Différentes parties (18 feuillets) d'un homiliaire de grand format décoré de plusieurs initiales en style roman, probablement de la région de la Loire. Les feuillets, qui appartenaient à trois cahiers différents au moins, sont aujourd'hui très endommagés et ont été reliés ensemble. Ils sont arrivés à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars. Au XXe siècle un feuillet se perdit, puis fut retrouvé en 1944 à Zurich.
En ligne depuis: 12.07.2021
Feuillet unique en deux moitiés d'un manuscrit qui a très probablement été réalisé dans la région de Metz avec les Homiliae in Evangelia de Grégoire le Grand, dont une autre partie se trouve dans le Cod. 168 de la Burgerbibliothek de Berne (feuille de garde). Le fragment, orné d'une belle initiale, parvint en 1632 à Berne dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Ancien feuillet de garde du Cod. 111 de la Burgerbibliothek de Berne, un recueil de vies de saints provenant du couvent cistercien de Pontiffroy (département de la Moselle). Le fragment parvint en 1632 à Berne dans le fonds de Jacques Bongars et fut détaché, probablement entre 1854 et 1875, de son volume hôte.
En ligne depuis: 12.07.2021
Bifolio d'un manuscrit probablement réalisé dans la région de Soissons qui comprend un miracle marial de Hugues Farsit, ainsi qu'un extrait des Vitae patrum. D'après une note de possession, il se trouvait plus tard dans le couvent chartreux à Arvières-en-Valromey (Ain). Le fragment parvint en 1632 à Berne dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Fragment d'un panégyrique de la reine Blanche de Navarre (1331-1398) comprenant presque 400 vers. L'auteur Robin Comtet – qui se nomme vers la fin du texte – n'est pas connu par ailleurs. Ce poème n'est transmis que dans cette unique copie et n'a pas encore été publié.
En ligne depuis: 14.06.2018
Feuillet unique provenant vraisemblablement d'un manuscrit de Micy avec les miracles de saint Maximin. Le fragment appartint tout d'abord à Pierre Daniel, puis parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Bifeuillet d'un Liber poenitentialis, pas mieux identifié, probablement réalisé dans l'est de la France. Il contient des parties du livre 24, comme le suggère le chiffre courant sur la marge supérieure. Le fragment parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Quatre bifolios (peut-être 1 cahier) avec des parties des statuts de la confrérie parisienne des Douze Apôtres. En raison de l'écriture inhabituelle, il subsiste de nombreuses incertitudes sur la classification et la datation de ce texte. Le fragment parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Quatre bifolios (1 cahier) d'un manuscrit réalisé en France qui comprend le Beniamin minor de Richard de Saint-Victor. La note de possession au folio 1 étant en partie coupée, il n'est pas possible de préciser le lieu d'origine de ce fragment qui parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Quatre bifolios d'un manuscrit ayant appartenu aux chanoines réguliers de l'abbaye Sainte-Geneviève à Paris. Le cahier avec les Glossae in Vetus Testamentum (Lévitique aux Rois I), ainsi que les Quaestiones Hebraicae in librum I Regum de Jérôme, forme le début du Cod. 554 de la Burgerbibliothek de Berne. Le fragment parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Deux bifolios d'un manuscrit réalisé en France contenant le Carmen paschale de Sedulius. Le fragment glosé et peu enluminé appartint tout d'abord à Pierre Daniel, puis parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Quatre bifolios d'un manuscrit enluminé réalisé en France contenant le De civitate Dei d'Augustin. Comme les traces de pliures et les titres partiellement conservés le suggèrent, ils ont été utilisés comme couvertures de livre. Le fragment parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Quatre bifeuillets (1 cahier ?) d'un manuscrit réalisé en France avec des textes de Gautier Map et Jean Lefèvre, dont d'autres parties se trouvent au Vatican, B.A.V., Reg. lat. 598. Ils présentent des similitudes avec d'autres manuscrits de l'abbaye Saint-Victor à Paris et des liens avec l'abbaye Saint-Vaast d'Arras. Le fragment parvint à Berne en 1632 dans le fonds de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 12.07.2021
Recueil composé de quatre parties très différentes qui arriva probablement à Berne en 1632 avec les biens de Jacques Bongars ; les parties B et C proviennent du Collège de Navarre à Paris. Tous les fragments sont enluminés au moins en partie. On trouve des parties connexes de tous ces fragments, soit pour A : Paris, BN lat. 7709, ff. 1-4 ; pour B : Paris, BN lat. 17566, ff. 1-40 ; pour C : Paris, BN lat. 17092, ff. 1-85 et pour D : Leyde, UB, Voss. Q 2 IX (f. 60).
En ligne depuis: 10.10.2019
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le premier volume contient les débuts de l'histoire de Berne, de la fondation de la ville jusqu'en l'an 1421, s'appuyant sur l'ancienne chronique de Konrad Justinger, dans la version de Benedicht Tschachtlan. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le deuxième volume contient les événements des années 1421 à 1466 et se fonde en grande partie sur la révision de Benedicht Tchachtlan de l'oeuvre de Fründ. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui en 1762 offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le troisième volume, le plus riche au point de vue artistique, contient la description de Schilling lui-même des guerres de Bourgogne, ainsi que des événements précédents jusqu'à l'année 1480. Le volume est en étroite relation avec la Grosse Burgunderchronik aujourd'hui conservée dans la Zentralbibliothek de Zürich (Ms. A 5). Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Spiezer Chronik du chroniqueur Diebold Schilling, ainsi nommée d'après le lieu où elle fut longtemps conservée, est une œuvre commanditée par Rudolf von Erlach. Elle est aussi connue sous le nom de Privater Schilling. Elle contient les débuts de l'histoire bernoise, de la fondation de la ville jusqu'aux événements du milieu du XVe s. et, contrairement à la chronique officielle en trois volumes de Diebold Schilling (Bern, Burgerbibliothek Mss.h.h.I.1-3), est restée incomplète (les guerres de Bourgogne n'y figurent pas).
