L'Historiae de preliis Alexandri Magni fait partie d'une vaste littérature latine consacrée à Alexandre le Grand dans le Moyen Age occidental. Ce manuscrit, copié sur parchemin entre le XIVe-XVe siècle (peut-être vers 1400), est probablement d'origine anglaise d'après son écriture, en gothique assez ronde. Les titres sont rubriqués et quelques gloses et corrections contemporaines ont été ajoutées dans la marge.
En ligne depuis: 15.04.2010
Manuscrit latin sur parchemin du XIVe siècle, le CB 14 offre un commentaire complet établi par des juristes bolonais sur des œuvres de droit civil telles que le « Code » de Justinien ou le « Digeste ».
En ligne depuis: 31.07.2007
Le CB 30 réunit sous une reliure allemande datée de 1569, deux manuscrits latins d'Allemagne du Sud. Le premier, constitué d'une centaine de feuillets, date des XIIe-XIIIe siècles. Il s'ouvre par un calendrier pourvu de nombreux dessins de signes zodiacaux et de peintures à pleine page et s'achève par des prières ou des chants liturgiques. Les trente derniers feuillets, copiés au XIVème siècle dans une écriture gothique soignée, contiennent une suite de prières latines.
En ligne depuis: 20.12.2007
Œuvre de jeunesse de Boccace (vers 1341), la Comedia delle ninfe fiorentine, ou Ameto, rapporte la transformation du fruste berger Ameto en homme vertueux, après avoir entendu les récits de sept nymphes, allégories des vertus. Elle adopte la forme du prosimètre – alternance de prose et de vers – que la mise en page sur une colonne de ce manuscrit révèle immédiatement. Copié sur papier, non filigrané, ce manuscrit s'ouvre par une unique initiale peinte à l'aquarelle, renfermant les armes de la famille Almerici (f. 2r), propriétaire et probable commanditaire de cette copie.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le De consolatione Philosophiae de Boèce connut un succès ininterrompu au cours du Moyen Age. Le présent manuscrit, remontant au XIVe siècle, offre une copie complète du texte latin, avec quelques gloses interlinéaires. Le décor enluminé se compose d'une initiale historiée d'où naît une courte marge feuillue et qui représente l'auteur de face à mi-corps désignant son livre (f. 1), ainsi que de très belles initiales ornées placées en tête des différents livres de la Consolation (f. 8, 17, 30 et 41). Leur style invite à situer la réalisation de ce manuscrit en Italie du Nord, peut-être à Bologne.
En ligne depuis: 12.12.2019
Copié sur papier, le « Codex Guarneri » a été réalisé moins de deux décennies après la mort de Dante. La disposition graphique du texte (la lettre initiale de chaque tercet est rehaussée à l'encre rouge) reflète la terza rima, cette forme métrique inventée par le poète italien. Ce manuscrit, dépourvu de la partie du Paradis probablement dès son origine, est enrichi de gloses latines.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le « Codex Ricasoli Firidolfi », copié sur papier à la fin du XIVème siècle, est un témoin important dans l'établissement du texte de la Divine Comédie de Dante Alighieri. L'initiale du vers liminaire de l'Enfer montre le célèbre profil de l'auteur entouré de décorations végétales.
En ligne depuis: 20.12.2007
Copié en 1378 par Francesco di maestro Tura de Cesena, qui appose date et signature à la fin de son volume, le Codice Severoli inaugure chacun des trois chants de la Commedia par une initiale historiée. Quelques gloses interlinéaires éclairent les vers du Paradis.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit du XIVe siècle réunit quatre traités sur la médecine. L'écriture en gothique arrondie est de plusieurs mains et les principaux incipit sont en capitales gothiques ornées de fins filigranes à la plume. On découvre différentes recettes médicales à la fin du manuscrit.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le Sachsenspiegel d'Eike von Repgow est l'un des plus anciens livres de droit composés en allemand. Le CB 61, manuscrit copié sur parchemin dans les premières années du XVe siècle, traite ainsi du droit privé et pénal, du droit public et du droit de procédure.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le Gregorius de Hartmann von Aue est entouré dans le CB 62, manuscrit sur papier de la seconde moitié du XIVe siècle, de poèmes pieux, du Marienleich du Frauenlob et du Rossarzneibuch de Meister Albrant.
En ligne depuis: 20.12.2007
En réunissant plus de deux cents textes rédigés entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècle, le « Codex de Kalocsa » est un extraordinaire témoin de la poésie médiévale allemande. Ce manuscrit, très proche d'un volume conservé à l'Universitätsbibliothek de Heidelberg (Cod. Pal. Germ. 341), qu'il recopie partiellement, nous transmet en quelques 330 feuillets de parchemin copiés par une seule main, les œuvres de Walther von der Vogelweide, Konrad von Würzburg, Hartmann von Aue, Reinmar von Zweter ou encore du Stricker ou de la tradition du « Roman de Renart », mais aussi quantité de textes anonymes.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit juridique du XIIIe ou du début du XIVème siècle, le CB 75 témoigne de la grande valeur accordée dès le Moyen-âge au « Decretum » de Gratien, véritable clef de voûte du droit canonique moderne. La glose de Jean le Teutonique dans la première révision de Bartholomé de Brescia (antérieure à 1245) encadre ici le texte de Gratien, par ailleurs rehaussé de nombreuses initiales historiées.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le CB 78, manuscrit sur parchemin du XIVe siècle, nous transmet l'« Histoire de la destruction de Troie » de Guido delle Colonne. Il est orné de cent quatre-vingt-sept miniatures exécutées par Giustino da Forlì, qui représentent, dans le cadre architectural de la Venise gothique, les principaux événements de la guerre de Troie. Fait rare : des traces de la collaboration entre le copiste et l'enlumineur se lisent dans les marges, le premier ayant décrit, en dialecte vénitien, le programme iconographique scrupuleusement suivi par le second.
En ligne depuis: 31.07.2007
Guillaume de Lorris et Jean de Meun sont les auteurs du Roman de la Rose, un des chefs-d'œuvre de la littérature courtoise du Moyen Age. Dans un cadre onirique et allégorique, l'amant tente de pénétrer dans un jardin fermé recelant une rose, image de son aimée. La seconde partie, par Jean de Meung, offre une lecture plus philosophique et moralisatrice. Ce manuscrit, copié sur parchemin au XIVe siècle, contient plusieurs peintures à encadrements dorés et rehaussés d'or ainsi que des initiales à prolongements bleues et rouges.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le CB 83, copié sur parchemin à la fin du XIVe siècle, est un des sept manuscrits complets que l'on a conservés de l'Eneide de Heinrich von Veldeke. Adaptation du Roman d'Eneas français, ce texte est considéré comme le premier roman courtois de langue allemande.
En ligne depuis: 31.07.2007
Copiée sur papier au XIVe siècle, l'Ilias Latina est une adaptation latine du grand poème épique d'Homère, un des textes fondateurs de la Grèce antique. Il a été écrit en gothique semi-cursive, par un seul copiste, probablement dans la région de Naples, en Italie. Il convient de noter la présence de quelques initiales peintes, parfois figurées, notamment une Muse vêtue d'une robe parsemée d'étoiles d'or et tenant une épée à la main.
