Chronique de Suisse richement illustrée, en trois parties, respectivement en trois livres. Le livre le plus récent et le plus important (Partie I) contient l'origine et l'histoire des Confédérés jusqu'au XIVe s. Le plus ancien livre (Partie II) contient une description de la guerre de Bourgogne au XVe s. Le livre suivant (Partie III) décrit des événements ponctuels de l'histoire de la Confédération suisse du XVe et XVIe s., comme l'affaire Waldmann (1489) et la défaite de Marignan (1515) et contient une liste illustrée du butin de la Guerre de Souabe, en 1499.
En ligne depuis: 03.11.2009
Ce manuscrit, probablement originaire d'une région germanophone, contient une Biblia sacra ornée de nombreuses initiales sur fond doré, ainsi qu'un bref traité intitulé De fructibus carnis et spiritus, attribué à Hugues de Saint-Victor ou à Conrad de Hirsau, avec deux dessins schématiques. Durant le XVIe s., ce manuscrit richement orné fut en possession de Christoph Silberysen, l'abbé du monastère cistercien de Wettigen.
En ligne depuis: 04.11.2010
Recueil des actes et des documents les plus importants du monastère de Wettingen, écrit par Peter Numagen vers 1490. A l'index et au prologue succèdent des légendes sur la fondation et des copies de privilèges pontificaux, impériaux et royaux. Il contient entre autres les privilèges de l'ordre et des copies de documents concernant diverses affaires juridiques en relation avec la propriété foncière. Il est orné des armoiries des fondateurs, des abbés et des bienfaiteurs.
En ligne depuis: 15.04.2010
Abrégé en vers de l'histoire des Habsbourg, illustré de dessins à la plume représentant les armoiries de la famille des Habsbourg ainsi que celles des conjoints; souvent représentées sous forme d'armoirie d'alliance.
En ligne depuis: 14.04.2008
Le livre généalogique du pharmacien bâlois Hans Friedrich Eglinger (1608-1675) permet de jeter un regard sur l'existence quotidienne d'un pharmacien du XVIIe siècle et sur ses relations. S'y trouvent en grande partie des sentences en allemand, français et latin de divers auteurs qui se rapportent à Eglinger. Elles sont aussi en partie illustrées d'une façon somptueuse. Une illustration de Jacobus Mozes à la p. 53r montre, au centre, un énorme mortier. La page de titre est rehaussée d'une peinture baroque à tempera.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le livre généalogique du pharmacien bâlois Emmanuel Ryhiner (1592-1635) permet de jeter un regard sur l'existence quotidienne d'une pharmacie du XVIIe siècle et sur les relations du pharmacien. S'y trouvent surtout des sentences en hébreu, grec ancien, français et latin, de divers auteurs qui se rapportent à Ryhiner. Elles sont en partie illustrées d'une façon somptueuse. Le feuillet du livre généalogique dédié à son camarade d'études Matthaeus Colomanus en 1612 date encore de l'époque des études de Ryhiner. L'image (242v) d'une pharmacie idéale, ouverte sur la rue, a été réalisée par le miniaturiste Johann Sixt Ringle. Elle montre un pharmacien debout devant une étagère remplie de boîtes en bois multicolores qui remet des médicaments à une dame.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce psautier liturgique incomplet fut réalisé à Naples dans les années 1335-1350; son fabuleux décor est l'œuvre du peintre Cristoforo Orimina. La présence de trois armoiries différentes n'a pas permis d'identifier son premier destinataire, qui devait être un membre de la cour angevine de Naples. Mis en vente de nombreuses fois au XIXe et XXe s., il fut acheté en 1968 par le propriétaire de la collection des « Comites Latentes » déposée à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Les Etymologies d'Isidore de Séville réunissent une vue d'ensemble du savoir à la description de l'univers. Le manuscrit de Bâle montre au début une division du texte différente de la division habituelle. Au lieu d'une division en livres, les textes sur les sept arts libéraux sont introduits chacun par un titre. Le manuscrit, provenant de France, appartenait au monastère de Fulda jusqu'au XVIème siècle, lorsqu'il parvint à Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit, un « petit livre de médecine pour les pauvres » en caractères arabes et hébreux, a probablement été copié dans la région de Venise/mer Adriatique septentrionale et, d'après une annotation, achevé le 19 mai 1413. Il faisait vraisemblablement partie d'une bibliothèque juive qui ne peut plus être localisée et fut transféré à la bibliothèque de Berne à la fin du XVIIIe/début du XIXe siècle, où il fut étudié par le professeur bernois de théologie Gottlieb Studer (1801-1889).
