement de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen), mais fut réalisée peut-être à la demande du moine d'Ittingen dans le monastère même d'Hauterive. Le manuscrit se compose de deux parties : l'histoire du monastère et une liste des événements religieux. La première partie commence avec l'abbé Girard (1138-1157) et se termine avec l'abbé Petrus (fin du XVIe siècle); la seconde concerne les années entre 1500 et 1510.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du couvent des prédicateurs et du couvent des dominicaines de Marie-Madeleine à Bâle, d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Le manuscrit se subdivise en deux : la chronique du couvent des prédicateurs et la chronique du couvent des dominicaines de Bâle. Dans la première partie, Murer décrit la construction du couvent en 1233 et le développement du diocèse de Bâle du XIIIe au XVe siècle. Dans la seconde partie, Murer se consacre à l'origine du couvent féminin au XIe siècle et à sa reconstruction en 1253, ainsi qu'aux autres événements religieux jusqu'en 1465.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du diocèse de Coire d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Murer raconte l'origine du diocèse de Coire et mentionne Asinio (451) comme premier évêque, auquel succèdent 75 autres évêques jusqu'à Johannes IV (1418-1440). En plus de la chronique, sont transcrites quatre copies modernes d'actes de donation de l'empereur Otton Ier et du roi Louis le Germanique ainsi que des notices annalistiques.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Einsiedeln d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Avant la description des abbatiats d'Eberhard (934-958) à Plazidus (1629-1670) s'insère un dessin à la plume des saints patrons de l'église et un plan dépliant du monastère d'Einsiedeln. Dans la chronique prennent place les transcriptions de Murer d'actes de donation et de confirmations de donation en lien avec le monastère d'Einsiedeln.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du prieuré d'Embrach d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Dans cette chronique, incomplète tant au niveau du contenu que de la décoration, Murer se contente de décrire quelques abbés isolés et des événements importants de l'histoire du monastère.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Engelberg et du monastère féminin de Saint-André d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). La chronique débute avec une transcription de la position géographique et de la fondation du monastère (1119). Suit l'histoire du monastère d'Engelberg depuis l'abbé Adelhelm (1124/26-1131) jusqu'à l'abbé Plazidus Knüttel (1630-1658). Dans la seconde partie, plus brève, Murer raconte la fondation (1199) et l'histoire du monastère de Saint-André de 1254 à 1455.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fischingen de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde probablement sur la chronique de Jakob Bucher, également un moine d'Ittingen, dont le texte fut achevé entre le 17 septembre 1627 et le 14 septembre 1628.
En ligne depuis: 15.10.2007
Chronique du monastère de St-Gall d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall Jodocus Metzler (1574-1639). La chronique s'étend de la fondation du monastère par saint Gall jusqu'à l'année 1630.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique du monastère de Saint-Jean dans la vallée de la Thur d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall, Jodocus Metzler.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique des Abbayes de St. Katharinental, Töss et Berenberg de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Insérée au « St. Katharinentaler Schwesternbuch » au cours du XVIIe siècle, elle représente un remaniement très fidèle du célèbre livre des soeurs du XVe siècle , tout comme le « Tösser Schwesternbuch », également un remaniement très fidèle de la main même d'Elisabeth Stagel. Les douze Vies du « St. Katharinentaler Schwesternbuch », qui sont aussi contenues dans les chroniques nommées ci-dessus, sont d'Heinrich Murer, comme le montre une comparaison avec l'« Helvetia Sancta » de ce même auteur.
En ligne depuis: 14.04.2008
Chronique de l'évêché de Constance de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614). Pour rédiger sa chronique, Heinrich Murer se fonde probablement sur le Chronicon de Hermannus Contractus (1013-1054), qui fut poursuivi par son élève Berthold de Reichenau jusqu'en l'an 1080, la Chronik der Alten Eidgenossenschaft de Johannes Stumpf (1500-1577/78), qui parut en 1547/48, la Chronologia monasteriorum Germaniae praecipuorum de Caspar Bruschius (1518-1557), la Chronik von dem Erzstifte Mainz und dessen Suffraganbistümern de Wilhelm Werner, comte de Zimmern (1485-1575) et l'œuvre historique de Christoph Hartmann (1568-1637) de Frauenfeld, qui fut bibliothécaire du monastère d'Einsiedeln à la fin de sa vie, et qui rédigea avec Franz Guillimann les Annales Heremi Deiparae Matris in Helvetia. La chronique de Murer commence aux débuts de l'évêché tardif de Constance à Windisch, en 411 sous l'évêque Paternus jusqu'en 1620 sous l'évêque Johannes VII.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique de la cathédrale de Constance, de la collégiale du diocèse, de la cité de Constance et de Reichenau d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Tandis que Murer, dans Y 106 ne s'est occupé que de l'histoire du diocèse de Constance, dans ce manuscrit, il se penche de façon plus détaillée sur Constance et ses alentours. Parmi ses sources, il utilisa des écrits autres qu'ecclésiastiques, comme la chronique de Constance de Jakob Rassler (1568-1617).