En ligne depuis: 02.06.2010
Prédicateur dominicain du début du XIVe siècle, Jacques de Cessoles utilise le jeu d'échecs comme support de son discours moral. Dans le CB 93, manuscrit sur parchemin de la fin du XIVe siècle, 16 miniatures illustrent le propos par l'image.
En ligne depuis: 20.12.2007
Les Laudi du franciscain italien Jacopone da Todi sont des poèmes d'inspiration religieuse qui se présentent comme des ballades au mètre varié et souvent rédigées sous forme de dialogues. Le CB 94, copié par quatre scribes différents, a été composé dans la seconde moitié du XIVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit constitue l'un des quatre témoins connus (sans compter un fragment) du Roman de Jules César dû à Jean de Thuin, un poème d'environ 9'500 alexandrins, qui est une adaptation du poème épique de la Pharsale de Lucain. Le début et la fin du texte du Roman manquent dans ce manuscrit, où les principales divisions du poème sont signalées par l'insertion d'initiales alternativement bleu ou rouge, placées en tête de chaque laisse, et accompagnées de filigranes réalisés dans la couleur opposée.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit italien du XIVe siècle, peut-être bolonais, contient le Digestum Vetus, œuvre fondamentale témoignant de l'histoire de la loi romaine au XIVe siècle. Il réunit un ensemble de textes de référence systématiquement muni de la Glossa ordinaria, dite la « grande Glose », de François Accurse, d'entreglose et de glose de la Glose, travaux d'explication et d'instruction du texte. Beaucoup de manicules (lat. manicula, ae « petite main ») témoignent du travail assidu que plusieurs lecteurs ont entrepris sur ce texte aride. Ce manuscrit contient de nombreuses indications de pecia. Sur un feuillet détaché (f. 37bis), on peut lire un poème au lecteur du juriste italien Angelus Boncambius (ca. 1450).
En ligne depuis: 23.04.2013
Les deux parties de ce manuscrit, à l'origine indépendantes, ont été reliées probablement dans le dernier tiers du XVème siècle (après 1469, voir index IV). La première partie, en pleine page (cc. 1r-272), contient le Buch der Natur (Prologfassung de Conrad de Megenberg). Dans cette partie du manuscit sont présentes des corrections marginales et des gloses (surtout dans les sections les plus pertinentes pour la médecine) qui pourraient être attribuées au premier propriétaire du manuscrit (Hayer 1998, p. 162). Surtout dans les parties I, III, IV et V du Buch der Natur se trouvent des notes marginales et des gloses interlinéaires d'une main du XVème siècle qui traitent le contenu de l'histoire naturelle dans un sens allégorique pour la prédication. Nombreuses illustrations marginales petites et grandes. La seconde partie, écrite sur deux colonnes (cc. 274ra-307rb), contient un compendium médical en six parties (maladies infantiles - maladies dues au déséquilibre des humores - maladies des yeux – pestes, maladies de la peau, fièvre – chirurgie – maladies vénériennes, blessures des os, brûlures), des ordonnances en latin et en allemand, ainsi qu'un index du contenu en allemand. Au f. 284ra se trouve un dessin d'un instrument chirurgical. Première propriété privée de la librairie spécialisée en livres anciens de Hans P. Kraus à New York, Nr. 1958/13, précédemment Maihingen, Fürstl. Öttingen-Wallersteinsche Bibl., Cod. III.1.2° 3.
En ligne depuis: 09.04.2014
Créateur du catalan comme langue littéraire et scientifique, Raymond Lulle naît à Majorque, où se croisent traditions chrétiennes, musulmanes et juives. Ecrit par plusieurs copistes au XIVe siècle, le CB 109 rassemble des œuvres philosophiques et théologiques du penseur catalan. Il est orné de tableaux et de diagrammes.
En ligne depuis: 21.12.2009
Des 19 manuscrits et fragments conservés, seul le CB 116 fait état du texte intégral des Prophesies de Merlin en prose. Il témoigne en particulier de l'ampleur que prennent les épisodes arthuriens dans l'économie de l'œuvre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Copié en Italie au début du XIVe siècle, le manuscrit réunit l'Art d'aimer d'Ovide, deux livres de la Grammaire de Priscien, des extraits du Secretum secretorum, un livre – incomplet – sur la physionomie à l'auteur incertain, ainsi qu'une série d'hymnes attribuées entre autres à Grégoire le Grand, saint Ambroise ou Sedulius. Amputé de deux folios en tête du volume, le manuscrit révèle des traces d'usage ancien, avec l'ajout de commentaires ou de maniculae dans les marges. Cette copie ne comprend pas de décor à l'exception de quelques initiales filigranées rouges et mauves, rehaussées d'or et encadrées.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit d'origine italienne contient les Métamorphoses d'Ovide. Le texte est annoté de gloses marginales et interlinéaires de plusieures mains contemporaines et italiennes du XVe siècle. On peut reconnaître quatre types de notes: signalétiques, lexicales et philologiques, intertextuelles et commentaires, qui témoignent de la vitalité de ce texte d'Ovide au XIVe siècle jusqu'à l'aube de l'âge moderne. Le frontispice est décoré d'une lettre qui contient le portrait de l'auteur en train d'écrire son œuvre et d'une bordure latérale renfermant un ange avec des ailes rouges.
En ligne depuis: 23.04.2013
Réunion de deux chansonniers italiens autonomes, le CB 131 comprend 380 poèmes de Pétrarque, d'une part, et des pièces rédigées par des poètes de la génération précédente, principalement Dante, d'autre part. Mystérieux « libro de la mia Comare » (livre de ma marraine) à la graphie archaïsante, la partie réservée à Pétrarque est augmentée ça et là de gloses singulières inconnues par ailleurs, qui témoigneraient d'une réception par un public féminin.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le De Balneis Puteolanis, poème didactique attribué au médecin-poète de Salerne Pietro da Eboli, présente les qualités curatives d'une trentaine de sources des bains de Baïes et de Pouzzoles. Ce texte, qui connaîtra une grande postérité aussi bien en latin que dans ses traductions italiennes et françaises, conserve ainsi le souvenir des thermes détruits par un tremblement de terre en 1538. Le CB 135, illustré de peintures à pleine page, a sans doute été copié dans la première moitié du XIVe siècle dans l'entourage de Robert d'Anjou.
En ligne depuis: 31.07.2007
Témoin exceptionnel de cette « Renaissance » qui redécouvre Platon, se démarquant ainsi du thomisme médiéval fondé sur Aristote, le CB 136 est copié de la main du grand humaniste florentin, Leonardo Bruni, dit l'Arétin. Ce manuscrit sur parchemin à l'écriture régulière contient plusieurs Dialogues du philosophe, il aurait servi à établir la traduction latine du Phédon, effectuée par l'Arétin.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le Schwabenspiegel (Miroir de Souabe) contient un recueil de lois nationales et féodales en usage au Moyen Age tardif en Allemagne du Sud, mais également répandues en Bohème et en Suisse jusqu'à la frontière linguistique franco-germanique. Le manuscrit a été rédigé dans la seconde moitié du XIIIe siècle et fait partie des plus anciens témoins de ce texte, dont sont conservés env. 350 manuscrits.
