Les 123 feuillets de papier du codex contiennent des copies de sept chroniques traitant de la Réforme dans le canton d'Appenzell et de la division de son territoire au XVIe siècle. Il a été compilé vers 1700 par un copiste inconnu.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce petit livre contient un recueil de recettes pour la fabrication de médicaments, de remèdes domestiques et de denrées alimentaires. La description des recettes va de simples listes d'ingrédients jusqu'à des textes très détaillés, dans lesquels est aussi indiquée la préparation des ingrédients. Le manuscrit ne possède pas d'index. Un feuillet de manuscrit, peut-être du XIVe siècle, a été utilisé pour la couverture. Le texte qui peut s'y lire traite de la géométrie du triangle (De triangulo). Dans la première moitié du XXe siècle, le petit livre a été acquis par Theo Baeschlin auprès de la librairie Helbing & Lichtenhahn et offert à l'Institut de pharmacie de Bâle.
En ligne depuis: 22.06.2017
La copie de la pharmacopée de Burkart von Hallwyl (1535-1598) constitue un recueil de médicaments et de recettes pour le traitement des problèmes quotidiens. La longueur des recettes varie de quelques phrases jusqu'à un texte très complet. Parmi celles-ci figurent des instructions pour la préparation et des listes d'ingrédients. Le manuscrit est organisé par un index alphabétique. D'après l'index, il devrait y avoir d'autres entrées.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Pour étudier auprès de l'Université de Bâle fondée en1460, il fallait s'inscrire dans la matricule du rectorat, prêter serment de fidélité et d'obéissance, verser une taxe d'étude et s'inscrire dans la matricule de sa porpre faculté –ce dernier point étant indispensable à la validation de l'immatriculation. La matricule de théologie de 1462-1740 contient, en plus des entrées faites par les doyens, aussi bien les anciens que les nouveaux statuts de la faculté.
En ligne depuis: 20.12.2016
La première partie du volume contient le registre des doyens depuis 1461 jusqu'à 1529 avec chaque fois les comptes respectifs du fonds de la faculté ainsi que les listes des chargés de cours; dans la seconde partie, suivent presqu'exclusivement l'inscription des noms des docteurs de 1533 à 1921. Parmi les copistes, figurent Sebastian Brant, Basilius Amerbach, Remigius Faesch et Niklaus Bernoulli.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le volume des matricules de la faculté des arts contient les statuts de la faculté, partie plus ancienne et à l'origine séparée. Ceux-ci furent reliés à la fin du XVème s. avec un calendrier académique et les noms des étudiants et des bacheliers immatriculés depuis 1461, en deux listes séparées. Dans les fascicules vides prévus à cet effet sont inscrits ceux qui ont obtenu le titre de magister et de baccalaureatus jusqu'en 1848.
En ligne depuis: 25.06.2015
Liste des étudiants étrangers inscrits à Bâle de 1599 à 1837 dans la faculté de philosophie, pour suivre les études de base, les artes liberales, première étape pour pouvoir continuer l'étude de la théologie, du droit ou de la médecine. La liste se divise par décanats; elle contient aussi le nom du corregens de l'Alumneum de 1665 à 1800, le foyer pour les étudiants détenteurs d'une bourse. Le volume renferme également les conditions d'admission dans la faculté et le texte du serment d'immatriculation.
En ligne depuis: 20.12.2016
En plus des nouveaux statuts de 1594 et de divers décrets, le volume dresse la liste des pensionnaires bâlois et étrangers du collège inférieur de 1599 à 1623 et de 1733 à 1789. La couverture d'origine, simple, composée d'une maculature en parchemin, fut reliée au début avec la page de garde, à la suite de sa restauration.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le volume des matricules de la faculté de médecine, richement décoré, couvre la période du décanat d'Heinrich Pantaleon (1559) jusqu'à celui de Werner Lachenal (1799). Les entrées sont en majeure partie écrites de la main des doyens et sont accompagnées des armoiries respectives de chaque nom. Les rapports sont précédés de notes d'Heinrich Pantaleon sur l'histoire de la facuté de 1460 à 1599.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le second volume des matricules de la faculté de médecine contient une liste des doctorats soutenus avec succès de 1571 à 1806 et des étudiants inscrits de 1570 à 1814; à cela s'ajoutent un aperçu des examens et des Disputationes soutenues, ainsi que des leçons durant les jours de canicule. Les entrées sont précédées d'une miniature en pleine page du sceau de la faculté de médecine de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le volume, composé et en partie écrit par Theodor Zwinger vers 1720, est un recueil tiré des matricules, des Decreta medica et d'autres documents, en partie perdus, de la faculté de médecine de l'Université de Bâle. En plus des rapports du décanat de 1559 à 1724, le manuscrit contient aussi les notes d'Heinrich Pantaleon (1522-1595) sur l'histoire de la faculté de 1460 à 1558, copiées à partir du manuscrit AN II 20.