En ligne depuis: 18.06.2020
Œuvre de jeunesse de Boccace (vers 1341), la Comedia delle ninfe fiorentine, ou Ameto, rapporte la transformation du fruste berger Ameto en homme vertueux, après avoir entendu les récits de sept nymphes, allégories des vertus. Elle adopte la forme du prosimètre – alternance de prose et de vers – que la mise en page sur une colonne de ce manuscrit révèle immédiatement. Copié sur papier, non filigrané, ce manuscrit s'ouvre par une unique initiale peinte à l'aquarelle, renfermant les armes de la famille Almerici (f. 2r), propriétaire et probable commanditaire de cette copie.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le codex contient les oeuvres De senectute, De amicitia et les Paradoxa ad Brutum de Ciceron, les Synonyma du Pseudo-Ciceron et le traité anonyme De punctorum ordine. Réalisé en Italie dans une écriture humanistique de la seconde moitié du XVe s., le frontispice et les initiales qui introduisent les divers textes sont décorés à bianchi girari; l'armoirie sur le f. 1r, représentant un lion d'or sur un fond rouge, encadrée d'une couronne de laurier, n'a pas été identifiée.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient les discours de Cicéron et a été rédigé en Italie au XVe s., dans une écriture humanistique. La décoration consiste en initiales à “bianchi girari” sur un plafond à caissons coloré, qui introduisent chacun des discours et un frontispice dont la décoration s'étend sur les quatre côtés du f. 1r. Au centre de la marge inférieure, encadrée par une couronne de laurier, se détache l'armoirie de la famille florentine des Médicis, qui en recouvre une plus ancienne. Le manuscrit appartint ensuite au cardinal Giovanni Salviati (1490-1553) de Florence, puis à l'abbé vénitien, devenu ensuite marchand de manuscrits, Luigi Celotti (1768-1846).
En ligne depuis: 13.12.2013
Le CB 78, manuscrit sur parchemin du XIVe siècle, nous transmet l'« Histoire de la destruction de Troie » de Guido delle Colonne. Il est orné de cent quatre-vingt-sept miniatures exécutées par Giustino da Forlì, qui représentent, dans le cadre architectural de la Venise gothique, les principaux événements de la guerre de Troie. Fait rare : des traces de la collaboration entre le copiste et l'enlumineur se lisent dans les marges, le premier ayant décrit, en dialecte vénitien, le programme iconographique scrupuleusement suivi par le second.
En ligne depuis: 31.07.2007
Prédicateur dominicain du début du XIVe siècle, Jacques de Cessoles utilise le jeu d'échecs comme support de son discours moral. Dans le CB 93, manuscrit sur parchemin de la fin du XIVe siècle, 16 miniatures illustrent le propos par l'image.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit contient les œuvres de Lactance, copiées dans une écriture humaniste dans la seconde moitié du XVe s. La décoration se compose de nombreuses initiales avec des bianchi girari, des bordures latérales qui s'étendent dans les marges et d'un frontispice, décoré sur trois côtés de bianchi girari et d'éléments naturels : des oiseaux, des papillons et un âne. Dans la bordure inférieure deux putti tiennent une couronne de laurier qui entoure les armoiries du commanditaire. Elles appartiennent à un membre de la famille royale d'Aragon à Naples, probablement Ferdinand Ier, roi de Naples (1458-1494). Une ancienne cote confirme que le manuscrit provient de la bibliothèque aragonaise des rois de Naples.
En ligne depuis: 23.04.2013
Réalisé dans les premières années du XVIème siècle, alors que l'imprimerie a déjà affirmé son savoir-faire, le CB 130 témoigne d'une maîtrise souveraine de la calligraphie et de l'art pictural. Copié par Bartolomeo Sanvito, qui a exécuté quatre autres manuscrits du Canzoniere et des Triumphi de Pétrarque, il offre une écriture sobre et équilibrée, enrichie d'enluminures raffinées. Trois peintures sur feuille de parchemin marquent le début des parties du livre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le Romuleon, compilation latine anonyme de textes traitant de l'histoire romaine, a été attribué à Benvenuto da Imola. Exécuté en France vers 1440, le CB 143 a peut-être été copié du vivant du roi Charles VII, représenté au f° 6v. L'ouverture des livres de ce recueil est marquée par de délicates enluminures.
En ligne depuis: 25.03.2009
Copié à la fin du XIIIe siècle, le CB 147 contient le cycle des romans arthuriens en prose : Estoire del Graal, Merlin, Suite Merlin, Queste del saint Graal et Mort le roi Artu. Ce sont toutefois ses interpolations qui le rendent exceptionnel: des traductions des Evangiles et de la Genèse, ainsi que d'autres textes bibliques et des sermons de Maurice de Sully, sont ainsi placés dans la bouche des héros arthuriens ! Une mise en prose du Roman de Troie, dont on ne connaît pas d'autres témoins, et les Faits des Romains sont également insérés dans le corpus. Sa riche iconographie est réalisée dans un style original.