En ligne depuis: 20.12.2012
Missel en usage dans le diocèse de Constance, écrit par le prébendier de Beromünster Johannes Dörflinger en 1474-1475 pour l'église de Hochdorf (Lucerne). Le manuscrit a été commandité pour la nouvelle chapellenie des Saints Pierre et Paul, peut-être par son fondateur, le pléban et doyen Johannes Teller. Il contient des initiales filigranées raffinées au début des différentes sections liturgiques et une miniature en pleine page représentant la Crucifixion (106v) pour introduire le Te igitur. Sur quelques pages, qui étaient restées blanches, ont été transcrits les principaux documents relatifs à la création de la prébende des Saints Pierre et Paul à Hochdorf (78r-82v).
En ligne depuis: 23.09.2014
Manuscrit composite de caractère catéchétique et ascétique, sur papier, en format in-quarto. Composé de trois fascicules de différentes épaisseurs. Le plus ancien, de la seconde moitié du XIVe siècle, est de la main d'Albert von Münnerstadt, conventuel de la commanderie de l'Ordre Teutonique de Hitzkirch, et contient les Moralitates super evangelium sancti Lucae. A cet écrit, furent ajoutés et reliés ensemble, peut-être à Beromünster dans la seconde moitié du XVe siècle, deux Compendia moralia de sciences naturelles (extraits de l'encyclopédie de Thomas de Cantimpré) et des traités catéchétiques de Heinrich von Langenstein, Jean Gerson et Bonaventure. Manuscrit utilisé par un érudit dans le cadre du soin des âmes (main rapide et imprécise avec de nombreuses abréviations surtout dans le troisième fascicule).
En ligne depuis: 23.09.2014
Le cantatorium de Beromünster contient les chants solistiques de la messe avec la notation et quelques tropes ajoutés au XIVe s. Parmi ces tropes, figurent ceux du Kyrie, le Kyrie fons bonitatis et le Cunctipotens. La version du conductus est remarquable. Le codex est relié dans une caissette de bois recouverte de deux tablettes d'ivoire du VIIIe-IXe s.
En ligne depuis: 21.12.2009
L'épistolaire est le plus ancien manuscrit du chapitre collégial de Beromünster et fut, selon la tradition, offert par un membre de la famille du fondateur de Lenzbourg, le comte Ulrich († avant 1050). Le plat antérieur se compose d'une tablette d'ivoire de la seconde moitié ou de la fin du XIIIe s. ajoutée plus tard.
En ligne depuis: 21.12.2009
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le deuxième des trois volumes de la chronique, contient principalement le récit des anciennes guerres de Zurich et est illustré de 130 dessins à la plume. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second aux Archives de la ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
Recueil liturgique qui contient les prières du bréviaire de l'ordre chartreux (1r Capitula, 18r Temporale, 35v Sanctorale, 49v Commune Sanctorum et 51v Usus communis). Ce petit livre de prières a vraisemblablement été composé au XIIIe siècle dans un monastère chartreux de Bourgogne. Du XIIIe au XVe siècle l'ouvrage a certainement été employé dans un des monastères chartreux de la Suisse occidentale actuelle, comme la Valsainte, la Part-Dieu ou La Lance. Rédigé sur parchemin, le texte est orné de lettrines bleu et rouge. Notes et dessins dans les marges.
En ligne depuis: 22.06.2017
Petit livre liturgique en usage dans le monastère de San Michele di Campagna à Vérone au XVe siècle. L'ouvrage contient le rite de profession de foi et celui de consécration pratiqués lors de la prise d'habit d'une moniale bénédictine. C'est un témoignage précieux d'un rituel destiné aux femmes prononçant leurs vœux.
En ligne depuis: 22.06.2017
L'Ordo iudiciarius est un ouvrage de droit canon composé au début du XIIIe siècle par Tancrède de Bologne (ca. 1185-ca. 1236) : f. 60r Explicit ordo iudiciaris magistri Tancreti. Tancrède fut archidiacre et professeur à l'Université de Bologne.
En ligne depuis: 22.06.2017
Registre rédigé par le notaire Michel d'Enney à la demande de Pierre de Gruyère, prieur de Broc, composé entre le 27 novembre 1565 et 20 novembre 1566. Le registre comporte les reconnaissances des biens du prieuré de Broc par localité. Le prieuré de Broc dépendait initialement de celui de Lutry, puis fut annexé par le chapitre St-Nicolas de Fribourg en 1577.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église Saint-Georges a été composé en 1554 à la demande des vicini (communiers) de Castro et Marolta dans le val Blenio (Tessin), afin de remplacer l'ancien exemplaire, détruit par un incendie. Il contient la liste des obligations envers la paroisse et la communauté pour les legs et les anniversaires. Dans la marge inférieure de la première page, décorée d'une initiale enluminée, a été peinte l'armoirie d'Uri, l'un des cantons avec Schwyz et Nidwald, dont le val Blenio était à l'époque un bailliage commun.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit contient les poèmes La satyre megere, un poème de circonstance sur la réconciliation du roi Louis XII avec l'empereur Maximilien Ier, Les quatres eages passees suivi d'une Ballade et de trois Rondeaux, et, à la fin, Le portail du temple, inspiré d'un traité inachevé de Boccace. Il s'agit d'un recueil factice de trois manuscrits originaux intitulé : « Satyre Megere, poème d'Antitus dédié à Aymon de Montfacon, evesque de Lausanne, l'an de grâce mille cinq cens ». L'auteur Antitus Faure était chapelain des ducs de Bourgogne et de Savoie et, dès 1499, à la cour du prince-évêque de Lausanne Aymon de Montfaucon († 1517), auquel il dédia ces trois œuvres. Ce manuscrit enluminé a été racheté par les Archives cantonales vaudoises en 1920.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre d'heures à l'usage de Paris contient une grande quantité de prières privées en latin et en français, pour la plupart inédites. Comme nous l'apprend le colophon au f. 193r, il a été exécuté à Paris en 1421 chez le libraire Jacquet Lescuier. Jean II de Gingins, né vers 1385 et mort vers la fin de 1461 ou au début de 1462, fut le commanditaire ou du moins l'acheteur de ce livre, en effet il fit peindre ses armoiries au f. 193v. Les miniatures ont été exécutées par plusieurs enlumineurs, entre autres le « Maître de Guise », le « Maître de Bedfort » et un disciple de l'entourage du « Maitre de Boucicaut ». La dernière représentante de la famille de Gingins-La Sarraz légua le château à son beau-frère, Henri de Mandrot, qui à son tour, en 1920, donna le manuscrit et les archives familiales aux Archives cantonales vaudoises.
