Copié en 1378 par Francesco di maestro Tura de Cesena, qui appose date et signature à la fin de son volume, le Codice Severoli inaugure chacun des trois chants de la Commedia par une initiale historiée. Quelques gloses interlinéaires éclairent les vers du Paradis.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit du XIVe siècle réunit quatre traités sur la médecine. L'écriture en gothique arrondie est de plusieurs mains et les principaux incipit sont en capitales gothiques ornées de fins filigranes à la plume. On découvre différentes recettes médicales à la fin du manuscrit.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le Sachsenspiegel d'Eike von Repgow est l'un des plus anciens livres de droit composés en allemand. Le CB 61, manuscrit copié sur parchemin dans les premières années du XVe siècle, traite ainsi du droit privé et pénal, du droit public et du droit de procédure.
En ligne depuis: 31.07.2007
La réforme carolingienne avait répondu à la volonté d'uniformisation religieuse en proposant une règle unique pour les moines, la Concordia regularum de Benoît d'Aniane. Dans ce sillage, le tournant du VIIIe et du IXe siècle cherche à distinguer l'état monastique de l'état canonial. Louis le Pieux fait ainsi publier en 816 le résultat du Concile d'Aix ; les Institutions canoniques présentent dans leur première partie les préceptes des Pères et les conciles antérieurs, la seconde expose les décisions du concile. La rédaction de cet ouvrage a longtemps été attribuée à Amalaire de Metz, élève d'Alcuin et conseiller de Charlemagne ; il faut toutefois chercher un autre auteur à cet ensemble de 118 chapitres, parfois laborieux, Benoît d'Aniane y aurait contribué. Copié dans une belle écriture caroline quelques années seulement après la publication de ce texte (première moitié du IXe siècle), le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer a appartenu à l'abbaye bénédictine de Saint-Jacques de Mayence. Un dessin à pleine page représentant la crucifixion a été ajouté au XIIe ou au XIIIe siècle à la fin du volume.
En ligne depuis: 21.12.2009
En réunissant plus de deux cents textes rédigés entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècle, le « Codex de Kalocsa » est un extraordinaire témoin de la poésie médiévale allemande. Ce manuscrit, très proche d'un volume conservé à l'Universitätsbibliothek de Heidelberg (Cod. Pal. Germ. 341), qu'il recopie partiellement, nous transmet en quelques 330 feuillets de parchemin copiés par une seule main, les œuvres de Walther von der Vogelweide, Konrad von Würzburg, Hartmann von Aue, Reinmar von Zweter ou encore du Stricker ou de la tradition du « Roman de Renart », mais aussi quantité de textes anonymes.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit juridique du XIIIe ou du début du XIVème siècle, le CB 75 témoigne de la grande valeur accordée dès le Moyen-âge au « Decretum » de Gratien, véritable clef de voûte du droit canonique moderne. La glose de Jean le Teutonique dans la première révision de Bartholomé de Brescia (antérieure à 1245) encadre ici le texte de Gratien, par ailleurs rehaussé de nombreuses initiales historiées.
En ligne depuis: 31.07.2007
Ce manuscrit d'Italie centrale du XIIe siècle contient les œuvres musicologiques écrites en latin dont certains extraits sont à rapprocher de plusieurs passages de l'Institutio musica de Boèce. L'un des auteurs n'est autre que Gui d'Arezzo (Guido Aretinus), moine toscan de la fin du Xe siècle, à qui l'on attribue, sans doute avec quelque exagération, l'invention de l'harmonie, la « solmisation ».
En ligne depuis: 31.07.2007
Le CB 78, manuscrit sur parchemin du XIVe siècle, nous transmet l'« Histoire de la destruction de Troie » de Guido delle Colonne. Il est orné de cent quatre-vingt-sept miniatures exécutées par Giustino da Forlì, qui représentent, dans le cadre architectural de la Venise gothique, les principaux événements de la guerre de Troie. Fait rare : des traces de la collaboration entre le copiste et l'enlumineur se lisent dans les marges, le premier ayant décrit, en dialecte vénitien, le programme iconographique scrupuleusement suivi par le second.
En ligne depuis: 31.07.2007
Guillaume de Lorris et Jean de Meun sont les auteurs du Roman de la Rose, un des chefs-d'œuvre de la littérature courtoise du Moyen Age. Dans un cadre onirique et allégorique, l'amant tente de pénétrer dans un jardin fermé recelant une rose, image de son aimée. La seconde partie, par Jean de Meung, offre une lecture plus philosophique et moralisatrice. Ce manuscrit, copié sur parchemin au XIVe siècle, contient plusieurs peintures à encadrements dorés et rehaussés d'or ainsi que des initiales à prolongements bleues et rouges.
En ligne depuis: 02.06.2010
Manuscrit composé de trois parties. La première (ff. 1r-20v) contient la plus ancienne version de l'Epistola ad Augienses de Gunzo et est datable du Xème siècle. La seconde (ff. 21r-27v), probablement le noyau originel du codex auquel ont été unies les deux autres parties, transmet l'autographe du texte de Lambert de Hersfeld de la Vita s. Lulli episcopi Moguntini et date du XIème siècle. Dans la troisième partie (ff. 28r-43v) du XIIIème siècle, sont transcrites les Constitutiones du Concile de Latran IV (1215). Le codex provient du monastère bénédictin de Tegernsee (la première partie du codex est mentionnée dans le catalogue de la bibliothèque de ce monastère), puis il rejoint la collection des princes Oettingen-Wallerstein et est ensuite vendu par les antiquaires Rosenthal, en 1948, à Martin Bodmer. Les anciennes pages de garde constituent des fragments d'un manuscrit liturgique provenant du diocèse de Freising.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce manuscrit hébraïque du XVe siècle réunit les textes liturgiques et commente les rites qui scandent la cérémonie de la Pâque juive. La Haggadah de Pessah, richement illustrée et enluminée, contient la version liturgique intégrale du récit de l'Exode. La première partie du manuscrit présente le texte du rite italien, la seconde celui du rite ashkénaze. Il a été copié et enluminé par Joël ben Siméon, qui signe son ouvrage dans un colophon (f. 34r) : Je suis Joël ben Siméon – que sa mémoire soit une bénédiction – appelé Veibusch Ashkénazi, originaire de la ville de Cologne, sise sur les bords du Rhin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Rassemblant les Odes, les Epodes et le Carmen saeculare - le Chant séculaire interprété par des chœurs d'enfants de la noblesse romaine lors des Jeux séculaires - le CB 88 est un exceptionnel témoin des manuscrits d'Horace au tournant des Xe -XIe siècle. Ses abondantes gloses marginales et interlinéaires, tirées principalement des scolies du Pseudo-Acro, éclairent les vers dont on loue la subtilité métrique et la virtuosité verbale. Des tables alphabétiques des matières et des titres ont été ajoutées au XIVe siècle à la fin du volume.
En ligne depuis: 21.12.2009
Témoin de la redécouverte des œuvres d'Horace au XIIème siècle, le CB 89 contient d'abondantes gloses marginales et interlinéaires. Il a été copié en France.
