Ce magnifique Mahzor pour les fêtes solennelles (Rosh ha-Shana et Yom Kippur) de l'année liturgique juive, selon le rite de la France du nord (Nussaḥ Tsarfat), est accompagné par un grand nombre de poèmes liturgiques (piyyutim), récités dans les communautés autrefois florissantes de la France du nord médiévale. Plusieurs réclames sont encadrées par des dessins figuratifs à l'encre. Ce volume entra à la Bibliothèque de Genève à une date inconnue entre 1667 et la fin du XVIIe siècle, après avoir appartenu au médecin d'Andrea Doria, Condottiere de Charles Quint (1500-1558).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit en papier, daté grâce aux filigranes, est divisé en deux unités textuelles reliées ensemble. Le premier texte est une copie ashkénaze du XIVe siècle de la remarquable œuvre légale de Maïmonide (1135-1204), Mishneh Torah - livres 1, 2 et 5. Le second texte est un lapidaire italien anonyme du XVe siècle intitulé Inian ha-Avanim, suivi par un texte énumérant les carats des perles et des spinelles, ainsi que la valeur de l'argent et de l'or dans différentes villes et régions, comme Paris, Venise, Gênes et la Sicile. Ce recueil est entré à la Bibliothèque de Genève à une date inconnue entre 1667 et la fin du XVIIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit est constitué de quatre textes : d'un traité arithmétique et astronomique anonyme, d'un commentaire anonyme sur le Sefer ha-Mispar par R. Abraham Ibn Ezra (c.1092-1167), du traité She'elot Tiviot (Problemata Physica) attribué à Pseudo-Aristote et du poème éthique et didactique Musar Haskel par R. Hai ben Sherira Gaon (c. 939-1038). Les She'elot Tiviot, traduites de l'arabe en hébreu par Moïse Ibn Tibbon (mort c. 1283) sont particulièrement importantes car le Ms. heb.10 contient une version en quatre chapitres. Il n'existe que trois autres manuscrits renfermant ces quatre chapitres sur une totalité de sept manuscrits connus et préservés des She'elot Tiviot dans le monde.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit contient une paraphrase hébraïque anonyme des cinq premiers livres du Commentaire Moyen d'Averroès (Abu al Walid Muhammed Ibn Rushd, c.1126-1198) sur l'Organon attribué à Aristote. A partir du XIIIe siècle, des intellectuels juifs de Provence produisent des paraphrases et compilations hébraïques de certains livres de l'Organon, tels que Jacob Anatolio Abba Mari (c. 1194-1256), dont plus de cinquante manuscrits de cette oeuvre sont préservés. La paraphrase anonyme trouvée dans le Ms. heb. 12 de la Bibliothèque de Genève s'inscrit alors dans cette même lignée.
En ligne depuis: 13.10.2016
Mise en place dans le milieu des dominicains de Saint-Jacques à Paris, les concordances verbales de la bible constituent des ouvrages autonomes permettant le repérage de toutes les occurrences d'un terme dans la bible. Arrangé suivant l'ordre l'alphabétique, chaque mot est renvoyé au nom abrégé du livre biblique où il apparaît, suivi du numéro de chapitre – la division en chapitres est définitivement établie vers 1200 – et d'une lettre allant de A à G (chaque chapitre étant arbitrairement divisé en sept parties à une époque où la numérotation des versets n'existe pas encore). L'exemplaire de la Bibliothèque de Genève appartient à la quatrième version des concordances dominicaines, une version qui divise les chapitres en quatre parties (de A à D) au lieu de sept. Datée de 1308, cette copie a été offerte au couvent des Dominicains de Plainpalais à Genève au début du XVe siècle (f. 394v).
En ligne depuis: 08.10.2020
D'après le calendrier et le sanctoral, le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Réalisé au XIVe siècle, le manuscrit a été restauré et augmenté de quelques feuillets vers 1500, signe qu'il était toujours en usage à ce moment là. De même, une peinture représentant des anges portant les armes de Genève a été surpeinte sur une ancienne enluminure dans la marge de la page canon de la messe (f. 95r), qui présente en outre une Crucifixion et une initiale historiée avec la Pentecôte lesquelles sont toutes deux d'origine. Suite à la Réforme, le missel est conservé avec les autres livres du chapitre cathédral à l'Hôtel de Ville, pour être finalement transféré à la Bibliothèque de Genève en 1714.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient plusieurs textes copiés entre le XIIIe et le XVIe siècle. Le plus ancien est l'évangéliaire festif de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (ff. 5-28v), lequel est vraisemblablement produit à Paris à en juger par son décor enluminé (en particulier, au folio 5r), même si les péricopes correspondent aux fêtes propres à Genève. Viennent ensuite des extraits des évangiles chantés notés sur des portées, remontant aux XIVe et XVe siècle, dont un intéressant témoignage liturgique de la fin du XVe pour la fête de l'Epiphanie (ff. 37v-40r).
En ligne depuis: 13.06.2019
Le Ms. lat. 55 de la Bibliothèque de Genève constitue un document exceptionnel, puisqu'il s'agit de six tablettes de cire sur lesquelles furent notés des comptes de la maison du roi de France Philippe IV le Bel, concernant les dépenses des années 1306-1309. Au cours du temps, la cire est devenue noire et s'est durcie. La lecture en est difficile, mais les photographies des tablettes sont accompagnées de la transcription et du fac-similé réalisés dans les années 1720-1742 par le genevois Gabriel Cramer. Conservé sous la cote "Ms. lat. 55 bis", ce travail manuscrit permet d'accéder au contenu des tablettes et permet de constater la perte de morceaux de cire entre l'état des années 1720-1742 et leur état actuel.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit contient le Decretum Gratiani accompagné de la glose de Bartolomeo da Brescia. Il s'agit d'un témoin caractéristique de la virtuose mise en page des textes juridiques, où le texte principal est encadré, en général sur tous ses côtés, par son commentaire. Le scribe, le frère Adigherio, signe de son nom cette copie (fol. 341v). Elle est en outre somptueusement décorée de grandes miniatures introduisant soit les parties principales du texte, soit les différentes causes, ainsi que de très nombreuses initiales historiées, souvent pleines d'humour (par exemple f. 2r, 127v), et des initiales à personnages. Deux enlumineurs bolonais, le Maître de 1346 et l'Illustratore, sont les auteurs de ce décor réalisé dans les années 1340. Le Décret de Gratien entra en 1756 à la Bibliothèque de Genève à l'occasion du legs d'Ami Lullin qui avait acquis cette copie de la collection de Paul et Alexandre Petau.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit comprend trois textes de médecine traduits de l'arabe et du grec en latin. Il débute par une petite encyclopédie médicale en dix livres, le Kitâb al-Mansuri de Rhazès (ff. 4-126) dans la traduction attribuée à Gérard de Crémone (m. 1187) ; immédiatement suivie par un traité sur les fièvres (ff. 126-144v), inspiré de Johannitius, qui est le nom latin du médecin et traducteur de Bagdad Hunain ben Ishāq al-Ibādī (808-873). Le recueil se termine par le texte du médecin byzantin Alexandre de Tralles, Les douze livres de médecine, réparti ici en trois livres, suivi du Traité des fièvres (ff. 146-289v). Abondamment annoté, il présente un décor d'initiales ornées d'où naissent de très beaux « prolongements à l'italienne » rouge et bleu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit a été écrit à une date inconnue par Johannes Künlin. Il contient le début des Evangiles du dimanche en latin et les sermons correspondants en allemand. A la moitié du manuscrit se trouve la Dekalogerklärung de Marquard von Lindau.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le fascicule, petit et mince, contient une série d'oraisons pour l'usage privé d'une femme.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le livre, datant des années 1400, contient des oraisons et des traités pour la prière individuelle. Il possède une reliure souple en cuir rouge.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit contient la partie estivale d'un antiphonaire monastique. Les chants pour la liturgie des heures sont écrits en notation carrée sur une portée de 4 lignes. Les ajouts de diverses mains du XVème au XVIIème siècle confirment que le manuscrit est resté en usage pendant une longue période.
En ligne depuis: 10.11.2016
L'antiphonaire monastique contient les chants pour la liturgie des heures. Les mélodies sont entièrement transcrites sous forme de neumes sans portée et désignées par les lettres du tonarium. Les ajouts sur feuilles de papier datent de la fin du XVIème siècle.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le bréviaire d'influence dominicaine provient de Zurich. Il contient les textes pour les fêtes des saints et pour le Commune des saints. Un relief particulier est accordé à Thomas d'Aquin (2r initiale qui occupe dix lignes avec un dessin à la plume du saint).