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Kreuzlingen, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). L'auteur se fonde, pour la description de l'histoire de l'Abbaye de Kreuzlingen, sur des documents plus anciens ainsi que sur une liste des abbés qui s'arrête en 1626.
En ligne depuis: 14.04.2008
Cette chronique du monastère d‘ Eschenbach de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen) contient deux vedute du monastère des années 1625 et 1629, vraisemblablement sortie de la plume de Heinrich Murer.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique du monastère Paradies d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer a utilisé pour son œuvre entre autres la Chronique Suisse de Johannes Stumpf et probablement aussi la « Schwäbische Chronik » de Thomas Lirer. Contient de nombreuses transcriptions d'actes en relation avec le monastère Paradies.
En ligne depuis: 22.06.2010
Liste chronologique des saints suisses depuis saint Béat à Nicolas Rusca et au frère capucin Fidelis. Décorée avec des dessins à la plume en lavis bleu, de la main du peintre de Constance, Hans Asper. Comme modèle pour l'Helvetia Sancta Murer s'est très probablement servi de la Bavaria Sancta de Matthäus Reder, publiée à Münich, en 1615.
En ligne depuis: 13.12.2013
Chronique de l'Abbaye de Reichenau, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde sur la chronique de Gallus Oeheim, prêtre et chapelain de l'Abbaye de Reichenau (mort en 1511).
En ligne depuis: 25.07.2006
Trois chroniques du monastère de Allerheiligen à Schaffhouse de trois mains différentes, parmi lesquelles la première chronique de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen).
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique du monastère de Selnau d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Ce manuscrit inachevé aurait dû traiter, dans la première partie, des monastères cisterciens de Suisse et dans la seconde, plus détaillée, du monastère féminin de Selnau. Le manuscrit est resté fragmentaire.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère de Wettingen de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614).
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique du Grossmünster de Zurich d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Dans cette chronique, Heinrich Murer s'est d'abord concentré sur l'histoire de la ville de Zurich et du Grossmünster, avant de commencer la liste et la description de chacun des prévôts.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fraumünster, de l'Eglise Saint-Pierre et de la Wasserkirche de Zurich de Heinrich Murer (1588-1638). Murer indique comme source pour la chronique de l'Eglise Saint-Pierre la Tigurinerchronik de Heinrich Bullinger et pour la chronique de la chapelle „auf dem Hof“ également la Tigurinerchronik et la Chronique suisse de Johannes Stumpf.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique des monastères et des fondations mineures de la ville de Zurich d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Ce volume contient un recueil de descriptions, brèves et incomplètes, de l'histoire des monastères et des fondations de Zurich, introduit par des pages d'initiales avec dessins à la plume et colorés en bleu. Y sont décrits le couvent des augustins de la mindere Stadt (petite ville) de Zurich, le couvent des franciscains de la grosse Stadt (grande ville) de Zurich, le couvent des dominicains, la communauté des béguines de sainte Vérène et le couvent féminin de sainte Marie Madeleine à Oetenbach.
En ligne depuis: 22.06.2017
L'œuvre, écrite en allemand, contient la vie de Thomas d'Aquin, composée par Guillaume de Tocco (1240-1323). Au f. 106v se lit une note relative au copiste et à la possible commanditaire du manuscrit : Dis buoch hat ze tùtsche bracht gemachet vnd geschriben pfaff Eberhard von Rapreswil kilcherr zu Jonen (ajout anno 1418 d'une main du XVIe ou XVIIe siècle). Dem sol Got vnsri frow sant Thoman der heilig lerer vnd die erwirdig frow die Stoeklerin ze Toess wol lonen. Selon cette entrée, la main du XVe siècle est celle de Eberhard von Rapperswil, curé à Jona, dans le canton de Saint-Gall. On y apprend aussi que l'œuvre a été commandée par la nonne Stöklerin de Töss (probablement Elsbeth Stükler). Les initiales sont non seulement mises en évidence en rouge, mais aussi ornées. Le manuscrit possède une reliure en cuir de couleur rouge framboise avec des fermoirs, qui a été restaurée au XXe siècle. Les feuilles de garde antérieure et postérieure proviennent d'un manuscrit neumé (probablement un kyriale) du XIIIe siècle. Dans le manuscrit se trouvent deux marques de possession : Dijs buoch ist erhart blarer von Wartensee zuo Kemten, guothsher zuo kemtem vnd zuo Werdeg (f. 106v) et Monasterij apud D.[ivam] Yddam in Visch.[ingen] (f. 1r). Il a donc appartenu successivement au prince abbé Johann Erhard Blarer von Wartensee de Kempten, dont les activités sont documentées pour la période allant de 1587 à 1594, et au monastère de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
Vers 1250 Konrad Fleck traduit en dialecte alémanique le roman d'amour « Flore et Blancheflor », écrit par un poète provençal anonyme vers 1160. L'oeuvre entière compte 8'000 vers. Certains fragments d'une copie plus ancienne de la traduction de Fleck sont conservés dans les archives paroissiales de Frauenfeld. Les morceaux de parchemin avaient été utilisés pour la couverture du censier de la prébende de Saint-Michel.