En ligne depuis: 25.03.2009
Copié par deux scribes en 1468 dans le sud du Tyrol, le CB 91 réunit sous une reliure contemporaine l'œuvre didactique d'Hugo von Trimberg, Der Renner, et la compilation du Roman d'Alexandre par Hans Hartlieb. Il se distingue par ses 91 dessins à la plume, exécutés d'après les instructions données en bas de page à l'illustrateur.
En ligne depuis: 20.12.2007
Œuvre-maîtresse de l'évêque de Séville, les Etymologies, rédigées au début du VIIe siècle, offrent, dans leurs trois premiers livres, la première attestation de la division médiévale des sciences en trivium (grammaire, rhétorique et dialectique) et quadrivium (mathématique, géométrie, musique et astronomie). Prenant appui sur l'étymologie - souvent fantaisiste ! - des mots, Isidore rassemble dans son ouvrage l'ensemble des connaissances antiques qu'il préserve ainsi de l'oubli. Le manuscrit réalisé à la fin du XIIIe siècle, sans doute dans le milieu universitaire parisien, est un témoin de l'immense succès de cette vaste encyclopédie.
En ligne depuis: 21.12.2009
Prédicateur dominicain du début du XIVe siècle, Jacques de Cessoles utilise le jeu d'échecs comme support de son discours moral. Dans le CB 93, manuscrit sur parchemin de la fin du XIVe siècle, 16 miniatures illustrent le propos par l'image.
En ligne depuis: 20.12.2007
Les Laudi du franciscain italien Jacopone da Todi sont des poèmes d'inspiration religieuse qui se présentent comme des ballades au mètre varié et souvent rédigées sous forme de dialogues. Le CB 94, copié par quatre scribes différents, a été composé dans la seconde moitié du XIVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit constitue l'un des quatre témoins connus (sans compter un fragment) du Roman de Jules César dû à Jean de Thuin, un poème d'environ 9'500 alexandrins, qui est une adaptation du poème épique de la Pharsale de Lucain. Le début et la fin du texte du Roman manquent dans ce manuscrit, où les principales divisions du poème sont signalées par l'insertion d'initiales alternativement bleu ou rouge, placées en tête de chaque laisse, et accompagnées de filigranes réalisés dans la couleur opposée.
En ligne depuis: 26.09.2017
Les deux parties de ce manuscrit, à l'origine indépendantes, ont été reliées probablement dans le dernier tiers du XVème siècle (après 1469, voir index IV). La première partie, en pleine page (cc. 1r-272), contient le Buch der Natur (Prologfassung de Conrad de Megenberg). Dans cette partie du manuscit sont présentes des corrections marginales et des gloses (surtout dans les sections les plus pertinentes pour la médecine) qui pourraient être attribuées au premier propriétaire du manuscrit (Hayer 1998, p. 162). Surtout dans les parties I, III, IV et V du Buch der Natur se trouvent des notes marginales et des gloses interlinéaires d'une main du XVème siècle qui traitent le contenu de l'histoire naturelle dans un sens allégorique pour la prédication. Nombreuses illustrations marginales petites et grandes. La seconde partie, écrite sur deux colonnes (cc. 274ra-307rb), contient un compendium médical en six parties (maladies infantiles - maladies dues au déséquilibre des humores - maladies des yeux – pestes, maladies de la peau, fièvre – chirurgie – maladies vénériennes, blessures des os, brûlures), des ordonnances en latin et en allemand, ainsi qu'un index du contenu en allemand. Au f. 284ra se trouve un dessin d'un instrument chirurgical. Première propriété privée de la librairie spécialisée en livres anciens de Hans P. Kraus à New York, Nr. 1958/13, précédemment Maihingen, Fürstl. Öttingen-Wallersteinsche Bibl., Cod. III.1.2° 3.
En ligne depuis: 09.04.2014
Créateur du catalan comme langue littéraire et scientifique, Raymond Lulle naît à Majorque, où se croisent traditions chrétiennes, musulmanes et juives. Ecrit par plusieurs copistes au XIVe siècle, le CB 109 rassemble des œuvres philosophiques et théologiques du penseur catalan. Il est orné de tableaux et de diagrammes.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit sur parchemin du Xe siècle contient le Commentaire de Macrobe sur le Songe de Scipion, suivi d'extraits de l'Histoire naturelle de Pline l'ancien et de l'Institution musicale de Boèce. Les diagrammes représentant par exemple la Terre ou les constellations astrales rendent ce document particulièrement intéressant.
En ligne depuis: 31.07.2007
Copié en Italie au début du XIVe siècle, le manuscrit réunit l'Art d'aimer d'Ovide, deux livres de la Grammaire de Priscien, des extraits du Secretum secretorum, un livre – incomplet – sur la physionomie à l'auteur incertain, ainsi qu'une série d'hymnes attribuées entre autres à Grégoire le Grand, saint Ambroise ou Sedulius. Amputé de deux folios en tête du volume, le manuscrit révèle des traces d'usage ancien, avec l'ajout de commentaires ou de maniculae dans les marges. Cette copie ne comprend pas de décor à l'exception de quelques initiales filigranées rouges et mauves, rehaussées d'or et encadrées.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit d'origine italienne contient les Métamorphoses d'Ovide. Le texte est annoté de gloses marginales et interlinéaires de plusieures mains contemporaines et italiennes du XVe siècle. On peut reconnaître quatre types de notes: signalétiques, lexicales et philologiques, intertextuelles et commentaires, qui témoignent de la vitalité de ce texte d'Ovide au XIVe siècle jusqu'à l'aube de l'âge moderne. Le frontispice est décoré d'une lettre qui contient le portrait de l'auteur en train d'écrire son œuvre et d'une bordure latérale renfermant un ange avec des ailes rouges.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce grand manuscrit incomplet, de format in-folio, contient la partie estivale et le Commune sanctorum de l'homiliaire de Paul Diacre. Il fut écrit par différentes mains dans une minuscule caroline du IXe siècle et contient des initiales ornées avec des entrelacs à l'encre rouge, qui témoignent d'une influence irlandaise, ainsi que quelques élégants incipit en lettres capitales. Le manuscrit provient probablement de Reichenau, mais avec certitude de la région du lac de Constance. Il appartenait à la collection Philipps, plus tard Chester Beatty, et fut acheté en 1968 par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 23.06.2014
Réunion de deux chansonniers italiens autonomes, le CB 131 comprend 380 poèmes de Pétrarque, d'une part, et des pièces rédigées par des poètes de la génération précédente, principalement Dante, d'autre part. Mystérieux « libro de la mia Comare » (livre de ma marraine) à la graphie archaïsante, la partie réservée à Pétrarque est augmentée ça et là de gloses singulières inconnues par ailleurs, qui témoigneraient d'une réception par un public féminin.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le codex fut vraisemblablement écrit dans l'Abbaye Saint-Eucharius-Matthias à Trèves, à laquelle il appartenait certainement aussi, comme l'indique l'ex-libris au f. 1r. Il contient entre autres le Liber antiquitatum biblicarum, qui raconte l'histoire biblique depuis Adam jusqu'au roi Saul, autrement dit depuis la Genèse jusqu'au livre de Samuel, une œuvre faussement attribuée au philosophe hellénistique de culture juive Philon d'Alexandrie (Ier s. après J.-C.) ainsi que des extraits des Carmina du poète et évêque de Tours Hildebert de Lavardin (1056-1133).