En ligne depuis: 18.12.2014
Sénèque est l'auteur antique dramatique le plus lu et aimé du Moyen Age. Les manuscrits de ses Tragédies, près de 400 exemplaires connus à ce jour, datent pour la plupart des XIVe et XVe siècle, comme la copie de la Fondation Bodmer. Celle-ci est en outre dotée d'une série d'initiales historiées placées en tête de chaque drame de Sénèque, dont l'illustration résume la trame dramatique, par exemple le suicide de Jocaste et l'aveuglement d'Œdipe à l'ouverture du drame éponyme (fol. 46v). Leur réalisation, assez modeste, se situe probablement en Italie du Nord où sont produits la majeure partie des exemplaires enluminés de ce texte (environ une cinquantaine).
En ligne depuis: 10.10.2019
Manuscrit composé au milieu du XIVe siècle dans le sud-est de l'Allemagne, le CB 155 contient 68 textes du Stricker suivis de la parabole de Barlaam et Josaphat par Rudolf von Ems.
En ligne depuis: 20.12.2007
Au moins trois scribes se sont partagé au début du XIVe siècle la copie de cet imposant manuscrit de plus de 650 feuillets. Le Roman de Tristan en prose qu'il contient, réécriture du mythe de Tristan à la lumière du Lancelot en prose, est pourtant incomplet au début et à la fin. Cette œuvre, initialement composée au début du XIIIe siècle, a constamment été réécrite au Moyen-âge ; elle est conservée dans plus de 80 manuscrits, témoins d'au moins quatre versions différentes.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit conservé à la Fondation Martin Bodmer contient l'unique témoin du long roman lignager anglo-normand Waldef. Composé au début du XIIIe siècle, ce texte célèbre en quelques 22'300 octosyllabes à rimes plates la vie de son héros éponyme et de ses fils ; après un long préambule qui remonte à l'occupation romaine de l'Angleterre, le roman retrace amours et séparations, pérégrinations ou batailles en des images conventionnelles. Dans ce manuscrit réalisé à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle, orné de quelques dessins à la plume dans ses marges, il est accompagné d'un second roman lignager, Gui de Warewic, et de la chanson de geste Otinel.
En ligne depuis: 21.12.2009
Composés à la demande de l'évêque de Liège Thibaut de Bar par le Lorrain Jacques de Longuyon Les Vœux du paon prolongent vers 1310 la tradition du Roman d'Alexandre. Treize miniatures et plusieurs initiales filigranées illustrent les alexandrins monorimes du poème.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le cahier de parchemin des archives paroissiales de Dalpe (Leventine) contient l'histoire de la passion du saint de Disentis, Placide. Bien que le texte soit incomplet, il contient le passage relatif au martyre du saint, absent dans le manuscrit principal qui transmet ce texte, le Ms. Rh. 5 de la Zentralbibliothek de Zurich. La communauté de Dalpe se procura cette Passio probablement afin de pouvoir célébrer chaque année une messe dédiée au saint de la nouvelle chapelle du village, à l'origine dédiée à la Vierge Marie, mais qui, comme l'attestent les sources documentaires, connut un changement de patronage, certainement entre 1370 et 1426, et fut vouée à Placide.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le volume contient divers traités d'auteurs anonymes, respectivement extraits d'écrits sur la critique des textes bibliques relative à des livres isolés de l'Ancien et du Nouveau Testament. Sont nommés en particulier : Guilelmus Brito (+ vers 1275), Johannes de Colonia (XIIIe s.) et Guilelmus de Mara Lamara (1230-vers 1290). Il s'agit d'auteurs franciscains, ce qui laisse supposer que le manuscrit provient d'un couvent de frères mineurs.
En ligne depuis: 04.11.2010
Manuscrit composite écrit au IX/Xe et au XIVe s. vraisemblablement à Einsiedeln ou au sud est de l'Allemagne. Il contient entre autres des gloses sur les Evangiles, les Annales Heremi de la naissance du Christ jusqu'en 940, divers traités d'astronomie parmi lesquels la Sphaera de Jean de Sacrobosco et le Computus de Helpericus d'Auxerre.
En ligne depuis: 19.12.2011
Codex composé de cinq parties. La première (1-93) contient une copie de la règle de Saint Benoît, peut-être apportée à Einsiedeln par Saint Meinrad († 861). Du point de vue de la critique textuelle, le texte appartient au groupe Textus receptus de la règle, tel qu'il se présente, entre autre, au VIII/IXe s., en Italie du Nord et au Mont Cassin, dont les nombreuses gloses interlinéaires sont d'un intérêt notoire. Les autres parties du manuscrit contiennent : un Martyrologium (93-108), un Breviarium Apostolorum (98-99), deux hymnes (100) et un poème rédigé par Heinrich von Würzburg (109-148).
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce manuscrit composite fut écrit à Einsiedeln et Saint-Gall, au Xe/XIe s., respectivement au XIIe/XIIIe s. Il contient différents écrits destinés à l'édification religieuse, comme des Vies de saints, de saint Faustinus, Jovita et Gangolf, la règle bénédictine, des sermons, un traité liturgique et un De ratione temporum.
En ligne depuis: 21.12.2009
Traité mystique en allemand de Mathilde de Magdebourg, La lumière découlant de la divinité ("Das fliessende Licht der Gottheit") est encadré par d'autres écrits mystiques (par ex. de Maître Eckhart). Le manuscrit fut offert avec le Cod. 278(1040), sur l'ordre de Margarete zum Goldenen Ring, par Heinrich Rumersheim de Bâle, aux quatre maisons de soeurs in der Au près de Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Traité mystique en allemand de Rudolf von Biberach, Maître Eckhart, Johannes von Sterngassen, Albert le Grand etc. Le manuscrit fut offert avec le Cod. 277(1014), sur ordre de Margarete zum Goldenen Ring, par Heinrich Rumersheim, à Bâle, aux quatre maisons maisons de soeurs in der Au près de Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
L'oeuvre de Bartholomeus de Glanvilla ne constitue que la première partie de ce manuscrit composite qui contient entre autres les oeuvres suivantes: Albert le Grand (De compositione hominum et de natura animalium), De Romana Curia, De consecratione Romanorum Imperatorum, Forma iuramenti, Privilegium Constantini, une liste des cardinaux et des églises dont ils étaient titulaires, De arboribus.