En ligne depuis: 10.11.2016
Le psautier provient du couvent des dominicaines de St. Katharinental près de Diessenhofen. Le calendrier contient quelques entrées à caractère nécrologique. La tranche du manuscrit est peinte.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le psautier fut probablement réalisé pour le monastère de Selnau à Zurich. Au f. 7r est représentée une donatrice. Au XVIIème siècle, il se trouvait en possession de soeur Ottilia Suter de Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le diurnale contient des textes pour la liturgie des heures de la journée. Il fut réalisé pour le monastère des bénédictines de Sainte-Agnès de Schaffhouse. Il fut plus tard en possession de Anna von Hertenstein, conventuelle de Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le volume contient les prières pour la liturgie des heures à réciter durant la journée. Il contient les textes dédiés à la vénération des saints. Il a subi quelques pertes (chute d'une page au début et à la fin, bandes de parchemin découpées dans la marge inférieure). Il provient d'un couvent féminin, peut-être de Zurich.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le volume, très épais malgré son petit format, contient entre autres un calendrier, plusieurs traités sur l'eucharistie. Le texte est écrit pour la majeure partie en dialecte alémanique. Dans le calendrier sont mentionnés plusieurs saints importants pour l'Ordre Teutonique. Depuis 1619, il est conservé dans le monastère d'Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Ces fragments, découverts en 1931 dans un registre par l'archiviste de Moudon, tirent leur nom du lieu où ils ont été retrouvés. Selon le registre des entrées du service des manuscrits, ils sont parvenus en 1950 à la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. Ils comportent 21 entrées qui décrivent les vertus médicinales de différentes plantes. On ignore le nombre total de chapitres du manuscrit d'origine. Selon Eugène Olivier qui a édité le texte avec Paul Aebischer, il a été copié par un scribe qui n'était pas un médecin praticien, comme en témoignent des fautes de lecture, tels que « sanc » (sang) au lieu de « sint » (graisse).
En ligne depuis: 08.10.2020
Ce codex daté de la première moitié du XIVe s. contient une copie du Roman de la Rose, un poème allégorique en ancien français composé au XIIIe s. par Guillaume de Lorris et Jean de Meung. Cet exemplaire, une des plus de 300 copies complètes ou partielles qui subsistent, est abondamment annoté ce qui atteste de son usage fréquent par de nombreux lecteurs.
En ligne depuis: 21.01.2011
Le manuscrit est un cartulaire établi en faveur du prieuré clunisien de Romainmôtier (canton de Vaud) et probablement copié dans le monastère. Il se compose de deux ensembles distincts chronologiquement et réunis à une date inconnue. La première partie date du XIIe siècle et se compose de 77 documents précédés d'une préface narrant les principaux événements de l'histoire ancienne de l'institution. Le deuxième ensemble a été copié à la fin du XIIIe siècle et contient 80 documents, qui remontent pour la plupart aux années 1270-1286.
En ligne depuis: 29.03.2019
Ce codex contient deux textes différents, tous deux incomplets, dans une reliure du XIXe siècle. Il s'agit d'une part de l'Horologium Sapientiae de Henri Suso (1-66), dont le texte original fut écrit à Constance et connut une large diffusion au Moyen Âge tardif, et d'autre part du De Vita Solitaria de Francesco Petrarca (67-116). Le premier est un manuscrit sur parchemin d'origine italienne, daté de la fin du XIVe-début du XVe siècle, écrit d'une seule main dans une gothique semi-cursive sur deux colonnes. Sa particularité est d'utiliser du parchemin palimpseste, sur lequel se trouvaient initialement des textes juridiques copiés au XIIIe siècle. Le second, d'une autre main et d'origine française ou suisse, présente une copie du texte de Pétrarque dans une minuscule bâtarde, sur deux colonnes, datée du XVe siècle. Tous deux présentent quelques initiales filigranées et sont émaillés de manicules.
En ligne depuis: 10.10.2019
Contient la Legenda maior de saint François écrite par saint Bonaventure, la Vita beati Antonii et deux indulgences concernant la Portioncule. Le manuscrit fut écrit en 1337 par Elisabeth von Amberg (ff. 1-127) et par Katherina von Purchausen (ff. 129-176). Il est orné d'une initiale dans laquelle est représenté saint François en habit de chevalier (f. 4r) et d'une vignette dans laquelle le saint reçoit les stigmates (f. 77v). La mise en évidence du nom de sainte Claire dans le texte laisse penser que le manuscrit a été copié dans un couvent de clarisses, peut-être à Paradies. En possession du couvent des Capucins de Frauenfeld dès le début du XVIIe s., il est transféré, en 1848, dans les archives provinciales des capucins suisses à Lucerne.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le COD 3655 constitue de fait un « Stadtbuch » , puisque le volume, en plus d'une liste des nouveaux bourgeois jusqu'en 1441 (en réalité, le plus ancien registre des bourgeois, de la main du chancelier de la ville Werner Hofmeier, fol. 1r-53v), contient également des statuts, des copies d'actes, des notices relatives à l‘administration (parmi lesquelles un inventaire du trésor de la chapelle saint Pierre, fol. 19r et une instruction pour la nouvelle horloge « am Graggenturm » , fol. 24r) et des annotations de chronique. Parmi ces dernières, figurent des notices sur les batailles de Sempach (fol. 22r), Näfels (fol. 22r) et Arbedo (fol. 49r). La reliure, composée d'ais de bois revêtus de cuir de porc sur lequel sont peintes les armoiries de Lucerne, date de la seconde moitié du XVIème siècle.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le plus ancien obituaire du monastère de St. Urban, qui se présente avec une reliure en ais de bois du XVIème siècle, n'est malheureusement conservé que de manière fragmentaire. La première partie (fol. 3-14v) comprend le nécrologe du monastère; la seconde partie contient le Liber anniversariorum benefactorum incomplet (seulement 1-12 janvier, 1 mai-1 septembre, 4-7 septembre, 22 septembre-31 décembre), avec des ajouts; la troisième partie comprend l'Officium defunctorum, une litanie et des ajouts, ainsi qu'une liste des membres de la confrérie laïque du monastère. Le volume rejoignit les archives d'Etat avec les archives du monastère après sa sécularisation.
En ligne depuis: 22.03.2017
Chants liturgiques pour la sainte messe, pour les dimanches et les jours de fêtes, dans une abbaye cistercienne. Le livre, orné par le „Maître de la Bible d'Anvers de Konrad von Vechta“, a été produit à Prague peu après 1400.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit contient les livres 1-8 de l'histoire universelle du dominicain français Vincent de Beauvais († 1264) dans la version de Douai en 32 livres.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit contient les livres 17-24 de l'histoire universelle du dominicain français Vincent de Beauvais († 1264) dans la version de Douai en 32 livres.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit contient les livres 25-32 de l'histoire universelle du dominicain français Vincent de Beauvais († 1264) dans la version de Douai en 32 livres. Sur les folios 372-378, se trouve une version ancienne de l'Historia Tartarorum du frère C. De Bridia.
En ligne depuis: 23.06.2014
L'antiphonaire de la seconde moitié du XIVe siècle comprend les textes depuis la Pentecôte jusqu'à la fin de l'année liturgique, parmi lesquels ceux qui correspondent aux fêtes pour les saints et pour le Commune sanctorum. Son origine est inconnue ; la mention des fêtes de certains saints laisse penser qu'il pourrait provenir de la région de Cologne. Il est écrit dans une écriture uniforme, avec une notation musicale avec neumes sur une portée à quatre lignes, présente quelques ajouts avec neumes sur une portée à cinq lignes ; avec traces d'usure et indications plus tardives. Cinq grandes initiales alternent avec autant d'initiales plus petites, dorées à la feuille; de plus, il y a encore 36 initiales simples. Toutes les lettres initiales sont en rouge et en bleu. Rubriques en rouge. Le manuscrit parvint entre les mains d'un père de Mariastein, actif au collège d'Altdorf. De là, il rejoignit Mariastein, en 1981. Inédit.
En ligne depuis: 22.06.2017
Inventaire de biens rédigé en 1394, à la demande de l'abbesse Luzia I, par le notaire Jakob von Schluderns et transcrit dans une belle copie sur parchemin par son fils Peter. Dans l'inventaire figurent 517 terres censuaires dans 36 localités. La décoration est simple mais très belle. D'importance sont les deux grandes figures peintes représentant Jean Baptiste, le patron du monastère, et Charlemagne, son fondateur. Un passage copié dans l'inventaire en langue vernaculaire, qui se trouve dans un document en latin de 1389, revêt une grande importance au point de vue de l'histoire de la langue. Il s'agit en effet de l'un des plus anciens témoins de la langue réto-romanche de l'Engadine, respectivement du Val Müstair.