En ligne depuis: 18.12.2014
Le De Balneis Puteolanis, poème didactique attribué au médecin-poète de Salerne Pietro da Eboli, présente les qualités curatives d'une trentaine de sources des bains de Baïes et de Pouzzoles. Ce texte, qui connaîtra une grande postérité aussi bien en latin que dans ses traductions italiennes et françaises, conserve ainsi le souvenir des thermes détruits par un tremblement de terre en 1538. Le CB 135, illustré de peintures à pleine page, a sans doute été copié dans la première moitié du XIVe siècle dans l'entourage de Robert d'Anjou.
En ligne depuis: 31.07.2007
Dans cette œuvre de maturité de Platon, Phédon relate la mort de Socrate, dont il est le témoin, et rapporte les derniers propos du grand philosophe sous la forme d'un ultime dialogue avec Cébès et Simmias. Ce manuscrit, qui contient plusieurs belles initiales peintes, a été copié au XVe siècle sur parchemin. L'écriture humanistique ronde est de la main d'un seul copiste, qui signe en rouge « Marcus Speegnimbergensis scripsit » (f. 76).
En ligne depuis: 02.06.2010
Dans la Préface, placée en ouverture du CB 142, Prudence affirme son désir de plaire à Dieu sinon par ses mérites, du moins grâce à ses poèmes. Reflets de la lumière de la parole divine, les principales œuvres du poète latin chrétien, né au IVe siècle à Tarragone, sont réunies ici dans ce manuscrit de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. On y lit entre autres la célèbre Psychomachie, qui met en scène le combat entre les figures allégoriques des vices et des vertus, dont la lecture a profondément influencé la poésie et les arts médiévaux.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le Schwabenspiegel (Miroir de Souabe) contient un recueil de lois nationales et féodales en usage au Moyen Age tardif en Allemagne du Sud, mais également répandues en Bohème et en Suisse jusqu'à la frontière linguistique franco-germanique. Le manuscrit a été rédigé dans la seconde moitié du XIIIe siècle et fait partie des plus anciens témoins de ce texte, dont sont conservés env. 350 manuscrits.
En ligne depuis: 18.12.2014
Précurseur de la redécouverte de Stace à la Renaissance du XIIe siècle, ce manuscrit de la Thébaïde du XIe siècle a sans doute été copié en Allemagne. Il contient quelques gloses marginales tirées en partie du commentaire de Lactance et se distingue surtout par les neumes qui surmontent les vers aux ff. 46v, 80r et 81r. Ces notations marquant le rythme du texte mettent en valeur des passages particulièrement pathétiques : plainte d'Hypsipyle devant le cadavre de l'enfant Archémore, prière de Tydée au seuil de la mort, douleur de Polynice sur le corps de Tydée.
En ligne depuis: 21.12.2009
Les légendes thébaine et troyenne ont connu au Moyen Age un extraordinaire rayonnement. « Escript par la main de Jacotin de Lespluc » en 1469, le CB 160 sur papier contient des adaptations en prose de l'Historia trojana de Guido delle Colonne et une version de la geste de fils d'Œdipe rattachée à l'Histoire ancienne jusqu'à César. Ses dessins à l'encre rehaussés de lavis sont apparentés à ceux du manuscrit 9650-52 de la Bibliothèque royale de Belgique.
En ligne depuis: 25.03.2009
« Il est plus beau d'éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu'on a contemplé que de contempler seulement ». Œuvre magistrale de Thomas d'Aquin, la Somme de théologie est l'ouvrage emblématique de la scolastique chrétienne. Composée à la fin de la vie du dominicain, elle est restée inachevée, interrompue par la mort de son auteur. Rédigée sous la forme de questions (quaestiones) divisées en articles, elle présente la théologie de façon organique. Le CB 161 a été exécuté en France, sans doute à Paris, peu après la mort du philosophe ; il est conservé dans une reliure ancienne. La souscription de la fin du XIIIe siècle que l'on peut lire au verso du plat inférieur signale que le manuscrit avait été laissé en gage par Jean de Paris lors de l'emprunt d'un autre ouvrage.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit, d'origine française et datant du XIIème siècle, contient les livres I-VI de l'Enéide de Virgile avec les Argumenta attribués au pseudo-Ovide. Parmi les illustres propriétaires de ce codex figurent Charles de Montesquieu (1689-1755), qui a laissé son ex-libris au f. 1r, et sir Thomas Phillipps (1792-1872). Martin Bodmer fit l'acquisition de ce manuscrit en 1966, au cours de l'une des ventes de la collection Philipps.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit conservé à la Fondation Martin Bodmer contient l'unique témoin du long roman lignager anglo-normand Waldef. Composé au début du XIIIe siècle, ce texte célèbre en quelques 22'300 octosyllabes à rimes plates la vie de son héros éponyme et de ses fils ; après un long préambule qui remonte à l'occupation romaine de l'Angleterre, le roman retrace amours et séparations, pérégrinations ou batailles en des images conventionnelles. Dans ce manuscrit réalisé à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle, orné de quelques dessins à la plume dans ses marges, il est accompagné d'un second roman lignager, Gui de Warewic, et de la chanson de geste Otinel.
En ligne depuis: 21.12.2009
Manuscrit humanistique italien de la fin de la Renaissance, contenant des extraits de diverses oeuvres d'auteurs latins et grecs, parmi lesquels Pline, Cicéron, Silius Italicus, Plaute, Tite-Live, Horace, Salluste, Plutarque, Sénèque et d'autres. Pellegrin reprend de Tammaro de Marinis l'attribution de l'écriture au copiste Gian Marco Cinico, actif pour les rois de Naples, entre 1458 et 1494. Les différentes parties sont introduites par des initiales en or avec un décor de bianchi girari, seulement partiellement dessiné (ff. 1v, 4v, 20r, 22r, 50r, 186v). Certains de ces bianchi girari sont épargnés sur fond bleu, rouge, vert ou noir, d'autres colorés en rose, vert ou bleu sur fond noir ou doré. Les rameaux de vigne sont peuplés de putti et d'animaux tels que des lapins, des cerfs, des papillons et des oiseaux. Dans les divers cadres, les putti sont représentés en train de s'adonner à la chasse ou à d'autres activités ludiques (par ex. ff. 55r, 79r, 139r, 169r).
