Ce manuscrit contient les quatre livres de la Doctrine chrétienne d'Augustin. Au début du proemium (2r), du premier (5r) et du quatrième (64v) livre se trouve chaque fois une initiale ornée avec art, à l'encre rouge, noire et verte, à laquelle succède une ligne en majuscules ornées. Le second et le troisième livres sont introduits par une simple initiale rouge décorée et par une première ligne d'écriture avec des lettres rehaussées en rouge. L'écriture à l'encre brun-noir est soignée et équilibrée, un changement d'écriture intervient seulement (mais pas immédiatement) dans un recueil de sentences des Pères de l'Eglise ajouté sur les ff. 94r-95r. Au f. 1r, un poème de deux lignes présente l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178) comme le commanditaire de l'œuvre.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contient d'abord les œuvres d'Augustin : 1r-27v Liber de gratia et libero arbitrio, 28r-63r lettres à et de Augustin De praedestinatione et aux ff. 63r-93r le Liber secundus de dono perseverentiae. Suit le Tractatus de gratia et libero arbitrio, rédigé en 1127 par l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux. Les ff. 1-80 sont palimpsestes. Le décor se limite à des initiales maladroitement ornées et des titres en rouge au début des divers livres, des majuscules retouchées en rouge et un dessin à la plume au f. 93r. Au f. 111r, de façon analogue au Cod. 138, peut se lire une inscription de propriété tardive. Le tracé de l'écriture rappelle celui du Cod. 90.
En ligne depuis: 04.10.2011
Manuscrit sur papier avec des dessins colorés à la plume datant de 1396. Traité sur la Passion selon la Vita Christi de Ludolf de Sachsen (la première adaptation en allemand), traité sur l'Eucharistie selon Marquard de Lindau. Ecrit par Nikolaus Schulmeister, secrétaire de la ville de Lucerne entre 1378-1402, pour la veuve patricienne Margarehta von Waltersberg. Selon sa volonté, après sa mort, le codex aurait dû être transféré aux moniales. Il resta en leur possession jusqu'en 1887, puis dès lors fut conservé à la bibliothèque du monastère d'Engelberg.
En ligne depuis: 04.11.2010
Pendant des siècles, ce manuscrit nous est resté inconnu, avant d'être retrouvé, avec d'autres codices (comme 1003, 1005, 1007, 1009), dans une cache du plancher au-dessus de la bibliothèque de l'Abbaye d'Engelberg. Les circonstances de cette cachette - protection contre le vol ou une autre menace- sont inconnues. Ce codex, en raison de son style et du poème (1r), peut être intégré dans la série des volumes d'Augustin (Cod. 12-18, 87-88 und 138) de la bibliothèque de l'abbé Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, peu après sa fondation en 1484/85. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, composée de diverses initiales enluminées, est attribuée au Maître du bréviaire de Jost von Silenen, un enlumineur itinérant qui travailla à Fribourg, Berne, Sion, puis à Ivrea et Aoste, et qui doit son nom au bréviaire en deux volumes réalisé vers 1493 pour l'évêque de Sion Jost von Silenen (1482-1496). Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume – parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient le Proprium de sanctis et le Commune de sanctis pour la partie estivale (25 mars-25 novembre), selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, analogue à celle du volume I, est toutefois attribuable à un autre enlumineur anonyme et de moindre qualité. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume - parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce troisième volume est le dernier d'un antiphonaire réalisé en trois volumes en double exemplaire pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. IV en est le pendant. La décoration se compose de cinq initiales enluminées, initiales fleuronnées et à cadeaux, de la main du même artiste qui a décoré le volume I. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. III en est le pendant. La décoration se compose de cadelures, initiales fleuronnées et d'une seule initiales enluminées avec une bordure au f. 1r par un enlumineur anonyme. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit, composé de seulement 28 feuillets et contenant un missel partiel de rite ambrosien, provient de l'oratoire de S. Bernardino de Faido (canton du Tessin). Celui-ci venait d'être nouvellement consacré au XVe siècle (probablement en 1459) sous le patronage de la famille Varesi laquelle offrit, peut-être à cette occasion, ce manuscrit pour permettre la célébration de la messe. Aux premiers cahiers (1-12, 16-19), elle fit probablement ajouter le cahier avec la messe pour le patron saint Bernardin (20-25), ainsi que le feuillet détaché avec deux miniatures représentant la Maiestas domini et la Crucifixion. L'écriture, une rotunda gothique de type italien, contraste avec les miniatures qui partagent une certaine parenté avec des gravures colorées contemporaines d'origine germanique.