En ligne depuis: 26.09.2017
Manuscrit en papier, acéphale, datable du XIVe s., écrit par diverses mains qui alternent écriture textura et cursive. Il contient une collection composée à l'origine de 74 fables et légendes versifiées en ancien français, qui se fondent sur le modèle des Vitae Patrum, qui ont été composées dans la première moitié du XIIe s. par divers auteurs. Le manuscrit possède encore sa reliure originale en cuir blanc; les pages de garde sont constituées d'actes notariés du XIII/XIVe s., qui ont laissés des traces de l'écriture aussi à l'intérieur de la couverture. Au f. 186v figure deux fois l'ex-libris Iste liber est de Joni de Densseuto, tandis qu'au f. 92v une note rapporte la nouvelle de la naissance, en 1465, du fils de Pierre de Vatravers.
En ligne depuis: 22.03.2012
Manuscrit acéphale en prose, en ancien français. Il est écrit sur du parchemin probablement de mouton, assez grossièrement travaillé. Les initiales sont rubriquées avec des pigments rouges. Une place est laissée pour quelques lettrines décorées qui n'ont pas été exécutées. Texte mutilé à la fin du volume. Les 135 feuillets sont répartis en 19 cahiers. Les premiers et derniers folios sont manquants. Le manuscrit provient probablement de la Bibliothèque des Comtes de Neuchâtel car il est mentionné dans un inventaire de la bibliothèque de Jean de Fribourg et de Rodolphe de Hochberg, dressé à la fin du XVe siècle. Il a été donné par le Conseil d'Etat à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1813 avec un lot de 16 autres manuscrits.
En ligne depuis: 17.03.2016
Graduel franciscain, écrit et enluminé en Italie du Nord (Padoue ou Bologne) et datable des premières décennies du XIVe s. Le manuscrit fut utilisé dans le couvent franciscain S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que les antiphonaires du Temporal Codice II, Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. A la fin du texte (f. 181r) a été copiée une préface (Statutum pro libris choralibus scribendis) – qui habituellement se trouve au début du graduel – qui contient les instructions pour la rédaction des livres choraux de l'ordre. Sur la dernière page, le frère Giacomo di Rastelli Orelli a recopié quelques documents concernant le couvent: une note concernant la construction des armoires de la bibliothèque, la lettre de consécration de 1316 et la mention d'une donation destinée à l'achat d'objets liturgiques.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la première partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du premier dimanche de l'Avent au cinquième dimanche après l'Epiphanie) et un choix des fêtes du Propre des saints (de la vigile de Saint André à l'Annonciation), destiné à l'usage des couvents franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel et les antiphonaires du Temporal Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la seconde partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du dimanche en Septuagésime au dimanche des calendes de novembre) destiné à l'usage des franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, l'antiphonaire temporel Codice II et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
L'antiphonaire contient les chants pour les fêtes des saints, l'office des morts et l'office de saint Antoine. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, les antiphonaires temporels Codice II et Codice III – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. Sur la page de garde antérieure, était collée une feuille de papier, détachée lors de la dernière restauration, sur laquelle est dessiné sur les deux côtés un plan commenté d'un « rivellino » (ravelin), un ouvrage de maçonnerie érigé habituellement à l'avant des fortifications comme premier élément de défense.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le bréviaire, qui contient uniquement la partie hivernale, date de la première moitié du XIVème siècle. Il provient du diocèse de Besançon (auquel Porrentruy était rattaché) comme l'indiquent certains saints apparaissant dans les litanies, tels que saint Ferréol ou saint Germain, les répons des dimanches de l'Avent, ainsi que le Triduum pascal.
En ligne depuis: 22.06.2017
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, daté aux alentours de 1300. Une partie contenant l'Ordo Missae, précédée d'une miniature avec la Crucifixtion, a été insérée au XVe siècle. La reliure a été restaurée en 1992 et remplace la reliure d'origine qui n'a pas été conservée.
En ligne depuis: 09.04.2014
Manuscrit contenant la Legenda aurea de Jaques de Voragine comportant des lacunes dues à la disparition de certaines feuilles, qui contenaient probablement des initiales historiées. La présence dans le texte de la légende de St Antide et les caractéristiques de la décoration laissent supposer qu'il provient de Besançon.
En ligne depuis: 09.04.2014
Dans ce florilège du XIII/XIVe siècle sont cités essentiellement les saints Bernard, Augustin et Grégoire, des livres bibliques avec la Glose ordinaire, S. Ambroise, Sénèque, Aristote et bien d'autres. Les contre-gardes se composent de fragments en parchemin du XIIe siècle sur lesquels figurent quelques vers des Géorgiques de Virgile.
En ligne depuis: 23.09.2014
Ce manuscrit constitué de seulement 19 feuillets, contient les vies de quelques saints du sud de l'Allemagne, parmi lesquels Erard et Adalbert. Avant de rejoindre Porrentruy, il appartenait au chanoine Nicolas-Antoine Labbey de Billy, vicaire général de Langres († 1825).
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit FiD 7 (notation musicale carrée ; rubriques en latin et en ancien français) débute par les capitules et collectes du sanctoral (le folio 1r commence abruptement au milieu du capitule de tierce pour la Nativité de Jean Baptiste). Il comporte ensuite divers rituels, dont celui des défunts (office noté aux folios 40r-46v), ainsi que celui de la profession monastique et de prise d'habit d'une moniale (f. 24v-26r). L'acte de profession Ego soror ill. promitto (f. 24v) pourrait désigner la Fille-Dieu comme monastère de destination. Mais le livre comporte ailleurs des rubriques et oraisons de première main au masculin, adaptées au féminin en interligne, par une main contemporaine à la copie du livre (f. 20r, 27v, 30v-39v). FiD 7 est donc vraisemblablement issu d'un scriptorium masculin, probablement celui des cisterciens de Hautcrêt (Oron, VD) ou d'Hauterive (FR).
En ligne depuis: 22.03.2018
Le Missale speciale a été réalisé en 1333, probablement dans le monastère de Muri, pour la chapelle de saint Laurent à Wallenschwil. Il contient des textes pour les messes célébrées dans cette chapelle durant l'année.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le bifolio contient deux fragments du Barlaam und Josaphat de Rudolf von Ems et a été découpé de la reliure antérieure du livre des comtes de Allerheiligen, Revenus 1545/46 (Allerheiligen AA 1/1545-1546). En 1225 env., Rudolf von Ems avait écrit, en s'inspirant d'un modèle latin, le roman de Barlaam und Josaphat composé de 16'244 vers, adressé à un public courtois et qui connut un succès retentissant dans le haut Moyen-Age.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le « Richterbrief », datable vers 1300, est le plus ancien manuscrit originaire de Schaffhouse et qui ne provient pas du monastère. Il contient des lois sur la protection des personnes et la réglementation des affaires et du commerce, une série de dispositions relatives à la sauvegarde de l'autonomie de la cité, et des lois sur la constitution de Schaffhouse. Il tire probablement son origine de la politique d'alliance de Schaffhouse à Zurich, Constance et Saint-Gall. Pour cette raison, la première partie du manuscrit se réfère à un modèle de Constance tandis que la seconde se réfère à un modèle de Zurich.
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce manuscrit du XIVe s. de grand format contient, dans la plus ancienne version, une copie illustrée du dit Klosterneuburger Evangelienwerk, une traduction allemande en prose des Evangiles, qui comprend également les Actes des Apôtres et différents apocryphes néotestamentaires. Plus de 400 dessins à la plume délavés accompagnent le texte, dans l'ordre, en illustration des récits. Ils sont disséminés de manière inégale dans tout le manuscrit.