En ligne depuis: 12.08.2010
Manuscrit composite, qui peut être daté de la seconde moitié du Xe s. Il contient entre autres les Annales Einsidlenses, le De grammatica de Priscien, le fragment d'un texte sur le jeu d'échec et un calendrier avec des notices nécrologiques jusqu'au XVIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Cet antiphonaire fut écrit à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden pour les offices des heures de la communauté monastique de Einsiedeln. Avec les Cod. 611-613, il atteste l'introduction du système de la notation carrée de Guido Monaco.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce codex représente probablement la transcription originale du manuscrit neumé dans la notation de Guido d'Arezzo, réalisée peu avant 1314 à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden. Sur la base de ce modèle ont été réalisées dans d'autres „Schwanden codices“ des copies calligraphiées. D'importantes traces de leur usage confirment que ces manuscrits ont été utilisés jusqu'à la fin du XVIIe s., c'est-à-dire jusqu'à la réforme liturgique qui a suivi le Concile de Trente. Il s'agit de dialecte choral alémanique, comme il est encore aujourd'hui chanté à Einsiedeln.
En ligne depuis: 04.11.2010
La plus ancienne collection conservée des sermons en allemand du dominicain et mystique strasbourgeois, Johannes Tauler (1300-1361), de l'année 1359. Manuscrit probablement écrit à Strasbourg.
En ligne depuis: 31.07.2007
Petit livre de la sagesse éternelle (« Büchlein der ewigen Weisheit ») du dominicain et mystique Henry Suso (1295-1366). En plus d'être le plus ancien témoin de ce texte, le manuscrit est aussi le plus ancien texte transmis de Suso. Produit probablement peu après la mort de Suso.
En ligne depuis: 31.07.2007
Avec le bref « Büchlein der ewigen Weisheit » le dominicain Henri Suso (1295-1366) a créé une oeuvre destinée à une large diffusion à la fin du Moyen Age. Le codex 153 appartient au fonds des manuscrits du monastère féminin de Saint-André à Engelberg et représente, avec le cod. 141, un ancien témoin du texte.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit se compose de deux parties, à l'origine séparées, contenant au total 110 oraisons en langue allemande destinées à la dévotion privée dans le monastère féminin d'Engelberg. Les prières, qui se réfèrent à la Passion du Christ et, avant tout, à la Vierge Marie, sont principalement conçues pour la prière personnelle en dehors de la prière communautaire dans le choeur. La première oraison, analysée et publiée par J. Thali, qui servait à la dévotion silencieuse durant la messe, constitue une exception.
En ligne depuis: 13.12.2013
Premier volume d'un recueil hétérogène du point de vue codicologique, composé de groupes de cahiers ou de cahiers isolés, contenant la version allemande de sermons, constituée à la fin du XIVe s. ou au début du XVe s. et destinée à l'usage du monastère féminin de Saint-André à Engelberg. Avec le Cod. 336, il représente le plus ancien témoignage du corpus des « Engelberger Predigten » (connu auparavant sous le nom de « Engelberger Prediger »). Un sermon fut écrit plus tard, en 1383, par le prévôt de Stans Bartholomäus Fridower. En 1615, les bénédictines de Saint-André ont transféré dans leur nouvel établissement de Sarnen les deux volumes complémentaires, les Cod. 335 et Cod. 336 (un troisième a probablement été perdu), ainsi que le Cod. 337 et au moins 24 autres manuscrits; depuis 1887, les volumes sont conservés dans la bibliothèque d'Engelberg.
En ligne depuis: 21.12.2010
Troisième volume, dont la partie finale est incomplète, d'un recueil hétérogène du point de vue codicologique, composé de groupes de cahiers ou de cahiers isolés, contenant la version allemande de sermons, constituée à la fin du XIVe s. ou au début du XVe s. et destinée à l'usage du monastère féminin de Saint-André à Engelberg. Avec le Cod. 335, il représente le plus ancien témoignage du corpus des « Engelberger Predigten » (connu auparavant sous le nom de « Engelberger Prediger »). Ses copistes sont identifiés: il s'agit de Johannes von Bolsenheim, qui fut plus tard prieur d'Engelberg et de Johannes Friker, chancelier de Lucerne et prébendier d'un bénéfice laïque. En 1615, les bénédictines de Saint-André ont transféré dans leur nouvel établissement de Sarnen les deux volumes complémentaires, Cod. 336 et Cod. 335 (un troisième a probablement été perdu), ainsi que le Cod. 337 et au moins 24 autres manuscrits; depuis 1887, les volumes sont conservés dans la bibliothèque d'Engelberg.
En ligne depuis: 21.12.2010
Manuscrit sur papier avec des dessins colorés à la plume datant de 1396. Traité sur la Passion selon la Vita Christi de Ludolf de Sachsen (la première adaptation en allemand), traité sur l'Eucharistie selon Marquard de Lindau. Ecrit par Nikolaus Schulmeister, secrétaire de la ville de Lucerne entre 1378-1402, pour la veuve patricienne Margarehta von Waltersberg. Selon sa volonté, après sa mort, le codex aurait dû être transféré aux moniales. Il resta en leur possession jusqu'en 1887, puis dès lors fut conservé à la bibliothèque du monastère d'Engelberg.
En ligne depuis: 04.11.2010
Miniature découpée, finement exécutée avec des couleurs variées et lumineuses. La présentation de Jésus au Temple est figurée suivant le récit de l'Evangile de Luc. La Vierge et Joseph tendent l'Enfant au grand prêtre Siméon afin d'obtenir sa bénédiction. Une des deux femmes placée derrière Marie tient dans sa main droite deux colombes qui doivent, selon les prescriptions, être sacrifiées. Dans la main gauche elle porte des bougies allumées, qui indiquent la fête à laquelle est associé l'événement, celle de la Présentation au Temple. Au-dessous de Jésus, trois figures sont agenouillées : une dominicaine et le couple de commanditaires. La scène s'inscrit dans l'initiale N, décorée avec des rinceaux, qui se trouve au début du cantique de Siméon pour la fête de Marie : Nunc dimittis, domine, servum tuum in pace (Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur aller en paix). Les mots visibles au-dessus de l'initiale Intercede pro nobis (Priez pour nous [sainte mère de Dieu]) concluent le chant. Au verso se trouve un extrait de l'interlude liturgique avec le texte Postquam impleti sunt dies purgationis (Quand les jours de purification furent terminés). Le fragment a été acheté en 1978 par le canton de Thurgovie chez Sotheby's à Londres. Il provient de la collection de Robert Hirsch (1833-1877) à Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Enluminure découpée d'un luxueux manuscrit. L'Annonciation est représentée dans l'initiale M au début du texte Missus est Gabriel (Gabriel a été envoyé) célébré le 25 mars. Dans un haut cadre rectangulaire orné de motifs géométriques, l'archange Gabriel et Marie se tiennent face à face, chacun placé sous l'une des arcades formées par la lettre M. Gabriel tient un phylactère avec sa salutation AVE GRACIA PLENA (Je te salue, pleine de grâce), devant Marie qui l'écoute. Les hastes verticales de la lettre M se terminent par