En ligne depuis: 19.03.2015
Manuscrit d'origine italienne contenant une collection largement diffusée de fables médiévales en distiques élégiaques, appelée Esopus. Celle-ci fut publiée pour la première fois en 1610 de façon anonyme par Isaac Nevelet et fut, pour cette raison, attribuée à l'Anonymus Neveleti. L'éditeur Léopold Hervieux l'attribua, en 1884, à un certain Galterius Anglicus, qui vivait à Palerme au XIIe s. Cette attribution fut toutefois remise en question durant ces dernières années par plusieurs spécialistes. Les fables mettent en scène différents animaux et se terminent par une morale sous la forme d'un distique.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit latin d'astronomie, le CB 7 contient des écrits de Germanicus, Pline l'Ancien et Hygin. Il est illustré par de nombreuses peintures au lavis, dont un planisphère de cinq cercles d'or concentriques contenant les constellations figurées par des personnages ou des animaux, qui auraient été réalisées au XVe siècle par Antonio di Mario dans la région napolitaine.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le CB 10, vraisemblablement à usage didactique, réunit des œuvres d'Aristote, d'Avicenne, de Nicolas Damascène, de Costa-Ben-Luca et d'Alexandre d'Aphrodise. Ce manuscrit sur parchemin du XIIIe siècle a probablement appartenu à un étudiant de la Faculté des Arts de Leipzig comme le suggère une feuille de parchemin qui contient la liste des cours suivis en 1439 et le répertoire des textes expliqués avec les noms des professeurs. On y trouve également la date de début et de fin des enseignements ainsi que le salaire payé aux maîtres.
En ligne depuis: 20.12.2007
Du De civitate Dei d'Augustin, une imposante oeuvre apologétique en vingt-deux livres, il n'existe qu'une seule traduction médiévale en italien, composée entre la fin du XIVème et les premières années du XVème siècle. La traduction en langue vulgaire de cette oeuvre a été, de façon conventionnelle, attribuée au dominicain florentin Jacopo Passavanti (env. 1302-1357), mais cette attribution ne repose sur aucun fondement. Le frontispice du manuscrit est richement illustré avec des rinceaux sur quatre côtés et des initiales avec des motifs végétaux au début du chaque livre.
En ligne depuis: 17.12.2015
Manuscrit rédigé dans l'espace germanique au XIIe s. Il contient le commentaire de l'Evangile de Marc par Bède le Vénérable († 735). Le codex appartenait à la bibliothèque de l'Abbaye bénédictine de Gladbach près de Cologne.
En ligne depuis: 07.10.2013
Au milieu du XIIème siècle, des clercs transposent en langue vernaculaire les textes latins de Stace et de Virgile ou les adaptations d'Homère : ils mettent les œuvres des maîtres antiques en langue romane. Fleurissent alors les premiers romans français. Manuscrit sur parchemin réalisé à la fin du XIIIème siècle, le CB 18 en réunit deux : le Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure et le Roman de Thèbes, anonyme.
En ligne depuis: 25.03.2009
Manuscrit copié en 1480 à l'abbaye cistercienne de Maulbronn (Diocèse de Spire, Wurtemberg, cf. f° 44), le CB 19 rassemble le traité de Egbert de Schönau, frère de sainte Elisabeth de Schönau, et des prières mariales copiées par une deuxième main.
En ligne depuis: 25.03.2009
La Chronique de Bertrand du Guesclin (version B) est une des deux mises en prose du poème épique de Cuvelier, Chanson de Bertrand du Guesclin. L'œuvre raconte la vie du connétable de Charles V, depuis son enfance jusqu'à sa mort.
En ligne depuis: 14.12.2018
Remarquable manuscrit de la fin du Xe siècle, réalisé sans doute à Constantinople ou à Smyrne, le CB 25 réunit les quatre Evangiles en langue grecque. Le texte biblique est entouré du commentaire de Pierre de Laodicée (chaîne exégétique) écrit en lettres cursives. Le volume est orné de deux précieuses miniatures à pleine page représentant Luc et Marc sur fond d'or.
En ligne depuis: 21.12.2009
Copiée au XIIIe siècle, peut-être dans le Nord de la France, cette Bible latine réunit en un seul volume les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament précédés pour la plupart d'un prologue. Elle transcrit le texte standard de la Vulgate dite parisienne, dans la répartition des chapitres attribuée à Etienne Langton, et ajoute dans ses trente derniers feuillets l'interprétation des noms hébreux. Des initiales historiées ouvrent les différents livres bibliques et structurent le volume. Une écriture plus petite que celle du reste du texte a ajouté au f° 1 le Commentaire de l'Arbre de la consanguinité, texte transmis usuellement dans les ouvrages juridiques, renforcé ici par une représentation de l'arbre.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le CB 30 réunit sous une reliure allemande datée de 1569, deux manuscrits latins d'Allemagne du Sud. Le premier, constitué d'une centaine de feuillets, date des XIIe-XIIIe siècles. Il s'ouvre par un calendrier pourvu de nombreux dessins de signes zodiacaux et de peintures à pleine page et s'achève par des prières ou des chants liturgiques. Les trente derniers feuillets, copiés au XIVème siècle dans une écriture gothique soignée, contiennent une suite de prières latines.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit arménien fut écrit en 1606 dans l'église de St. Nikoghayos à Istanbul. Il contient les quatre Evangiles, l'Apocalypse de saint Jean et un index des Evangiles écrit pour un usage liturgique par un autre copiste du même siècle. La reliure en argent fut peut-être réalisée un siècle après la copie du manuscrit. Les miniatures des tables des canons, méritent une attention particulière. Elles ont été peintes conformément au texte du “Commentaire des tables des canons” de Stepanos Syunetsi (VIIIème s.), dans lequel l'auteur expose en détail les motifs animaux, floraux et géométriques, ainsi que le symbolisme des chiffres et des couleurs de chacune des tables des canons. Le peintre a interprété les symboles et les motifs utilisés dans chacune des dix tables des canons, en plaçant en perspective les explications correspondantes dans la partie inférieure.