En ligne depuis: 25.07.2006
Le manuscrit contient la traduction française de l'oeuvre de Diego de San Pedro (1437-1498) Carcel de amor, par François Dassy, qui se base également sur la traduction italienne de Lelio Manfredi, achevée en 1513. Diego de San Pedro est un poète et narrateur espagnol de la pré-renaissance, peut-être d'origine hébraïque et converti au christianisme. Le Carcel de amor, une de ses deux nouvelles connues, est un récit sentimental centré sur le thème de la domination des passions amoureuses par la raison; il fut imprimé pour la première fois à Séville en 1492 et traduit en diverses langues. Il est illustré par 19 vignettes pour la plupart entourées par un cadre architectural et dans lesquelles les personnages sont représentés en costume d'époque. Le codex a peut-être été exécuté pour Charles III de Bourbon-Montpensier (Charles de Bourbon) – son armoirie est en effet figurée au f. 1v – entre 1521 et 1527. Avant de faire partie de la collection de Martin Bodmer, il appartenait à la famille Demidow, au comte Alexis de Golowkin et à Sir Thomas Phillipps.
En ligne depuis: 17.12.2015
Cet élégant manuscrit, rédigé dans une cursive humanistique, contient les Elegiae du poète élégiaque latin Tibulle, un texte peu diffusé durant le Moyen Âge et redécouvert, à la fin du XIVème siècle, par les humanistes italiens. Le manuscrit fut écrit à Florence et enluminé, peut-être pour Braccio, un membre de la famille Martelli, dont les armoiries sont peintes dans le frontispice. Il passa plus tard entre les mains de la famille florentine des Medici, dont les armoiries furent ajoutées sur la page de garde antérieure. En 1968 Martin Bodmer en fit l'acquisition à partir de la collection de Thomas Phillipps.
En ligne depuis: 25.06.2015
Exemplaire de luxe de la Vie d'Ésope, mi historique, mi légendaire, composé par Maxime Planude vers 1300. Ces folios constituaient autrefois la première partie d'un manuscrit des Fables d'Ésope, aujourd'hui principalement conservé à New York, écrit à Florence entre 1482 et 1485 par Démétrios Damilas, copiste majeur de la cour des Médicis, pour le jeune fils de Laurent le Magnifique, Pierre II Médicis, alors âgé de 10-12 ans. Dans le splendide frontispice, on a reconnu les portraits de Planude et de Pierre II.
En ligne depuis: 17.12.2015
Exemplaire de ladite Bible parisienne, dans laquelle l'ensemble du texte est copié dans un seul volume de dimension modeste, sur deux colonnes, en caractères réduits. Ce codex fut réalisé dans le centre ou l'est de la France, vers la moitié ou la seconde moitié du XIIIème siècle. La présence de 82 initiales historiées et de 66 initiales ornées le rendent spécial et témoignent d'un certain luxe. Il faut aussi signaler particulièrement le fait que le texte biblique révèle des traces de corrections soignées et que les psaumes sont divisés en sections plus petites, selon un schéma qui exclut une commande émanant d'un monastère, mais renvoie plutôt à un commanditaire laïc ou à un religieux séculier. L'on peut déduire d'une inscription arasée qu'en 1338, il appartenait au monastère des célestins de Notre-Dame de Ternes (Limoges), peut-être offert par leur fondateur, Roger le Fort, fils du seigneur de Ternes et, par la suite, archevêque de Bourges en 1343. Avant de rejoindre la collection Bodmer, il fit partie de la collection du baron Edmond de Rothschild (1845-1934), d'où vient son nom de « Bible Rothschild ».
En ligne depuis: 17.12.2015
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
Manuscrit en papier contenant les Vies parallèles de Plutarque dans la traduction latine. Sur la première page, se trouve une initiale d'or sur fond à bianchi girari et dans la marge inférieure une armoirie, peut-être celle de Guiniforte Zazzi, juriste de Padoue, au côté duquel peut se lire le nom de Peter Falck (†1519), l'humaniste fribourgeois par l'intermédiaire duquel le manuscrit est parvenu à Fribourg, pour ensuite passer à la Bibliothèque des Capucins et en 2004, à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 04.10.2011
Graduel incomplet, destiné à l'usage des Augustins. Il fut écrit en 1539 par Jacobus Frank, qui est représenté dans la marge inférieure de la page 51r. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures avec des armoiries, banderoles et monogrammes de différentes mains de 1538 jusqu'en 1594. Les miniatures ont été par endroits découpées et en partie recollées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Dans cette œuvre, composée à la fin du XIVe siècle à Valence, l'auteur décrit l'univers angélique en s'inspirant du De triplici gerarchia de Denys l'Aréopagite. Largement diffusé dans la seconde moitié du XVe siècle, le texte est traduit en français et fait l'objet d'une première édition imprimée à Genève en 1478. Enluminé par le Maître du Boccace de Genève, le Ms. fr. 5 porte les armoiries de Jeanne de Laval, seconde femme du roi René d'Anjou.
