Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
Le manuscrit, copié par Heinricus Tierli (probablement Heinricus Tierlin, administrateur à Schuttern et procureur à Fribourg-en-Brisgau), peut être daté du 21 juin 1408 grâce à l'explicit (f. 278vb). Le texte principal (ff. 1r-278v) s'ouvre par la rubrique Incipit Collectorium Bertrucii in parte practica medicine [...] (ff. V1r-V14r), et se poursuit avec les Tabula primi libri (ff. V14r-V14v), Tituli secunde sectionis (ff. V14v-V15r), Tituli tercie sectionis (ff. V15r-V15v) et Tituli quarto sectionis (f. V15v). Les titres sont rubriqués et les initiales en rouge ou en bleu. Le manuscrit possède une reliure en cuir contemporaine de la réalisation du manuscrit et des fermoirs en métal (le dos a été restauré en 1978). Dans la reliure se trouve un document médiéval découpé (voir la page de garde postérieure). Les notes de possession suivantes figurent dans le manuscrit : Hic liber pertinet Leonhardo hemerly de constancia (f. 278vb), Sum Bernhardi Stoppelij M[edicinae] Doctoris (main du XVIIe siècle, f. V1r) et Magister petrus hemmerlis (page de garde antérieure originale n'existant plus).
En ligne depuis: 10.12.2020
La « Historienbibel » de Frauenfeld a été réalisée vers 1450 dans l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau (Alsace) et remaniée peu après. Elle contient 80 illustrations auxquelles ont travaillé trois artistes différents. A partir du XVIe s. elle est en possession du Couvent des Augustins de Kreuzlingen.
En ligne depuis: 22.03.2012
Bréviaire, rubriqué en rouge et bleu, avec de nombreuses initiales sur fond d'or et drôleries dans les marges inférieures. Le calendrier présente les signes du zodiaque et les travaux des champs pour chaque mois de l'année. Il convient de souligner spécialement les représentations en pleine page de S. Christophe (p. 176), de l'Adoration des mages (p. 178) et de la Crucifixion (p. 179). La mention de quelques saints dans le calendrier et le reste du manuscrit laisse supposer que ce dernier a été réalisé à Besançon. De là, elle entra ensuite en possession, par des voies inconnues, de la famille patricienne soleuroise des Wallier : on peut voir les inscriptions des propriétaires de Guillaume Wallier (XVIe s.) et de Henri Wallier (1605) aux p. 4 et 731, et de ce dernier aussi sur la page de garde antérieure. A la p. 90 du catalogue de la Bibliothèque cantonale de Thurgovie de 1858, sa provenance fut assignée à Fischingen. Le manuscrit parvint peut-être à Fischingen par l'intermédiaire de l'un des deux abbés de Fischingen originaires de Soleure, Augustin Bloch de Oberbuchsitten (1776-1815) ou Franz Fröhlicher de Bellach, dernier abbé de Fischingen (1863-1848).