En ligne depuis: 23.06.2016
Le manuscrit du « Schwabenspiegel » fut commandé en 1410. Il contient une collection des droits et coutumes des terres et fiefs, en usage en Allemagne du Sud et dans la région de l'actuelle Suisse allemande. A la suite, sont ajoutés les livres bibliques des Rois et des Macchabées ainsi que la première traduction allemande de la Handfeste (la lettre de privilèges et de franchises) de la ville de Fribourg de 1249. Le manuscrit a la particularité de contenir une miniature représentant l'étendard de la ville de Fribourg qui, pour la première fois, arbore ses couleurs actuelles, le blanc et le noir.
En ligne depuis: 21.12.2009
Les Archives d'Etat de Fribourg possèdent toute une série de livres des bourgeois dont ceux-ci sont numérisés. Le premier et le second livres des bourgeois recouvrant la période allant de 1341 à 1769 sont les plus importants. Les livres des bourgeois permettent d'observer la bourgeoisie de la ville de Fribourg: d'une bourgeoisie très ouverte pour des raisons économiques au tournant des XIVe et XVe siècles, vers une fermeture progressive, jusqu'à un patriciat refermé sur lui-même durant le XVIIIe siècle. Avec ces livres des bourgeois, c'est-à-dire avec l'inscription contrôlée des nouveaux bourgeois sur des listes, qui peuvent avoir depuis l'origine la forme d'un livre, les villes surtout de grande et moyenne taille – qui connaissent une évolution politique et économique certaine à la fin du Moyen Age – réagirent à l'essor démographique, à l'immigration et aussi à la grande peste (milieu du XIVe s.), qu'elles cherchent ainsi à réguler. Le premier livre n'avait pas été planifié mais résulte de l'assemblage de fascicules isolés peut-être reliés en 1416.
En ligne depuis: 23.06.2014
Les Archives d'Etat de Fribourg possèdent toute une série de livres des bourgeois dont ceux-ci sont numérisés. Le premier et le second livres des bourgeois recouvrant la période allant de 1341 à 1769 sont les plus importants. Les livres des bourgeois permettent d'observer la bourgeoisie de la ville de Fribourg: d'une bourgeoisie très ouverte pour des raisons économiques au tournant des XIVe et XVe siècles, vers une fermeture progressive, jusqu'à un patriciat refermé sur lui-même durant le XVIIIe siècle. Avec ces livres des bourgeois, c'est-à-dire avec l'inscription contrôlée des nouveaux bourgeois sur des listes, qui peuvent avoir depuis l'origine la forme d'un livre, les villes surtout de grande et moyenne taille – qui connaissent une évolution politique et économique certaine à la fin du Moyen Age – réagirent à l'essor démographique, à l'immigration et aussi à la grande peste (milieu du XIVe s.), qu'elles cherchent ainsi à réguler. Le second livre fut commencé en 1416 à la suite d'une planification consciente du chancelier de la ville, Petermann Cudrefin, qui avait rédigé depuis 1396 le premier livre et l'avait trouvé très “désordonné”.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le « Schulordnung und Satzungen der neuaufgerichteten und reformierten Schule zu Freiburg im Üchtland » (ledit « Katharinenbuch »), contient les ordonnances pour une école supérieure, telle qu'elle aurait dû être fondée à Fribourg durant la Réforme catholique, selon le modèle des écoles réformées. Peter Schneuwly (1540-1597), qui a probablement lui-même fréquenté les écoles de Fribourg, peut en être considéré comme l'auteur. Depuis 1557, il suivit des études à Fribourg-en-Brisgau où il obtint un Magister artium. Depuis 1564, il fit partie des clercs du Chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg ; en 1565, il devint chanoine et en 1566, prédicateur dans la ville. C'est durant cette période que se situent aussi les premiers travaux préparatoires du « Katharinenbuch ». Entre 1577 et 1597, Schneuwly fut vicaire général du diocèse de Lausanne et, entre 1578 et 1587, prévôt de Saint-Nicolas. Le « Katharinenbuch » est en même temps le document de fondation de la Chambre des scolarques de la ville de Fribourg, en sa possession jusqu'au XIXe s. La réforme scolaire à laquelle aspirait Schneuwly n'est jamais entrée en vigueur, puisqu'en 1580, sur l'initiative de Schneuwly lui-même, les Jésuites, auxquels fut confié l'ensemble du système scolaire supérieur, furent appelés à Fribourg.
En ligne depuis: 13.12.2013