des feuilles à palmettes qui débordent sur l'espace entourant l'initiale et qui ont été précisément découpées. Sur les feuilles de palmettes à droite se voient les lignes rouges pour la musique, ainsi qu'une seule note. Il s'agit de l'illustration d'un livre de grand format et de haute qualité picturale, avec des couleurs claires et opaques dans des tons roses, verts et bleus finement dégradés. Le texte musical du verso peut se rapporter aux versets 2.2, 4.11 et 4.13 du Cantique des Cantiques. Ce fragment provient du même ouvrage de chœur que l'initiale représentant la mort de la Vierge. Les deux fragments figurent des stations du cycle marial, où T09393 illustre la première phase, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Miniature particulièrement grande découpée d'un manuscrit magnifique. Dans l'initiale V du texte Vidi speciosam dédié à la fête de l'Assomption du 15 août, la Mère de Dieu gît sur son lit de mort, entourée par trois apôtres et Jésus qui reçoit son âme sous la forme d'une petite figure féminine. La scène est insérée dans un cadre rectangulaire orné d'un motif géométrique répétitif. De l'initiale V sur la gauche partent trois rinceaux avec des petites feuilles et des rosettes qui sont découpées. La peinture avec des tons bleu et rouge brillants atteint un haut niveau pictural. Le texte du chant sur le verso vient des versets biblique 26-32 de la Lectio prima de l'Evangile de Luc. Le fragment provient du même livre de chœur que la miniature représentant l'Annonciation. Tous deux figurent des stations du cycle marial, où T 9393 illustre la première étape, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Fragment d'un folio provenant d'un choral. Deux illustrations rectangulaires superposées sur le bord gauche montrent deux épisodes de la vie de Catherine : dans la partie supérieure, elle refuse d'obéir à l'empereur et tourne son attention exclusive vers Jésus ; dans la partie inférieure est représenté le rapport d'amour spirituel – dans le sens de la Minne – entre Catherine et le Christ. Sur le reste du fragment de parchemin et sur le dos se trouve un texte liturgique composé de notation musicale et de texte. Sous les portées rouges avec notes en noir se trouve la ligne du texte correspondant. Les illustrations ont été réalisées dans l'atelier où a également été confectionné le graduel du couvent des dominicaines de St. Katharinental (Musée national suisse Inv. LM 26117 / Historisches Museum Thurgau, inv. T 41401). Les deux enluminures sont de la même main que celle qui a représenté les deux figures sous l'initiale fol. 179v du graduel. Cet enlumineur se caractérise par des figures fragiles aux gestes vifs, un dessin raffiné des visages, des couleurs ténues et un goût joyeux pour la narration picturale par l'insertion d'éléments originaux. Ce fragment a été acheté en 2011 par l'Historisches Museum Thurgau dans une vente aux enchères à Zurich.
En ligne depuis: 12.12.2019
Bréviaire, rubriqué en rouge et bleu, avec de nombreuses initiales sur fond d'or et drôleries dans les marges inférieures. Le calendrier présente les signes du zodiaque et les travaux des champs pour chaque mois de l'année. Il convient de souligner spécialement les représentations en pleine page de S. Christophe (p. 176), de l'Adoration des mages (p. 178) et de la Crucifixion (p. 179). La mention de quelques saints dans le calendrier et le reste du manuscrit laisse supposer que ce dernier a été réalisé à Besançon. De là, elle entra ensuite en possession, par des voies inconnues, de la famille patricienne soleuroise des Wallier : on peut voir les inscriptions des propriétaires de Guillaume Wallier (XVIe s.) et de Henri Wallier (1605) aux p. 4 et 731, et de ce dernier aussi sur la page de garde antérieure. A la p. 90 du catalogue de la Bibliothèque cantonale de Thurgovie de 1858, sa provenance fut assignée à Fischingen. Le manuscrit parvint peut-être à Fischingen par l'intermédiaire de l'un des deux abbés de Fischingen originaires de Soleure, Augustin Bloch de Oberbuchsitten (1776-1815) ou Franz Fröhlicher de Bellach, dernier abbé de Fischingen (1863-1848).
En ligne depuis: 23.04.2013
Le livre de prières a été copié en 1475 (f. 217v). Son lieu d'origine demeure inconnu. Le texte est introduit par l'incipit Diss büchlin ist von anis und zwantzig festen und von sextechen hochziten die durch das gantz jahr begangen werdent [...] (f. 1r). Les initiales et l'incipit sont rubriqués, tandis que le reste du texte est sans ornement, copié à l'encre marron sur une colonne par une main principale. Au centre de nombreux cahiers se trouvent des onglets provenant d'un missel du XIVe siècle (copié en textualis). La reliure en cuir est contemporaine de la réalisation du manuscrit. Elle est décorée de filets disposés en diagonale et d'ornements estampés à froid.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit a été copié sur une colonne par une main soigneuse du XIVe siècle. Le volume contient les Omelie (ff. 1r-103r), les Dialogi (ff. 103v-170r) et le Liber pastoralis (ff. 172r-219v) du pape Grégoire Ier (542-604). Les titres sont rubriqués et deux élégantes initiales ornées en rouge figurent aux f. 103v et 172r. Le texte principal est parcouru d'annotations d'une main de peu postérieure. Le manuscrit peut être daté grâce à différentes entrées sur le f. 103r. La main principale indique : Expliciunt omelie sancti Gregorij pape. Anno Nonagesimo. Deux autres mains écrivent au-dessus du texte domini 130° et à côté 1390. Au f. 219v, la main principale a également inscrit : Explicit. Pastorale beati Gregorij pape Etc. Anno Millesimo ccc°. Nonagesimo primo. Finitus est liber iste in die s. Benedicti. Sur le même folio se trouve une marque de possession : Iste liber est domus throni sancte trinitatis in pletriach, qui se rapporte à la chartreuse de Pleterje en Slovénie. Le volume est arrivé à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers la chartreuse d'Ittingen (note de possession du XVIIIe siècle au f. 1r). La reliure à plaques en cuir blanc avec deux fermoirs est datée de 1553 (date dans la représentation d'Esaia). Comme dans le manuscrit Y 39, elle présente des ornements végétaux et des images de saints.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le recueil daté de 1394 contient un extrait du Super libros sapientie (ff. 1r-192r) de Robert Holcot (ca. 1290-1349). Au folio 1r, une note de possession Jste liber est h. wahter prespiteri et detur filijs fratris mei (et johanni . heinrici – par une autre main) in remedium anime mee nomme (le prêtre) Heinrich Wachter comme propriétaire. Le manuscrit est copié sur une colonne en cursive par deux mains différentes. Les ff. 1r-86v peuvent clairement être attribués à Heinrich Wachter, les ff. 87r-192r sont d'une deuxième main non identifiée. Le reste du volume doit également être attribué à ces deux mains. Les fragments sur les contreplats, la feuille de garde antérieure et les onglets proviennent d'un registre de noms, peut-être d'une chancellerie. La reliure en bois recouverte de cuir est contemporaine.