En ligne depuis: 19.03.2015
Psautier, écrit sur deux colonnes, dans une bâtarde avec des initiales fleuronnées du premier quart du XVème siècle (Wetzel), précédé de deux tableaux astrologiques encore ajoutés au XVème siècle sur la page de garde antérieure (f. 1r) (Wetzel). Le texte du psautier en dialecte francique rhénan (de Hesse?) est étroitement apparenté à celui du psautier de Göttingen, de la Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek, Cod. Ms. theol. 214, du début du XVème siècle. Wetzel suppose l'existence d‘au moins un modèle commun. La traduction fait donc partie du Schöndorfs 9. Gruppe, Untergruppe c) constitué autour de München, Bayerische Staatsbibliothek, Cgm 182 respectivement du psautier Walters 18.
En ligne depuis: 17.12.2015
Œuvre de jeunesse de Boccace (vers 1341), la Comedia delle ninfe fiorentine, ou Ameto, rapporte la transformation du fruste berger Ameto en homme vertueux, après avoir entendu les récits de sept nymphes, allégories des vertus. Elle adopte la forme du prosimètre – alternance de prose et de vers – que la mise en page sur une colonne de ce manuscrit révèle immédiatement. Copié sur papier, non filigrané, ce manuscrit s'ouvre par une unique initiale peinte à l'aquarelle, renfermant les armes de la famille Almerici (f. 2r), propriétaire et probable commanditaire de cette copie.
En ligne depuis: 26.09.2017
Dédicacée aux « femmes amoureuses », l'Elegia di madonna Fiammetta évoque à la première personne les sentiments de la jeune Napolitaine Fiammetta, abandonnée par son amant Panfilo. Œuvre en prose de la jeunesse de Boccace, célébrée pour la subtilité de son approche psychologique, l'Elégie mêle éléments autobiographiques et références ostensibles à la littérature latine. Elle est conservée ici dans un manuscrit copié en 1467 par Giovanni Cardello da Imola, dont la caligraphie régulière est mise en lumière par une décoration à bianchi girari.
En ligne depuis: 21.12.2009
Membre de la Confrérie des jongleurs et bourgeois d'Arras, Jean Bodel compose sa Chanson des Saisnes (Chanson des Saxons) dans le dernier tiers du XIIe siècle. Ce poème épique en alexandrins raconte la guerre conduite par Charlemagne contre le roi des Saxons Guiteclin. Conservé aujourd'hui dans trois manuscrits (un quatrième a entièrement brûlé dans l'incendie de la bibliothèque de Turin), le texte de la Chanson offre des rédactions variant d'un codex à l'autre. La version longue de la Fondation Martin Bodmer est contenue dans un « manuscrit de jongleur » de petites dimensions. De facture simple, sans miniature, écrit sur un parchemin souvent mal découpé et grossièrement recousu, il a sans doute été exécuté à la fin du XIIIe siècle.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le De consolatione Philosophiae de Boèce connut un succès ininterrompu au cours du Moyen Age. Le présent manuscrit, remontant au XIVe siècle, offre une copie complète du texte latin, avec quelques gloses interlinéaires. Le décor enluminé se compose d'une initiale historiée d'où naît une courte marge feuillue et qui représente l'auteur de face à mi-corps désignant son livre (f. 1), ainsi que de très belles initiales ornées placées en tête des différents livres de la Consolation (f. 8, 17, 30 et 41). Leur style invite à situer la réalisation de ce manuscrit en Italie du Nord, peut-être à Bologne.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit contient un recueil de 100 fables Der Edelstein, publié vers 1330 par le frère dominicain bernois Ulrich Boner. Ces fables sont extraites de diverses sources latines, puis remaniées et traduites en dialecte par ses soins. Le type d'écriture et les caractéristiques de la pagination, avec l'espace laissé libre pour les illustrations qui ne furent jamais insérées, plaident en faveur d'une production de la période tardive – vers 1455-1460 – de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau en Alsace, préparée pour être complétée à la demande éventuelle d'un acquéreur.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce manuscrit sur parchemin de la fin du XVe siècle contient la « Chronique de Londres » et la version unique d'une paraphrase de la « Chronique en vers » de Robert de Gloucester. Il a été copié par un scribe dont le dialecte marque son origine du sud des Midlands.
En ligne depuis: 25.03.2009
Témoin de l'extraordinaire vitalité des Commentaires de César au début de la Renaissance (on en dénombre plus de 240 exemplaires au XVème siècle), le CB 44 a été réalisé vers 1480 à Naples, dans l'atelier de l'enlumineur Cola Rapicano. Son importante décoration à bianchi girari et les initiales ornées qui marquent l'ouverture des différents livres est courante dans les manuscrits classiques humanistes. L'initiale ornée du f° 1r, montrant un cavalier en armure, est par contre une représentation inhabituelle de l'empereur.
En ligne depuis: 25.03.2009
Codex élégant rédigé dans une écriture humanistique et commandité par le pape Léon X († 1521). L'armoirie des Medici occupe le centre des plats de la reliure originale, dans la riche frise qui orne le frontispice, et dans les initiales aux ff. 3v et 134v. Le décor est attribué au célèbre enlumineur florentin Attavante degli Attavanti († 1525) ou à son entourage. Il provient de la collection du Major J.R. Abbey.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le codex contient les carmina de Catulle et est rédigé dans une écriture cursive humanistique attribuée au copiste Ludovico Regio di Imola. Le frontispice, en grisaille rehaussée d'or, est entouré de motifs antiquisants, trophées, sphinx, mascarons, tandis que le titre se détache en lettres dorées sur un fond pourpre. L'armoirie au fond de la page, insérée dans un disque, soutenu par deux putti, a été recouverte par un fond de couleur pourpre.