En ligne depuis: 20.12.2016
Recueil de prières sous forme de litanie (awrād), attribuées à un certain Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit doit avoir été achevé avant 1746, car cette année là, il fut confié à une fondation religieuse par Bašīr Āġā, un dignitaire de la cour ottomane. L'auteur ne peut être clairement identifié, car plusieurs personnes sont connues comme Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit appartient probablement au contexte du mysticisme islamique (soufisme), qui était à l'époque fermement établi comme une institution dans la société ottomano-turque. Provient de la collection du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Biographie légendaire du fondateur de l'ordre Bektāşī Ḥāǧǧī Bektāş Velī de Khorasan (Est de l'Iran/Afghanistan), rédigée en turc-ottoman. Le manuscrit a été écrit par ʿAbdallāh Ibn Aḥmad el-Merzīfōnī et achevé le 20. Ǧumādā II 1165 h. [= 5 mai 1752]. Appartenait à la collection des manuscrits orientaux du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960), puis parvint de cette collection à la bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Au début du dix-septième siècle fut publié un livre de magie noire attribué au Faust mythique, connu sous le nom de Höllenzwang. La bibliothèque de Weimar contenait un manuscrit de cet ouvrage dont Goethe avait pris connaissance. C'est un manuscrit semblable que Martin Bodmer put acquérir en 1949. Ce document, difficilement datable, est écrit en signe cabalistiques, censés, d'après la glose écrite en allemand, renfermer une série de formules magiques à l'usage des exorcistes, pour susciter, notamment, les sept esprits du mal.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient une adaptation, en pendjabi/braj bhasha, du livre 10 du Bhāgavatapurāṇa, copié en écriture gurmukhi. Il s'agit d'une collection d'histoires de la vie du dieu Krishna versifiée (caupaī, kabitā, soraṭhā et autres). Contrairement à la version en sanscrit, ce texte n'a pas une structure claire en chapitres et présente une numérotation continue (880 vers). Il est richement illustré avec des scènes de la vie de Krishna (plus de 200 miniatures). Il s'agit d'une variante versifiée libre de l'ancien texte sanscrit écrit en ślokas, qui était extrêmement populaire en Inde.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit comprend une collection de quatre textes différents. Le texte principal est le Bhagavadgītā (« Chant du Seigneur »), une partie de l'épopée du Mahābhārata, livre 6, qui consiste en 18 chapitres, transcrit ici en devanagari teinté d'une influence de Kashmiri (1v-165r). Il s'agit de l'un des textes les plus copiés de la tradition hindoue, qui survit dans un très grand nombre de manuscrits. Des portraits peints de Krishna et Arjuna alternent aux ouvertures des 18 chapitres. Le Bhagavadgītā est précédé par le Prayāgatīrthasnānasaṃkalpa, apadoddhāraṇastotra (V2r-V4v), « une promesse de prendre un bain à Prayāga (Allahabad) », et suivi du Pañcavaktrahanumatkavaca (N1v-N7v), un mantra de protection d'Hanuman, et enfin du Stavarāja (N8r-N8v), un « éloge du roi », servant de colophon à ce recueil de textes. Les trois textes subsidiaires sont écrits en écriture devanagari commune. Une note partiellement lisible datée du 29 août 1781 identifie le manuscrit comme un « livre de prières d'un brahmane » donné à un possesseur non identifié « à son départ d'Inde » (V1r).
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit du XVIIIème siècle, appelé le Kedārakalpa, constitue une partie du Nandīpurāṇa. Il décrit et représente en 61 miniatures raffinées le pèlerinage religieux d'un groupe de yogis dans l'Himalaya, dans la région de Kedarnath. Il s'agit d'un texte du shivaïsme – dont la divinité principale est Shiva. L'objectif premier de ce texte est d'inciter les lecteurs à accomplir ce pèlerinage sacré à Shiva.