En ligne depuis: 13.06.2019
La Burgauer Offnung de 1469 est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Burgau près de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. A l'origine, les Coutumes de Flawil, Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen ainsi que celles de Burgau étaient réunies dans un seul volume. Les Coutumes de Flawil (jusqu'à la page 17) furent extraites (décousues) et reliées séparément. Avant la transcription des Coutumes de Burgau sur les pages 18-28 se trouvent copiées les Coutumes de gebhartschwil, uffhoven und rudeln. Le livre était confié à l'amman (président du tribunal) de Burgau. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, le livre devint la propriété de la corporation du village de Burgau. Après la fusion avec Flawil, il passe sous la garde de l'administration communale de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
Miniature découpée, finement exécutée avec des couleurs variées et lumineuses. La présentation de Jésus au Temple est figurée suivant le récit de l'Evangile de Luc. La Vierge et Joseph tendent l'Enfant au grand prêtre Siméon afin d'obtenir sa bénédiction. Une des deux femmes placée derrière Marie tient dans sa main droite deux colombes qui doivent, selon les prescriptions, être sacrifiées. Dans la main gauche elle porte des bougies allumées, qui indiquent la fête à laquelle est associé l'événement, celle de la Présentation au Temple. Au-dessous de Jésus, trois figures sont agenouillées : une dominicaine et le couple de commanditaires. La scène s'inscrit dans l'initiale N, décorée avec des rinceaux, qui se trouve au début du cantique de Siméon pour la fête de Marie : Nunc dimittis, domine, servum tuum in pace (Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur aller en paix). Les mots visibles au-dessus de l'initiale Intercede pro nobis (Priez pour nous [sainte mère de Dieu]) concluent le chant. Au verso se trouve un extrait de l'interlude liturgique avec le texte Postquam impleti sunt dies purgationis (Quand les jours de purification furent terminés). Le fragment a été acheté en 1978 par le canton de Thurgovie chez Sotheby's à Londres. Il provient de la collection de Robert Hirsch (1833-1877) à Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Enluminure découpée d'un luxueux manuscrit. L'Annonciation est représentée dans l'initiale M au début du texte Missus est Gabriel (Gabriel a été envoyé) célébré le 25 mars. Dans un haut cadre rectangulaire orné de motifs géométriques, l'archange Gabriel et Marie se tiennent face à face, chacun placé sous l'une des arcades formées par la lettre M. Gabriel tient un phylactère avec sa salutation AVE GRACIA PLENA (Je te salue, pleine de grâce), devant Marie qui l'écoute. Les hastes verticales de la lettre M se terminent par des feuilles à palmettes qui débordent sur l'espace entourant l'initiale et qui ont été précisément découpées. Sur les feuilles de palmettes à droite se voient les lignes rouges pour la musique, ainsi qu'une seule note. Il s'agit de l'illustration d'un livre de grand format et de haute qualité picturale, avec des couleurs claires et opaques dans des tons roses, verts et bleus finement dégradés. Le texte musical du verso peut se rapporter aux versets 2.2, 4.11 et 4.13 du Cantique des Cantiques. Ce fragment provient du même ouvrage de chœur que l'initiale représentant la mort de la Vierge. Les deux fragments figurent des stations du cycle marial, où T09393 illustre la première phase, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Miniature particulièrement grande découpée d'un manuscrit magnifique. Dans l'initiale V du texte Vidi speciosam dédié à la fête de l'Assomption du 15 août, la Mère de Dieu gît sur son lit de mort, entourée par trois apôtres et Jésus qui reçoit son âme sous la forme d'une petite figure féminine. La scène est insérée dans un cadre rectangulaire orné d'un motif géométrique répétitif. De l'initiale V sur la gauche partent trois rinceaux avec des petites feuilles et des rosettes qui sont découpées. La peinture avec des tons bleu et rouge brillants atteint un haut niveau pictural. Le texte du chant sur le verso vient des versets biblique 26-32 de la Lectio prima de l'Evangile de Luc. Le fragment provient du même livre de chœur que la miniature représentant l'Annonciation. Tous deux figurent des stations du cycle marial, où T 9393 illustre la première étape, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Fragment d'un folio provenant d'un choral. Deux illustrations rectangulaires superposées sur le bord gauche montrent deux épisodes de la vie de Catherine : dans la partie supérieure, elle refuse d'obéir à l'empereur et tourne son attention exclusive vers Jésus ; dans la partie inférieure est représenté le rapport d'amour spirituel – dans le sens de la Minne – entre Catherine et le Christ. Sur le reste du fragment de parchemin et sur le dos se trouve un texte liturgique composé de notation musicale et de texte. Sous les portées rouges avec notes en noir se trouve la ligne du texte correspondant. Les illustrations ont été réalisées dans l'atelier où a également été confectionné le graduel du couvent des dominicaines de St. Katharinental (Musée national suisse Inv. LM 26117 / Historisches Museum Thurgau, inv. T 41401). Les deux enluminures sont de la même main que celle qui a représenté les deux figures sous l'initiale fol. 179v du graduel. Cet enlumineur se caractérise par des figures fragiles aux gestes vifs, un dessin raffiné des visages, des couleurs ténues et un goût joyeux pour la narration picturale par l'insertion d'éléments originaux. Ce fragment a été acheté en 2011 par l'Historisches Museum Thurgau dans une vente aux enchères à Zurich.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
La « Historienbibel » de Frauenfeld a été réalisée vers 1450 dans l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau (Alsace) et remaniée peu après. Elle contient 80 illustrations auxquelles ont travaillé trois artistes différents. A partir du XVIe s. elle est en possession du Couvent des Augustins de Kreuzlingen.
En ligne depuis: 22.03.2012
Bréviaire, rubriqué en rouge et bleu, avec de nombreuses initiales sur fond d'or et drôleries dans les marges inférieures. Le calendrier présente les signes du zodiaque et les travaux des champs pour chaque mois de l'année. Il convient de souligner spécialement les représentations en pleine page de S. Christophe (p. 176), de l'Adoration des mages (p. 178) et de la Crucifixion (p. 179). La mention de quelques saints dans le calendrier et le reste du manuscrit laisse supposer que ce dernier a été réalisé à Besançon. De là, elle entra ensuite en possession, par des voies inconnues, de la famille patricienne soleuroise des Wallier : on peut voir les inscriptions des propriétaires de Guillaume Wallier (XVIe s.) et de Henri Wallier (1605) aux p. 4 et 731, et de ce dernier aussi sur la page de garde antérieure. A la p. 90 du catalogue de la Bibliothèque cantonale de Thurgovie de 1858, sa provenance fut assignée à Fischingen. Le manuscrit parvint peut-être à Fischingen par l'intermédiaire de l'un des deux abbés de Fischingen originaires de Soleure, Augustin Bloch de Oberbuchsitten (1776-1815) ou Franz Fröhlicher de Bellach, dernier abbé de Fischingen (1863-1848).