En ligne depuis: 23.04.2013
Le manuscrit de la deuxième moitié du XVe siècle a été copié très soigneusement sur une colonne dans une minuscule humaniste. Il comprend deux textes du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464), Cribratio Alcorani (ff. 1r-70r) et Contra Bohemos (ff. 70v-90r). Dans la Cribratio Alcorani il a cherché à entrependre une étude philologique précise et historique du Coran et dans le Contra Bohemos il s'est occupé d'hussitisme. Le frontispice est orné d'une marge à bianchi girari ainsi que deux médaillons avec des armes (f. 1r). Ces armes d'azur au lion d'argent à la cotice d'or brochant sur le tout, couronnée des insignes papaux, sont celles du pape Paul II (Pietro Barbo, 1464-1471). Le manuscrit a donc soit été commandé par le pape, soit réalisé pendant son pontificat. En tête de chapitre, les initiales sont peintes en or sur un fond bleu et vert. Certaines initiales ressortent plus fortement et l'une a un décor à bianchi girari semblable à celui du frontispice. La riche reliure décorée d'ornements végétaux, de médaillons et de représentations de saints, date du XVIe siècle. Sur le plat supérieur, le médaillon central représente la Vierge à l'Enfant.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le livre de prières a été copié en 1475 (f. 217v). Son lieu d'origine demeure inconnu. Le texte est introduit par l'incipit Diss büchlin ist von anis und zwantzig festen und von sextechen hochziten die durch das gantz jahr begangen werdent [...] (f. 1r). Les initiales et l'incipit sont rubriqués, tandis que le reste du texte est sans ornement, copié à l'encre marron sur une colonne par une main principale. Au centre de nombreux cahiers se trouvent des onglets provenant d'un missel du XIVe siècle (copié en textualis). La reliure en cuir est contemporaine de la réalisation du manuscrit. Elle est décorée de filets disposés en diagonale et d'ornements estampés à froid.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit a été copié sur une colonne par une main soigneuse du XIVe siècle. Le volume contient les Omelie (ff. 1r-103r), les Dialogi (ff. 103v-170r) et le Liber pastoralis (ff. 172r-219v) du pape Grégoire Ier (542-604). Les titres sont rubriqués et deux élégantes initiales ornées en rouge figurent aux f. 103v et 172r. Le texte principal est parcouru d'annotations d'une main de peu postérieure. Le manuscrit peut être daté grâce à différentes entrées sur le f. 103r. La main principale indique : Expliciunt omelie sancti Gregorij pape. Anno Nonagesimo. Deux autres mains écrivent au-dessus du texte domini 130° et à côté 1390. Au f. 219v, la main principale a également inscrit : Explicit. Pastorale beati Gregorij pape Etc. Anno Millesimo ccc°. Nonagesimo primo. Finitus est liber iste in die s. Benedicti. Sur le même folio se trouve une marque de possession : Iste liber est domus throni sancte trinitatis in pletriach, qui se rapporte à la chartreuse de Pleterje en Slovénie. Le volume est arrivé à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers la chartreuse d'Ittingen (note de possession du XVIIIe siècle au f. 1r). La reliure à plaques en cuir blanc avec deux fermoirs est datée de 1553 (date dans la représentation d'Esaia). Comme dans le manuscrit Y 39, elle présente des ornements végétaux et des images de saints.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le recueil daté de 1394 contient un extrait du Super libros sapientie (ff. 1r-192r) de Robert Holcot (ca. 1290-1349). Au folio 1r, une note de possession Jste liber est h. wahter prespiteri et detur filijs fratris mei (et johanni . heinrici – par une autre main) in remedium anime mee nomme (le prêtre) Heinrich Wachter comme propriétaire. Le manuscrit est copié sur une colonne en cursive par deux mains différentes. Les ff. 1r-86v peuvent clairement être attribués à Heinrich Wachter, les ff. 87r-192r sont d'une deuxième main non identifiée. Le reste du volume doit également être attribué à ces deux mains. Les fragments sur les contreplats, la feuille de garde antérieure et les onglets proviennent d'un registre de noms, peut-être d'une chancellerie. La reliure en bois recouverte de cuir est contemporaine.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le « Schwesternbuch » (Livre des sœurs) de St. Katharinental a été copié au cours du premier tiers du XVe siècle à Katharinental près de Diessenhofen. Il appartient au genre littéraire des vitae et contient le récit de la vie et des expériences de grâce des 58 moniales. L'inscription sur la reliure – Lebensbeschreibung viler in allhiessigem gottshauss heylig-mässig gelebter closter-jungfrawen – est due à Antonia Bögin ou Botzin de Kaufbeuren (archiviste, † 1763). Une main postérieure a inséré la table des matières sur le contreplat antérieur, ainsi que le nom des moniales de St. Katharinental au-dessus des titres de chapitre et la numérotation de ces vies dans les marges du folio correspondant. Le manuscrit est copié sur deux colonnes par deux mains différentes. La main principale copie les vies des nonnes et une prière (pp. 1a-144a), la deuxième une autre prière (pp. 144b-154a). La reliure en parchemin avec des lacets de fermeture remonte au XVIIIe siècle. Sur la page de garde antérieure se lit la note de possession : diss buoch ist schwester Margreten von Ulm († 1583) closterfrow in Sankt Kattrinen thal by Diessenhofen. En 1720, sœur Antonia est nommée probablement comme nouvelle propriétaire du livre (p. 104).