En ligne depuis: 17.12.2015
Exemplaire de ladite Bible parisienne, dans laquelle l'ensemble du texte est copié dans un seul volume de dimension modeste, sur deux colonnes, en caractères réduits. Ce codex fut réalisé dans le centre ou l'est de la France, vers la moitié ou la seconde moitié du XIIIème siècle. La présence de 82 initiales historiées et de 66 initiales ornées le rendent spécial et témoignent d'un certain luxe. Il faut aussi signaler particulièrement le fait que le texte biblique révèle des traces de corrections soignées et que les psaumes sont divisés en sections plus petites, selon un schéma qui exclut une commande émanant d'un monastère, mais renvoie plutôt à un commanditaire laïc ou à un religieux séculier. L'on peut déduire d'une inscription arasée qu'en 1338, il appartenait au monastère des célestins de Notre-Dame de Ternes (Limoges), peut-être offert par leur fondateur, Roger le Fort, fils du seigneur de Ternes et, par la suite, archevêque de Bourges en 1343. Avant de rejoindre la collection Bodmer, il fit partie de la collection du baron Edmond de Rothschild (1845-1934), d'où vient son nom de « Bible Rothschild ».
En ligne depuis: 17.12.2015
On connaît environ 70 manuscrits du Dragmaticon de Guillaume de Conches, un des maîtres de la célèbre École de Chartres au XIIe siècle. Le CB 188, réalisé sans doute en milieu scolastique dans la région de Cologne vers 1230, est une des plus anciennes copies qui nous en soient parvenues. Son format maniable, ses schémas et ses tableaux tout comme son écriture (gothique cursive) le destinaient vraisemblablement à un usage universitaire. Le premier cahier du volume est occupé par un comput, qui sert au calcul du calendrier, particulièrement en vue d'établir les dates des fêtes mobiles.
En ligne depuis: 20.05.2009
Composés à la demande de l'évêque de Liège Thibaut de Bar par le Lorrain Jacques de Longuyon Les Vœux du paon prolongent vers 1310 la tradition du Roman d'Alexandre. Treize miniatures et plusieurs initiales filigranées illustrent les alexandrins monorimes du poème.
En ligne depuis: 25.03.2009
Ce manuscrit écrit en langue perse contient un choix des “Cent sentences d'Ali”, un recueil de sentences et de proverbes, traditionnellement attribués à Ali ibn Abi Talib, le quatrième calife et aussi le cousin et le gendre du prophète Mahomet. Pour les chiites (de šīʿat ʿAlī, le "Parti d'Ali") Ali joue un rôle religieux important, en tant que premier imam. Le mansucrit fut rédigé en 1559 par le calligraphe Jalal ibn Muhammad à Boukhara. Pour le texte celui-ci a utilisé l'écriture Nastaliq, un style calligraphique très répandu pour l'alphabet arabo-persan, tandis que pour les titres il a utilisé l'écriture calligraphique arabe commune Nasḫī. Les six miniatures en pleine page, auxquelles l'or a donné du relief, furent ajoutées dans le second/troisième quart du XVIIème siècle. A remarquer dans l'image à la p. 9, au centre de la marge inférieure, la représentation rare d'un personnage qui tourne le dos à l'observateur et dont on ne voit que l'arrière de la tête. Sur la même page, à gauche, derrière différents musiciens, ont aussi été représentés deux européens, reconnaissables à leur habillement.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le volume contient divers traités d'auteurs anonymes, respectivement extraits d'écrits sur la critique des textes bibliques relative à des livres isolés de l'Ancien et du Nouveau Testament. Sont nommés en particulier : Guilelmus Brito (+ vers 1275), Johannes de Colonia (XIIIe s.) et Guilelmus de Mara Lamara (1230-vers 1290). Il s'agit d'auteurs franciscains, ce qui laisse supposer que le manuscrit provient d'un couvent de frères mineurs.
En ligne depuis: 04.11.2010
Manuscrit composé de trois parties datables: la première du Xe et les deux autres du XIIe s. La première partie (1-222) contient des gloses de Priscien, la seconde (223-310) un recueil de traités de médecine compilés par Constantinus Africanus, la troisième partie (311-357) contient le Liber Tegni du médecin de l'Antiquité tardive, Galien.
En ligne depuis: 19.12.2011
La plus grande partie du contenu se compose d'un commentaire anonyme sur l'Evangile de Matthieu attribué à Godefridus de Babion, suivi d'autres courts textes, qui n'ont pas tous été identifiés. Probablement réalisé à Einsiedeln, le manuscrit y était certainement présent depuis le XIXe siècle, comme l'atteste la présence d'annotations et de marque-pages de Heinrich von Ligerz.
En ligne depuis: 23.09.2014
Lectionnaire, écrit au Xe siècle (avant 950) à l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit fut offert par Saint-Gall avec le Cod. 17 à Einsiedeln, peut-être à l'occasion de la consécration de son église en 948.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce codex, datable du Xème siècle, contient le Musica enchiriadis (2-27), un traité de théorie musicale datant du IXème siècle, qui s'efforce d'élaborer une série de règles pour la composition polyphonique, et les notes du commentaire Scolica enchiriadis (27-45, 66-102). Pour illustrer graphiquement la musique, l'on a utilisé la notation dasienne. Pendant longtemps attribué à Hucbald, ce traité est aujourd'hui considéré comme l'oeuvre d'un auteur anonyme.
En ligne depuis: 22.03.2017
Manuscrit composite contenant les Ordines Romani et des œuvres d'Amalarius (Metensis), pratiquement identique au Cod. Sang. 446. Il fut probablement copié à l'Abbaye de Saint-Gall dans la deuxième moitié du XIe siècle.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient un martyrologe (pp. 1-28), la Règle de Saint Benoît (pp. 28-83) et un homiliaire (pp. 84-126). Il a été rédigé par deux copistes en minuscules carolines tardives et présente deux initiales décorées de rameaux végétaux à l'encre. Durant le XIIIème siècle, dans un espace laissé vide à la fin du texte de la Règle (p. 83), est inséré un document concernant la confraternité de prière (Gebetsverbrüderung) entre l'Abbaye d'Einsiedeln et celle de Saint-Blaise dans la Forêt-Noire.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit contient le commentaire sur l'Evangile de Matthieu par Jérôme et fut écrit dans une minuscule caroline par le scribe Subo, qui signe à la fin du texte (p. 267) ainsi que sur la dernière page (p. 268), aujourd'hui collée avec la reliure pour former la garde arrière. Le style des initiales renvoie à l'aire rhétique, tandis que le nom du scribe Subo est attesté au monastère de Disentis. Le manuscrit se trouvait au moins depuis le XVIIème siècle à Einsiedeln, comme l'atteste l'ex-libris à la p. 1.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit composite contient entre autres: le De viris illustribus de Jérôme, le De viris illustribus de Gennadius, le Deflorata d'Isidore de Séville et enfin un Tractatus de VII sacramentis ajouté au XII/XIIIème siècle. Il se trouve dans la bibliothèque d'Einsiedeln probablement déjà depuis le XIVème siècle, comme l'attestent le type de reliure et la présence de l'ex-libris à la p. 1.
En ligne depuis: 09.04.2014
La première partie du manuscrit (p. 2-261) contient un commentaire sur Matthieu par Jérôme et un sermon attribué à Isidore de Séville (p. 261-262), tandis que la seconde partie contient (S. 263-378) une copie de l'Expositio quattuor evangeliorum du Pseudo-Jérôme. Différents copistes ont rédigé le manuscrit dans une minuscule pré-carolingienne qui pourrait présenter des caractéristiques de l'écriture rhétique. L'influence de l'écriture rhétique se manifeste en revanche clairement dans quelques initiales (voir p. 2, 5 ou 65).