En ligne depuis: 18.12.2014
La Légende dorée est l'une des œuvres les plus copiées dans tout l'Occident médiéval. Présentée sous forme de textes courts, elle mêle les fêtes du temporal et du sanctoral célébrées au cours de l'année en suivant l'ordre du calendrier liturgique. Largement diffusée non seulement en latin mais également dans les langues vulgaires, elle a connu de multiples usages en tant qu'instrument de prédication et source d'édification morale par la lecture privée laïque ou religieuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
L'Histoire des croisades est une traduction en dialecte de la Flandre française de l'Historia rerum in partibus transmarinis gestarum de Guillaume de Tyr. Ce manuscrit a été décoré notamment pas l'un des plus grand enlumineur du XVe siècle, Simon Marmion.
En ligne depuis: 09.12.2008
Frédéric II de Hohenstaufen écrivit dans les années 1240 un traité de fauconnerie en latin (De arte venandi cum avibus) pour initier son fils Manfred à la chasse aux oiseaux. Composé de 6 livres, ce traité fit l'objet d'une seconde rédaction par Manfred qui remania les deux seuls premiers livres. Il fut traduit en français au début du XIVe siècle d'après un manuscrit déposé aujourd'hui au Vatican et contenant les additions de Manfred, soit les deux premiers livres uniquement. La version française est conservée dans 4 manuscrits dont celui de Genève décoré par le Maître Brugeois de 1482 et ses associés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ecrivain et poétesse de grande renommée, appréciée dans les cercles de la haute société, Christine de Pisan rédigea de nombreuses œuvres et en contrôla l'exécution iconographique comme dans ce manuscrit dont le texte présente une cité utopique édifiée par et à l'intention des femmes.
En ligne depuis: 09.12.2008
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. Entièrement et abondamment enluminé, le manuscrit date du troisième quart du XVe siècle.
En ligne depuis: 13.10.2016
D'après le calendrier et le sanctoral, le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Réalisé au XIVe siècle, le manuscrit a été restauré et augmenté de quelques feuillets vers 1500, signe qu'il était toujours en usage à ce moment là. De même, une peinture représentant des anges portant les armes de Genève a été surpeinte sur une ancienne enluminure dans la marge de la page canon de la messe (f. 95r), qui présente en outre une Crucifixion et une initiale historiée avec la Pentecôte lesquelles sont toutes deux d'origine. Suite à la Réforme, le missel est conservé avec les autres livres du chapitre cathédral à l'Hôtel de Ville, pour être finalement transféré à la Bibliothèque de Genève en 1714.
En ligne depuis: 14.12.2018
Enluminé dans un atelier vénitien, ce Rituel romain fut copié pour l'archevêque Philippe de Lévis au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Il contient les paroles prononcées selon l'usage de la Curie romaine lors de diverses cérémonies, tels le baptême, les relevailles, le mariage, la communion des malades, l'extrême-onction, les funérailles. Soigneusement calligraphié, orné de bordures florales vivement colorées et de fines miniatures, et enrichi à la feuille d'or, ce manuscrit est d'une grande qualité.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit somptueux contenant la Chronique d'Eusèbe de Césarée traduite par saint Jérôme, présentée en colonnes, avec les continuations de saint Jérôme et de Prosper d'Aquitaine. Réalisé vers 1480 à Padoue ou Venise, il fut enluminé par Petrus V… qui créa un majestueux décor en pleine page au f. 10r. Une erreur de montage nuit malheureusement au bel aspect du volume : le 1er cahier devrait être à la place du second, et inversement.
En ligne depuis: 15.04.2010
Pourvu d'une belle reliure à la « Du Seuil », ce manuscrit du XVe siècle contient le Policraticus (Le gouvernement de la cité), une œuvre de réflexion sur les vanités des courtisans rédigée par Jean de Salisbury (1115/1120-1180). Copié dans une écriture soignée, le texte est orné d'une grande miniature représentant un auteur lisant son texte devant le roi de France.
En ligne depuis: 18.12.2014
C'est à la requête de son ami Othman Lillo Ferducci d'Ancône, que Gian Mario Filelfo aurait composé l'Amyris dans les années 1471-1476. Ce long poème latin était destiné à remercier le sultan Mehmet II d'avoir libéré le beau-frère de Ferducci, lequel avait été fait prisonnier par les Turcs lors de la prise de Constantinople en 1453. Gian Mario Filelfo aurait fait décorer ce manuscrit à Florence d'un décor à « bianchi girari », l'aurait fait relier à Urbino d'une très belle reliure de la Renaissance italienne, puis l'aurait offert au duc d'Urbino, Federico da Montefeltro, à la cour duquel il séjournait en 1477 et 1478.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le livre d'heures miniature (11.5 x 7 cm), à l'usage de Rome, a vraisemblablement été réalisé à Bourges par le Maître de Spencer 6 (actif entre 1490 et 1510). L'ensemble des 35 miniatures en pleine page, encadrées, présente une composition identique où la scène principale, représentée en gros plan, est complétée par une prédelle contenant de petites figures. La famille genevoise Naville, détentrice de ce manuscrit (armes au f. 1v), en fait don à la Bibliothèque de Genève en 1803.