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit composite a été réalisé entre 1460 et 1470 dans la région du Lac de Constance. Il s'est peut-être trouvé pendant un certain temps en possession de la Chartreuse de Ittingen près de Frauenfeld. Il contient des textes à caractère spirituel et profane de la fin du Moyen Age qui sont en partie publiés pour la première fois à partir de ce manuscrit, comme par exemple Die fünf Herzeleid Mariä, le Frauenfelder Passionsgedicht ou le roman en prose Willehalm, ainsi qu'un extrait du Büchlein der ewigen Weisheit de Henri Suso.
En ligne depuis: 23.04.2013
Cette chronique du monastère d'Hauterive (FR), au contraire des autres chroniques de Murer, n'est pas entièrement de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen), mais fut réalisée peut-être à la demande du moine d'Ittingen dans le monastère même d'Hauterive. Le manuscrit se compose de deux parties : l'histoire du monastère et une liste des événements religieux. La première partie commence avec l'abbé Girard (1138-1157) et se termine avec l'abbé Petrus (fin du XVIe siècle); la seconde concerne les années entre 1500 et 1510.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du couvent des prédicateurs et du couvent des dominicaines de Marie-Madeleine à Bâle, d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Le manuscrit se subdivise en deux : la chronique du couvent des prédicateurs et la chronique du couvent des dominicaines de Bâle. Dans la première partie, Murer décrit la construction du couvent en 1233 et le développement du diocèse de Bâle du XIIIe au XVe siècle. Dans la seconde partie, Murer se consacre à l'origine du couvent féminin au XIe siècle et à sa reconstruction en 1253, ainsi qu'aux autres événements religieux jusqu'en 1465.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du diocèse de Coire d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Murer raconte l'origine du diocèse de Coire et mentionne Asinio (451) comme premier évêque, auquel succèdent 75 autres évêques jusqu'à Johannes IV (1418-1440). En plus de la chronique, sont transcrites quatre copies modernes d'actes de donation de l'empereur Otton Ier et du roi Louis le Germanique ainsi que des notices annalistiques.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Einsiedeln d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Avant la description des abbatiats d'Eberhard (934-958) à Plazidus (1629-1670) s'insère un dessin à la plume des saints patrons de l'église et un plan dépliant du monastère d'Einsiedeln. Dans la chronique prennent place les transcriptions de Murer d'actes de donation et de confirmations de donation en lien avec le monastère d'Einsiedeln.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du prieuré d'Embrach d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Dans cette chronique, incomplète tant au niveau du contenu que de la décoration, Murer se contente de décrire quelques abbés isolés et des événements importants de l'histoire du monastère.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Engelberg et du monastère féminin de Saint-André d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). La chronique débute avec une transcription de la position géographique et de la fondation du monastère (1119). Suit l'histoire du monastère d'Engelberg depuis l'abbé Adelhelm (1124/26-1131) jusqu'à l'abbé Plazidus Knüttel (1630-1658). Dans la seconde partie, plus brève, Murer raconte la fondation (1199) et l'histoire du monastère de Saint-André de 1254 à 1455.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fischingen de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde probablement sur la chronique de Jakob Bucher, également un moine d'Ittingen, dont le texte fut achevé entre le 17 septembre 1627 et le 14 septembre 1628.
En ligne depuis: 15.10.2007
Chronique du monastère de St-Gall d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall Jodocus Metzler (1574-1639). La chronique s'étend de la fondation du monastère par saint Gall jusqu'à l'année 1630.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique du monastère de Saint-Jean dans la vallée de la Thur d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall, Jodocus Metzler.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique des Abbayes de St. Katharinental, Töss et Berenberg de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Insérée au « St. Katharinentaler Schwesternbuch » au cours du XVIIe siècle, elle représente un remaniement très fidèle du célèbre livre des soeurs du XVe siècle , tout comme le « Tösser Schwesternbuch », également un remaniement très fidèle de la main même d'Elisabeth Stagel. Les douze Vies du « St. Katharinentaler Schwesternbuch », qui sont aussi contenues dans les chroniques nommées ci-dessus, sont d'Heinrich Murer, comme le montre une comparaison avec l'« Helvetia Sancta » de ce même auteur.