En ligne depuis: 23.09.2014
Manuscrit du XIIème siècle (1170-1190) probablement copié en Suisse (Einsiedeln?) ou en Autriche. Il contient l'introduction In prima parte agitur (fol. 1r-7ra) et le Decretum de Gratien [Σ-group, cf. C. Wei, A Discussion and List of Manuscripts Belonging to the Σ-group (S-group)] (fol. 7ra-217va); une additio (du fol. 167vb au C.29: Adrianus papa Eberhardo Salzeburgensi archiepiscopo. ‘Dignum est et a rationis... [JL 10445: 1154-59]); divers extraits des gloses (arasés au fol. 21a), et des excerpta de la Summa de Rufin (cfr. R. Weigand, Die Glossen zum Dekret Gratians. Studien zu den frühen Glossen und Glossenkompositionen, Roma 1991, pp. 737-740); des fragments de la Glose ordinaire de Bartholomaeus Brixiensis (France, milieu du XIIIème siècle) ont été copiés sur la rasura aux fol. 6va-9va.
En ligne depuis: 22.03.2017
La Panormia contient une collection de textes de droit canon, attribués à Ivo de Chartres, de toute évidence rédigés après 1095. Le manuscrit a probablement été réalisé à Einsiedeln et écrit par un seul copiste, qui utilisait une minuscule carolingienne régulière et calligraphique. Le texte se divise en livres, au nombre de 8, chacun introduit par une initiale, dont une seule a été réalisée avec une couleur rouge (p. 78), tandis que, pour les autres, seuls les dessins préparatoires sont visibles.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit constitue, avec les 247(379), 248(380) et 249(381), le dernier des quatre tomes d'une collection de vies de saints et de passions de martyrs, réparties selon l'année liturgique. Les quatre volumes furent sans doute utilisés à Einsiedeln, où ils furent aussi probablement réalisés. Chaque vie est introduite par une grande initiale rubriquée et le long des marges sont insérées de nombreuses gloses et manicules de Heinrich von Ligerz. Les anciennes pages de garde, aujourd'hui détachées, ont laissé à l'intérieur des couvertures les traces d'un texte liturgique avec des neumes et, dans celle de l'arrière, d'une initiale enluminée.
En ligne depuis: 22.03.2017
Boèce est l'auteur des deux traités transmis dans ce manuscrit du Xème siècle: le De geometria (1-22) et le De musica (23-145). Les deux textes sont entourés de nombreux dessins et de gloses marginales et interlinéaires.
En ligne depuis: 22.03.2017
L'oeuvre de Bartholomeus de Glanvilla ne constitue que la première partie de ce manuscrit composite qui contient entre autres les oeuvres suivantes: Albert le Grand (De compositione hominum et de natura animalium), De Romana Curia, De consecratione Romanorum Imperatorum, Forma iuramenti, Privilegium Constantini, une liste des cardinaux et des églises dont ils étaient titulaires, De arboribus.
En ligne depuis: 12.08.2010
Le manuscrit contient plusieurs œuvres de Prudence et est écrit par différents copistes. Le texte est entouré de gloses essentiellement interlinéaires ; la plus grande partie d'entre elles en langue latine, quelques-unes en dialecte alémanique.
En ligne depuis: 22.03.2017
Manuscrit en deux parties, contenant le De consolatione philosphiae de Boèce et la Vie de Saint Wolfgang de Otloh de Saint-Emmeram; la première partie du manuscrit a été écrite à Einsiedeln, la deuxième probablement à Strasbourg.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce manuscrit, écrit en minuscule rhétique, contient un choix de chapitres de l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée.
En ligne depuis: 23.04.2013
Il s'agit d'un manuscrit composite; mis à part l'Imago mundi incomplet d'Honorius d'Autun, il contient divers textes d'auteurs anonymes comme les Nomina XI regionum, la Divisio orbis terrarum, le De anima, le De anima humana, le De origine animarum, le De anima mundi, le De origine animarum, et enfin l'Epistola Alexandri ad Aristotelem.
En ligne depuis: 12.08.2010
Le manuscrit contient une partie des Etymologies (I-III et V-XX) et le De natura rerum d'Isidore de Séville et la correspondance entre Isidore et Braulio de Saragosse. Le manuscrit fut reconstitué à partir de différents fragments, qui furent découpés au XIXe s. dans des volumes juridiques de la Bibliothèque du doyenné de St-Gerold dans le Vorarlberg. Le manuscrit fut réalisé selon les vœux de l'abbé Frowin d'Engelberg (1143-1178), comme l'atteste le poème dédicatoire sur le f. 1r.
En ligne depuis: 19.12.2011
Cet antiphonaire fut écrit à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden pour les offices des heures de la communauté monastique de Einsiedeln. Avec les Cod. 611-613, il atteste l'introduction du système de la notation carrée de Guido Monaco.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce codex représente probablement la transcription originale du manuscrit neumé dans la notation de Guido d'Arezzo, réalisée peu avant 1314 à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden. Sur la base de ce modèle ont été réalisées dans d'autres „Schwanden codices“ des copies calligraphiées. D'importantes traces de leur usage confirment que ces manuscrits ont été utilisés jusqu'à la fin du XVIIe s., c'est-à-dire jusqu'à la réforme liturgique qui a suivi le Concile de Trente. Il s'agit de dialecte choral alémanique, comme il est encore aujourd'hui chanté à Einsiedeln.
En ligne depuis: 04.11.2010
Psautier allemand. Les psaumes sont précédés par les rubriques qui définissent à quelle occasion ces derniers sont récités. Ce psautier contient aussi quelques cantiques, le Te deum et les litanies des saints. Les noms contenus dans les litanies indiquent que l'origine du manuscrit est bénédictine. Le codex a été écrit en 1421 par Othmar Ortwin. En l'an 1839, il est acquis par un moine bibliothécaire d'Einsiedeln, P. Gallus Morell, pour le monastère cistercien de Wurmsbach, au bord du lac de Zurich.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce codex contenant la Legenda aurea de Jacques de Voragine est considéré de nos jours comme le deuxième plus ancien manuscrit contenant cette oeuvre, écrit encore du vivant de l'auteur; il est daté de 1288. Il contient aussi le dit ajout Provincia, qui est ici transmis pour la première fois. Dans le codex lui-même ne se trouve aucune indication qui confirmerait l'origine du manuscrit de l'abbaye de Pfäfers, comme l'avait affirmé A. Bruckner. Le codex a probablement été écrit dans la région de l'Allemagne du sud (dans le cercle des ermites augustins).