En ligne depuis: 10.12.2020
Les Archives d'Etat de Fribourg possèdent toute une série de livres des bourgeois dont ceux-ci sont numérisés. Le premier et le second livres des bourgeois recouvrant la période allant de 1341 à 1769 sont les plus importants. Les livres des bourgeois permettent d'observer la bourgeoisie de la ville de Fribourg: d'une bourgeoisie très ouverte pour des raisons économiques au tournant des XIVe et XVe siècles, vers une fermeture progressive, jusqu'à un patriciat refermé sur lui-même durant le XVIIIe siècle. Avec ces livres des bourgeois, c'est-à-dire avec l'inscription contrôlée des nouveaux bourgeois sur des listes, qui peuvent avoir depuis l'origine la forme d'un livre, les villes surtout de grande et moyenne taille – qui connaissent une évolution politique et économique certaine à la fin du Moyen Age – réagirent à l'essor démographique, à l'immigration et aussi à la grande peste (milieu du XIVe s.), qu'elles cherchent ainsi à réguler. Le premier livre n'avait pas été planifié mais résulte de l'assemblage de fascicules isolés peut-être reliés en 1416.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit (anciennement AEF, Grosses de Marsens, n° 64) se compose de trois parties distinctes : le Martyrologe d'Usuard (ff. 1r-77r), la Regula S. Augustini (Regula tertia sans l'Ordo monasterii ; ff. 77v-83r) et le Necrologium monasterii Humilismontis (ff. 83v-113v). La partie originelle et la plus ancienne du nécrologe est due au même copiste que le reste du manuscrit, que le colophon situé à la fin de la Règle de saint Augustin (fol. 81r) date de 1338 : « Hic liber est abbacie Humilismontis Premonstratensis ordinis Lausannensis dyocesis scriptus in eadem abbatia anno Domini Mo CCCo XXXVIIIo mense iulio ». Le nécrologe a été par la suite complété par différentes mains, enregistrant les fondations de messes anniversaires pour les défunts (tant membres du couvent que laïcs). Il a été paginé à l'encre, de 1 à 61, par Jean Gremaud, vraisemblablement au moment où ce dernier en réalisa la copie, conservée aux AEF (Collection Gremaud, vol. 36, fol. 304-307). D'après une marque de propriété sur le folio 1r, le manuscrit appartenait en 1660 au collège jésuite Saint-Michel à Fribourg.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le RN 9/1 est le plus ancien registre de notaire conservé aux Archives de l'Etat de Fribourg et est issu de l'étude notariale de Pierre Nonans. Deux parties distinctes composent le registre. Les 110 premiers folios constituent une partie « normale », enregistrant des affaires allant du 1er février 1356 (n. s.) au 21 mars 1359 (n. s.). La seconde partie commence à l'envers au folio 123 et va jusqu'au fol. 110, de telle sorte que les deux textes se rejoignent tête-bêche au fol. 110r. Cette seconde partie constitue un registre spécial (fol. 110-123), qui enregistre les emprunts souscrits entre le 1er mars 1356 (n. s.) et le 20 mars 1359 (n. s.) auprès des lombards de Fribourg, prêteurs d'argent d'origine lombarde établis à Fribourg dès la fin du XIIIe siècle, et qui porte le nom de Registrum Lombardorum. C'est sous cette appellation que l'ensemble du registre a été désigné par l'historiographie.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient, en plus de diverses Formulae epistolarum, la Summa dictaminis de Johannes Wrantz (ff. 1r-126r), des extraits du Viaticus dictandi de Nicolaus de Dybin (ff. 138v-140r) et une chanson en allemand, avec une notation musicale partielle, peut-être composée par Neidhart von Reuental (ff. 144v-145r), un des plus célèbres chanteurs de Minne (Minnesänger) allemands. Le manuscrit est entré à la BCUF à une date inconnue, probablement à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Bréviaire destiné à l'usage du diocèse de Lausanne, précédé d'un psautier. Les deux parties du texte commencent avec des miniatures de facture archaïque. D'après une notice à la fin du texte, le manuscrit a été terminé vers 1400 par maître Gilles, sur mandat de Pierre Frenscher de Montagny, curé de Saint-Nicolas de Fribourg. Une autre annotation rappelle une donation pour l'autel de Saint Sylvestre dans l'église de Saint-Nicolas à Fribourg.
En ligne depuis: 04.10.2011
La Légende dorée de Jacques de Voragine, un des textes les plus souvent transcrits au moyen âge, se présente ici dans une copie très soignée du XIVe siècle. Celle-ci est particulièrement remarquable par la finesse extrême et l'élégance des travaux d'aiguille qui ont été réalisés afin de réparer les défauts du parchemin (trous et déchirures). Ils ne sont pas sans rappeler des réalisations similaires sorties du couvent double des chanoines et chanoinesses à Interlaken. Quant à la décoration, elle doit être rapprochée de la production d'un atelier zurichois. L'histoire ancienne du manuscrit demeure mal connue ; il est néanmoins attesté chez les cisterciens d'Hauterive depuis au moins le XVIIe siècle.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit contient principalement les Sermones quadragesimales du dominicain Jacques de Voragine. Il provient du même scriptorium que le Cod. L 34 comprenant la Legenda aurea du même auteur et présente les mêmes réparations des défauts de parchemin, exécutées avec des fils colorés. Ce type de réparation se retrouve dans des réalisations analogues du couvent augustinien double d'Interlaken. La provenance de ce manuscrit demeure méconnue ; sa présence est toutefois attestée chez les cisterciens à Hauterive depuis le XVIIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Bréviaire à l'usage du diocèse de Lausanne. Les ajouts du calendrier montrent que le manuscrit fut utilisé depuis le XIVe siècle dans un couvent dominicain de Lausanne. Quelques initiales pour la plupart à décor végétal et des drôleries marginales forment la décoration du manuscrit, lequel a été lourdement rogné au moment de la nouvelle reliure effectuée au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce petit volume contient un traité anti-juif réputé avoir été rédigé en arabe à la fin du XIe siècle par le Rabbin Samuel de Fez, converti au christianisme. En 1339, le dominicain espagnol Alfonso Buenhombre l'aurait traduit en latin. Puisqu'on ne connaît pas de version arabe de ce texte, il semble qu'en réalité c'est Buenhombre lui-même qui en est l'auteur. A ce jour on dénombre environ 300 manuscrits de ce texte, ainsi que de nombreuses traductions et éditions. La provenance de cet exemplaire est inconnue, mais il se trouvait depuis le XVIIIe siècle au moins à Hauterive.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce Missel cistercien, réalisé vers 1300, « représente une phase déjà avancée du développement de ce type de livre liturgique : les chants du graduel sont entièrement intégrés dans le sacramentaire et ne sont plus accompagnés de notations musicales ; ils sont écrits dans une calligraphie plus petite. Sous cette forme, le missel pouvait servir à l'officiant soit pour la messe conventuelle soit pour la messe privée, connue des cisterciens dès leurs débuts. Le lieu d'origine du codex n'est pas déterminé avec certitude. Il s'est sans doute trouvé à partir du XVe siècle à Hauterive, où l'on a rénové sa reliure. L'illustration dans le canon offre un bel exemple d'initiales filigranées de la fin du XIIIe siècle ; la décoration de rinceaux semble ici encore « domestiquée » par un encadrement rigoureux » (Joseph Leisibach, Liturgica Friburgensia. Des Livres pour Dieu, 1993, p. 89).
