Ce manuscrit composite consiste en sept parties : les parties I-III (f. 2-99), IV (f. 100-121) et VI-VII (f. 181-237) contiennent les commentaires de Saint Thomas d'Aquin sur Aristote : Super libros Physicorum; Super libros Posteriorum Analyticorum; Super libros De Anima; la partie V (f. 122-180) contient le commentaire d'Adam de Bocfeld sur la Metaphysica Nova d'Aristote. Le manuscrit provient du couvent dominicain de Bâle (annotation f. 179vb).
En ligne depuis: 22.03.2012
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l'histoire ultérieure de l'Orient du monde islamique et d'Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L'ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l'arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Ledit « Berner Parzival » constitue le dernier témoin textuel manuscrit daté du poème chevaleresque sur le Saint Graal de Wolfram von Eschenbach. Rédigé entre 1200 et 1210, il est également illustré. Le manuscrit a probablement été commandité en 1467 par le marchand bernois Jörg Friburger au copiste Johann Stemhein de Constance. Ce dernier a modernisé le texte de son modèle au point de vue stylistique et rédactionnel afin de l'adapter au goût d'un public urbain de la fin du Moyen-Âge. De plus, il a fourni des indications pour les illustrations, qu'un peintre a exécutées un peu plus tard en réalisant 20 dessins à la plume colorés. La suite de l'histoire de ce manuscrit qui compte aujourd'hui 180 pages est inconnue ; il doit cependant être parvenu en possession de la bibliothèque de la ville de Berne, dans les premières années du XIXème siècle, puisque sa présence y est attestée au plus tard en 1816.
En ligne depuis: 26.09.2017
Dédicacée aux « femmes amoureuses », l'Elegia di madonna Fiammetta évoque à la première personne les sentiments de la jeune Napolitaine Fiammetta, abandonnée par son amant Panfilo. Œuvre en prose de la jeunesse de Boccace, célébrée pour la subtilité de son approche psychologique, l'Elégie mêle éléments autobiographiques et références ostensibles à la littérature latine. Elle est conservée ici dans un manuscrit copié en 1467 par Giovanni Cardello da Imola, dont la caligraphie régulière est mise en lumière par une décoration à bianchi girari.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit fut probablement écrit à la demande de l'abbé du Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491) (datation au f. 227r: 1467). En ce qui concerne le contenu, il correspond amplement au Cod. Sang. 438: un psautier avec les psaumes dans l'ordre biblique ainsi que quelques rubriques liturgiques, des antiphons (en partie avec Initium), et des hymnes, suivis depuis le f. 148v de cantiques et depuis le f. 172v d'un hymnaire. Les antiphons et les hymnes sont pourvus de mélodies en notation allemande du plain chant (« Hufnagelnotation ») sur 4 ou 5 portées. La présence de nombreux ajouts et rasurae (parfois sur de nombreuses pages), ainsi que des traces d'usure, témoignent de l'usage intensif du manuscrit. Quelques pages présentent une décoration composée d'initiales avec entrelacs, une initiale figurée se trouve au f. 104v (David avec une harpe).
En ligne depuis: 07.10.2013
Version allemande de la vie de Jésus selon les quatre Evangiles, dans une recension en langue germanique. Avec des initiales enluminées colorées et 21 initiales avec des représentations figurées dessinées à la plume, puis en grande partie colorées. Le copiste, et probablement aussi le premier propriétaire, Rudolf Wirt, mentionne à la fin du texte à la p. 463 son nom et la date d'achèvement du manuscrit: le 9 janvier 1467. Le volume provient d'un monastère féminin de Saint-Gall et rejoignit la bibliothèque abbatiale entre 1780 et 1792.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit, daté à deux endroits des années 1465 (p. 393) et 1467 (p. 181) et probablement écrit par huit mains différentes, appartenait au monastère des bénédictines de Saint-Georges sur Saint-Gall, et parvint vers 1780/82 dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall à la suite d'un échange. Le codex entièrement rédigé en allemand contient l'explication du décalogue de Marquard de Lindau (p. 3−176), les chants Ain raine maid verborgen lag et Spiegelweisede Heinrich Frauenlob (p. 177−181), une instruction de Thomas d'Aquin relative à l'attention durant la prière (p. 182−186), le Büchlein der ewigen Weisheit de Henri Suso (p. 195−393), des réflexions sur la consécration (p. 394−399) et pour le dimanche (p. 399−402), ainsi qu'un traité anonyme sur la mort (p. 405−422). Pour renforcer ce manuscrit plusieurs fragments de parchemin d'un manuscrit liturgique neumé de Saint-Gall du XI/XIIème s. ont été utilisés.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit sans décor, en langue souabe-alémanique, est rédigé par deux mains et contient de nombreux textes ascétiques et mystiques en langue allemande, parmi lesquels le traité De contemptu mundi (p. 3−6), différents sermons (p. 7−33), des salutations à Marie, des prières, des exempla et sentences d'autorité doctrinale au sein de l'Eglise, (p. 33−46), les légendes de saint Georges (p. 69−105), les huit premières fables du poème Edelstein de Ulrich Boner (p. 116−129), le traité Die besessene Schwester Agnes (p. 131−215) et une mention des dix commandements accompagnée de proverbes rimés sous forme de plaisanterie (p. 108). Ce manuscrit fut probablement réalisé dans le couvent des tertiaires capucines de Wonnenstein près de Teufen et parvint en l'an 1782 (cf. Cod. Sang. 1285, p. 12) dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit de 1467, qui appartenait au monastère des Clarisses de Fribourg-en-Brisgau avant d'être acquis par l'Abbaye de Saint-Gall en 1699, contient en plus de quelques textes en latin, plusieurs traités spirituels et édifiants en traduction allemande parmi lesquels une Ars moriendi, le Cordiale de quattuor novissimis de Gerard van Vliederhoven, les dites lettres de Jérôme traduites par Jean de Neumarkt (ca. 1315-1356), le Spiegelbuch – un texte sous forme de dialogue versifié sur la manière correcte de mener sa vie, tentatives d'une vie séculière et les punitions dans l'au-delà avec en tout vingt dessins à la plume colorés – et la légende des trois bienheureux rois dans la version de Jean de Hildesheim (1310/1320-1375). Dans le manuscrit se trouvent encore d'autres dessins à la plume : une licorne (p. 87), deux figures d'apôtres (p. 107; Paul et Jean?), un homme et une femme en vêtements séculiers, un cerf et un sanglier (p. 513). Sur les pages de garde antérieure et postérieure se reconnaissent des traces d'une minuscule carolingienne (sur la page de garde postérieure: Raban Maur De computo).
En ligne depuis: 04.10.2011