En ligne depuis: 04.11.2010
Le manuscrit de très petit format contient des traités musicaux de divers auteurs aussi bien italiens que français, parmi lesquels Marchettus de Padoue (f. 1-44), Johannes de Muris (f. 83-104v) et Prosdocimus de Beldomandi (f. 51-55, 75-82). Il fut rédigé en Italie du Nord au début du XVe s.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce codex contient plus de cent vies de saints et actes de martyres, dont la majeure partie est introduite par un incipit et de simples initiales rubriquées. En dehors des quelques initiales décorées en rouge, le codex ne présente aucune décoration. L'organisation du manuscrit et la préparation soigneuse du parchemin avec des réparations artistiques colorées, correspondent à la tradition du scriptorium sous l'abbatiat de Frowin (1143-1178). Le tracé posé de l'écriture à l'encre noire, plusieurs fois interrompu par une main plus raffinée, se distingue des autres ouvrages de la bibliothèque de Frowin, de sorte que le codex pourrait aussi avoir été réalisé à l'époque du successeur de Frowin, Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce premier volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg (avec les Cod. 4 et Cod. 5), contient le Pentateuque et les livres des prophètes. Le dessin à la plume avec le poème de dédicace au fol. 1v montre que l'abbé Frowin (1143-1178) a consacré le manuscrit à Marie, la patronne du monastère. Le volume de grand format fut écrit, d'après le colophon au fol. 281v, par Richene, l'unique copiste de l'époque de Frowin dont le nom est connu. La préparation soigneuse du parchemin, les réparations artistiques et colorées, le style sobre de l'écriture et les initiales avec peu de couleurs caractérisent les œuvres les mieux conservées de la bibliothèque de Frowin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce second volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient, après le Cod. 3, les autres livres de l'Ancien Testament. D'après le poème au fol. 1v, le codex fut dédié à Marie, la patronne du monastère, par l'abbé Frowin (1143-1178). La structure et l'organisation du codex correspondent au style simple mais élégant des ouvrages de la bibliothèque de Frowin. Le colophon rappelle le nom du copiste Richene qui a également copié les deux autres volumes de la Bible d'Engelberg (Cod. 3 et Cod. 5). Les miniatures et les titres sont l'œuvre dudit maître d'Engelberg. A remarquer au fol. 69v une représentation colorée en pleine page du Christ et de l'Eglise.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce troisième volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient le Nouveau Testament. Le codex comprenait originairement 204 feuillets. L'un des feuillets arrachés, qui aujourd'hui est conservé sous la cote D 126 dans les archives du monastère, mentionne dans un poème de cinq vers le nom du copiste Richene, qui a également écrit les deux autres volumes contenant l'Ancien Testament (Cod. 3 et Cod. 4). L'abbé Frowin (1143-1178) et son copiste Richene sont représentés dans une illustration en pleine page au fol. 1r. De la même manière sont représentés les quatre évangélistes avec leurs attributs, également rappelés dans quelques vers (108v, 134v, 153v, 181r). Du fol. 103r au fol. 105v sont insérés les tableaux des canons. Le manuscrit contient quelques initiales non complétées, des espaces laissés libres pour la décoration et quelques pages vierges.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit contient le commentaire sur les Psaumes d'Augustin et est écrit dans une écriture très petite et fine. Le vers au fol. 1r nomme l'abbé Frowin (1143-1178), commanditaire de l'ouvrage. Le codex contient de simples initiales en rouge et quelques-unes très artistiques à l'encre brune et rouge du Maître d'Engelberg. Ce qui mérite avant tout d'être mentionné, c'est la représentation du Christ vendangeur au fol. 101r, dessinée, comme dans d'autres cas, sur une zone érasée. Dans les marges latérales et inférieures on peut apercevoir ça et là des fines esquisses d'initiales, de motifs divers et de personnages.
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient les quinze livres de Saint Augustin sur la Trinité. Sur le f. 1v au-dessous des Capitula un dessin à la plume représente le Père de l'Eglise avec ses trois adversaires. Le codex fut orné par la main dudit maître de Engelberg. Au début des différents livres figurent de grandes initiales à l'encre brun-rouge et noire avec des motifs figuratifs, entre deux, de plus petites initiales à l'encre rouge richement ornées. Les circonstances de la réalisation du volume sont décrites en détail dans le vers du copiste au fol. 1r: l'initiateur en était l'abbé d'Engelberg Berchtold, (1178-1197), mort peu après le début du travail; l'oeuvre fut achevée sous son successeur Heinrich (1197-1223).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient des interprétations d'Augustin de l'Evangile de Jean. Un vers (1r) date le manuscrit sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178). L'organisation, l'écriture et les illustrations - des initiales isolées ornées de rinceaux et des motifs de tubercules (2v, 5v, 136v) alternent avec des majuscules rubriquées plus simples pour distinguer les paragraphes - sont très étroitement apparentés au Cod. 13.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient la Cité de Dieu d'Augustin. Le manuscrit fut probablement commencé sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178), et achevé et orné sous celui de son successeur Berchtold (1178-1197). Le dernier feuillet, qui aurait pu contenir un vers de dédicace habituel pour le scriptorium d'Engelberg sous Frowin et Berchtold, a été découpé. Certaines initiales ornées ont été grattées et remaniées.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient les Confessions de saint Augustin. Un poème de deux lignes avant le Capitulum au fol. 1r atteste que la copie fut commencée sous l'abbatiat de Frowin de Engelberg (1143-1178). Il contient deux initiales figurées (1v et 60v) et des initiales ornées à l'encre rouge. Sur le f. 123v peuvent se lire 7 distiques rimés dudit maître de Engelberg qui prennent position sur l'apologie du successeur de Frowin Berchtold (1178-1197) contre la falsa et damnanda compilatio abbatis Burchardi in turtal.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex renferme le premier des quatre volumes contenant les Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Les volumes suivants sont contenus dans les codices 21, 22 et 23. Le premier volume contient la première (6r-99r) et la seconde partie (99r-193v), chacune des deux est subdivisée en cinq livres. Au début du codex se trouvait une représentation en pleine page de Job et ses trois amis (moitié supérieure) et de Grégoire le Grand et d'un moine en train d'écrire (moitié inférieure). Sur la page postérieure, comprise comme le recto de la page, peut se lire un poème léonin de deux vers dédié à Frowin. Le feuillet fut soigneusement décrit par P. Karl Stadler dans son catalogue manuscrit rédigé en 1787, ce qui a permis d'attribuer à ce codex le membrum disiectum, aujourd'hui conservé au The Cleveland Museum of Art, 1955.74 (Purchase from the J.H. Wade Fund).