En ligne depuis: 23.04.2013
Cette chronique du monastère d'Hauterive (FR), au contraire des autres chroniques de Murer, n'est pas entièrement de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen), mais fut réalisée peut-être à la demande du moine d'Ittingen dans le monastère même d'Hauterive. Le manuscrit se compose de deux parties : l'histoire du monastère et une liste des événements religieux. La première partie commence avec l'abbé Girard (1138-1157) et se termine avec l'abbé Petrus (fin du XVIe siècle); la seconde concerne les années entre 1500 et 1510.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du diocèse de Coire d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Murer raconte l'origine du diocèse de Coire et mentionne Asinio (451) comme premier évêque, auquel succèdent 75 autres évêques jusqu'à Johannes IV (1418-1440). En plus de la chronique, sont transcrites quatre copies modernes d'actes de donation de l'empereur Otton Ier et du roi Louis le Germanique ainsi que des notices annalistiques.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Einsiedeln d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Avant la description des abbatiats d'Eberhard (934-958) à Plazidus (1629-1670) s'insère un dessin à la plume des saints patrons de l'église et un plan dépliant du monastère d'Einsiedeln. Dans la chronique prennent place les transcriptions de Murer d'actes de donation et de confirmations de donation en lien avec le monastère d'Einsiedeln.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Engelberg et du monastère féminin de Saint-André d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). La chronique débute avec une transcription de la position géographique et de la fondation du monastère (1119). Suit l'histoire du monastère d'Engelberg depuis l'abbé Adelhelm (1124/26-1131) jusqu'à l'abbé Plazidus Knüttel (1630-1658). Dans la seconde partie, plus brève, Murer raconte la fondation (1199) et l'histoire du monastère de Saint-André de 1254 à 1455.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fischingen de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde probablement sur la chronique de Jakob Bucher, également un moine d'Ittingen, dont le texte fut achevé entre le 17 septembre 1627 et le 14 septembre 1628.
En ligne depuis: 15.10.2007
Chronique du monastère de St-Gall d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall Jodocus Metzler (1574-1639). La chronique s'étend de la fondation du monastère par saint Gall jusqu'à l'année 1630.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique du monastère de Saint-Jean dans la vallée de la Thur d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall, Jodocus Metzler.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique des Abbayes de St. Katharinental, Töss et Berenberg de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Insérée au « St. Katharinentaler Schwesternbuch » au cours du XVIIe siècle, elle représente un remaniement très fidèle du célèbre livre des soeurs du XVe siècle , tout comme le « Tösser Schwesternbuch », également un remaniement très fidèle de la main même d'Elisabeth Stagel. Les douze Vies du « St. Katharinentaler Schwesternbuch », qui sont aussi contenues dans les chroniques nommées ci-dessus, sont d'Heinrich Murer, comme le montre une comparaison avec l'« Helvetia Sancta » de ce même auteur.
En ligne depuis: 14.04.2008
Chronique de l'évêché de Constance de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614). Pour rédiger sa chronique, Heinrich Murer se fonde probablement sur le Chronicon de Hermannus Contractus (1013-1054), qui fut poursuivi par son élève Berthold de Reichenau jusqu'en l'an 1080, la Chronik der Alten Eidgenossenschaft de Johannes Stumpf (1500-1577/78), qui parut en 1547/48, la Chronologia monasteriorum Germaniae praecipuorum de Caspar Bruschius (1518-1557), la Chronik von dem Erzstifte Mainz und dessen Suffraganbistümern de Wilhelm Werner, comte de Zimmern (1485-1575) et l'œuvre historique de Christoph Hartmann (1568-1637) de Frauenfeld, qui fut bibliothécaire du monastère d'Einsiedeln à la fin de sa vie, et qui rédigea avec Franz Guillimann les Annales Heremi Deiparae Matris in Helvetia. La chronique de Murer commence aux débuts de l'évêché tardif de Constance à Windisch, en 411 sous l'évêque Paternus jusqu'en 1620 sous l'évêque Johannes VII.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique de l'Abbaye de Kreuzlingen, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). L'auteur se fonde, pour la description de l'histoire de l'Abbaye de Kreuzlingen, sur des documents plus anciens ainsi que sur une liste des abbés qui s'arrête en 1626.
En ligne depuis: 14.04.2008
Cette chronique du monastère d‘ Eschenbach de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen) contient deux vedute du monastère des années 1625 et 1629, vraisemblablement sortie de la plume de Heinrich Murer.
En ligne depuis: 19.12.2011
Liste chronologique des saints suisses depuis saint Béat à Nicolas Rusca et au frère capucin Fidelis. Décorée avec des dessins à la plume en lavis bleu, de la main du peintre de Constance, Hans Asper. Comme modèle pour l'Helvetia Sancta Murer s'est très probablement servi de la Bavaria Sancta de Matthäus Reder, publiée à Münich, en 1615.
En ligne depuis: 13.12.2013
Chronique de l'Abbaye de Reichenau, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde sur la chronique de Gallus Oeheim, prêtre et chapelain de l'Abbaye de Reichenau (mort en 1511).
En ligne depuis: 25.07.2006
Chronique du monastère de Selnau d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Ce manuscrit inachevé aurait dû traiter, dans la première partie, des monastères cisterciens de Suisse et dans la seconde, plus détaillée, du monastère féminin de Selnau. Le manuscrit est resté fragmentaire.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère de Wettingen de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614).