En ligne depuis: 31.03.2011
Le petit mais volumineux (198 ff.) livre de prières en allemand, dans une variante d'Allemagne du Nord (« Mittelniederdeutsch » – moyen bas allemand), est destiné à une femme à juger la forme féminine de nombreuses oraisons. A l'exception d'une miniature en pleine page représentant le Christ en jardinier devant Marie-Madeleine (Noli me tangere), les autres enluminures ont été enlevées. Un ex-libris sur le contreplat antérieur informe que ce petit manuscrit a été donné à la bibliothèque de Fribourg en 1891 par Franz Xaver Karker, chanoine de la cathédrale de Breslau.
En ligne depuis: 08.10.2020
Copié dans un lieu inconnu durant la première moitié du XIVe siècle, le présent manuscrit constitue un bel exemple d'antiphonaire cistercien noté (seul le propre du temps est ici conservé) : une élégante écriture de grand module garantissant une bonne lisibilité, une notation musicale carrée disposée sur des portées de 4 lignes et un riche décor de lettres filigranées et de drôleries. Les fragments d'une Bible du XIIe siècle reliés en tête du manuscrit sont de précieux témoins pour l'étude paléographique des plus anciens manuscrits réalisés par les cisterciens à Hauterive.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit se compose de quatre parties. La première (1-16), du XIVe siècle, présente une version abrégée du martyrologe d'Usuard. La deuxième partie (17-66), du début du XIVe siècle, contient entre autres des textes d'Albert le Grand et du Pseudo-Robert Grosseteste. Dans la troisième (67-164) et quatrième parties (165-258), datables des XIVe-XVe siècles, sont copiés des textes de Vincent de Beauvais, Pierre Lombard, ainsi que des écrits juridiques. Avant d'être acheté par la Bibliothèque cantonale de Fribourg en 1900, le manuscrit appartenait au clergé de Gruyères.
En ligne depuis: 14.12.2018
Cet antiphonaire à l'usage des franciscains, bien qu'il puisse être daté de la fin du XIIIe ou du début du XIVe s., reflète cependant la tradition liturgique franciscaine primitive. Il contient des chants (texte et musique) pour les offices de l'année liturgique tout entière, y compris la fête en l'honneur d'Antoine de Padoue à sa juste place, et un office en l'honneur du Corpus Christi ajouté par une autre main (f. 157r-159v).
En ligne depuis: 21.12.2010
Graduel du couvent des Franciscains de Fribourg, qui selon l'indication dans la note de possession sur la page de garde, était encore en usage au XVI-XVIIème siècle. La reliure date du XVIème siècle. Il a été écrit en minuscules gothiques vers 1300. Le début des fêtes les plus importantes a été marqué par de grandes initiales, parfois avec des miniatures (par exemple f. 128v Ascension, f. 132v miracle de la Pentecôte).
En ligne depuis: 09.04.2014
Commentaire des sentences de Petrus de Candia ; dans la page de garde postérieure se trouve une note de possession de Friedrich von Amberg (†1432), prédicateur érudit et gardien, qui organisa la première bibliothèque du couvent des Franciscains de Fribourg. La foliotation, les réclames, les notes marginales et l'index sont de la main de von Amberg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Sermons du franciscain Bertrandus de Turre (Sermones epistolarum dominicalium) ayant appartenu à Friedrich von Amberg (gardien à Fribourg, † 1432). En 1393 il chargea un scribe professionnel de copier les sermons (f. 134r-v, pour le prix voir f. 153r) et d'établir une table des matières (ff. 147-153). La reliure à ais de bois et chaîne du XIVe siècle a été restaurée par le père Otho Rayman avant 2007.
En ligne depuis: 14.12.2017
Recueil de textes philosophiques et théologiques, écrits par diverses mains. Il contient, répartis en cinq cahiers, onze traités d'auteurs divers du XIVe s., parmi lesquels six exemplaires uniques. Les textes furent copiés entre 1370 et 1410 et ont été plusieurs fois réorganisés avant que le codex n'ait été relié dans l'ordre actuel, probablement au début du XVe s. Un des copistes, en même temps propriétaire et rédacteur, fut Friedrich von Amberg (vers 1350/60-1432), qui vécut dans les années 1393-1432 au Couvent des Cordeliers de Fribourg, où il assuma à deux reprises la charge de gardien. Friedrich devrait avoir copié, ou acquis, la plus grande partie de ces textes au cours de ses séjours d'étude à Strasbourg, Paris et Avignon.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le cod. 28 contient une copie du Defensor pacis, un traité sur la théorie de l'Etat, que Marsile de Padoue dédia en 1324 à l'Empereur Louis de Bavière. Friedrich von Amberg (vers 1350-1432) se procura, vers la fin du XIVe s., une copie peu soigneuse réalisée à partir du groupe de textes d'origine allemande, qui contient la plus ancienne rédaction de Marsile. Cette version provenant de l'Allemagne centrale, datable, grâce aux filigranes, de la dernière décennie du XIVe s., fut corrigée par Amberg, annotée de gloses marginales et finalement reliée.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le recueil anonyme de sermons avec des homélies, principalement d'orientation néoplatonicienne, remonte au troisième quart du XIVe siècle et a probablement été copié à Fribourg. A côté d'un index thématique au début du livre sont conservées 18 homélies pour le temps de l'Avent jusqu'à la Quinquagésime, 34 homélies de Pâques jusqu'au 23e dimanche après Pentecôte, ainsi que des homélies pour les dimanches du carême. Les feuilles de garde sont des fragments d'un manuscrit hébreu copié dans une semi-cursive ashkénaze du XIIIe siècle. Non restauré, volume anciennement enchaîné avec du cuir de couleur framboise.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit composite fut compilé par Konrad von Sulzbach en 1364, à Strasbourg où il était étudiant. Après la perte de la première partie du recueil, contenant le commentaire de Grégoire de Rimini OESA, il fut relié dans la dernière décennie du XIVe siècle à Fribourg i.Ue avec 37 Quaestiones determinatae (f. 1r-110v), d'autres Quaestiones (110v-119v et 153v-167r) et le résumé des Sentences de Johannes de Fonte (f. 120r-153r). Les 37 Quaestiones, dans lesquelles l'influence de l'école franciscaine anglaise peut se percevoir, sont seulement conservées dans ce manuscrit.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le cod. 62, un manucrit composite typique des couvents de Franciscains, date vers 1400. Il contient de la matière première pour des sermons d'auteurs connus ou inconnus sous forme de sermons complets, d'extraits thématiques et d'exemples. Il se compose de 15 unités codicologiques. Friedrich von Amberg (vers 1350-1432) a rassemblé la collection, l'a munie d'un index et l'a faite relier à Fribourg (?). La partie la plus précieuse de ce mélange se compose de 16 sermons de pénitence du saint dominicain Vincent Ferrer (1350-1419), qui prêcha du 9 au 21 mars 1404 à Fribourg, Morat, Payerne, Avenches et Estavayer. Friedrich von Amberg les a transcrits et insérés dans le mélange en tant que sixième unité codicologique (f. 45r-97v).