En ligne depuis: 14.04.2008
Chronique de l'évêché de Constance de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614). Pour rédiger sa chronique, Heinrich Murer se fonde probablement sur le Chronicon de Hermannus Contractus (1013-1054), qui fut poursuivi par son élève Berthold de Reichenau jusqu'en l'an 1080, la Chronik der Alten Eidgenossenschaft de Johannes Stumpf (1500-1577/78), qui parut en 1547/48, la Chronologia monasteriorum Germaniae praecipuorum de Caspar Bruschius (1518-1557), la Chronik von dem Erzstifte Mainz und dessen Suffraganbistümern de Wilhelm Werner, comte de Zimmern (1485-1575) et l'œuvre historique de Christoph Hartmann (1568-1637) de Frauenfeld, qui fut bibliothécaire du monastère d'Einsiedeln à la fin de sa vie, et qui rédigea avec Franz Guillimann les Annales Heremi Deiparae Matris in Helvetia. La chronique de Murer commence aux débuts de l'évêché tardif de Constance à Windisch, en 411 sous l'évêque Paternus jusqu'en 1620 sous l'évêque Johannes VII.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique de la cathédrale de Constance, de la collégiale du diocèse, de la cité de Constance et de Reichenau d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Tandis que Murer, dans Y 106 ne s'est occupé que de l'histoire du diocèse de Constance, dans ce manuscrit, il se penche de façon plus détaillée sur Constance et ses alentours. Parmi ses sources, il utilisa des écrits autres qu'ecclésiastiques, comme la chronique de Constance de Jakob Rassler (1568-1617).
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Kreuzlingen, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). L'auteur se fonde, pour la description de l'histoire de l'Abbaye de Kreuzlingen, sur des documents plus anciens ainsi que sur une liste des abbés qui s'arrête en 1626.
En ligne depuis: 14.04.2008
Cette chronique du monastère d‘ Eschenbach de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen) contient deux vedute du monastère des années 1625 et 1629, vraisemblablement sortie de la plume de Heinrich Murer.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique du monastère Paradies d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer a utilisé pour son œuvre entre autres la Chronique Suisse de Johannes Stumpf et probablement aussi la « Schwäbische Chronik » de Thomas Lirer. Contient de nombreuses transcriptions d'actes en relation avec le monastère Paradies.
En ligne depuis: 22.06.2010
Liste chronologique des saints suisses depuis saint Béat à Nicolas Rusca et au frère capucin Fidelis. Décorée avec des dessins à la plume en lavis bleu, de la main du peintre de Constance, Hans Asper. Comme modèle pour l'Helvetia Sancta Murer s'est très probablement servi de la Bavaria Sancta de Matthäus Reder, publiée à Münich, en 1615.
En ligne depuis: 13.12.2013
Chronique de l'Abbaye de Reichenau, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde sur la chronique de Gallus Oeheim, prêtre et chapelain de l'Abbaye de Reichenau (mort en 1511).
En ligne depuis: 25.07.2006
Trois chroniques du monastère de Allerheiligen à Schaffhouse de trois mains différentes, parmi lesquelles la première chronique de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen).
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique du monastère de Selnau d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Ce manuscrit inachevé aurait dû traiter, dans la première partie, des monastères cisterciens de Suisse et dans la seconde, plus détaillée, du monastère féminin de Selnau. Le manuscrit est resté fragmentaire.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère de Wettingen de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614).
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique du Grossmünster de Zurich d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Dans cette chronique, Heinrich Murer s'est d'abord concentré sur l'histoire de la ville de Zurich et du Grossmünster, avant de commencer la liste et la description de chacun des prévôts.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fraumünster, de l'Eglise Saint-Pierre et de la Wasserkirche de Zurich de Heinrich Murer (1588-1638). Murer indique comme source pour la chronique de l'Eglise Saint-Pierre la Tigurinerchronik de Heinrich Bullinger et pour la chronique de la chapelle „auf dem Hof“ également la Tigurinerchronik et la Chronique suisse de Johannes Stumpf.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique des monastères et des fondations mineures de la ville de Zurich d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Ce volume contient un recueil de descriptions, brèves et incomplètes, de l'histoire des monastères et des fondations de Zurich, introduit par des pages d'initiales avec dessins à la plume et colorés en bleu. Y sont décrits le couvent des augustins de la mindere Stadt (petite ville) de Zurich, le couvent des franciscains de la grosse Stadt (grande ville) de Zurich, le couvent des dominicains, la communauté des béguines de sainte Vérène et le couvent féminin de sainte Marie Madeleine à Oetenbach.