En ligne depuis: 13.12.2013
Commandité vers 1460 par le grand bibliophile Antoine de Bourgogne, le CB 49 contient l'Epître d'Othea, texte écrit par la première femme à vivre de sa plume, Christine de Pisan. Il est orné par une centaine de magnifiques peintures (le cycle complet), dont l'enluminure de dédicace, où l'on voit quatre personnages que l'on a identifiés comme Philippe le Bon, Charles le Téméraire et les deux bâtards David et Antoine de Bourgogne.
En ligne depuis: 25.07.2006
Le codex contient les oeuvres De senectute, De amicitia et les Paradoxa ad Brutum de Ciceron, les Synonyma du Pseudo-Ciceron et le traité anonyme De punctorum ordine. Réalisé en Italie dans une écriture humanistique de la seconde moitié du XVe s., le frontispice et les initiales qui introduisent les divers textes sont décorés à bianchi girari; l'armoirie sur le f. 1r, représentant un lion d'or sur un fond rouge, encadrée d'une couronne de laurier, n'a pas été identifiée.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient les discours de Cicéron et a été rédigé en Italie au XVe s., dans une écriture humanistique. La décoration consiste en initiales à “bianchi girari” sur un plafond à caissons coloré, qui introduisent chacun des discours et un frontispice dont la décoration s'étend sur les quatre côtés du f. 1r. Au centre de la marge inférieure, encadrée par une couronne de laurier, se détache l'armoirie de la famille florentine des Médicis, qui en recouvre une plus ancienne. Le manuscrit appartint ensuite au cardinal Giovanni Salviati (1490-1553) de Florence, puis à l'abbé vénitien, devenu ensuite marchand de manuscrits, Luigi Celotti (1768-1846).
En ligne depuis: 13.12.2013
Cicéron est aujourd'hui essentiellement considéré comme un philosophe et un homme politique ; au Moyen Age, il est avant tout connu comme un maître de rhétorique. En témoigne le contenu du manuscrit copié au début du XIIème siècle, sans doute en France, qui réunit deux traités de « l'art du bien parler » : le De inventione et la Rhétorique à Herennius, longtemps attribuée à l'auteur romain.
En ligne depuis: 25.03.2009
La traduction française de l'Histoire d'Alexandre, destinée au futur Charles le Téméraire, a été commandée à Vasque de Lucene, « Portugalois » attaché au service de l'Infante Isabelle, épouse de Philippe le Bon. Le recours à Quinte-Curce, complété par les textes de Plutarque, Valère-Maxime, Aulu-Gelle ou Justin, permet à l'auteur de débarrasser le conquérant macédonien des légendes héritées de la tradition médiévale. Miroir des princes offrant le héros antique en modèle, il s'inscrit dans le mouvement humaniste qui se développe autour des ducs de Bourgogne à la fin du Moyen-âge. Le CB 53 a été copié en Bourgogne, précisément, quelques années seulement après la composition du texte, il est orné de miniatures réalisées dans le cercle du maître de Marguerite d'York (ca 1470-1475).
En ligne depuis: 21.12.2009
Le « Codex Ricasoli Firidolfi », copié sur papier à la fin du XIVème siècle, est un témoin important dans l'établissement du texte de la Divine Comédie de Dante Alighieri. L'initiale du vers liminaire de l'Enfer montre le célèbre profil de l'auteur entouré de décorations végétales.
En ligne depuis: 20.12.2007
Copié en 1378 par Francesco di maestro Tura de Cesena, qui appose date et signature à la fin de son volume, le Codice Severoli inaugure chacun des trois chants de la Commedia par une initiale historiée. Quelques gloses interlinéaires éclairent les vers du Paradis.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit du XIVe siècle réunit quatre traités sur la médecine. L'écriture en gothique arrondie est de plusieurs mains et les principaux incipit sont en capitales gothiques ornées de fins filigranes à la plume. On découvre différentes recettes médicales à la fin du manuscrit.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le Sachsenspiegel d'Eike von Repgow est l'un des plus anciens livres de droit composés en allemand. Le CB 61, manuscrit copié sur parchemin dans les premières années du XVe siècle, traite ainsi du droit privé et pénal, du droit public et du droit de procédure.
En ligne depuis: 31.07.2007
La réforme carolingienne avait répondu à la volonté d'uniformisation religieuse en proposant une règle unique pour les moines, la Concordia regularum de Benoît d'Aniane. Dans ce sillage, le tournant du VIIIe et du IXe siècle cherche à distinguer l'état monastique de l'état canonial. Louis le Pieux fait ainsi publier en 816 le résultat du Concile d'Aix ; les Institutions canoniques présentent dans leur première partie les préceptes des Pères et les conciles antérieurs, la seconde expose les décisions du concile. La rédaction de cet ouvrage a longtemps été attribuée à Amalaire de Metz, élève d'Alcuin et conseiller de Charlemagne ; il faut toutefois chercher un autre auteur à cet ensemble de 118 chapitres, parfois laborieux, Benoît d'Aniane y aurait contribué. Copié dans une belle écriture caroline quelques années seulement après la publication de ce texte (première moitié du IXe siècle), le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer a appartenu à l'abbaye bénédictine de Saint-Jacques de Mayence. Un dessin à pleine page représentant la crucifixion a été ajouté au XIIe ou au XIIIe siècle à la fin du volume.
En ligne depuis: 21.12.2009
En réunissant plus de deux cents textes rédigés entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècle, le « Codex de Kalocsa » est un extraordinaire témoin de la poésie médiévale allemande. Ce manuscrit, très proche d'un volume conservé à l'Universitätsbibliothek de Heidelberg (Cod. Pal. Germ. 341), qu'il recopie partiellement, nous transmet en quelques 330 feuillets de parchemin copiés par une seule main, les œuvres de Walther von der Vogelweide, Konrad von Würzburg, Hartmann von Aue, Reinmar von Zweter ou encore du Stricker ou de la tradition du « Roman de Renart », mais aussi quantité de textes anonymes.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce graduel, copié en 1071 par l'archiprêtre Jean de l'église Sainte-Cécile du Transtévère, contient la notation musicale de différents chants de la messe. La version mélodique de ces textes fait de ce manuscrit le plus ancien témoin du «vieux chant romain».