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique du Grossmünster de Zurich d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Dans cette chronique, Heinrich Murer s'est d'abord concentré sur l'histoire de la ville de Zurich et du Grossmünster, avant de commencer la liste et la description de chacun des prévôts.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fraumünster, de l'Eglise Saint-Pierre et de la Wasserkirche de Zurich de Heinrich Murer (1588-1638). Murer indique comme source pour la chronique de l'Eglise Saint-Pierre la Tigurinerchronik de Heinrich Bullinger et pour la chronique de la chapelle „auf dem Hof“ également la Tigurinerchronik et la Chronique suisse de Johannes Stumpf.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique des monastères et des fondations mineures de la ville de Zurich d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Ce volume contient un recueil de descriptions, brèves et incomplètes, de l'histoire des monastères et des fondations de Zurich, introduit par des pages d'initiales avec dessins à la plume et colorés en bleu. Y sont décrits le couvent des augustins de la mindere Stadt (petite ville) de Zurich, le couvent des franciscains de la grosse Stadt (grande ville) de Zurich, le couvent des dominicains, la communauté des béguines de sainte Vérène et le couvent féminin de sainte Marie Madeleine à Oetenbach.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit en papier, sur une colonne, est daté du 20 décembre 1453 (f. 163r). Le Liber officiorum a été copié par un scribe principal, qui est également l'auteur des notes marginales rubriquées. Une deuxième main est responsable des gloses interlinéaires, d'autres notes marginales et de maniculae dessinées en rouge. Les titres de chapitre et les lombardes sont en rouge dans tout le volume. Chacune des trois parties du texte est introduite par une initiale avec une figure (f. 1r, 69r, 112v). Le frontispice est de plus décoré d'un cadre d'ornements végétaux (f. 1r). L'ex-libris sur la garde antérieure indique Georg Alfred Kappeler (1839-1916, théologien et pasteur) de Frauenfeld comme propriétaire de ce volume. La famille Kappeler est documentée à Frauenfeld depuis 1443. Par ses activités influentes en tant que gouverneur, enseignant ou pasteur, la famille Kappeler appartenait à la classe moyenne instruite du XIXe siècle. Le legs de Georg Alfred Kappeler vit aujourd'hui encore à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers quelques manuscrits et imprimés précieux.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit du « Schwabenspiegel » fut commandé en 1410. Il contient une collection des droits et coutumes des terres et fiefs, en usage en Allemagne du Sud et dans la région de l'actuelle Suisse allemande. A la suite, sont ajoutés les livres bibliques des Rois et des Macchabées ainsi que la première traduction allemande de la Handfeste (la lettre de privilèges et de franchises) de la ville de Fribourg de 1249. Le manuscrit a la particularité de contenir une miniature représentant l'étendard de la ville de Fribourg qui, pour la première fois, arbore ses couleurs actuelles, le blanc et le noir.
En ligne depuis: 21.12.2009
En 1646, le Petit Conseil de Fribourg confie à Pierre Crolot, artiste franc-comtois, la tâche de reproduire les drapeaux et bannières prises par les troupes fribourgeoises lors des campagnes du Sundgau, de Bourgogne et d'Italie (fin XVe – début XVIe siècle) et exposés jusqu'alors dans l'église Saint-Nicolas. On perd la trace de ces objets en 1822, à l'exception de trois chapes de l'ordre bourguignon de la Toison d'Or (exposées aujourd'hui au château de Gruyères). Le livre contient quanrante-deux enluminures : trois frontispices présentant les armes de la ville, de ses bailliages et les armoiries des membres du Petit Conseil, trente planches figurant les bannières et neuf planches représentant des pièces d'habillement et des tapisseries de Bourgogne. Le livre des Drapeaux est à la fois un objet d'art, un précieux document sur des objets disparus, et un témoignage de la gloire des troupes fribourgeoises à la fin du moyen âge.
En ligne depuis: 04.07.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le « Schulordnung und Satzungen der neuaufgerichteten und reformierten Schule zu Freiburg im Üchtland » (ledit « Katharinenbuch »), contient les ordonnances pour une école supérieure, telle qu'elle aurait dû être fondée à Fribourg durant la Réforme catholique, selon le modèle des écoles réformées. Peter Schneuwly (1540-1597), qui a probablement lui-même fréquenté les écoles de Fribourg, peut en être considéré comme l'auteur. Depuis 1557, il suivit des études à Fribourg-en-Brisgau où il obtint un Magister artium. Depuis 1564, il fit partie des clercs du Chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg ; en 1565, il devint chanoine et en 1566, prédicateur dans la ville. C'est durant cette période que se situent aussi les premiers travaux préparatoires du « Katharinenbuch ». Entre 1577 et 1597, Schneuwly fut vicaire général du diocèse de Lausanne et, entre 1578 et 1587, prévôt de Saint-Nicolas. Le « Katharinenbuch » est en même temps le document de fondation de la Chambre des scolarques de la ville de Fribourg, en sa possession jusqu'au XIXe s. La réforme scolaire à laquelle aspirait Schneuwly n'est jamais entrée en vigueur, puisqu'en 1580, sur l'initiative de Schneuwly lui-même, les Jésuites, auxquels fut confié l'ensemble du système scolaire supérieur, furent appelés à Fribourg.
En ligne depuis: 13.12.2013
Bréviaire destiné à l'usage du diocèse de Lausanne, précédé d'un psautier. Les deux parties du texte commencent avec des miniatures de facture archaïque. D'après une notice à la fin du texte, le manuscrit a été terminé vers 1400 par maître Gilles, sur mandat de Pierre Frenscher de Montagny, curé de Saint-Nicolas de Fribourg. Une autre annotation rappelle une donation pour l'autel de Saint Sylvestre dans l'église de Saint-Nicolas à Fribourg.