En ligne depuis: 09.12.2008
Bible latine complète sur parchemin fin et très blanc, écrite et décorée dans la région du lac de Constance dans le premier quart du XIVe s. Les prologues et les livres bibliques sont introduits par des initiales de 2-8 lignes de texte encadrées, la plus grande partie avec des personnages, en couleurs et en or. Au début, deux pages illustrées avec chacune six médaillons (dessins à la plume colorés) représentent les épisodes de l'histoire de la Création jusqu'au bannissement du paradis, l'arche de Noé et le sacrifice d'Isaac. La présence du manuscrit est attestée à Schaffhouse depuis le XVe s. Le codex Min. 6 est l'un des plus beaux manuscrits de la Bibliothèque ministérielle, dans lequel parchemin, écriture et décoration forment un tout.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit se compose de quatre parties de différentes époques. La première (ff. 1r-59v, 2e moitié du XIIIe siècle) contient le Breviloquium de Bonaventure ; la deuxième (ff. 60r-153v, XIIIe-XIVe siècle) des extraits du Talmud ; la troisième (ff. 154r-239v, XIVe siècle) des sermons du franciscain Gualterus de Brugis et le Pharetra du Pseudo-Bonaventure ; et enfin la quatrième (ff. 240r-268v, première moitié du XIVe siècle) le recueil de sermons Rusticani du franciscain Berthold de Ratisbonne. Les Extractiones de Talmud sont particulièrement intéressants en ce qu'ils constituent le plus grand corpus de traductions latines du Talmud arrivé à nous, produit à Paris en 1244/1245 au moment de la révision de la condamnation de l'œuvre qui avait été prononcée en 1240/1241. Dans la présente version, les traductions s'organisent non pas suivant la séquence des traités, mais thématiquement selon les différents arguments. La reliure du siècle passé, où sont réutilisées des parties de l'ancienne reliure et qui montre les traces d'une chaîne, indique que le manuscrit provient du couvent des franciscains de Schaffhouse.
En ligne depuis: 29.03.2019
A en juger par une marque de propriétaire effacée, le manuscrit a été achevé avant 1318. Le copiste et le lieu d'origine sont inconnus. Il contient des commentaires en latin du dominicain Albert le Grand (vers 1200-1280) sur six textes de base de l'enseignement médiéval de la logique. Le texte fut corrigé au XVIe s. sur la base d'une autre tradition textuelle qui, aujourd'hui, nous est connue surtout à travers des manuscrits de la Renaissance italienne. De cette manière, s'est constitué un texte interpolé, lequel, en raison de ses bonnes variantes, bien que souvent isolées, est d'un grand intérêt pour l'édition de ces commentaires. Dans la Bibliotheca publica de l'église Saint-Jean de Schaffhouse, le manuscrit est mentionné depuis 1589.
En ligne depuis: 22.06.2010
Registre de la chancellerie du Chapitre de Sion sur parchemin, relatif à Vercorin et au Val d'Anniviers, contenant environ 2300 actes pour les années 1285-1314. Registre paginé 1-402, mais comportant des pages 96 bis, ter, quater et quinque et 296 bis, 297 bis (408 pages).
En ligne depuis: 13.12.2013
La Chanson de la Reine Sebile ou Macaire, une œuvre de la fin du XIIe siècle, appartient à la geste française médiévale, plus précisément à celle qui se rapporte à la « biographie poétique de Charlemagne » : à cause d'un complot manigancé par Macaire, qui est amoureux d'elle, la reine Sebile, l'épouse de Charlemagne, a été injustement accusée d'adultère, répudiée et envoyée en exil, pour être finalement innocentée. Plus de 200 alexandrins de cette chanson de geste sont connus, provenant de cinq fragments qui ne faisaient pas partie du même manuscrit d'origine, respectivement conservés à Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique (ms. II 139, ff. 3r-4r : 2 fragments du XIIIe siècle), à Sheffield, University Library (ms. 137 : 2 fragments du XIIIe siècle), et à Sion, Archives de l'Etat du Valais. Le feuillet de Sion a été découvert et extrait d'une ancienne reliure en 1925 par Leo Meyer, bibliothécaire cantonal et archiviste d'Etat. Il a par la suite été édité par Paul Aebischer (1950) qui le date des environs de 1300. Ce fragment, troué à un endroit, comprend 168 vers, copiés sur deux colonnes, avec pour seul ornement des lettrines peintes en rouge en tête de chaque laisse.
En ligne depuis: 10.12.2020
Réalisé en France à la fin du XIVe siècle ou au tout début du XVe siècle, le manuscrit des Six âges du monde apparaît dès la fin du Moyen Age dans l'une des plus importantes bibliothèques valaisannes, celle de la famille Supersaxo, conservée aujourd'hui à la Médiathèque Valais-Sion et (pour ce manuscrit) aux Archives de l'Etat du Valais à Sion. Cet ouvrage est remarquable à plus d'un titre. D'une part, il se présente sous le format peu usité du rouleau, format réservé, entre autres, au genre de la chronique universelle auquel il appartient. D'autre part, il est traversé, tout au long de ses huit mètres, par un arbre généalogique complexe rendant compte de la succession d'Adam à la Nativité du Christ. Accompagnant cet imposant dispositif graphique, de nombreux dessins, que le style rapproche d'œuvres parisiennes, ornent ses colonnes. De plus, cet exemplaire n'est pas unique, puisque la Bibliothèque municipale de Reims possède un rouleau semblable (ms. 61), illustré certainement par le même maître.
En ligne depuis: 22.03.2017
Antiphonaire avec notation musicale dont le texte correspond à l'Ordinaire de Sion. Il contient la partie hivernale du Proprium de tempore et, en annexe, l'Officium Defunctorum. Ce codex sur parchemin, composé de deux parties, fut probablement écrit en 1347, par la même main qui a rédigé le codex Ms. 2 appartenant également aux Archives du Chapitre de la Cathédrale de Sion.
En ligne depuis: 21.12.2010
Cet antiphonaire est écrit par la même main que le codex Ms. 1 des Archives du Chapitre de la Cathédrale de Sion. Ce manuscrit, avec notation musicale, date de 1347 et contient l'Officium visitationes BMV, le Proprium de sanctis (de André à Catherine), le Commune sanctorum et – ajoutés dans un second temps – d'autres textes brefs. Le texte, comme celui du Proprium de tempore contenu dans le Ms. 1, correspond à l'Ordinaire de Sion.
En ligne depuis: 21.12.2010
Miscellanées contenant des textes juridiques principalement de l'époque précédant Accurse (première moitié du XIIIème siècle): les Dissensiones et les Insolubilia d'Ugolino dei Presbiteri; les Quaestiones de Pillio da Medicina, de Azzone, de Roffredo da Benevento et d'autres d'un auteur incertain; le Libellus de iure civili, le Tractatus de bonorum possessione et le rare Tractatus de pugna de Roffredo da Benevento; le Tractatus de reprobatione instrumentorum et la Summa arboris actionum de Ponzio da Ilerda; quelques lecturae sur des titres et des fragments du Digestum Novum; les Brocarda de Azzone; la Summula de testibus d'Alberico da Porta Ravennate; un Tractatus de testibus anonyme; le Libellus disputatorius de Pillio da Medicina; des fragments des Notabilia sur le Decretum de Gratien et sur le Corpus iuris civilis; l'ordo iudiciorum ‘Olim'; une partie du Catalogus praescriptionum attribué pendant un certain temps à Rogerio et l'ordo iudiciorum ‘Quicumque vult' de Giovanni Bassiano.
En ligne depuis: 23.06.2016
Ce manuscrit de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529), aux initiales rouge et bleu (parfois ornées à filigranes comme aux ff. 1r et 113v ; deux dessins aux ff. 77r et 91r), rassemble huit traités juridiques latins, dont la moitié est anonyme : 1. Jean de Blanot, (Libellus super titulo) de actionibus (ff. 1r-45r) ; 2. Egidio Foscarari, Ordo judiciarius (ff. 46r-67v) ; 3. Ordo judiciarius « De edendo » (ff. 68r-69v ; incomplet) ; 4. Ordo judiciarius « Scientiam » (ff. 69v-75v) ; 5. Tancrède de Bologne, Ordo judiciarius (ff. 77r-113v) ; 6. Contentio actoris et rei (ff. 113v-117r) ; 7. Parvus ordo judiciarius (ff. 117r-121v) ; 8. [Tancrède de Bologne / Raymond de Peñafort], Summa de matrimonio (ff. 121v-125v ; incomplet). Jean de Blanot (mort ca. 1281, ou plus tard), d'origine bourguignonne, étudia et vraisemblablement enseigna le droit à Bologne, avant de retourner dans sa patrie et de se mettre au service du duc Hugues IV de Bourgogne ; en 1256, il composa son commentaire sur le titre des Institutes « De actionibus », peut-être encore à Bologne. L'auteur du deuxième traité de ce manuscrit, Egidio Foscarari (mort en 1289), fut le premier laïc à enseigner le droit canonique à l'Université de Bologne ; son Ordo judiciarius, des années 1263-1266, est la plus importante de ses œuvres. Quant à l'auteur des n° 5 et 8, Tancrède de Bologne (ca. 1185-ca. 1236), canoniste renommé et archidiacre, il côtoya les papes Innocent III, Honorius III et Grégoire IX ; parmi ses œuvres, la Summa de sponsalibus et matrimonio, rédigée vers 1210-1214 et retravaillée par Raymond de Peñafort en 1235, rencontra un certain succès, mais il est surtout célèbre pour son Ordo judiciarius (ca. 1214-1216), qui s'imposa dans toute l'Europe comme œuvre de référence dans le domaine de la procédure judiciaire. Pour ce qui est des quatre traités anonymes (ou non attribués avec certitude) du S 102 : le n° 3, mieux connu sous le titre Ulpianus de edendo, fut vraisemblablement écrit vers 1140-1170 en Angleterre ; le n° 4, avant 1234 en France (son auteur est un certain Gualterus, peut-être identique à Gauthier Cornu, archevêque de Sens) ; le n° 6, qui date du pontificat de Grégoire IX (1227-1241), pourrait être d'origine anglo-normande ; enfin, le n° 7, fut composé en deux versions, en 1221 et 1238, au nord de la France. La bibliothèque Supersaxo compte de nombreux ouvrages juridiques ; en particulier, le S 102 est à rapprocher du manuscrit S 104 (Goffredus Tranensis, Summa super titulis Decretalium), également d'origine bolonaise et remontant au XIVe siècle.