En ligne depuis: 22.06.2017
L'obsequiale (processionnal) de l'évêque de Constance Otto IV von Sonnenberg (1481-1491) a été copié alors qu'il vivait dans la région de Constance. Il contient des instructions pour l'organisation de cérémonies liturgiques (par exemple, dons des sacrements, bénédictions ecclésiastiques et exorcismes).
En ligne depuis: 29.03.2019
Le recueil à contenu homilétique a été copié à Überlingen en 1495. Grâce à l'explicit (f. 38vb), on peut non seulement connaître son lieu d'origine (opido ùberlingen), mais aussi le nom du scribe – scribebat Stephanus hamgarter nomen – Stephanus Hamgarter von Stein (ancien assistant paroissial à Seefelden près d'Überlingen). Le recueil contient des Sermones dominicales de tempore (ff. 1ra-38vb) de Pérégrin d'Opole (ca. 1260-1335), un Sermo de passione domini (ff. 59ra-66va) et d'autres sermons (ff. 66va-82v). Le volume a été restauré en 1965 par l'atelier Hans Heiland und Sohn, qui a également réalisé la reliure en cuir vert.
En ligne depuis: 10.12.2020
Grâce au colophon (Finitus est liber Iste feria secunda Post festum Concepcionis virginis Marie. Anno domini 1498. Per fratrem iohannem Coci Conuentualem huius monastery. Iiij ydus decembris Laus deo, f. 186r), on déduit que le psautier fut copié par Johannes Koch (il apparaît dans l'obituaire de Fischingen et est documenté entre 1498 et 1514, curé à Bichelsee (TG) dès 1483) et achevé en 1498. Il est à noter que le texte des ff. 98r-110r a été copié par une main successive à l'encre noire. Les pages en papier avec l'hymne (ff. 187r-188v) ont probablement été reliées dans le volume dans un second temps. Les chants sont indiqués suivant la notation allemande de plain chant (« Hufnagelnotation ») sur cinq lignes rouges. Le manuscrit débute par un simple titre rubriqué (f. 1r) : Incipit psalterium in nomine domini, suivi de l'indication des jours de la semaine. Les autres titres sont aussi rubriqués. Sur les contregardes antérieure et postérieure, on distingue l'empreinte en négatif d'anciennes feuilles de garde. La reliure en cuir jaune avec des motifs renaissants des XVe ou XVIe siècles estampés à froid possède deux fermoirs et des écoinçons métalliques. Sur le plat supérieur se trouve une étiquette en papier du XVIIIe siècle avec la cote C:XV. S:13. Notat: 10 qui renvoie sans aucun doute au monastère bénédictin de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'œuvre, écrite en allemand, contient la vie de Thomas d'Aquin, composée par Guillaume de Tocco (1240-1323). Au f. 106v se lit une note relative au copiste et à la possible commanditaire du manuscrit : Dis buoch hat ze tùtsche bracht gemachet vnd geschriben pfaff Eberhard von Rapreswil kilcherr zu Jonen (ajout anno 1418 d'une main du XVIe ou XVIIe siècle). Dem sol Got vnsri frow sant Thoman der heilig lerer vnd die erwirdig frow die Stoeklerin ze Toess wol lonen. Selon cette entrée, la main du XVe siècle est celle de Eberhard von Rapperswil, curé à Jona, dans le canton de Saint-Gall. On y apprend aussi que l'œuvre a été commandée par la nonne Stöklerin de Töss (probablement Elsbeth Stükler). Les initiales sont non seulement mises en évidence en rouge, mais aussi ornées. Le manuscrit possède une reliure en cuir de couleur rouge framboise avec des fermoirs, qui a été restaurée au XXe siècle. Les feuilles de garde antérieure et postérieure proviennent d'un manuscrit neumé (probablement un kyriale) du XIIIe siècle. Dans le manuscrit se trouvent deux marques de possession : Dijs buoch ist erhart blarer von Wartensee zuo Kemten, guothsher zuo kemtem vnd zuo Werdeg (f. 106v) et Monasterij apud D.