En ligne depuis: 04.10.2011
Cet important manuscrit en papier contient les sermons de tempore et de sanctis pour la partie estivale, quelques textes hagiographiques et des exempla. Le manuscrit, d'une éventuelle provenance zurichoise, appartenait à la bibliothèque des ermites de Saint-Augustin à Fribourg avant d'entrer à la Bibliothèque cantonale de Fribourg en 1848.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le psautier-hymnaire est destiné à l'usage des Dominicains. Les saints rappelés dans le calendrier font penser à une origine possible en Allemagne du Sud ou en Bohème. Surtout les caractéristiques de la décoration des initiales enluminées et à filigranes font pencher pour cette dernière origine et pour une datation dans la première moitié du XVe siècle (communication de Martin Roland, Vienne).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le petit mais volumineux (198 ff.) livre de prières en allemand, dans une variante d'Allemagne du Nord (« Mittelniederdeutsch » – moyen bas allemand), est destiné à une femme à juger la forme féminine de nombreuses oraisons. A l'exception d'une miniature en pleine page représentant le Christ en jardinier devant Marie-Madeleine (Noli me tangere), les autres enluminures ont été enlevées. Un ex-libris sur le contreplat antérieur informe que ce petit manuscrit a été donné à la bibliothèque de Fribourg en 1891 par Franz Xaver Karker, chanoine de la cathédrale de Breslau.
En ligne depuis: 08.10.2020
Graduel incomplet, destiné à l'usage des Augustins. Il fut écrit en 1539 par Jacobus Frank, qui est représenté dans la marge inférieure de la page 51r. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures avec des armoiries, banderoles et monogrammes de différentes mains de 1538 jusqu'en 1594. Les miniatures ont été par endroits découpées et en partie recollées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Antiphonaire du couvent des Franciscains de Fribourg, daté de 1488, d'après le colophon f. 214v. Dans les marges et dans les initiales sont représentées des drôleries. Il contient une miniature (f. 14v : Naissance du Christ) et de belles initiales (fleurs, fruits, courges) attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 09.04.2014
Graduel du couvent des Franciscains de Fribourg, qui selon l'indication dans la note de possession sur la page de garde, était encore en usage au XVI-XVIIème siècle. La reliure date du XVIème siècle. Il a été écrit en minuscules gothiques vers 1300. Le début des fêtes les plus importantes a été marqué par de grandes initiales, parfois avec des miniatures (par exemple f. 128v Ascension, f. 132v miracle de la Pentecôte).
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce psautier liturgique incomplet fut réalisé à Naples dans les années 1335-1350; son fabuleux décor est l'œuvre du peintre Cristoforo Orimina. La présence de trois armoiries différentes n'a pas permis d'identifier son premier destinataire, qui devait être un membre de la cour angevine de Naples. Mis en vente de nombreuses fois au XIXe et XXe s., il fut acheté en 1968 par le propriétaire de la collection des « Comites Latentes » déposée à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Cet élégant livre d'heures au format de poche fut enluminé à Tours autour des années 1480 par le Maître des camaïeux d'or Le Bigot, actif dans l'entourage du peintre Jean Bourdichon. Les seize minuscules initiales historiées en camaïeu d'or qu'il recèle font succéder au répertoire des épisodes attendus un cycle original dédié aux sept jours de la Création. L'artiste démontre une maîtrise technique hors pair en conférant aux panses des initiales un caractère évanescent particulièrement séduisant. La subtile ordonnance des lettres qui les enserrent devait inviter son commanditaire anonyme à apprécier en détail l'alliance minutieuse de l'or et des couleurs.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce livre d'heures fut réalisé à Florence aux alentours de 1470-1480; son riche et élégant décor est l'oeuvre de l'atelier de l'enlumineur le plus connu de Florence à cette époque, Francesco d'Antonio del Chierico, qui réalisa chaque enluminure au début des Offices ainsi que les initiales enluminées dans le texte. Les initiales en filigrane sont d'une grande élégance. Une armoirie, malheureusement partiellement effacée, nous informe que le manuscrit fut réalisé pour le mariage d'un membre de la famille Serristori. En 1970, le manuscrit fut acheté par un collectionneur privé qui a déposé à la Bibliothèque de Genève sa collection des Comites Latentes.
En ligne depuis: 23.06.2014
La haggadah manuscrite Comites Latentes 69 est une création viennoise de 1756, décorée à l'encre noire et imitant de manière magistrale la gravure sur cuivre. L'auteur est le célèbre scribe-illustrateur Zimmel ben Moïse de Polna (actif entre 1714 et 1756) qui a produit une trentaine de manuscrits datés et conservés, mais dont seulement 17, incluant le CL 69, sont autographes. Son œuvre s'insère parmi les spécimens les plus exceptionnels de la décoration manuscrite hébraïque d'Europe centrale du XVIIIe siècle. A la suite, un texte du Cantique des Cantiques, copié par des mains postérieures, vient clôturer ce manuscrit magnifique.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit est une compilation hagiographique en prose française narrant les vies des apôtres, des martyrs, des confesseurs et des saintes. Certains de ces récits sont attribués à Wauchier de Denain. Daté du premier quart du XIVe siècle, il a été peint par le Maître de Papeleu et l'enlumineur Mahiet et comporte notamment plus de quatre-vingt initiales historiées.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce livre d'heures richement décoré fut enluminé à Tours dans les années 1500, pour un propriétaire d'origine toulousaine. La ville de Tours et leVal de Loire devinrent au XVe siècle des lieux de résidence pour la cour des rois de France, et ce manuscrit est lié à ce passé prestigieux. En effet, le nom de Jean Bourdichon (vers 1457 – 1521), peintre de la cour, est associé à ce livre d'heures pour deux miniatures. Les 35 autres miniatures sont dues à trois enlumineurs de l'atelier de Jean Poyer († avant 1504), également établi à Tours.