En ligne depuis: 04.10.2011
Une étiquette postérieure décrit le contenu : Sermones de beata virgine super Missus est. Item tabula, in qua continentur 7 virtutes, et une main successive a indiqué : Tractatus contra pestem et tractatus super Egredietur virga. Le premier texte (1r-48r) donne une explication de l'Ave Maria en 14 sermons. Friedrich von Amberg a annoté le Tractatus bonus de VI nominibus corporis Christi du moine cistercien de Heilbronn (67r-97v). Suivent un traité sur la peste (100r-105r), la postille sur le Vendredi saint du dominicain Antonius Azaro de Parme (105v-123r) et d'autres textes qui intéressaient probablement Amberg en tant que matériel homilétique.
En ligne depuis: 08.10.2020
Vocabulaire allemand-latin et latin-allemand du clerc de Strasbourg Fristche Closener que Friedrich von Amberg (gardien à Fribourg, † 1432) fit transcrire en 1384 par le scribe Gregorius (colophon au f. 101v). Important dictionnaire alphabétique avec brèves traductions de mots, ainsi que des ajouts et des suppléments de Friedrich von Amberg. La couverture à ais de bois et chaîne datant du XIVe-XVe siècle a été complètement restaurée en 1988 par le père Otho Raymann (pour la reliure originale, voir le Ms. 139). Les parties du manuscrit détachées à l'origine (f. B, ff. I-XX) sont maintenant fermement reliées.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le recueil a été assemblé par Friedrich von Amberg (gardien à Fribourg, † 1432) à partir de différentes compilations anciennes et de fragments de textes. Le volume en huit parties contient à côté d'une riche collection d'exempla (partie 1), des extraits des Gesta Romanorum (parties 3, 5, 5 et 6), ainsi que du De cognicione sui de Hélinand de Froidmont (partie 2), des Moralitates de Robert Holcot (partie 6), du De avibus de Hugues de Fouilloy (partie 7) et du Liber de exemplis Sacrae scripturae de Nicolas de Hanapes (partie 8). Le feuillet de garde et la contregarde postérieures contiennent une grande partie d'un document fribourgeois. La reliure du volume, enchaîné à l'origine, et couvert de cuir blanc, a été restauré en 2021 par Carole Jeanneret.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le recueil manuscrit en douze parties, remontant de la fin du XIIIe au début du XVe siècle, se trouvait en possession de Jean Joly (garde du couvent franciscain de Fribourg dans les années 1467-1469, 1472-1478, 1481-1510). La première partie du volume, une bulle du pape Benoît XII, est datée du 20 juin 1337. Le codex contient principalement des bulles et des constitutions papales ainsi que les statuts de l'ordre franciscain, et des dispositions de certaines provinces de l'ordre franciscain. Reliure en bois couverte de cuir brun foncé, anciennement volume enchaîné.
En ligne depuis: 20.12.2023
L'étiquette sur le plat inférieur mentionne les trois titres d'origine : Tractatus de septem donis spiritus sancti. Sermones super Cantica. Itinera eternitatis fratris Rudolfi de Bibraco. Le scribe Bernoldus donne son nom au fol. 70r (probablement au cours de la deuxième moitié du XIVe siècle). Dans ce volume sont conservés : l'index alphabétique des sujets pour le De septem donis (1r-3v), l'index pour l'Itinera eternitatis (20r-24r), le texte de l'Itinera (29r-70r) et d'autres sermons. Ont été perdus le De septem donis et les Sermones super Cantica. Friedrich von Amberg a compilé l'index des sujets avec des instructions relatives à leur l'usage, et il a intensément corrigé et annoté le texte de l'Itinera eternitatis. Amberg a fait relier les textes à Fribourg/Suisse.
En ligne depuis: 08.10.2020
Collection des sermons latins du franciscain Berthold von Regensburg (en deux demi-volumes). Le codex fut écrit sur la base des originaux de Berthold. Les notes marginales de Friedrich von Amberg se trouvent réparties dans tout le manuscrit (volume I).
En ligne depuis: 14.04.2008
Collection des sermons latins du franciscain Berthold von Regensburg (en deux demi-volumes). Le codex fut écrit sur la base des originaux de Berthold. Les notes marginales de Friedrich von Amberg se trouvent réparties dans tout le manuscrit (volume II).
En ligne depuis: 14.04.2008
Ce psautier liturgique incomplet fut réalisé à Naples dans les années 1335-1350; son fabuleux décor est l'œuvre du peintre Cristoforo Orimina. La présence de trois armoiries différentes n'a pas permis d'identifier son premier destinataire, qui devait être un membre de la cour angevine de Naples. Mis en vente de nombreuses fois au XIXe et XXe s., il fut acheté en 1968 par le propriétaire de la collection des « Comites Latentes » déposée à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit est une compilation hagiographique en prose française narrant les vies des apôtres, des martyrs, des confesseurs et des saintes. Certains de ces récits sont attribués à Wauchier de Denain. Daté du premier quart du XIVe siècle, il a été peint par le Maître de Papeleu et l'enlumineur Mahiet et comporte notamment plus de quatre-vingt initiales historiées.
En ligne depuis: 17.03.2016
Il s'agit de l'un des plus anciens exemplaires manuscrits de la version du texte de la Tanhuma midrash, connu parmi les savants comme le "printed text" (première édition imprimée à Constantinople, 1520-22), et qui se distingue de la version éditée et imprimée pour la première fois en 1885, par Solomon Buber à Vilnius. Il a probablement été copié quelque part en Orient aux alentours du XIVe s. L'écriture hébraïque est une semi-cursive orientale.
En ligne depuis: 13.12.2013
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 26.09.2017
La Légende dorée est l'une des œuvres les plus copiées dans tout l'Occident médiéval. Présentée sous forme de textes courts, elle mêle les fêtes du temporal et du sanctoral célébrées au cours de l'année en suivant l'ordre du calendrier liturgique. Largement diffusée non seulement en latin mais également dans les langues vulgaires, elle a connu de multiples usages en tant qu'instrument de prédication et source d'édification morale par la lecture privée laïque ou religieuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
L'Ovide moralisé est un poème de 72'000 octosyllabes. L'auteur, anonyme, a traduit, entre la fin du XIIIe siècle et le premier quart du XIVe siècle environ, les 15 livres des Métamorphoses d'Ovide en se réappropriant les mythes antiques à des fins d'édification chrétienne. L'exemplaire de Genève, daté de la fin du XIVe siècle, a été enluminé par deux artistes, le Maître du Rational des divins offices et le Maître du Roman de la Rose.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le roman de la Rose est une œuvre poétique de près de 22'000 vers octosyllabiques. La première partie de ce roman allégorique (plus de 4000 vers) fut écrite par Guillaume de Lorris vers 1230 et fut achevée par Jean de Meun une quarantaine d'années plus tard. Conçue à l'origine comme un récit courtois, la seconde partie se perd en digressions sur des sujets variés, critiquant notamment le mythe de la rose de Guillaume de Lorris. Le testament est un poème de 544 quatrains en alexandrins monorimes retraçant le cheminement spirituel de Jean de Meun.
En ligne depuis: 22.06.2010
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
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