En ligne depuis: 04.10.2018
Réalisé en Italie au milieu ou à la fin du XVe siècle, ce volume est un recueil épistolaire rassemblant des lettres de Phalaris, de Diogène le cynique et de Brutus, considérés au Moyen Age comme les véritables auteurs de ces lettres. Elles furent traduites en latin par Francesco Griffolini Aretino et Rinuccio d'Arezzo. Une bordure ornementale de « bianchi girari » accompagne le début de chacun des trois auteurs. En fin de volume, apparaissent deux fragments du De officiis ministrorum, de saint Ambroise.
En ligne depuis: 15.04.2010
Othon de Grandson, chevalier et poète, s'illustra aussi bien par ses vers que par ses faits d'armes lors de la Guerre de Cent ans. Il fut conseiller d'Amédée VII de Savoie. A la mort de son suzerain, il s'enfuit en Angleterre. Rentré dans le Pays de Vaud, il meurt dans un duel judiciaire à Bourg-en-Bresse en 1397. Othon de Grandson composa ces poèmes probablement entre 1366 et 1372. Ce recueil contient également des ballades dues à treize auteurs différents.
En ligne depuis: 31.03.2011
L'œuvre du frère Alonso de Oropesa OSH († 1469) se situe dans le contexte des attaques discriminatoires toujours plus nombreuses depuis le milieu du XVème siècle en Espagne, et avant tout à Tolède, à l'encontre des juifs convertis, appelés Conversos. En tant que général (depuis 1457) de l'Ordre des Hiéronymites, mais aussi en tant qu'intime et proche conseiller du roi Henri IV de Castille (1454-1474), Alonso défendit une attitude tolérante envers les juifs convertis. En 1450, il commença d'écrire le 'Lumen ad revelationem gentium et gloria plebis Dei Israel' - De unitate fidei et de concordia et pacifica equalitate fidelium (f. 1-203, Tabula 204-207) et dédia le livre achevé, composé de 52 chapitres, en 1465, à l‘archevêque Alfonso Carrillo de Tolède (1410-1485). La seconde partie annoncée de l'œuvre ne fut de toute évidence jamais écrite. En 1979, Luis A. Diaz y Diaz réalisa une traduction espagnole sur la base de trois manuscrits connus jusqu'alors. Le présent manuscrit n'avait pas été pris en considération par la recherche jusqu'à présent et est donc le quatrième manuscrit connu. Il a certainement été rédigé encore au XVème siècle et se compose de parchemin et de papier. Malgré son importance, il n'existe encore aucune édition latine de cette œuvre.
En ligne depuis: 17.12.2015
Pontifical de l'évêque de Bâle Jean de Venningen (1458-1478), confectionné à la demande de ce dernier (première partie). Le registre des dépenses de l'évêque Jean de Venningen permet de suivre les étapes de la confection de ce pontifical. Ce manuscrit a été réalisé en même temps que le ms 1 et ms 3. En 1462/1463, le manuscrit, quasiment achevé, fait l'objet de travaux de finition, les enluminures, les initiales et le décor filigranés et notamment la pose de la reliure.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical du XVe siècle. Les cérémonies sont représentées dans des miniatures en pleine page avec des initiales enluminées, un décor en marge et quelques lignes du texte, à la manière des livres d'heures, tandis que le texte est agrémenté de bordures colorées et d'initiales enluminées, représentant souvent les objets liturgiques cités dans le texte. En dessous des armoiries de Melchior von Lichtenfels, Prince-évêque de Bâle (1554-1575), qui apparaissent souvent, figurent les armoiries de Charles de Neufchâtel, archevêque de Besançon (1463-1498; visible au f. 1r), ce qui permet de situer la date de réalisation du manuscrit. Comme beaucoup d'autres manuscrits, propriété des institutions religieuses, il rejoignit également le Collège de Porrentruy, durant la Révolution, jusqu'au XXe siècle, où il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Bréviaire à l'usage du diocèse de Bâle. Les traces encore partiellement visibles des blasons peints sur les ff. 33r, 41r, 129r et 279r, puis effacés, permettent d'attribuer le codex à Arnold de Rotberg, évêque de Bâle de 1451 à 1458. Une annotation de son successeur, Jean de Venningen (1458-1478) au f. 5r, rappelle le rachat, le 29 juin 1461, du château de Porrentruy.