En ligne depuis: 22.06.2017
Il s'agit d'un manuscrit composite, copié en écriture devanagari teintée de style du Cachemire, qui réunit un certain nombre de textes rituels en lien avec la vénération de Vishnou. 1. (ff. 1_1r-1_6r) Textes préparatoires et rituels (sans titre), commençant avec une série de pratiques rituelles probablement d'influence Pancharatra, à savoir des nyāsas et des dhyānas, soit l'attribution de divinités et de syllabes aux différentes parties du corps et la visualisation de la divinité principale. 2. (ff. 1_6r-1_149v) Bhagavadgīta: le texte principal de ce recueil. Le Bhagavadgīta (« Chant du Seigneur »), qui est une partie du Mahābhārata, livre 6 à 18, est l'un des textes les plus copiés de la tradition hindouiste, et cette partie de l'épopée du Mahābhārata survit dans un très grand nombre de manuscrits. 3. (ff. 2_1r-2_107v) Copies d'autres parties du Mahābhārata, Śāntiparvaṇ, qui sont toutes en lien avec Vishnou. 4. (ff. 3_1r-6_31v) Deux parties du Pāñcarātrika Sanatkumārasaṃhitā, en lien avec la vénération de Vishnou, et des mantras incluant (ff. 4_1r-4_21r) Pāṇḍavagītāstotra, (ff. 5_1r-5_20v) Gopālapaṭala, (ff. 6_1r-6_23r) Gopālalaghupaddhati et d'autres textes. 5. (ff. 7_1r-7_37v) Parties de tantras, a. Saṃmohanatantra, traitant de la vénération de Vishnou, c'est à dire Gopālasahasranāmastrotra; b. Gautamītantra, la partie appelée Gopālastavarāja. 6. (ff. 8_1r-10_8r) Deux textes différents: 1. Niṃbarkakavaca, qui est un produit de la dévotion de la lignée de Nimbarka des vishnouites. 2. Partie de textes rituels de Sāmaveda, traitant de cinq saṃskāras, ainsi que divers mantras védiques, comme Gāyatrī, dans ses formes vishnouites. 7. (ff. 11_1r-11_11v) Partie du Bhaviṣyotarapurāṇa traitant de la dévotion des pierres liées à Vishnou venant de la rivière Gaṇḍakī (dont le nom commun est shaligram). Le manuscrit contient 3 titres enluminés et 12 miniatures qui pour la plupart représentent Krishna. D'après le colophon (ff. 11_11v-11_12r), le texte a été écrit au Cachemire, dans un monastère nommé Ahalyamath, en 1833 Saṃvat, soit 1776 ou 1777 de l'ère chrétienne, par une personne appelée Gaṇeśa[bhaṭṭa?] Nandarāma. Toutefois la deuxième partie du colophon (manquant partiellement) lie l'histoire du manuscrit à Vrindavan.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce Codex mexicain, écrit en nahuatl, fait partie du groupe de Codex désigné sous le nom de Codex Techialoyan. Il provient de Santa María de la Asunción Tepexoyucan, près du village de San Martín Ocoyoacac, situé dans la Vallée de Toluca, Etat de Mexico, Mexique. Il s'agit d'un altepeamatl, « livre du village », ou tlalamatl, « livre de terres », qui consigne les limites des terres entre le village de Tepezoyuca et ses voisins, il établit aussi la liste des toponymes des bornes. Les signataires du Codex sont huit personnages clés du village à ce moment-là : parmi eux, don Esteban Axayacatl, « capitaine », don Miguel Achcuey, « fiscal », et don Simón de Santa María, « mayordomo ».
En ligne depuis: 07.10.2013
Représentée pour la première fois le 27 avril 1784, la comédie La Folle Journée, ou Le Mariage de Figaro, vive satire de la société d'Ancien Régime et des privilèges nobiliaires, préfigurait le déclenchement de la Révolution française, dont elle participa sans doute à l'avènement. Remontée sur plusieurs scènes parisiennes après la chute de la monarchie en 1792, elle vit toutefois ses chants de conclusion modifiés par Beaumarchais. Le couplet final du juge bègue Don Gusman Brid'oison, qui s'achevait en 1784 par Tout fini-it par des chansons, s'adapta aux difficultés du temps : Pour tromper sa maladie, / Il [le peuple] chantoit tout l'opera : / Dame ! il n'sait plus qu'ce p'tit air-là : / Ca ira, ça ira... Mais après la chute de Robespierre et la réaction thermidorienne, ces paroles faisaient bondir la jeunesse muscadine, comme les précédentes avaient fait réagir les sans-culottes. Les représentations étant perturbées par ce public turbulent, Beaumarchais confia à La Rochelle, l'acteur tenant le rôle de Brid'Oison, une fin alternative, à réciter en cas de bruit. Cette variante, demeurée inédite jusqu'à sa récente publication, était un éloge à la liberté d'expression et au sang froid de la raison contre le stratagème des cabales idéologiques.