En ligne depuis: 04.07.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 26.09.2017
La Bibliothèque de Genève conserve un troisième exemplaire en deux volumes de la Bible Historiale de Guyart des Moulins (en plus des ms. fr. 1/1-2 et ms. fr. 2). Malgré des peintures aux traits grossiers, cette copie plus tardive est remarquable pour sa provenance. Copiée par Jean Bagnel à la demande d'Hugonin Dupont, marchand et citoyen de Genève, elle est entrée à la Bibliothèque de Genève en 1603.
En ligne depuis: 18.06.2020
La Bibliothèque de Genève conserve un troisième exemplaire en deux volumes de la Bible Historiale de Guyart des Moulins (en plus des ms. fr. 1/1-2 et ms. fr. 2). Malgré des peintures aux traits grossiers, cette copie plus tardive est remarquable pour sa provenance. Copiée par Jean Bagnel à la demande d'Hugonin Dupont, marchand et citoyen de Genève, elle est entrée à la Bibliothèque de Genève en 1603.
En ligne depuis: 18.06.2020
Dans cette œuvre, composée à la fin du XIVe siècle à Valence, l'auteur décrit l'univers angélique en s'inspirant du De triplici gerarchia de Denys l'Aréopagite. Largement diffusé dans la seconde moitié du XVe siècle, le texte est traduit en français et fait l'objet d'une première édition imprimée à Genève en 1478. Enluminé par le Maître du Boccace de Genève, le Ms. fr. 5 porte les armoiries de Jeanne de Laval, seconde femme du roi René d'Anjou.
En ligne depuis: 18.12.2014
La Légende dorée est l'une des œuvres les plus copiées dans tout l'Occident médiéval. Présentée sous forme de textes courts, elle mêle les fêtes du temporal et du sanctoral célébrées au cours de l'année en suivant l'ordre du calendrier liturgique. Largement diffusée non seulement en latin mais également dans les langues vulgaires, elle a connu de multiples usages en tant qu'instrument de prédication et source d'édification morale par la lecture privée laïque ou religieuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Cette histoire universelle, l'une des plus vastes du Moyen Âge, est un condensé d'histoires bibliques et profanes. Daté du troisième quart du XVe siècle, décoré par un artiste flamand de grand renom, Guillaume Vrelant, ce manuscrit présente des miniatures de grande qualité.
En ligne depuis: 09.12.2008
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le premier volume contient les 3 premiers livres, soit l'histoire de la Grèce, de Troie et des Troyens échappés à la destruction de leur ville. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le second volume contient les 3 derniers livres, soit l'histoire des Assyriens, des Macédoniens et Alexandre, et des Macchabées. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Cette compilation historique dont les récits s'étendent de la Genèse à Jules César connut un grand succès au Moyen Age. La première rédaction remonte au XIIIe siècle. Cette copie incomplète s'achève sur le retour triomphal de Pompée à Rome. Produit à Paris, le manuscrit présente 34 miniatures peintes en grisaille.
En ligne depuis: 18.06.2020
A la demande de Charles le Téméraire, Vasque de Lucène traduisit en 1470, sous le titre « Traitté des faiz et haultes prouesses de Cyrus », la Cyropédie de Xénophon d'après la version latine due à Poggio Bracciolini (Institutio Cyri, 1445). Enluminé par le « Maitre des prières de 1500 », le manuscrit présente sept miniatures racontant l'histoire de Cyrus propre à inspirer le duc de Bourgogne dans ses actions politiques et militaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vasque de Lucène traduisit en français l'Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce à la demande d'Isabelle de Portugal, épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il compléta le texte lacunaire de l'écrivain romain en puisant principalement dans les textes de Plutarque et de Justin. Achevée en 1468, cette traduction, qui présente un Alexandre conquérant, dépouillé des légendes héritées de la littérature courtoise, est dédiée au fils d'Isabelle, Charles le Téméraire. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève a été enluminé par un artiste flamand, le Maître d'Edouard IV, actif à Bruges à la fin du XVe siècle, et par une seconde main dont l'identité n'est pas clairement établie.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande de Jean II de France, le dominicain Pierre Bersuire entreprit entre 1354 et 1356 la traduction des trois décades (I, III et IV) alors connues de l'Ab Urbe condita de Tite-Live. Cette histoire de Rome s'étend de la fondation de la ville jusqu'à la lutte des Romains contre les Celtibères. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève date du début du XVe siècle et porte l'ex-libris du duc de Berry. Il a été peint par le «Maître des Cleres femmes» de Jean de Berry et par des artistes œuvrant dans la manière du «Maître du duc de Bedford».
En ligne depuis: 21.12.2010
Le Mignon est un recueil de divers récits historiques et textes moraux ou philosophiques. Henri Romain est l'auteur de l'abrégé des trois Décades de Tite-Live et du Compendium historial, une compilation d'histoires anciennes. Laurent de Premierfait est le traducteur De la vieillesse de Cicéron et enfin Jean Courtecuisse est le traducteur Des Quatre vertus cardinales de Sénèque. Sorti de l'atelier de Maître François, ce manuscrit présente sept belles enluminures frontispices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Cette œuvre, également connue sous le titre Livre de Jules César, est un recueil de textes de Jules César, Salluste, Suétone et Lucain composé dans les années 1211-1214. Son auteur, demeuré inconnu, avait pour intention de raconter l'histoire des douze premiers empereurs de Rome mais il mit fin à son entreprise à la fin de la narration de la vie de Jules César. L'exemplaire genevois a été enluminé par plusieurs mains dont la principale, attribuée au Maître de l'échevinage de Rouen, a peint le frontispice. Il porte les armes de Louis bâtard de Bourbon, fils illégitime de Charles Ier de Bourbon.