En ligne depuis: 17.03.2016
Recueil de textes relatifs à l'histoire des abbayes de Bellelay et de Lucelle rassemblés par Joseph Trouillat, alors qu'il était bibliothécaire au collège de Porrentruy, daté de 1839 (p. V2) : De Bellegagiensi monasterio (p. 1-7) ; Relation de l'invation de l'abbaye de Bellelay par les troupes françaises 15 novembre 1797 par le père Voirol – ce nom est tracé et remplacé par celui de Marcel Helg, ancien moine de Bellelay (p. 8-61) ; Notes diverses sur Bellelay, par le père Voirol (p. 61-102), suivies de l'impression de sceaux avec des armoiries collés (p. 105) ou d'armoiries peintes (p. 111, 113, 115, 117) ; Notes sur l'ancienne abbaye de Lucelle, rédigé en latin, avec des notes en français et des armoiries peintes des différents abbés (p. 121-220), ainsi que des sceaux en placart (p. 192) ou d'un sceau en cire (p. 208) ; différentes traductions en français d'actes latins faites par l'abbé Grégoire Voirol (p. 221-236).
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit de l'architecte et urbaniste italien Giuseppe Valadier (1762-1839) illustre d'une façon très vivante divers aspects de l'architecture et de la technique. Il se compose de 127 planches de dessins à la plume peints de couleurs vives (tav. CI jusqu'à tav. CCXXXV, plusieurs planches manquent), réalisés en 1828. Les planches sont regroupées, tantôt selon les thèmes par type de matériau (par ex. le bois (fol. 1r-8r), le fer (fol. 9r-24r), le cuivre (fol. 25r-31r), le bronze (fol. 32r-58r)), tantôt selon les techniques de construction (par ex. construction de murs, fol. 103r-117r). Les dessins servirent de modèle pour une partie des planches, au total 320, présentées dans les deux volumes de planches de l'oeuvre de Valadier „L'architettura pratica dettata nella scuola e cattedra dell'insigne Accademia di San Luca“, imprimée à Rome entre 1828-33 et basée sur les leçons qu'il donnait auprès de l'Accademia di S. Luca à Rome. La numérotation des planches dans le manuscrit correspond à celle de l'oeuvre imprimée. – Le manuscrit a été acquis en 1956 en Italie.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit de grand format (la traduction du titre du russe est « Projet d'un pont sur le fleuve Neva pour permettre le passage plus commode des bateaux à n'importe quel moment, 1802 ») présente le projet de construction d'un pont sur la Neva à Saint-Petersbourg. Après la page de titre avec un cadre décoratif en lavis gris (fol. 2) et l‘index (fol. 3), suivent douze planches avec des dessins à l'aquarelle, qui présentent le projet en vue d'ensemble et en détail. Sept illustrations sont sur double page, l'une d'elle a une feuille escamotable. Tous les textes dans le manuscrit sont écrits en russe, en caractères cyrilliques. – Le pont était projeté par Charles Baird (1766–1843), un ingénieur originaire d‘Ecosse, qui avait construit à Saint-Petersbourg une fonderie, une entreprise de construction de machines et un chantier naval et qui, en 1805/06, érigea à proximité de son entreprise un pont en fonte. Ce projet de pont semble en revanche être une combinaison de pont flottant et de pont-levis : le pont flottant prenant appui sur un ponton se ramifie dans le fleuve en deux bras, qui à l'approche de la rive aboutissent en deux ponts-levis (fol. 4a-5), de sorte que le franchissement du pont est possible également durant le passage d'un bateau. D'autres planches montrent par ex. le mécanisme de levage dissimulé dans les piliers (fol. 14a, 16, 17) et un des pontons, ancré dans le lit du fleuve Neva, semblable à un navire (fol. 20a-21). – Le manuscrit a été acquis en 1978 à Copenhague.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit composite, compilé en 1593 par Felix Schmid de Stein am Rhein, contient entre autres, le traité d'alchimie Splendor solis richement illustré et différentes oeuvres de Paracelse et de Leonhard Thurneisser zum Thurn et divers écrits alchimiques. A noter également la reliure de Hans Ludwig Brem de Lindau sur le lac de Constance.
En ligne depuis: 08.10.2015
Missel pontifical de l'abbé de Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491). Le manuscrit se compose de deux parties, la première (p. 5-102) a été écrite par le conventuel de Wiblingen Simon Rösch, la seconde (p. 103-236) a probablement été complétée après la mort de l'abbé Ulrich Rösch. Seules les préfaces (p. 83-102) sont pourvues de mélodies en notation allemande du plain chant (« Hufnagelnotation ») sur cinq lignes. En plus des armoiries de l'abbé (p. 5), une illustration de la crucifixion avec en médaillon les symboles des quatre Evangélistes (p. 70). Quelques pages présentent une décoration sous forme de bordure dans les marges et des initiales, en partie, dorées à la feuille d'or.