En ligne depuis: 22.03.2018
La Summa super titulis (ou rubricis) Decretalium est un célèbre traité juridique sur les Décrétales de Grégoire IX, composé vers 1241-1243 par Goffredo da Trani, professeur de droit canonique à Bologne et futur cardinal (mort en 1245). Dans cet exemplaire, le début de chacun des cinq livres est marqué par une initiale enluminée (ff. 1r, 45r, 75v, 105v, 124v) ; l'on trouve aussi, parmi les annotations et les manicules, de nombreuses petites têtes humaines dessinées de profil, à la plume, en marge et entre les colonnes (par ex. au f. 154r). Ce manuscrit fait partie de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529) ; avant cela, il appartenait à Georges de Saluces (évêque d'Aoste en 1433 et de Lausanne en 1440, mort en 1461), à l'époque où il était encore doyen du Puy-en-Velay. La bibliothèque Supersaxo compte encore un autre volume d'origine bolonaise, le S 102, datant également du XIVe siècle et contenant lui aussi des textes juridiques.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le Légendier de Soleure est le plus ancien témoin d'une collection de légendes en allemand. Le manuscrit a été écrit pendant le deuxième quart du XIVe siècle dans un couvent de Dominicaines, probablement à Töss (près de Winterthour) ou Oetenbach (Zurich). Depuis le XVIIe siècle le manuscrit se trouve à Soleure.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce manuscrit composite réunit différents textes, avant tout des traités de comput et d'astronomie (Jakob Twinger von Königshofen, Johannes Münzinger, Johannes de Sacrobosco et d'autres). Il fut écrit entre 1388 et 1394 à Strasbourg et Rottweil sur le Neckar (Württenberg), respectivement par Konrad Justinger et Werner Mardersberger. Werner Mardersberger fut directeur de la collégiale de Soleure. Par succession, le volume parvint en 1504 en possession de la Bibilothèque de la collégiale de Soleure.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le graduel franciscain fut réalisé vers 1320-1330 dans un scriptorium du Haut-Rhin. Il provient du couvent franciscain de Soleure. Il y resta en usage jusqu'au XVIIIe s.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit de Rodolphe d'Ems provient du même milieu zurichois que le luxueux Codex Manesse. Il représente l'un des chefs-d'oeuvre de l'enluminure du sud de l'Allemagne vers 1300. Ce jugement vaut autant pour les miniatures de la Chronique mondiale de Rodolphe d'Ems que pour l'épopée en vers du Stricker sur l'empereur Charlemagne et son expédition militaire en Espagne.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le cartulaire contient les titres juridiques essentiels de l'Abbaye des Prémontrés de Weissenau près de Ravensburg; les papes, les empereurs, les rois, les ducs, les comtes, les évêques, les doyens et les diplômes émis, sont représentés avec leurs attributs en marge. Une histoire de la fondation est placée en tête du cartulaire lui-même qui se termine par un rouleau des intérêts et d'autres documents.
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce petit mahzor suivant le rite romain a été copié en Italie au cours du XIVe siècle. La première partie contient des prières abrégées pour les fêtes de l'année liturgique juive (Pessah, Shavuot, Rosh ha-Shanah, Yom Kippur, Sukkot, Shemini Atseret), et la deuxième comprend de nombreux poèmes liturgiques accompagnant les prières. Etant donné ses dimensions, ce rituel de prière parait destiné à un usage personnel, peut-être même à une femme, puisqu'un terme, trouvé dans le vidui (confession), situé à la fin des prières de l'après-midi de Yom Kippur, se termine par un suffixe féminin.
En ligne depuis: 13.06.2019
La Bible de poche richement illustrée du troisième quart du XIIIe s. contient l'Ancien et le Nouveau Testaments, elle associe le nouveau décompte des chapitres utilisé dès le XIIIe s. avec l'ancien d'Eusèbe, dans les Evangiles. Dans les psaumes se trouvent côte à côte la version gallicane et la traduction de Jérôme. A partir des Psaumes commencent des initiales historiques, qui sont accompagnées de charmantes figures grotesques.
En ligne depuis: 20.05.2009
Dans la Bible de propagande contre le Pape, nommée selon le début du texte „Ascende calve“, images et textes sont placés côte à côte avec une égale valeur. Les textes revêtent la forme de prophéties; le mansucrit de la collection de Vadian en est le plus important témoin textuel. Mais, son importance réside avant tout dans ses images fascinantes, qui sont réalisées en dégradés de gris.
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce rouleau de parchemin, long de 6,5 m., représente l'histoire universelle depuis Adam et Eve jusqu'au Christ comme une histoire du Salut, où les principaux événements sont illustrés par des dessins à la plume en couleur. En ce qui concerne les époques successives jusqu'à la moitié du XIVème siècle, les papes sont représentés, sous la forme d'un tableau, jusqu'à Innocent IV (élu en 1352) et les rois et empereurs jusqu'à Charles IV.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce volume, assemblé durant le XIVème siècle à partir de quatre parties à l'origine séparées, constituait probablement le missel de la chapelle sur le St. Margrethenberg (Sampans) au-dessus de Pfäfers. Les chants dans la première partie (1r-63v, XIIème siècle), dans la seconde (64r-77v, XIII-XIVème siècle) et dans la quatrième (129r-131v, XIIème siècle) contiennent des neumes, ceux de la troisième partie (78r-128v, XIVème siècle) sont écrits en notation carrée.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le Liber viventium Fabariensis est certainement l'œuvre rhétique la plus importante. Le codex fut écrit à l'origine comme un livre d'évangiles et décoré d'initiales, de cadres entourant les canons et de représentations en pleine page des symboles des quatre Evangélistes, richement ornés. Dans les espaces vierges de l'encadrement des canons fut ajoutée la liste des communautés monastiques affiliées et les noms des bienfaiteurs du monastère aussi bien les vivants que les défunts. En plus d'être un livre d'évangiles, un livre de commémoration et de confraternité, le Liber viventium, servit également plus tard de cartulaire et d'inventaire du trésor du monastère de Pfäfers. C'est en raison de sa valeur juridique que le Liber viventium a survécu jusqu'à nos jours. Le volume appartient aux archives du monastère de Pfäfers.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le Liber Aureus, le livre d'or de Pfäfers, un livre d'évangiles, fut constitué vers 1080/90 et orné de représentations très artistiques des quatre évangélistes. Les espaces laissés libres entre les lectures furent utilisés dès le XIVe siècle pour la mise par écrit des sentences judiciaires.
En ligne depuis: 02.06.2010
Bifeuillet en parchemin contenant le fragment d'un „Passionsspiel“ (mise en scène de la Passion) en langue alémanique et avec des neumes, datable des alentours du premier tiers du XIVe s. Il fut probablement encore utilisé au XIVe s. comme protection pour la couverture, lors de la nouvelle reliure du Cod. Fab. XI du X-XIe s. et découpé à cette occasion, causant d'importantes pertes de texte, pour l'adapter à la couverture. Par la suite, le détachement du fragment a encore provoqué une ultime perte du texte.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le psautier copié au XIIIe siècle montre de fortes traces d'utilisation. Selon un « mode d'emploi » sur la page de garde postérieure qui exige que le psautier soit laissé dans le chœur pour que chaque sœur puisse le lire, il est issu d'un couvent féminin. Comme dans le calendrier, sainte Catherine est particulièrement mise en valeur, il pourrait provenir du couvent des Dominicaines de St. Katharina à Saint-Gall. Son décor consiste en des initiales filigranées rouges et bleues. En outre, la division liturgique en huit parties et en trois du psautier est marquée par des initiales peintes, certaines en argent et en or. Après les psaumes, suivent à partir de la p. 240 des cantica bibliques, le Credo, le Te Deum, le Symbolum Athanasianum et une litanie. Quelques feuillets ont été remplacés au XVe ou entre le XIVe/XVe siècle (p. 95-98, 257-264). Deux cahiers d'un bréviaire de la même main que les pages 257-264 sont reliés après la litanie (p. 269-288). De plus, un calendrier incomplet (juillet à décembre), avec les noms des mois en allemand (p. 1-12), copié par la même main, a été relié au psautier. A l'origine le calendrier devait être composé de deux cahiers, dont il ne reste que le dernier folio du premier cahier et le deuxième cahier en entier. Sur la page de garde antérieure se trouve l'ex-libris du prince-abbé Beda Angehrn (abbé de 1767 à 1796).