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient, avec trois autres volumes (Cod. 20, 22 et 23), les interpétations du Livre de Job de Grégoire le Grand. D'après un poème de deux vers sur le f. 1r, le codex est dédié par l'abbé Frowin de Engelberg (1143-1178) à Marie, la patronne du monastère. Sur les ff. 89r et 89v, la réglure change radicalement, en augmentant l'espace interlinéaire. L'incipit et l'explicit sont rubriqués. Chaque chapitre s'ouvre par des initiales ornées à l'encre rouge et brune, avec des motifs de rinceaux et des personnages, typiques du scriptorium à l'époque de Frowin. La structure, l'écriture et la décoration du manuscrit sont étroitement apparentées à celles du Cod. 20.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient les Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Le manuscrit date, selon le poème (1r), de l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178). Les chapitres sont introduits par des initiales ornées à l'encre rouge et brun foncé ; les dernières initiales ont l'air inachevées en comparaison avec les deux premières (6r et 16v). Les explicit sont écrits en majuscules rouges. Les déchirures et les trous dans le parchemin sont en partie réparés, mais avec moins d'art que dans les autres manuscrits de la bibliothèque de Frowin (par ex. Cod. 16). Entre les folios 39 et 40 est ajoutée en complément une bande de parchemin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit constitue, avec les Cod. 20, 21 et 22, le dernier volume de la série des interprétations du Livre de Job par le Pape Grégoire, conservée à Engelberg. La décoration du livre consiste en incipit et explicit rubriqués et diverses initiales : simplement à l'encre rouge (1v, 71r), quelques-unes un peu plus grandes avec les motifs typiques à bulbes (15r, 49v, 101v) ou figurées à l'encre rouge et brune (3r, 32r, 84r, 113r). Les déchirures du parchemin sont cousues avec du fil jaune et rouge. Les rares annotations marginales ont été écrites, au moins partiellement, par la même main que le texte. Une ligne ajoutée à la fin du f. 123v nomme l'abbé Frowin (1143-1178) comme commanditaire de la copie.
En ligne depuis: 04.10.2011
L'abbé cistercien Bernard de Clairvaux (1090-1153) a composé, entre 1135 et 1153, 86 sermons sur l'interprétation du Cantique des Cantiques. Le fait que cette œuvre, tout comme le Cod. 33, ait été copiée quelques dizaines d'années plus tard dans le scriptorium d'Engelberg, atteste la grande autorité accordée à l'auteur par l'abbé Frowin d'Engelberg (1143-1178). Le poème habituel pour les ouvrages de Frowin (3r) laisse supposer que le codex date du temps de Frowin. L'index (1v-3r) et les nombreuses notes marginales à l'encre rouge sont de la main de l'abbé Ignatius Betschart d'Engelberg (1658-1681).
En ligne depuis: 09.06.2011
Cette copie des Collationes de Cassien contient au f. 1r une inscription de propriété de deux lignes, qui attribue le codex à l'abbé d'Engelberg Berchtold (1178-1197), et un vers de dédicace à la patronne du monastère, Marie. Les deux inscriptions reviennent mot pour mot dans les volumes qui furent écrits sous l'abbatiat de Frowin (1143-1178), prédécesseur de Berchtold. Chacune des Collationes est introduite par des initiales ornées. Le texte est divisé par des majuscules rouges ornées. Les déchirures et les trous du parchemin sont réparés avec art, tout spécialement les f. 48v ou 190v.
En ligne depuis: 04.10.2011
Mince évangéliaire contenant 27 péricopes, ne comptant que 32 feuillets de parchemin. Le codex, réalisé d'une façon particulièrement soignée et relié seulement avec une couverture de cuir, est décoré d'initiales artistiques à la plume rouge et noire. Bien qu'il ne soit pas daté, il peut être attribué, sur la base de l'écriture et de la décoration, à l'époque des abbés Frowin (1143-1178) et Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 17.12.2015
Traité de l'abbé Frowin d'Engelberg (1143–1178) sur le libre arbitre, le De laude liberi arbitrii libri septem, date du XIIe siècle. Cette œuvre, encore inédite jusqu'à présent, représente un important témoignage sur le point de vue de la théologie monastique, au temps de la préscolastique.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le manuscrit Engelberg 52 est un manuel de droit canon de la fin du XIème siècle, émanant du cercle de Bernold de Constance († 1100), un ardent partisan du pape Grégoire VII. Il contient diverses compilations de droit canonique: la Collectio 74 titulorum avec ledit Appendix Svevica ; deux brèves collections De ecclesiis et De illicitis coniunctionibus ; la décrétale du pseudo-Gélase De libris recipiendis et non recipiendis ; les canons des quatre principaux conciles avec la préface Adnotatio I, et l'Epitome Hadriani avec la préface Adnotatio II. Tous ces textes se trouvent aussi dans deux autres manuscrits très semblables (Saint-Gall, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 676, et Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek, HB.VI.107) ; mais beaucoup y figurent dans une forme abrégée, peut-être moins développée. Tous ces textes sont précédés d'une liste des papes depuis Pierre I jusqu'à Léon IX avec l'ajout de Victor II. Bien que le rôle de Henri III dans la nomination des quatre papes (de Clément II à Victor II) soit reconnu, il s'agit peut-être de la source pour le catalogue des papes que Bernold ajouta à sa chronique (Münich, Bayerische Staatsbibliothek, Clm 432, fols. 10r–12r).
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit contient la Panormia de Ivo de Chartres, un recueil de textes de droit canonique en 8 livres et 1038 chapitres. Le réformateur et évêque de Chartres composa cette œuvre seulement après 1095, œuvre qui, grâce à sa facilité d'utilisation, connut rapidement une large diffusion. Le texte a été écrit par deux mains à l'encre brun clair et foncé. Selon la tradition du scriptorium d'Engelberg du XIIe s., le début des chapitres et les sommaires furent soulignés à l'encre rouge, ce qui, dans le cas de cette œuvre, aboutit à une rubrication relativement riche. Dans les marges extérieures du bloc du texte, se trouvent de nombreuses annotations marginales.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient le traité De officiis d'Ambroise. Les trois livres sont précédés par la liste de leurs Capitula respectifs (1r jusqu'à 3r, 65v jusqu'à 67r et 103v jusqu'à 104v). Les premiers deux livres sont en outre introduits chacun par une initiale ornée de motifs végétaux respectivement sur un fond brun foncé (3v) et rouge (67r). Le reste du texte est divisé par des lignes rubriquées et des initiales. Le vers de dédicace sur le f. 1r, écrit en grandes majuscules, sur deux lignes, indique que le codex est une offrande de l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178) à Marie, patronne du monastère.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le codex 67 contient le De mirabilibus mundi, un recueil de textes de l'Antiquité tardive sur des curiosités, rassemblés par le grammairien latin Julius Solinus, connu aussi sous le titre de Polyhistor et de Collectanea rerum memorabilium. Le texte est rédigé dans une écriture uniforme, décoré de titres et d'initiales, dont quelques-unes avec filigrane (par ex. 2r et 6r) à l'encre rouge. Les trous et les déchirures du parchemin ont été réparés, avec art, par des coutures en fils colorés (par ex. 23-25, 34, 62). Selon le poème de dédicace, la copie a été réalisée à l'époque de l'abbé Heinrich von Buochs (1197-1223).