[ivam] Yddam in Visch.[ingen] (f. 1r). Il a donc appartenu successivement au prince abbé Johann Erhard Blarer von Wartensee de Kempten, dont les activités sont documentées pour la période allant de 1587 à 1594, et au monastère de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit en papier, sur une colonne, est daté du 20 décembre 1453 (f. 163r). Le Liber officiorum a été copié par un scribe principal, qui est également l'auteur des notes marginales rubriquées. Une deuxième main est responsable des gloses interlinéaires, d'autres notes marginales et de maniculae dessinées en rouge. Les titres de chapitre et les lombardes sont en rouge dans tout le volume. Chacune des trois parties du texte est introduite par une initiale avec une figure (f. 1r, 69r, 112v). Le frontispice est de plus décoré d'un cadre d'ornements végétaux (f. 1r). L'ex-libris sur la garde antérieure indique Georg Alfred Kappeler (1839-1916, théologien et pasteur) de Frauenfeld comme propriétaire de ce volume. La famille Kappeler est documentée à Frauenfeld depuis 1443. Par ses activités influentes en tant que gouverneur, enseignant ou pasteur, la famille Kappeler appartenait à la classe moyenne instruite du XIXe siècle. Le legs de Georg Alfred Kappeler vit aujourd'hui encore à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers quelques manuscrits et imprimés précieux.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit réalisé à la fin du XVe siècle appartient aux plus anciens volumes de la bibliothèque de la chartreuse d'Ittingen. Jacobus Saurer von Blaubeuren († 1514) en est le copiste (à l'exception des ff. 179r-180v) : […] Jacobum Sënger alias Säurer propria ipsius manu conscriptus. Le manuscrit en papier sur deux colonnes contient le Tractatus super espistolas dominicales du scolastique français Johannes Algrinus de Abbatisvilla (Jean Halgrin d'Abbeville) et ses notes sur les Evangiles pour la Pentecôte. Le texte est copié dans une écriture « Kurrent » régulière très soignée. La reliure sur ais de bois revêtue de peau marron avec des fermoirs est contemporaine du manuscrit. Elle est décorée de filets et de motifs ornementaux estampés (étoiles et ornements feuillus).
En ligne depuis: 10.12.2020
Le bréviaire réalisé au cours de la seconde moitié du XVe siècle contient des textes pour la célébration de la liturgie des heures. Son propriétaire est Niklaus Hass (primissaire à Allenbach) : Iste liber pertinent Nicolao Hass primissario in Allenspach (f. 1r). Le manuscrit en papier est probablement arrivé à Kreuzlingen grâce aux bonnes relations de la collégiale de Kreuzlingen et du chapitre de Constance. Ecrit sur deux colonnes, le bréviaire a été copié par six mains différentes, dont la principale (ff. 33ra-287vb, 290ra-303ra, 310ra-340rb et 342r) est celle de Nikolaus Marschalk (m. 1448, gardien et chanoine de la collégiale St. Johann à Constance, cf. f. 1r). Une autre main exécute le calendrier et le début du bréviaire (ff. 1r-8r, 12r-28vb et 309r-309v). Les autres parties sont dues à quatre mains différentes (3e main : ff. 28vb-32ra ; 4e main : ff. 288r-289v ; 5e main : ff. 303ra-304rb ; 6e main : ff. 305ra-308rb). Le manuscrit a été copié en écriture « Kurrent ». La reliure contemporaine en bois recouverte de cuir avec un fermoir et des boulons en laiton est digne d'intérêt. Les armes de Kreuzlingen ont été appliquées seulement plus tard, comme « super ex libri » sur le plat antérieur.
En ligne depuis: 10.12.2020