En ligne depuis: 14.12.2022
Psautier abrégé du début du XIVe siècle, écrit à l'Abbaye de Malmesbury, dans l'ouest de l'Angleterre, aujourd'hui détruite. Il contient un calendrier et une litanie de tous les saints, et est illustré d'initiales et de bordures de feuillages, de fleurs, d'animaux et de têtes humaines. Depuis 1500 au plus tard il se trouve à l'Abbaye de Saint-Gall où il a été « complété » par des recettes médicinales.
En ligne depuis: 23.12.2008
Copie incomplète de Aurora, le poème biblique de Petrus Riga († 1209). Le manuscrit contient uniquement les livres de l'Ancien Testament et s'interrompt au livre des Maccabées. Le contenu détaillé est le suivant : Praefatio Petri Rigae (pp. 3–4), Genèse (pp. 4–60), Exode (pp. 60–106), Lévitique avec un prologue (pp. 107–137), Nombres avec un prologue (pp. 137–160), Deutéronome (pp. 160–169), Josué (pp. 169–180), Juges (pp. 180–191), Ruth (pp. 191–193), 1–4 Livres des Rois avec un prologue (pp. 193–244), Tobie (pp. 244–261), Daniel (pp. 261–285), Esther (pp. 285–294), Judith (pp. 294–300), Maccabées, V. 1–234, 307–445 et 235–272 (pp. 301–313). Le texte contient à certains endroits des ajouts qui ne sont pas de Pierre de Riga et, qui pour la plus grande partie, sont inclus dans l'édition de Paul E. Beichner (Aurora. Petri Rigae Biblia versificata. A verse commentary on the Bible, Notre Dame 1965). Avec de nombreuses gloses interlinéaires et marginales.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit comprend les sermons du père de l'Eglise Augustin, copiés par une main du XIIe siècle. A la fin se trouvent reliés deux fragments, non paginés, qui contiennent des vers, des exempla, des allégories et d'autres textes brefs analogues, écrits par une main du XIVe siècle qui a également inséré dans le manuscrit de nombreuses annotations marginales.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit se compose de deux unités codicologiques qui sont réunies dans une reliure du XVe siècle. La première (p. 1-132) est copiée dans une cursive gothique plus ancienne, la deuxième (p. 133-180) en textualis, toutes deux remontent au XIVe siècle. Les étiquettes collées sur le plat antérieur et le dos indiquent comme titre de l'ouvrage, Fulgentius de virtutib[us], un titre confirmé par la note inscrite sur une feuille insérée à la fin du volume : bellus differentiarum Fulgentii. Il ne subsiste que deux pages de ce texte (p. 97a-98b) qui est associé à trois autres collections d'exempla moralisés : les Moralitates de Robert Holcot (p. 1a-97a), les Declamationes Senecae moralisatae (p. 99a-115a) et les Enigmata Aristotelis moralizata (p. 115b-120b). Cette combinaison de quatre textes, que Nigel Palmer a nommé Compilatio exemplorum anglicorum, a largement circulé en Allemagne et en Europe centrale. Des tables et un index alphabétique concluent cette première partie (p. 121a-132b). Quant à la deuxième partie, elle contient un traité anonyme sur les sept sacrements (p. 134a-180b).
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit sur papier transmet le Vocabularius biblicus de Guilelmus Britonis, un texte composé entre 1250 et 1270. Il contient environ 2'500 entrées de mots issus de la bible (inc., p. 1a : Difficiles studeo partes quas biblia gestas…) qui sont arrangés en suivant strictement l'ordre alphabétique. A l'exception du « A » inscrit à l'encre rouge (p. 1), les autres initiales des lemmata ne sont pas réalisées. Toutefois leur inscription à la place du titre courant devait aider les lecteurs à se repérer. Bien diffusé, ce texte est conservé dans 130 copies au moins (Summa Britonis sive Guillelmi Britonis Expositiones Vocabulorum Biblie, éd. L. Daly & B. Daly, Padova 1975). Le présent volume, remontant au XIVe siècle, entre en possession du prêtre Heinrich Lütenrieter, en 1402, comme l'indique la note de possession sur le contreplat supérieur : Anno etc. m. cccc° 2°. Ego Hainricus Lütenrieter presbyter emi hunc librum lib. Gallen. [?] a domino Nicolao Mündli. Le sceau de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer (p. 267b) atteste l'appartenance de ce manuscrit à la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au plus tard 1553-1564.
En ligne depuis: 06.09.2023
Constitué d'une partie en parchemin (p. 1-74) et d'une partie en papier (p. 75-98), le manuscrit du XIVe siècle réunit trois textes différents. Le Compendium moralitatum (1320-1322) du dominicain Jacques de Lausanne se construit comme un dictionnaire allant de A[bicit mundus …] (p. 1a) à Y[pocrita] (p. 36b). Vient ensuite le Symbolum magistri domini Bonae Venturae, tel que l'indique la rubrique (p. 37), qui est de fait un texte attribué au dominicain Aldobrandinus de Tuscanella, copié par une autre main que le texte précédent (p. 37a-72a). La partie en papier présente des extraits des Questiones de prologo quarti sententiarum (p. 75a-98a) du carme anglais Johannes Baconthorp (c. 1290-1348) [https://drcs.zahnd.be/oid/100499]. Les nerfs et les fils de reliure à l'intérieur du dos du livre (après p. 98) montrent qu'une autre partie du manuscrit, qui était à l'origine reliée, a été enlevée. Des fragments de textes de droit canonique du XIVe siècle sont collés sur les contreplats.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le codex copié par une seule main (p. 236 : hexamètre nommant le scribe Cuonradus) contient principalement des sermons pour l'ensemble de l'année liturgique (p. 1-236 : sermones de tempore, p. 239-285 : sermones de sanctis). A partir de la p. 287, quelques chapitres du Liber miraculorum d'Herbert de Clairvaux († vers 1198) concluent le manuscrit. Le décor se limite à des lombardes rouges, de trois lignes de haut pour la plupart.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit en papier comprend plusieurs textes copiés sur deux colonnes par différentes mains au cours des XIVe et XVe siècles. Il débute par un martyrologe (p. 1a-80a) dont la copie est datée de 1434 et signée par le copiste Ulrich Aeppli, pléban à Sitterdorf en Thurgovie (p. 80a). Au moins cinq autres manuscrits de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall sont entièrement ou en partie de sa main (Cod. Sang. 327 ; Cod. Sang. 709 ; Cod. Sang. 786 ; Cod. Sang. 1078 ; Cod. Sang. 1076). Après quelques pages blanches (p. 81-95), dont l'une est timbrée du sceau de la bibliothèque de Saint-Gall sous l'abbatiat de Diethelm Blarer (p. 81), suivent une série de textes plus courts, copiés au XIVe siècle, dont des sermons (p. 98a ; 98b-100a), la copie d'une lettre du pape Grégoire VII à Mathilde de Canossa (p. 100a-101b) et des prières rangées selon l'ordre de l'année liturgique (p. 102a-117b), à l'exception de la première dédiée à saint Brendan (p. 101b). Ce recueil contient en outre un calendrier remarquable qui propose un régime diététique où chaque mois de l'année est associé à la consommation d'un poisson (p. 98a). D'après le titre inscrit à la p. 120a, le dernier texte comprend des Quaestiones de saint Augustin (p. 120a-141b).