En ligne depuis: 07.10.2013
Evangéliaire, réalisé pour un commanditaire inconnu vers 1470/80, probablement dans l'atelier du peintre de Constance Rudolf Stahel. Il contient les lectures des Evangiles en latin pour les principales fêtes de l'année liturgique. Il est illustré, par au moins deux peintres, de 21 images en pleine page représentant les symboles des quatre évangélistes et les plus importantes fêtes de l'année. En 1658, il fut offert par Fidel von Thurn, officier à la cour, à l'abbé Gall l'Ancien (1654-1687), et décoré de leurs armoiries.
En ligne depuis: 09.12.2008
Canon de la messe pour l'évêque d'Augsbourg, Marquard von Berg (1575-1591), avec des armoiries, une miniature en pleine page, de nombreuses scènes figurées représentant les principales fêtes de l'année liturgique avec en dessous une bordure d'un grand art, abondamment ornée de fleurs et de plantes, probablement enluminé par Sebastian Glockendon le Jeune, de Nuremberg. Tombé aux mains des soldats durant la guerre de Trente Ans, le manuscrit fut vendu plus tard à Bernhard Hartmann, moine de Saint-Gall et gouverneur à Wil, et offert par ce dernier, en 1641, au prince-abbé Pius Reher (1630-1654).
En ligne depuis: 09.12.2008
Rituel destiné à l'usage personnel du prince-évêque de Saint-Gall Diethelm Blarer (1530-1564; cfr. ses armes à la p. 8 et le sceau de sa bibliothèque privée à la p. 7), écrit par le moine de Saint-Gall Heinrich Keller (1518-1567) et illustré par un enlumineur inconnu de la région du Lac de Constance vers 1555. Le même enlumineur a également décoré au même moment les manuscrits de Saint-Gall Cod. Sang. 357 et Cod. Sang. 439. Dans le codex, de format réduit, se trouvent des textes liturgiques sur l'administration du sacrement du baptême (pp. 9-107), sur la réintégration de la femme dans la communauté des croyants après un accouchement (pp. 107-114), sur la célébration du mariage (p. 114-141) et sur la distribution du vin le 16 octobre, jour de la fête de Gall, fondateur de Saint-Gall (p. 144a-154).
En ligne depuis: 23.09.2014
Le Directorium perpetuum du monastère de Saint-Gall, commandité par l'abbé Franz von Gaisberg (1504–1529), comprend sept volumes (Cod. Sang. 533–539). Il contient au total 36 regulae sur l'ordonnance de la liturgie des heures pour tous les calendriers annuels, sur la base des jours de Pâques, situés à des dates variables selon les années. Chaque règle commence avec l'Epiphanie. Le Cod. Sang. 539 réunit les sept règles possibles pour les fêtes de Noël jusqu'à la vigile de l'Epiphanie (qui ne dépendent donc pas de la date de Pâques). L'enluminure du manuscrit est l'œuvre de Nikolaus Bertschi de Rorschach: à la p. 4, une miniature en pleine page, aux p. 5, 21, 37, 53, 69, 85 et 101 des initiales en couleurs (en partie sur fond d'or) avec entrelacs et bordures richement décorées. Le volume a été écrit par l'organiste de la cathédrale de Saint-Gall Fridolin Sicher.
En ligne depuis: 26.09.2017
Lectionnaire pour les fêtes des saints écrit, à la demande du prince abbé Franz Gaisberg (1504-1529), au moins en partie par le bibliothécaire de Saint-Gall Anton Vogt (vers 1486-1529). La décoration (entrelacs avec fleurs et animaux, nombreuses initiales enluminées, parmi lesquelles six avec des représentations figurées) est l'oeuvre de l'enlumineur Nikolaus Bertschi de Augsbourg. Un calendrier (f. 1r-130r) précède le lectionnaire, auquel succèdent des lectures pour la commemoratio des saints de Saint-Gall et de Marie, ainsi que les prières pour les collectes à l'occasion des fêtes des saints (f. 130v-146r).
En ligne depuis: 23.06.2014
Antiphonaire de grand format contenant des chants à quatre voix, écrit et enluminé entre 1562 et 1564. A la demande du prince abbé Diethelm Blarer (1530-1564), le compositeur italien Manfredi Barbarini Lupo da Correggio composa les pièces pour quatre voix - antiphons, répons, hymnes et psaumes pour les fêtes solennelles de l'année, ainsi que les passions selon Matthieu, Marc et Luc. Le texte fut transcrit par le Père Heinrich Keller (1518-1567) et l'enlumineur Kaspar Härtli de Lindau sur le lac de Constance réalisa une enluminure en pleine page représentant la Crucifixion et tous les saints (f. IVr) et une de donation avec les armoiries des conventuels vivant à ce moment-là à Saint-Gall (f. 1r).