En ligne depuis: 22.06.2017
Les Lettres écrites de la montagne forment le dernier ouvrage de Rousseau publié de son vivant. Pour la première fois, le philosophe intervient directement dans les affaires de Genève. Elles contiennent au-delà du propos constitutionnel des développements sur l'esprit de la Réforme ainsi qu'une défense du Contrat Social. La lettre VII d'où est tirée ce feuillet soutient le droit de représentation lorsqu'il s'agit de corriger les abus du Petit Conseil, et conseille aux Bourgeois réunis en Conseil Général de refuser toute nouvelle élection de magistrats si ceux-ci s'entêtent à outrepasser les droits que leur allègue la Constitution. Ces Lettres seront censurées à Genève comme à Paris. Le document présent provient de la collection Ch. Vellay (Achat par Martin Bodmer en 1926) et comporte le brouillon de deux passages des Lettres, le premier figurant dans l'édition originale (Amsterdam, M. M. Rey, 1764), le second dans l'édition des Œuvres complètes de la Bibliothèque de la Pléiade.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le Mémoire présenté à M. de Mably sur l'éducation de M. son fils est le premier écrit de Rousseau lié à son expérience d'éducateur. Il fut chargé à Lyon en 1740 d'un difficile préceptorat dans la famille du notable Jean Bonnot de Mably, Prévost général de la Maréchaussée de Lyon. Ce préceptorat tourne court au bout d'une année déjà. Deux jeunes enfants peu enclins aux études lui furent confiés : François-Paul-Marie Bonnot de Mably, surnommé M. de Sainte-Marie, âgé de 5 ans et demi, et Jean-Antoine Bonnot de Mably, surnommé M. de Condillac, âgé de 4 ans et demi. Le long Mémoire, consacré au premier, relève d'une « commande éducative » et d'une expérience d'éducation appliquée : il se présente comme un projet et une synthèse, et on situe sa rédaction vers déc. 1740. Le jeune précepteur s'adresse à M. de Mably à qui il annonce le plan et l'ordre d'une éducation pour son fils pour « former le cœur, le jugement et l'esprit ». Il ne s'agit pas de l'éducation naturelle qui sera plus tard préconisée dans l'Émile. Rousseau a-t-il vraiment remis ce Mémoire à M. de Mably ? On sait seulement qu'il offrit ce manuscrit du Mémoire à Mme Dupin, son employeur en 1743, et qu'il fut depuis conservé dans les « papiers de Mme Dupin ». Il fut publié la première fois en 1884 à Paris par G. de Villeneuve-Guibert dans Le portefeuille de Madame Dupin. Le manuscrit de la Fondation Bodmer est le seul existant. Un Projet d'éducation, beaucoup plus court, de construction plus nette et de date inconnue, avait été d'abord retrouvé dans les papiers de Rousseau à sa mort (ce manuscrit aujourd'hui perdu avait été publié à Genève en 1782). Il est très proche du Mémoire et semble être plus tardif (il n'y a toutefois pas de certitude quant à l'ordre de succession chronologique des deux textes).
En ligne depuis: 23.06.2016
Ce registre de 275 feuillets contient les armoiries des chanoines du diocèse de Bâle depuis l'élection de l'évêque Christophe d'Utenheim, en 1502, jusqu'à celle du dernier prince-évêque, François-Xavier de Neveu, en 1794. Pendant trois siècles, des peintres dessinent ainsi sur des pages de parchemin 2'300 armoiries en couleurs. Dès 1682, des arbres généalogiques complets apparaissent, prouvant que les dignitaires ecclésiastiques bénéficient des seize quartiers de noblesse requis.
En ligne depuis: 08.10.2020
Contient la traduction en romanche du « Jerusalemer Reise » du curé et plus tard abbé de Disentis, Jacob Bundi (pp. 1-122); il s'agit du plus ancien des 25 manuscrits connus contenant cette traduction rédigée en 1701. Après une page blanche à l'origine suit une page avec l'alphabet allemand (p. 124), puis 88 pages numérotées, en écriture allemande, avec des instructions pour la plantation de diverses plantes. Selon la dernière page (p. 212), il s'agit de la copie d'une œuvre « Getruckt zu Cölln / Bey Heinrich Netessem (= Nettesheim) / in Margarden gaßen Im/ Jahr 1601. Geschriben im Jahr 1719 / den 5. Martij / P.C. Berchter ».