En ligne depuis: 08.10.2015
Notaire, secrétaire, puis conseiller du roi Charles VII, Noël de Fribois compose son Abrégé des chroniques de France qu'il présente au roi en juin 1459. Il débute sa chronique par le siège de Troie pour l'achever en 1383. L'exemplaire genevois présente deux continuations anonymes relatant les règnes de Charles VII et celui de Louis XI. Vingt-sept scènes enluminées ornent cette première partie du manuscrit. Le texte se poursuit avec le Mémoire sur les rois de Sicile de Jean de Candida, traduit en français par Charles Guillart, et enfin diverses chroniques, histoires et autres écrits ajoutés au XVIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
L'Histoire des croisades est une traduction en dialecte de la Flandre française de l'Historia rerum in partibus transmarinis gestarum de Guillaume de Tyr. Ce manuscrit a été décoré notamment pas l'un des plus grand enlumineur du XVe siècle, Simon Marmion.
En ligne depuis: 09.12.2008
Écrivain et notaire florentin, Brunetto Latini prit le chemin de l'exil en 1260 après la défaite des Guelfes à la bataille de Montaperti. Etabli en France jusqu'en 1266, il y rédigea le Trésor, une encyclopédie en prose, en français, largement diffusée jusqu'à la fin du XVe siècle. L'enlumineur qui a illustré l'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève est connu sous le nom de convention « Master of the Geneva Latini » ou encore le « Maître de l'échevinage de Rouen ». Embelli à l'origine par quatre frontispices, le manuscrit n'en présente plus que deux dont une fameuse représentation d'un marché urbain médiéval.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande du roi Philippe III le Hardi, le dominicain frère Laurent rédigea un livre d'instruction religieuse destiné aux laïcs. Dans les troisième et quatrième (f. 6r-33r) traités Il a été inspiré par le Miroir du monde, en compilant notamment deux traités de cette œuvre composée au XIIIe siècle et largement répandue dans le royaume. Le cinquième traité des vertus (f. 33r-99r) est la seule partie originale de frère Laurent. L'enlumineur qui a peint les 8 miniatures n'est pas identifié mais a probablement œuvré dans le nord de la France.
En ligne depuis: 10.10.2019
Dédié à Jean, duc de Berry, le Livre de bonnes meurs s'inspire du Sophilogium, du même auteur. Il s'agit d'une œuvre essentiellement morale et religieuse. Relevant des « miroirs des princes », il évoque les vertus et les qualités morales que devrait posséder un prince idéal. Le manuscrit de Genève présente la première rédaction, datée de 1404. Enluminé par le Maître du Froissart de Philippe de Commynes, il présente une seule et belle enluminure au frontispice.
En ligne depuis: 10.10.2019
Pierre le Fruitier, dit Salmon, secrétaire de Charles VI et agent d'influence auprès du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, écrivit en 1409 un texte composite qui tient à la fois du miroir du prince, du recueil épistolaire et de l'autobiographie. Salmon y expose les qualités nécessaires à son souverain pour bien gouverner (cf. Paris, BnF, fr. 23279). Suite à son retrait de la cour en 1411 et au changement de la politique royale envers Jean sans Peur, il présenta une seconde rédaction quelques années plus tard, vers 1412-1415, conservée aujourd'hui à Genève. Avec sa scène représentant Charles VI allongé sur un lit fleurdelisé dans un ton bleu profond, en discussion avec son secrétaire, ce manuscrit est l'un des fleurons de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 23.06.2014
Issu de la collection d'Alexandre Petau, ce manuscrit composite réunit quatre textes qui ont été assemblés à une date inconnue. Le premier, daté de 1464, et le plus long des quatre (f. 2r-81r), l'Enseignement de vraie noblesse, est attribué à Hugues de Lannoy, un membre de l'ordre de la Toison d'or, qui offre avec ce texte un miroir des princes propre à intéresser l'entourage ducal bourguignon. Il s'agit de l'unique partie de ce manuscrit qui soit illustrée par une seule grande enluminure (f. 3r), réalisée par l'assistant principal de l'enlumineur de Bruges Guillaume Vrelant, connu sous le nom de convention de Maître de la Vraie Cronicque descoce. Après ce texte viennent la Chronique d'Ecosse (f. 82r-90v) qui rapporte l'histoire de l'Ecosse des origines à 1463, un texte sur « Le droit que le roy Charles VIIIme pretend ou royaulme de Naples » (f. 91r) et, enfin, la Vie de sainte Hélène en latin (f. 91v-93r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit sur parchemin est une présentation du texte mystique de la cabale écrit en écriture cursive, illustré de nombreuses figures allégoriques, cosmologiques ou encore liturgiques peintes dans des couleurs vives et contrastées.
En ligne depuis: 09.12.2008
Cette œuvre contient deux traités : le Livre des deduis, un manuel de chasse et le Songe de Pestilence, un récit allégorique rapportant le combat des Vertus et des Vices. L'exemplaire genevois est attribué à l'enlumineur connu sous le nom du Maître de Robert Gaguin.