En ligne depuis: 31.07.2007
Manuscrit juridique du XIIIe ou du début du XIVème siècle, le CB 75 témoigne de la grande valeur accordée dès le Moyen-âge au « Decretum » de Gratien, véritable clef de voûte du droit canonique moderne. La glose de Jean le Teutonique dans la première révision de Bartholomé de Brescia (antérieure à 1245) encadre ici le texte de Gratien, par ailleurs rehaussé de nombreuses initiales historiées.
En ligne depuis: 31.07.2007
Ce manuscrit d'Italie centrale du XIIe siècle contient les œuvres musicologiques écrites en latin dont certains extraits sont à rapprocher de plusieurs passages de l'Institutio musica de Boèce. L'un des auteurs n'est autre que Gui d'Arezzo (Guido Aretinus), moine toscan de la fin du Xe siècle, à qui l'on attribue, sans doute avec quelque exagération, l'invention de l'harmonie, la « solmisation ».
En ligne depuis: 31.07.2007
Le CB 78, manuscrit sur parchemin du XIVe siècle, nous transmet l'« Histoire de la destruction de Troie » de Guido delle Colonne. Il est orné de cent quatre-vingt-sept miniatures exécutées par Giustino da Forlì, qui représentent, dans le cadre architectural de la Venise gothique, les principaux événements de la guerre de Troie. Fait rare : des traces de la collaboration entre le copiste et l'enlumineur se lisent dans les marges, le premier ayant décrit, en dialecte vénitien, le programme iconographique scrupuleusement suivi par le second.
En ligne depuis: 31.07.2007
Guillaume de Lorris et Jean de Meun sont les auteurs du Roman de la Rose, un des chefs-d'œuvre de la littérature courtoise du Moyen Age. Dans un cadre onirique et allégorique, l'amant tente de pénétrer dans un jardin fermé recelant une rose, image de son aimée. La seconde partie, par Jean de Meung, offre une lecture plus philosophique et moralisatrice. Ce manuscrit, copié sur parchemin au XIVe siècle, contient plusieurs peintures à encadrements dorés et rehaussés d'or ainsi que des initiales à prolongements bleues et rouges.
En ligne depuis: 02.06.2010
Manuscrit composé de trois parties. La première (ff. 1r-20v) contient la plus ancienne version de l'Epistola ad Augienses de Gunzo et est datable du Xème siècle. La seconde (ff. 21r-27v), probablement le noyau originel du codex auquel ont été unies les deux autres parties, transmet l'autographe du texte de Lambert de Hersfeld de la Vita s. Lulli episcopi Moguntini et date du XIème siècle. Dans la troisième partie (ff. 28r-43v) du XIIIème siècle, sont transcrites les Constitutiones du Concile de Latran IV (1215). Le codex provient du monastère bénédictin de Tegernsee (la première partie du codex est mentionnée dans le catalogue de la bibliothèque de ce monastère), puis il rejoint la collection des princes Oettingen-Wallerstein et est ensuite vendu par les antiquaires Rosenthal, en 1948, à Martin Bodmer. Les anciennes pages de garde constituent des fragments d'un manuscrit liturgique provenant du diocèse de Freising.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce manuscrit hébraïque du XVe siècle réunit les textes liturgiques et commente les rites qui scandent la cérémonie de la Pâque juive. La Haggadah de Pessah, richement illustrée et enluminée, contient la version liturgique intégrale du récit de l'Exode. La première partie du manuscrit présente le texte du rite italien, la seconde celui du rite ashkénaze. Il a été copié et enluminé par Joël ben Siméon, qui signe son ouvrage dans un colophon (f. 34r) : Je suis Joël ben Siméon – que sa mémoire soit une bénédiction – appelé Veibusch Ashkénazi, originaire de la ville de Cologne, sise sur les bords du Rhin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Copiée sur papier au XIVe siècle, l'Ilias Latina est une adaptation latine du grand poème épique d'Homère, un des textes fondateurs de la Grèce antique. Il a été écrit en gothique semi-cursive, par un seul copiste, probablement dans la région de Naples, en Italie. Il convient de noter la présence de quelques initiales peintes, parfois figurées, notamment une Muse vêtue d'une robe parsemée d'étoiles d'or et tenant une épée à la main.
En ligne depuis: 02.06.2010
Rassemblant les Odes, les Epodes et le Carmen saeculare - le Chant séculaire interprété par des chœurs d'enfants de la noblesse romaine lors des Jeux séculaires - le CB 88 est un exceptionnel témoin des manuscrits d'Horace au tournant des Xe -XIe siècle. Ses abondantes gloses marginales et interlinéaires, tirées principalement des scolies du Pseudo-Acro, éclairent les vers dont on loue la subtilité métrique et la virtuosité verbale. Des tables alphabétiques des matières et des titres ont été ajoutées au XIVe siècle à la fin du volume.
En ligne depuis: 21.12.2009
Témoin de la redécouverte des œuvres d'Horace au XIIème siècle, le CB 89 contient d'abondantes gloses marginales et interlinéaires. Il a été copié en France.
En ligne depuis: 25.03.2009
Copié par deux scribes en 1468 dans le sud du Tyrol, le CB 91 réunit sous une reliure contemporaine l'œuvre didactique d'Hugo von Trimberg, Der Renner, et la compilation du Roman d'Alexandre par Hans Hartlieb. Il se distingue par ses 91 dessins à la plume, exécutés d'après les instructions données en bas de page à l'illustrateur.
En ligne depuis: 20.12.2007
Œuvre-maîtresse de l'évêque de Séville, les Etymologies, rédigées au début du VIIe siècle, offrent, dans leurs trois premiers livres, la première attestation de la division médiévale des sciences en trivium (grammaire, rhétorique et dialectique) et quadrivium (mathématique, géométrie, musique et astronomie). Prenant appui sur l'étymologie - souvent fantaisiste ! - des mots, Isidore rassemble dans son ouvrage l'ensemble des connaissances antiques qu'il préserve ainsi de l'oubli. Le manuscrit réalisé à la fin du XIIIe siècle, sans doute dans le milieu universitaire parisien, est un témoin de l'immense succès de cette vaste encyclopédie.