En ligne depuis: 22.03.2018
Les Archives d'Etat de Fribourg possèdent toute une série de livres des bourgeois dont ceux-ci sont numérisés. Le premier et le second livres des bourgeois recouvrant la période allant de 1341 à 1769 sont les plus importants. Les livres des bourgeois permettent d'observer la bourgeoisie de la ville de Fribourg: d'une bourgeoisie très ouverte pour des raisons économiques au tournant des XIVe et XVe siècles, vers une fermeture progressive, jusqu'à un patriciat refermé sur lui-même durant le XVIIIe siècle. Avec ces livres des bourgeois, c'est-à-dire avec l'inscription contrôlée des nouveaux bourgeois sur des listes, qui peuvent avoir depuis l'origine la forme d'un livre, les villes surtout de grande et moyenne taille – qui connaissent une évolution politique et économique certaine à la fin du Moyen Age – réagirent à l'essor démographique, à l'immigration et aussi à la grande peste (milieu du XIVe s.), qu'elles cherchent ainsi à réguler. Le second livre fut commencé en 1416 à la suite d'une planification consciente du chancelier de la ville, Petermann Cudrefin, qui avait rédigé depuis 1396 le premier livre et l'avait trouvé très “désordonné”.
En ligne depuis: 23.06.2014
La haggadah manuscrite Comites Latentes 69 est une création viennoise de 1756, décorée à l'encre noire et imitant de manière magistrale la gravure sur cuivre. L'auteur est le célèbre scribe-illustrateur Zimmel ben Moïse de Polna (actif entre 1714 et 1756) qui a produit une trentaine de manuscrits datés et conservés, mais dont seulement 17, incluant le CL 69, sont autographes. Son œuvre s'insère parmi les spécimens les plus exceptionnels de la décoration manuscrite hébraïque d'Europe centrale du XVIIIe siècle. A la suite, un texte du Cantique des Cantiques, copié par des mains postérieures, vient clôturer ce manuscrit magnifique.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le Ms. lat. 55 de la Bibliothèque de Genève constitue un document exceptionnel, puisqu'il s'agit de six tablettes de cire sur lesquelles furent notés des comptes de la maison du roi de France Philippe IV le Bel, concernant les dépenses des années 1306-1309. Au cours du temps, la cire est devenue noire et s'est durcie. La lecture en est difficile, mais les photographies des tablettes sont accompagnées de la transcription et du fac-similé réalisés dans les années 1720-1742 par le genevois Gabriel Cramer. Conservé sous la cote "Ms. lat. 55 bis", ce travail manuscrit permet d'accéder au contenu des tablettes et permet de constater la perte de morceaux de cire entre l'état des années 1720-1742 et leur état actuel.
En ligne depuis: 17.03.2016
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
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Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Cette œuvre n'existe dans le monde qu'en six autres exemplaires manuscrits et un imprimé ancien. Son auteur est le célèbre rabbin, astronome et mathématicien de Bohême, R. David ben Salomon Gans (1541-1613), disciple du Maharal de Prague, R. Judah Loew (1525-1609) et du Rema, R. Moshe Isserles (1520-1572). Cette copie a été nommée le Manuscrit de Genève par André Neher en 1974, dans sa monographie sur David Gans. Un colophon dans le manuscrit indique la date de 1613, mais une étude récente sur l'histoire de la transmission textuelle de cette œuvre suggère qu'il s'agit d'une copie du XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.06.2018
La lettre jurée (« Geschworener Brief »), rédigée pour la première fois en 1252, se compose principalement de règlements de droit pénal destinés à assurer la paix intérieure. Assez rapidement, elle acquit la valeur d'un contrat social périodiquement révisé et sur lequel l'assemblée annuelle de la communauté prête serment. COD 1075 présente la dernière version dans une forme spéciale: le texte fut rédigé d'une manière très luxueuse au point de vue calligraphique par le chancelier Josef Corneli Mahler; les articles sont introduits par des initiales artistiques et accompagnés de figures (qui n'ont cependant aucun rapport avec le texte). La reliure avec ais de bois fut recouverte de velours de couleur bleue et blanche et ornée de coins renforcés, de fermoirs et de bossettes en forme d'écu, en argent.