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit se compose de deux parties. La première, un peu plus récente, remonte au début du XVe siècle et contient le Tractatus de officio missae de Bernard de Parentis (p. 3–178), y compris la capitulatio (p. 3–9), la dédicace (p. 9–10), le prologue (p. 10–11) et la collatio (p. 11–12). Le texte proprement dit débute à la p. 12. Les pages 179-190 sont blanches. La deuxième partie, plus ancienne, remonte au XIVe siècle et comprend un commentaire anonyme sur Isaïe (Stegmüller, Repertorium Biblicum, Nr. 8038 ; le texte s'interrompt au commentaire sur le chapitre 21) et, à la p. 256, le début du Tractatus moralis de oculo de Pierre de Limoges – incipit : Si diligenter voluerimus in lege domini meditari. Ce texte s'interrompt aussi au milieu d'une phrase. Le manuscrit est relié dans une enveloppe de parchemin, dont l'intérieur est collé de tissu. Ce tissu s'est détaché de la couverture intérieure, de sorte que l'on peut lire sur le parchemin le texte copié sur le parchemin, une charte en allemand (XIVe siècle). Des bandes de parchemin, probablement du même document, servent d'onglet de renforcement au milieu des cahiers. Au bas de la p. 268 se trouve une note d'achat datant de 1422. D'après la note de possession à la p. 3, le manuscrit appartient depuis le XVe siècle au couvent de Saint-Gall. Les timbres du temps de l'abbé Diethelm Blarer (1553-1564) se trouvent à la p. 3 et 178.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit a été réalisé entre la fin du XIVe et le milieu du XVe siècle. La première partie (p. 17-347), copiée en grande partie par Johannes Schorand (sauf les p. 17-47), est datée de 1398 (p. 123, 303 et 347). Les pages 348-412 sont copiées par plusieurs mains du XVe siècle. La dernière partie (p. 413-538) est due au frère dominicain Cuonradus Bainli et présente plusieurs dates : 1455 (p. 470, 475 et 488) et 1458 (p. 538). Le codex contient surtout des sermons mais aussi d'autres textes, principalement théologiques. Aux p. 17-124 se trouvent les Sermones super Pater noster de Godefridus Heriliacensis (d'Erlach au bord du lac de Bienne), suivis aux p. 124-303 de sermons De tempore. L'explicit à la p. 303 (Explicit Jacobus de Foragine) est trompeur ; seuls quelques sermons sont de Jacques de Voragine. En réalité les 58 premiers sermons sont identiques à ceux d'un recueil de sermons d'un franciscain anonyme conservé à Oxford, Merton College, MS 236 (XVe siècle) et désigné comme « Mendicus » dans l'incipit. A partir du 11e dimanche après Pentecôte, le Cod. Sang. 329 est un mélange du recueil de sermons de « Mendicus » et de sermons additionnels venant des Sermones de tempore de Jacques de Voragine. Il y a après ces deux séries de sermons quelques textes plus brefs : le Tractatus de symbolo fidei d'Aldobrandinus de Toscanella (p. 304-347), un sermon sur la fête de Pâques (p. 348-355) issu de l'Expositio evangeliorum dominicalium d'Albert de Padoue (incipit : Maria Magdalene et Maria Jacobi et Salome emerunt aromata … Licet magna leticia sit rem desideratam invenire), des dispositions du droit canonique (p. 355-357), le chapitre De sancto Petro apostolo de la Legenda Aurea de Jacques de Voragine (p. 358-360) et un Tractatus de amore dei, anime (p. 363-413). Les pages copiées par Cuonradus Bainli commencent par le Commentarius in decem praecepta de Henri de Friemar (p. 413-475, avec un index complet, p. 470-475), suivi par un Sermo de sacramento corporis Christi (p. 479-488), ainsi qu'un texte ayant pour titre Biblia virginis Marie (p. 488-538), avec un index complet (p. 488-491). Le codex présente différentes foliotations contemporaines. Les propriétaires du manuscrit étaient Johannes Lener et, après sa mort, Johannes Engler (cf. annotations de la main de Johannes Schorand p. 124 et 347, corrigées ou complétées par une main du XVe siècle). Depuis le milieu du XVIe siècle au plus tard, le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque du couvent de Saint-Gall (p. 353 timbre de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553-1564).
En ligne depuis: 20.12.2023
Le missel plénier de Saint-Gall, qui contient tous les chants et prières de la messe, se compose de différentes parties écrites, en partie au XIe s., en partie au XIVe s.: calendrier liturgique; séquences (sans mélodie); graduel; messes (avec prières, lectures et chants du Propre); canon de la messe; sacramentaire; lectionnaire. A la p. 232 (en face du Te igitur) se trouve une illustration en pleine page de la Crucifixion avec deux moines agenouillés.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le missel a vraisemblablement été copié pour le Grossmünster de Zurich (suivant la comparaison avec le Liber ordinarius du Grossmünster) ; il contient le Proprium de tempore, le Proprium de sanctis (avec les principales fêtes zurichoises), le Commune sanctorum et des messes votives. Les chants sont systématiquement écrits en plus petits caractères, mais seules quelques pages ont des mélodies avec une notation neumatique. Le Canon missae (p. 73-83) débute par une image simple du canon. A cette exception, le décor se limite à des lombardes rouges pour la plupart hautes de deux lignes.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le missel, copié sur du fin parchemin, pourrait provenir d'un couvent de dominicaines dédié à sainte Agnès, étant donné les saints particulièrement mis en valeur par le calendrier (p. 6-17, les mois sont dans le désordre). Le Canon missae (p. 193-204) est introduit par une image du canon de très belle facture, dont la ressemblance avec la crucifixion du couvent des Dominicains de Constance a été soulignée par les historiens de l'art. Une réalisation du manuscrit dans le diocèse de Constance demeure toutefois improbable, puisque dans le calendrier il manque, entre autres, Gall et Otmar ; le calendrier de fait indique plutôt une provenance strasbourgeoise. Le missel est richement orné d'initiales filigranées rouges et bleues. Il y a à la p. 18 un Exorcismus salis et aquae, et à la fin du Commune sanctorum des messes votives (p. 426-446), puis des séquences (p. 447-461). Le manuscrit se trouve à Saint-Gall au plus tard depuis le XVIe ou le XVIIe siècle (note de possession à la p. 5).
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit, qui est relié dans une reliure bleu-gris en carton du XVIIIe/XIXe siècle, se compose de deux parties copiées à des périodes différentes. La première partie (p. 3-120) contient un graduel dont il manque le début (il commence le mercredi suivant le troisième dimanche de l'Avent), copié au XIIIe siècle. Les mélodies sont indiquées par des neumes sans portée. Les dimanches après Pentecôte sont suivis par des versets d'Alleluia (p. 118-120). La deuxième partie (p. 121-186) avec des séquences sans mélodie date du XIVe siècle. A deux endroits du codex a été inséré un cahier d'un graduel probablement copié au XIIIe/XIVe siècle : p. 11-26 (au milieu de l'introït de la fête des Saints Innocents) les chants du propre pour le premier dimanche de l'Avent jusqu'au premier dimanche après Noël ; p. 159-174 (au milieu de la séquence de Tous les saints) les chants pour le temps allant du mercredi après le troisième dimanche du carême jusqu'au samedi saint.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit, dont les plats de reliure sont revêtus de tissu vert, se compose de deux parties. La première (pp. 3-53) contient les séquences de Notker Balbulus et d'autres auteurs ; la seconde (pp. 55-226) un graduel. Tous les textes présentent des neumes ; des majuscules rouges et bleues émaillent le texte. Une série d'initiales ornées est digne d'intérêt : dans le séquentiaire par exemple l'une contient un dragon (p. 3), dans le graduel une autre des motifs à rinceaux (p. 55). D'autres exemples se trouvent aux pages 114, 134, 144, 146. Au début du manuscrit a été inséré un feuillet datant du XIe/XIIe siècle avec des extraits du Commune sanctorum, et des ajouts du XIVe siècle au verso.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce bréviaire est constitué de plusieurs parties: 1) Les Capitula et les orationes pour la période allant du premier dimanche de l'Avent jusqu'à la Pentecôte, pour les dimanches ainsi que pour les jours de la semaine (p. 3–48). 2) Le Proprium de tempore (avec les lectures, les prières, les extraits de sermon, les antiphons, les répons et les hymnes), pour la période allant du premier dimanche de l'Avent jusqu'au samedi après la Pentecôte (p. 49–280). Les antiphons et les répons sont représentés avec des neumes. 3) Le Proprium de sanctis (p. 281–419), ici les neumes n'apparaissent pas dans les chants. Il commence avec Saint André (30 novembre) et termine avec Sainte Pétronille (31 mai). 4) Le Propre pour Pâques jusqu'au deuxième dimanche après l'octave de Pâques (p. 421–466). 5) Les répons et les antiphons De sanctis in pascali tempore (p. 466–468). 