En ligne depuis: 21.12.2009
Prédicateur dominicain du début du XIVe siècle, Jacques de Cessoles utilise le jeu d'échecs comme support de son discours moral. Dans le CB 93, manuscrit sur parchemin de la fin du XIVe siècle, 16 miniatures illustrent le propos par l'image.
En ligne depuis: 20.12.2007
Les Laudi du franciscain italien Jacopone da Todi sont des poèmes d'inspiration religieuse qui se présentent comme des ballades au mètre varié et souvent rédigées sous forme de dialogues. Le CB 94, copié par quatre scribes différents, a été composé dans la seconde moitié du XIVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit constitue l'un des quatre témoins connus (sans compter un fragment) du Roman de Jules César dû à Jean de Thuin, un poème d'environ 9'500 alexandrins, qui est une adaptation du poème épique de la Pharsale de Lucain. Le début et la fin du texte du Roman manquent dans ce manuscrit, où les principales divisions du poème sont signalées par l'insertion d'initiales alternativement bleu ou rouge, placées en tête de chaque laisse, et accompagnées de filigranes réalisés dans la couleur opposée.
En ligne depuis: 26.09.2017
Roman de la génération des pères des héros de la Table Ronde, Guiron le Courtois est une œuvre-fleuve composée sans doute vers 1235. Dans une tradition manuscrite particulièrement touffue, le CB 96, magnifiquement enluminé et copié au début du XVème siècle, présente un arrangement unique des différents récits qu'il contient.
En ligne depuis: 25.03.2009
Roman de la génération des pères des héros de la Table Ronde, Guiron le Courtois est une œuvre-fleuve composée sans doute vers 1235. Dans une tradition manuscrite particulièrement touffue, le CB 96, magnifiquement enluminé et copié au début du XVème siècle, présente un arrangement unique des différents récits qu'il contient.
En ligne depuis: 25.03.2009
L'historien juif Flavius Josèphe compose en grec ses « Antiquités judaïques » au Ier siècle après J.-C. Le CB 98 en offre la traduction latine dans une très belle écriture précaroline, exécutée à l'abbaye bénédictine San Silvestro di Nonantola (province de Modène). (Le CB 99, du même auteur, provient également de la même abbaye.)
En ligne depuis: 20.12.2007
Le De bello Judaico de l'historien juif Flavius Josèphe du Ier siècle après J.-C. relate en sept livres le dernier soulèvement de la Judée et la prise de Jérusalem par Titus. Le CB 99 du même auteur que le CB 98 provient, aussi de l'abbaye San Silvestro de Nonantola, mais il a probablement été écrit plus tardivement et par des copistes différents.
En ligne depuis: 20.12.2007
Les deux parties de ce manuscrit, à l'origine indépendantes, ont été reliées probablement dans le dernier tiers du XVème siècle (après 1469, voir index IV). La première partie, en pleine page (cc. 1r-272), contient le Buch der Natur (Prologfassung de Conrad de Megenberg). Dans cette partie du manuscit sont présentes des corrections marginales et des gloses (surtout dans les sections les plus pertinentes pour la médecine) qui pourraient être attribuées au premier propriétaire du manuscrit (Hayer 1998, p. 162). Surtout dans les parties I, III, IV et V du Buch der Natur se trouvent des notes marginales et des gloses interlinéaires d'une main du XVème siècle qui traitent le contenu de l'histoire naturelle dans un sens allégorique pour la prédication. Nombreuses illustrations marginales petites et grandes. La seconde partie, écrite sur deux colonnes (cc. 274ra-307rb), contient un compendium médical en six parties (maladies infantiles - maladies dues au déséquilibre des humores - maladies des yeux – pestes, maladies de la peau, fièvre – chirurgie – maladies vénériennes, blessures des os, brûlures), des ordonnances en latin et en allemand, ainsi qu'un index du contenu en allemand. Au f. 284ra se trouve un dessin d'un instrument chirurgical. Première propriété privée de la librairie spécialisée en livres anciens de Hans P. Kraus à New York, Nr. 1958/13, précédemment Maihingen, Fürstl. Öttingen-Wallersteinsche Bibl., Cod. III.1.2° 3.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit contient les œuvres de Lactance, copiées dans une écriture humaniste dans la seconde moitié du XVe s. La décoration se compose de nombreuses initiales avec des bianchi girari, des bordures latérales qui s'étendent dans les marges et d'un frontispice, décoré sur trois côtés de bianchi girari et d'éléments naturels : des oiseaux, des papillons et un âne. Dans la bordure inférieure deux putti tiennent une couronne de laurier qui entoure les armoiries du commanditaire. Elles appartiennent à un membre de la famille royale d'Aragon à Naples, probablement Ferdinand Ier, roi de Naples (1458-1494). Une ancienne cote confirme que le manuscrit provient de la bibliothèque aragonaise des rois de Naples.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
John Lydgate rédige le Troy Book vers 1412-1420, à la demande d'Henry V, alors qu'il était encore prince de Galles. Il se compose de couplets, avec un prologue, cinq livres, un épilogue et une dédicace à Henry V, ainsi qu'un envoi intitulé « Verba auctoris ». Lydgate y traduit l'histoire de la Guerre de Troie en anglais, en ne se fondant pas directement sur Homère, mais sur les réécritures du Roman de Troie de Benoit de Sainte-Maure (1165), et de l'Historia Destructionis Troiae de Guido delle Colonna (1287).