En ligne depuis: 23.06.2014
La manuscrit qui doit son nom à son commanditaire, l'abbé Franz Gaisberg (abbé de 1504 à 1529), contient divers textes historiques et hagiographiques: une histoire des abbés de Saint-Gall avec leurs armoiries, des épitaphes des abbés et de moines de Saint-Gall, l'histoire de l'Abbaye de Saint-Gall (Casus sancti Galli) des années 1200-1232 de Conrad de Fabaria, la Vita de Notker le Bègue († 912) d'un auteur anonyme contenant une copie des actes de son procès de béatification en 1513 et les légendes des saints Constance, Minias et Roch. Le codex fut écrit par le calligraphe et organiste de la cathédrale de Saint-Gall, Fridolin Sicher (1490-1546).
En ligne depuis: 31.03.2011
La plus ancienne copie de la Chronique de Constance de Gebhard Dacher, écrite par l'auteur lui-même, entre 1458 et 1472, et illustrée par une série de dessins colorés à la plume, avec la plus ancienne vue de la ville de Constance. Elle parvint au plus tard au XVIIIe siècle dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le plan carolingien de Saint-Gall est le plus ancien dessin architectural d'Occident qui nous a été transmis et constitue de ce fait un monument important dans l'histoire de la culture européenne. Il se compose de cinq feuilles de parchemin de mouton cousues les unes aux autres, et dans un second temps pliées en format in-quarto. Sur la face antérieure se trouve le plan original d'une abbaye avec 52 édifices, 333 notes explicatives en latin et une lettre de dédicace. Il fut réalisé, probablement sur la base de modèles, à Reichenau, sous l'abbatiat de Heito ou Erlebald, pour (l'abbé ?) Gozbert de Saint-Gall (819 ou vers 827/830) ; des notes explicatives ont été ajoutées par le bibliothécaire Reginbert et un jeune confrère. Sur la face postérieure – à l'origine blanche – (et sur une rasure de la partie inférieure de la face antérieure) a été ajoutée la Vita beati Martini episcopi sur la base de Sulpice Sévère (rédigée à Saint-Gall à la fin du XIIème siècle).
En ligne depuis: 20.03.2014
Partie hivernale d'un antiphonaire, organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Codd. Sang. 1763, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pages 1, 45, 48, 53, 101, 104, 162, 178, 202 et 214. La partie hivernale contient le Proprium de tempore pour la prime de l'Avent jusqu'au mercredi des cendres (pp. 1-161), le Proprium de Sanctis de novembre à fin février (pp. 162–213), le Commune Sanctorum (pp. 214–251), des messes votives (pp. 252–272) et les Antiphonae feriales (pp. 272–297).
En ligne depuis: 22.03.2018
Le volume de petit format contient deux écrits de la main de Mathias Jansen, comme en atteste la souscription de 1774 à la p. 201. Aux pp. 7-39, Jansen décrit les peintures de la cathédrale de Saint-Gall en faisant une description à la manière d'un inventaire travée après travée, champ après champ. A la p. 20, il rapporte l'amélioration d'une peinture représentant Othmar et d'autres saints. Le deuxième écrit (pp. 40-201) recueille les récits historiques sur la vie, l'au-delà et le culte de saint Othmar sous la forme de procès-verbaux de décisions, ainsi que de préparatifs et de procédures d'actes rituels, dont l'élévation des ossements d'Othmar en 1773/1774. A la p. 99 est dessiné un autel décoré. Les pp. 202-207 contiennent des ajouts tardifs de 1823 ou peu après. Aux p. 39 et 202 se trouvent des ajouts sporadiques (ap. 1823) au sujet du bas-relief du sculpteur Johann Christian Wentzinger, et toujours à la p. 39 sur les nouvelles peintures du chœur de l'artiste Antonio Moretto. Les pp. 1-6 et 208-236 sont blanches. Provenant du couvent des capucines de Notkersegg, selon une note inscrite sur la garde antérieure, le manuscrit entre probablement en possession de l'évêque Greith de Saint-Gall vers 1852. Depuis 1939, il se trouve à la bibliothèque abbatiale en dépôt de la bibliothèque épiscopale.
En ligne depuis: 13.06.2019
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Dans l'édition fac-similé, les éditeurs ont choisi le titre de Vom Einfluß der Gestirne auf die Gesundheit und den Charakter des Menschen, qui permet de mettre en évidence l'essentiel, les aspects astrologiques, de l'oeuvre. L'homme et le cosmos sont en étroite relation ; les sept planètes – saturne, jupiter, mars, le soleil, vénus, mercure et la lune – exercent une influence directe sur les hommes. Le manuscrit richement orné d'illustrations fut commandité par Erasme et Dorothée Schurstab de Nuremberg (1v, image de donation avec les armoiries et une représentation de la crucifixion sur fond doré). En 1774, Johann Jakob Zoller de Baden offrit le manuscrit à la Bibliothèque de Zurich, fondée en 1629.
En ligne depuis: 09.06.2011