6) Les Lectiones per totam ebdomadam pour les jours de la semaine de la troisième et de la quatrième semaine après l'octave de Pâques (p. 469–484). 7) Les Capitula pour les nocturnes, sexte et none, durant la période de Pâques (p. 485). 8) Les Orationes pour les nocturnes, sexte et none, pour les jours de la semaine usque ad ascensionem Domini (p. 486–487). 9) Les Capitula et les orationes pour les vêpres, les laudes et sexte du premier au quatrième dimanche après l'octave de Pâques (p. 488–489). 10) Les hymnes (et les séquences Cantemus cuncti melodum, p. 504) (p. 502–504 et 506). Les parties 1-3 ont été écrites, pour la majeure partie, au XIIIe siècle (avec de nombreux ajouts et corrections sur des rasures jusqu'au XVe siècle). Les parties 4-6 datent du XIVe siècle, les parties 7-10 du XVe siècle. Au plus tard depuis le XVe siècle (peut-être 1450, cf. p. 1), il appartient à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit est copié dans une textualis fluide et doté de rubriques et de lombardes à l'encre rouge. La numérotation des cahiers, en tête de ceux-ci, en bas à droite et en rouge, est due à la même main : de II (p. 23) jusqu'à XXXIX (p. 731). La numérotation des pages présente une erreur significative : 1-501, 511-742; p. 614-615 pages blanches. Le codex comprend la partie hivernale du bréviaire, soit le Proprium de tempore du premier dimanche de l'Avent jusqu'à la Pentecôte et la fête de la Trinité (p. 1-559), ainsi que le Proprium de sanctis (p. 559-742) de la fête de l'apôtre André (30 novembre) à celle de saint Pancrace (12 mai), dont la fête de sainte Wiborada (p. 716-725). Le manuscrit ne montre aucune trace d'utilisation ni d'ajout. Sur la dernière page (p. 742) se trouve le timbre de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer de la période de 1533 à 1564. La reliure en bois couverte de cuir rouge date du XIVe ou du XVe siècle.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le volumineux manuscrit a été copié dans une textualis au XIVe siècle. Des lombardes rouges et bleues, des rubriques et des abréviations rouges articulent le texte sur deux colonnes ; quelques initiales filigranées rouges et bleues marquent les parties et les fêtes les plus importantes du bréviaire. Il débute par les vêpres de la veille de Pâques (p. 1a), soit le samedi saint, et se termine (p. 807a-817b) par la fête de saint Conrad (26 novembre). Viennent ensuite une lecture In nocte sancte Anne (p. 817b-819b) et quatre lectures In divisione apostolorum (cf. p. 433b, p. 457b) comme ajouts de la main précédente, et enfin une rubrique Passio sancti Placidi martyris, sociorum eius 35 martyrum prima [?] lectio [?] ajoutée par une autre main postérieure, du XVe siècle. Parmi les fêtes de saints, se trouvent celle de saint Gall (p. 662a) avec son octave (p. 708a), ainsi que celle de saint Otmar (p. 759b) avec son octave (p. 789b). Sur la p. 666 on trouve le timbre de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer de la période de 1553 à 1564. La reliure en bois remonte au XVe ou XVIe siècle et le cuir la recouvrant est estampé à froid. Les fermetures et les ferrures d'origine sont manquantes. Sur les contreplats antérieurs et postérieurs se trouvent des empreintes des feuilles de garde aujourd'hui détachées, ainsi que d'autres fragments collés. Avant et après les feuillets en parchemin, deux pages en papier (p. A-D) et une autre page (p. Y-Z) ont été ajoutées et reliées avec le reste. La pagination est incorrecte : A-D, 1-155, 155a, 156-433, 435-621, 623-819, Y-Z.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le bréviaire débute par le psautier (p. 1a-111b) avec les cantica, Pater noster, Credo, Quicumque vult et les litanies (p. 111b-129b), puis le Proprium de tempore (p. 130a-533a) du premier dimanche de l'Avent jusqu'au 25e dimanche après la Trinité dont la Dedicatio ecclesiae (p. 524a), et finalement le Proprium de sanctis (p. 534a-839b) et le Commune sanctorum (p. 840a-841b), qui, incomplet, s'interrompt à la fin de la dernière page. Le manuscrit est copié en textualis du XIVe siècle et orné de nombreuses initiales filigranées rouges et bleues. Le nom de sainte Catherine (p. 125a), le seul qui se distingue dans les litanies, ainsi que les fêtes de Pierre de Vérone (p. 632a), la Translatio sancti Dominici (p. 647b, 648a), de saint Dominique (jour de sa mort) (p. 709a) et de sainte Catherine (p. 828b, 830b), indiquent que le bréviaire était destiné à un couvent de dominicaines de sainte Catherine, probablement celui de Saint-Gall (plus tard à Wil). La note de possession du XVIIe siècle, Monasteriae [!] s. Catharinae, rédigée par une main identique par exemple sur le contreplat antérieur du manuscrit M 3 du couvent des dominicaines de Will, démontre que le bréviaire provient de ce couvent. La reliure en cuir sur ais de bois est ornée à l'avant et à l'arrière à roulette et d'un fer unique avec la tête du Christ. Elle porte sur le plat antérieur la date de 1591 estampée à froid.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit sur papier contient des lectures brèves (capitula), des collectes (collectae), des prières, des hymnes, des antiennes et des répons pour la prière des heures tout le long de l'année avec le Commune sanctorum. Ce « collectaire étendu » a été copié – probablement au cours du XIVe siècle – dans une textualis fluide avec des rubriques en rouge. Il montre à plusieurs endroits de fortes traces d'utilisation, avec les bords des pages déchirés ou brunis. A la page 25 se trouve le timbre de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553 et 1564. La reliure en bois remonte au XIVe ou XVe siècle. Sur les contreplats se trouvent des impressions en négatif de fragments en hébreu.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit en papier du XIVe siècle contient une Interprétation de la messe du lecteur franciscain Martinus de Vienne. Cette copie très soignée, sur une colonne, a été effectuée par deux scribes dans une écriture livresque gothique régulière. Ce sont également les auteurs des nombreuses corrections et des notes marginales visibles tout au long du codex. Ce volume appartient au XVe siècle déjà à la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall comme en atteste la note de possession en allemand située au bas de la première page (p. 1).
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit sur papier en plusieurs parties contient un dictionnaire latin, des hymnes à saint Nicolas, à la Vierge et à la Sainte Croix, puis deux commentaires sur les séquences, et enfin des séquences avec des gloses et des chiffres rapportés qui montrent un ordre de composition simplifié. Les copies des différentes parties sont probablement d'une seule main, avec des compléments d'un ou plusieurs autres copistes. Scarpatetti date le manuscrit de la deuxième moitié du XIVe siècle ; du point de vue paléographique, une datation au cours de la 1e moitié du XVe siècle est également possible. D'après la note de possession à la p. 194, le manuscrit appartient au XVe siècle déjà à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le recueil appartenait au moine saint-gallois Gall Kemli, qui a fait relier les différentes parties de ce manuscrit dont certaines remontent au XIVe siècle, et qui les a entrecoupées de pages blanches, remplies par lui-même et d'autres copistes. C'est pourquoi on repère plusieurs mains et diverses mises en pages successives. Les plus longs blocs de textes sont une collection de sermons (Liber Sagittarius, p. 3-61), un miroir de confession (p. 71a-92b), des commentaires sur les hymnes et les séquences (p. 118-217b), ainsi qu'un recueil d'exempla d'histoire ancienne, certains issus des Gesta romanorum, qui a apparemment été compilé par Kemli lui-même (p. 226-357). La reliure en cuir date du XVe siècle.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit contient d'abord des antiennes, des invitatoires et des répons de certains offices de saints, puis des versets d'Alléluia et des séquences pour des fêtes de saints. Les chants sont pour la plupart dotés de neumes sans portée. La note, ajoutée encore avant le tournant du XVe siècle (p. 112), présente une notation neumatique avec portée. Comme la couverture en cuir manque entièrement sur le dos et le plat postérieur, les attaches de la reliure gothique sont très visibles. D'après la note de possession à la p. 3, le manuscrit appartenait au XVIIIe siècle au couvent de St. Johann im Toggenburg.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit contient des antiennes, des versets et des répons, puis des séquences. Les chants sont accompagnés d'une notation carrée sur quatre lignes rouges. L'écriture, une petite textualis, est due à une main du XIVe siècle. Le manuscrit et la reliure avec ses ais en bois recouverts de cuir sont du plus petit format possible.
En ligne depuis: 25.04.2023