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, copié dans une écriture humanistique, contient les Epigrammata de Martial (vers 40-vers 102), en douze livres, suivi des deux textes conclusifs habituels Xenia et Apophoreta. Il manque le premier feuillet du manuscrit, et quelques épigrammes ont été rajoutées, probablement à la même époque, par une autre main que celle du copiste principal (41v, 105v, 132r, 133v, 136v). En l'absence de la page de titre, le décor se limite à une série d'initiales réalisées par deux artistes différents, les unes à bianchi girari, les autres ornées d'entrelacs noués sur fond d'or, parfois dites « a cappio annodato ». Chaque épigramme est quant à elle introduite par une initiale simple peinte en bleu. Produit vers le milieu du XVe siècle en Italie du Nord, le manuscrit est attesté en France dès le XVIIIe siècle, dans les mains de la famille de Jarente de Sénas, puis chez Ambroise Firmin-Didot. Au cours du XIXe siècle il changea plusieurs fois de propriétaires, avant d'entrer dans la collection de Martin Bodmer.
En ligne depuis: 22.03.2018
Des 19 manuscrits et fragments conservés, seul le CB 116 fait état du texte intégral des Prophesies de Merlin en prose. Il témoigne en particulier de l'ampleur que prennent les épisodes arthuriens dans l'économie de l'œuvre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Copié en Italie au début du XIVe siècle, le manuscrit réunit l'Art d'aimer d'Ovide, deux livres de la Grammaire de Priscien, des extraits du Secretum secretorum, un livre – incomplet – sur la physionomie à l'auteur incertain, ainsi qu'une série d'hymnes attribuées entre autres à Grégoire le Grand, saint Ambroise ou Sedulius. Amputé de deux folios en tête du volume, le manuscrit révèle des traces d'usage ancien, avec l'ajout de commentaires ou de maniculae dans les marges. Cette copie ne comprend pas de décor à l'exception de quelques initiales filigranées rouges et mauves, rehaussées d'or et encadrées.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le double feuillet d'ouverture de ce manuscrit des Métamorphoses et des Fastes d'Ovide affiche ses références à l'Antiquité : l'utilisation des lettres capitales à l'antique, la teinte pourpre colorant l'ensemble du folio et la figuration du laurier couronnant les vers du poète placent la production du volume à la Renaissance italienne. La dédicace écrite en lettres d'or au f. 1v confirme cette origine : le manuscrit a été copié par le Napolitain Ippolito Lunense pour le secrétaire de Ferdinand Ier d'Aragon, Antonello Petrucci, dont on découvre les armes encadrées de putti et de cornes d'abondance au f. 2r. Les écritures changent, dans le style et dans la couleur des encres, selon la nature du texte. Le décor, à bianchi girari, de très haute qualité, révèle une facture typiquement napolitaine, réalisée dans le style de l'enlumineur royal Cola Rapicano.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit d'origine italienne contient les Métamorphoses d'Ovide. Le texte est annoté de gloses marginales et interlinéaires de plusieures mains contemporaines et italiennes du XVe siècle. On peut reconnaître quatre types de notes: signalétiques, lexicales et philologiques, intertextuelles et commentaires, qui témoignent de la vitalité de ce texte d'Ovide au XIVe siècle jusqu'à l'aube de l'âge moderne. Le frontispice est décoré d'une lettre qui contient le portrait de l'auteur en train d'écrire son œuvre et d'une bordure latérale renfermant un ange avec des ailes rouges.
En ligne depuis: 23.04.2013
Magnifique recueil de vies de saints latines copié au XIIème siècle en Allemagne, peut-être à l'abbaye de Weissenau, le CB 127 est richement illustré d'initiales ornées et historiées, dont la remarquable représentation du « Frère Ruffilus » (f° 244r).
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce grand manuscrit incomplet, de format in-folio, contient la partie estivale et le Commune sanctorum de l'homiliaire de Paul Diacre. Il fut écrit par différentes mains dans une minuscule caroline du IXe siècle et contient des initiales ornées avec des entrelacs à l'encre rouge, qui témoignent d'une influence irlandaise, ainsi que quelques élégants incipit en lettres capitales. Le manuscrit provient probablement de Reichenau, mais avec certitude de la région du lac de Constance. Il appartenait à la collection Philipps, plus tard Chester Beatty, et fut acheté en 1968 par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 23.06.2014
Réalisé dans les premières années du XVIème siècle, alors que l'imprimerie a déjà affirmé son savoir-faire, le CB 130 témoigne d'une maîtrise souveraine de la calligraphie et de l'art pictural. Copié par Bartolomeo Sanvito, qui a exécuté quatre autres manuscrits du Canzoniere et des Triumphi de Pétrarque, il offre une écriture sobre et équilibrée, enrichie d'enluminures raffinées. Trois peintures sur feuille de parchemin marquent le début des parties du livre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Réunion de deux chansonniers italiens autonomes, le CB 131 comprend 380 poèmes de Pétrarque, d'une part, et des pièces rédigées par des poètes de la génération précédente, principalement Dante, d'autre part. Mystérieux « libro de la mia Comare » (livre de ma marraine) à la graphie archaïsante, la partie réservée à Pétrarque est augmentée ça et là de gloses singulières inconnues par ailleurs, qui témoigneraient d'une réception par un public féminin.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le codex fut vraisemblablement écrit dans l'Abbaye Saint-Eucharius-Matthias à Trèves, à laquelle il appartenait certainement aussi, comme l'indique l'ex-libris au f. 1r. Il contient entre autres le Liber antiquitatum biblicarum, qui raconte l'histoire biblique depuis Adam jusqu'au roi Saul, autrement dit depuis la Genèse jusqu'au livre de Samuel, une œuvre faussement attribuée au philosophe hellénistique de culture juive Philon d'Alexandrie (Ier s. après J.-C.) ainsi que des extraits des Carmina du poète et évêque de Tours Hildebert de Lavardin (1056-1133).
En ligne depuis: 18.12.2014
Le De Balneis Puteolanis, poème didactique attribué au médecin-poète de Salerne Pietro da Eboli, présente les qualités curatives d'une trentaine de sources des bains de Baïes et de Pouzzoles. Ce texte, qui connaîtra une grande postérité aussi bien en latin que dans ses traductions italiennes et françaises, conserve ainsi le souvenir des thermes détruits par un tremblement de terre en 1538. Le CB 135, illustré de peintures à pleine page, a sans doute été copié dans la première moitié du XIVe siècle dans l'entourage de Robert d'Anjou.
En ligne depuis: 31.07.2007