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce manuscrit contient sur les ff. 6r-95v les trois livres du De statu animae du théologien français Claudianus Mamertus (env. 425 jusqu'à env. 474), un traité apologétique sur l'incorporéité de l'âme qui s'opposait à un écrit de l'évêque Faustus de Riez (3r-6r). Au début du prologue et de chacun des trois livres, se trouve une initiale dudit maître d'Engelberg (3r, 6r, 7v, 48v, 77v). Les notes marginales sont souvent encadrées en rouge et quelques majuscules sont décorées en rouge. Une inscription de propriété sur le verso de la page de garde attribue le volume à l'abbé d'Engelberg Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contient la Règle de Saint Benoît. Chaque chapitre en latin est suivi de la traduction allemande correspondante. Les différents paragraphes sont distingués les uns des autres plus ou moins nettement, par de simples initiales ornées à l'encre rouge et par une graphie un peu plus grande en latin. Selon un poème latin (1r) et allemand (72r) le manuscrit date de l'abbatiat de Walther (Walther I. de Iberg, 1250-1267, ou Walther II. de Cham, 1267-1276).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit contient les quatre livres de la Doctrine chrétienne d'Augustin. Au début du proemium (2r), du premier (5r) et du quatrième (64v) livre se trouve chaque fois une initiale ornée avec art, à l'encre rouge, noire et verte, à laquelle succède une ligne en majuscules ornées. Le second et le troisième livres sont introduits par une simple initiale rouge décorée et par une première ligne d'écriture avec des lettres rehaussées en rouge. L'écriture à l'encre brun-noir est soignée et équilibrée, un changement d'écriture intervient seulement (mais pas immédiatement) dans un recueil de sentences des Pères de l'Eglise ajouté sur les ff. 94r-95r. Au f. 1r, un poème de deux lignes présente l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178) comme le commanditaire de l'œuvre.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contient d'abord les œuvres d'Augustin : 1r-27v Liber de gratia et libero arbitrio, 28r-63r lettres à et de Augustin De praedestinatione et aux ff. 63r-93r le Liber secundus de dono perseverentiae. Suit le Tractatus de gratia et libero arbitrio, rédigé en 1127 par l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux. Les ff. 1-80 sont palimpsestes. Le décor se limite à des initiales maladroitement ornées et des titres en rouge au début des divers livres, des majuscules retouchées en rouge et un dessin à la plume au f. 93r. Au f. 111r, de façon analogue au Cod. 138, peut se lire une inscription de propriété tardive. Le tracé de l'écriture rappelle celui du Cod. 90.
En ligne depuis: 04.10.2011
Manuscrit composite contentant les textes et la musique pour les célébrations de l'office bénédictin, comprenant un antiphonaire neumé (non diastématique). La présence de fêtes pour les saints locaux (Disibor, Afra, Albano) et un répertoire complet pour Martin aident à déterminer une possible provenance.
En ligne depuis: 21.12.2010
Ce codex contient aux ff. V3-7r le Sermo acephalus de iudicio et aux ff. 7r-43r les Monita du Père de l'Eglise syriaque Ephrem (env. 306-373). Les deux premières pages ont été arrachées ; on peut encore distinguer la marge intérieure, sur laquelle au f. V5, est encore partiellement visible une petite initiale rouge. Le texte principal commence au f. 7r avec une petite initiale ornée de couleur rouge et d'un entrelacs. La réglure et le type d'écriture de nombreuses mains qui changent souvent, varient fortement. La disposition et les caractéristiques du manuscrit correspondent au scriptorium d'Engelberg sous les abbatiats de Frowin (1143-1178) et de Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Petit livre de la sagesse éternelle (« Büchlein der ewigen Weisheit ») du dominicain et mystique Henry Suso (1295-1366). En plus d'être le plus ancien témoin de ce texte, le manuscrit est aussi le plus ancien texte transmis de Suso. Produit probablement peu après la mort de Suso.
En ligne depuis: 31.07.2007
Avec le bref « Büchlein der ewigen Weisheit » le dominicain Henri Suso (1295-1366) a créé une oeuvre destinée à une large diffusion à la fin du Moyen Age. Le codex 153 appartient au fonds des manuscrits du monastère féminin de Saint-André à Engelberg et représente, avec le cod. 141, un ancien témoin du texte.
En ligne depuis: 18.12.2014
Premier volume d'un recueil hétérogène du point de vue codicologique, composé de groupes de cahiers ou de cahiers isolés, contenant la version allemande de sermons, constituée à la fin du XIVe s. ou au début du XVe s. et destinée à l'usage du monastère féminin de Saint-André à Engelberg. Avec le Cod. 336, il représente le plus ancien témoignage du corpus des « Engelberger Predigten » (connu auparavant sous le nom de « Engelberger Prediger »). Un sermon fut écrit plus tard, en 1383, par le prévôt de Stans Bartholomäus Fridower. En 1615, les bénédictines de Saint-André ont transféré dans leur nouvel établissement de Sarnen les deux volumes complémentaires, les Cod. 335 et Cod. 336 (un troisième a probablement été perdu), ainsi que le Cod. 337 et au moins 24 autres manuscrits; depuis 1887, les volumes sont conservés dans la bibliothèque d'Engelberg.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le Cod. 337 contient un recueil de neuf sermons pour la Pâques en allemand, du corpus des « Engelberger Predigten » (connu auparavant sous le nom de « Engelberger Prediger »), rédigés probablement entre 1415 et 1420. Il offre un complément au recueil de sermons contenu dans les manuscrits d'Engelberg Cod. 335 et Cod. 336. En 1615, les bénédictines de Saint-André ont transféré dans leur nouvel établissement de Sarnen ce volume, le Cod. 335, le Cod. 336 (un troisième a probablement été perdu) et au moins 24 autres manuscrits; depuis 1887, les volumes sont conservés dans la bibliothèque d'Engelberg.
En ligne depuis: 21.12.2010
La partie principale du manuscrit se compose de l'Antiphonale. Les chants de la messe pour l'année liturgique et les fêtes des saints (ff. 3v-83v), en grande partie avec des neumes, ont été complétés avec des chants pour les processions, les litanies et un séquentiaire (ff. 83v-109r). Des ajouts du XIIIe siècle ont été reliés au début (ff. 1r-2v) et à la fin (ff. 109r-122v), parmi lesquels une séquence neumée en langue allemande dédiée à Marie (fol. 115r) et une élégie sur la mort du roi Hohenstaufen Philippe de Souabe assassiné en 1208 (fol. 117v).
En ligne depuis: 23.09.2014
Pendant des siècles, ce manuscrit nous est resté inconnu, avant d'être retrouvé, avec d'autres codices (comme 1003, 1005, 1007, 1009), dans une cache du plancher au-dessus de la bibliothèque de l'Abbaye d'Engelberg. Les circonstances de cette cachette - protection contre le vol ou une autre menace- sont inconnues. Ce codex, en raison de son style et du poème (1r), peut être intégré dans la série des volumes d'Augustin (Cod. 12-18, 87-88 und 138) de la bibliothèque de l'abbé Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, peu après sa fondation en 1484/85. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, composée de diverses initiales enluminées, est attribuée au Maître du bréviaire de Jost von Silenen, un enlumineur itinérant qui travailla à Fribourg, Berne, Sion, puis à Ivrea et Aoste, et qui doit son nom au bréviaire en deux volumes réalisé vers 1493 pour l'évêque de Sion Jost von Silenen (1482-1496). Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume – parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient le Proprium de sanctis et le Commune de sanctis pour la partie estivale (25 mars-25 novembre), selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, analogue à celle du volume I, est toutefois attribuable à un autre enlumineur anonyme et de moindre qualité. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume - parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014