En ligne depuis: 26.09.2017
Frédéric II de Hohenstaufen écrivit dans les années 1240 un traité de fauconnerie en latin (De arte venandi cum avibus) pour initier son fils Manfred à la chasse aux oiseaux. Composé de 6 livres, ce traité fit l'objet d'une seconde rédaction par Manfred qui remania les deux seuls premiers livres. Il fut traduit en français au début du XIVe siècle d'après un manuscrit déposé aujourd'hui au Vatican et contenant les additions de Manfred, soit les deux premiers livres uniquement. La version française est conservée dans 4 manuscrits dont celui de Genève décoré par le Maître Brugeois de 1482 et ses associés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Philippe Prevost, seigneur du Plessis-Sohier-lez-Tours, conseiller et maître d'hôtel du roi Henri IV, est l'auteur et le copiste de ce texte d'art militaire, introduit par une dédicace au roi Henri IV (1591), une épître au même monarque, et accompagné de plusieurs sonnets, ainsi qu'un court traité sur la fortification. Manuscrit autographe, il contient également un court imprimé de Philippe Prevost, Himne de la guerre et de la paix, paru à Tours en 1590. Un certain nombre de dessins, dérivant probablement de gravures, ainsi que des plans de bataille, illustrent le texte de Mars qui n'a jamais été publié, alors qu'il paraît avoir été préparé dans ce but comme en témoignent les nombreuses ratures, additions et remarques.
En ligne depuis: 08.10.2020
L'Ovide moralisé est un poème de 72'000 octosyllabes. L'auteur, anonyme, a traduit, entre la fin du XIIIe siècle et le premier quart du XIVe siècle environ, les 15 livres des Métamorphoses d'Ovide en se réappropriant les mythes antiques à des fins d'édification chrétienne. L'exemplaire de Genève, daté de la fin du XIVe siècle, a été enluminé par deux artistes, le Maître du Rational des divins offices et le Maître du Roman de la Rose.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le roman de la Rose est une œuvre poétique de près de 22'000 vers octosyllabiques. La première partie de ce roman allégorique (plus de 4000 vers) fut écrite par Guillaume de Lorris vers 1230 et fut achevée par Jean de Meun une quarantaine d'années plus tard. Conçue à l'origine comme un récit courtois, la seconde partie se perd en digressions sur des sujets variés, critiquant notamment le mythe de la rose de Guillaume de Lorris. Le testament est un poème de 544 quatrains en alexandrins monorimes retraçant le cheminement spirituel de Jean de Meun.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le bénédictin Jean d'Auton (v. 1466-1528), chroniqueur à la cour royale auprès de Louis XII, est le promoteur, en 1511, d'un concours d'épîtres fictives adressées au roi, pour lequel il rédige l'Epistre d'Hector au roy, à laquelle répond, entre autres, Jean Lemaire de Belges avec une Epistre du roy Loys à Hector. Le manuscrit de Genève s'ouvre par une enluminure en pleine page due à un artiste actif à Lyon, le Maître des Entrées, où Hector remet un livre à un satyre devant une armée de soldats en armure dont certains sont couronnés du laurier des poètes. Les références multiples à l'Antiquité, textuelles et visuelles, sont typiques du milieu humaniste lyonnais, milieu auquel appartient le possesseur de ce manuscrit, Jean Sala, demi-frère du célèbre auteur et amateur d'antiquités Pierre Sala.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ecrivain et poétesse de grande renommée, appréciée dans les cercles de la haute société, Christine de Pisan rédigea de nombreuses œuvres et en contrôla l'exécution iconographique comme dans ce manuscrit dont le texte présente une cité utopique édifiée par et à l'intention des femmes.
En ligne depuis: 09.12.2008
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. Entièrement et abondamment enluminé, le manuscrit date du troisième quart du XVe siècle.
En ligne depuis: 13.10.2016
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. A sa suite figure la Danse aux aveugles (avant 1465) de Pierre Michault. Le Maître d'Antoine Rolin réalise pour ces deux textes un très riche décor enluminé, lequel n'est toutefois pas entièrement achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (Ms. fr. 183/1, f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce traité sous forme de dialogue entre un clerc et un chevalier a été commandité par le roi Charles V à Evrard de Tremaugon, maître des requêtes de l'Hôtel du roi. Les deux protagonistes débattent sur la Puissance ecclésiastique et la Puissance séculière à la fin du XIVe siècle, les relations entre le roi et le pape. L'auteur, impartial, défend finalement l'indépendance du roi au temporel qui demeure cependant le « vicaire de Dieu en la temporalité ». Ecrit tout d'abord en latin en 1376 sous le titre Somnium Viridarii, le texte fut rapidement traduit en français en 1378.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Jouvencel narre les exploits d'un jeune noble qui, grâce à sa bravoure et à ses exploits militaires, épouse la fille du roi Amydas. Le texte s'inspire de la carrière militaire de Jean de Bueil qui a longuement servi Charles VII. Le manuscrit est orné de trois peintures attribuées au Maître du Mamerot de Vienne, proche de Jean Fouquet.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le Tristan en prose est un roman en prose du XIIIe s., constamment réécrit au cours du Moyen Age. De nature chevaleresque, l'œuvre est fortement influencée par le Lancelot en prose écrit à la fin du premier quart du XIIIe siècle. Dans cette compilation où mythes tristanien et arthurien se côtoient, Tristan devient le parfait amant, le parfait chevalier qui participe, en tant que chevalier de la Table Ronde, à la quête du Graal. Le manuscrit de Genève est incomplet. Il s'achève sur le tournoi entre le roi Arthur et Tristan, ce dernier désarçonnant le roi et Yvain qui retournent à Roche Dure (t. 3 de l'édition de Philippe Ménard, 1991). On connaît à ce jour 82 manuscrits ou fragments de manuscrits.
En ligne depuis: 22.03.2012
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
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