En ligne depuis: 22.03.2017
Dans le cadre d'un grand procès contre des nécromanciens et des chercheurs de trésor en 1718, les autorités lucernoises ont séquestré cette copie très soignée du Schlüssel Salomos, un livre de magie apparemment très diffusé dans les cercles d'intéressés et qui circulait dans diverses versions. En usant du rituel décrit dans ce livre pour l'évocation des esprits, les personnes de l'entourage du prêtre Hans Kaspar Giger espéraient pouvoir accéder à la richesse. Le volume fut considéré par les autorités comme « superstitieux », scellé et enfermé dans les archives.
En ligne depuis: 22.03.2017
Manuscrit des trois premiers livres des Confessions et d'une partie du quatrième. De nombreuses corrections et variantes sont proposées par rapport aux deux autres copies répertoriées. Demi-reliure en parchemin (dos et coins), avec cote no. 23 inscrite à la main sur le plat, recouverte par une fourre de protection en papier permanent. Le texte d'introduction a été supprimé dans la version éditée.
En ligne depuis: 17.12.2015
Première rédaction autographe achevée, avec un certain nombre de ratures et de renvois. Chaque cahier est constitué de 12 bifolia. Pages numérotées par Rousseau. Le recto des feuillets comprend le texte, le verso les corrections et les ajouts. Dans son Dictionnaire de musique, Rousseau reprend les quelque quatre cents articles qu'il a rédigés en 1749 pour L'Encyclopédie. Dès 1753, en réponse aux attaques et critiques suscitées par ces notices, il s'attèle à un travail de révision et de réécriture. Visant l'exhaustivité lexicographique dans le domaine musical, l'auteur multiplie les nouvelles entrées pour atteindre près de neuf cents termes. Le manuscrit est légué à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1794, par le Neuchâtelois Pierre-Alexandre DuPeyrou (1729-1794), ami et éditeur de Jean-Jacques Rousseau.
En ligne depuis: 09.04.2014
Copie autographe soignée des sept premières Promenades (sur les dix que comprend le texte édité), avec quelques passages raturés et biffés. Chaque cahier est constitué de 12 bifolia. Pages numérotées par Rousseau de 1 à 83, puis de 84 et ss. par Th. Dufour. Dans Les Rêveries, Rousseau réalise un dernier travail d'introspection, sous la forme de méditations et de réflexions philosophiques, qu'il qualifie lui-même d'appendice à ses Confessions. Dans la Cinquième Promenade, il décrit avec nostalgie les moments de bonheur solitaire passés sur l'île Saint-Pierre, dans le lac de Bienne. Ultime texte de Rousseau, Les Rêveries sont récupérées à la mort du philosophe par son ami et éditeur, le Neuchâtelois Pierre-Alexandre DuPeyrou (1729-1794). Ce dernier lègue le manuscrit par testament à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1794.
En ligne depuis: 09.04.2014
Petit cahier, avec reliure en carton recouverte de parchemin du XVIIIe siècle. Double numérotation réalisée par Théophile Dufour. Encre et crayon de papier. Le manuscrit très raturé contient le brouillon des promenades huit à dix des Rêveries du Promeneur solitaire, ainsi que des passages relatifs aux Dialogues. Il se réfère également à la botanique.
En ligne depuis: 17.12.2015
Notes au crayon de papier dans la marge d'une page imprimée, trouvée dans la couverture du brouillon des Rêveries (Promenades 8 à 10).
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient tout d'abord la traduction romanche des statuts et des lois du district de Bergün selon la révision de 1614 (pp. V5–V7 et 1–23). Aux pp. 41-76 figurent les lois et les statuts du district de Bergrün de 1680, suivis d'ajouts des années 1690-1724 (pp. 77-86) ; à partir de 1719 copiés par une deuxième main (p. 83). A la page 109 commence une nouvelle numérotation avec la traduction du pacte d'alliance des Ligues rhétiques dans la version de 1544 (1-7). Ensuite il y a un index du contenu de ces lois, intitulé « Register » (9-12), dont les dernières entrées sont de la deuxième main. En guise de conclusion de ces textes se trouve un statut sur l'exploitation des forêts de 1716 (pp. 15 ss.), à nouveau de la première main. Ce copiste signe Peidar P. Juvalta, ord. 1687, † 1724, lequel réalisa une deuxième copie de ce texte pour un autre commanditaire (StAGR A 51).
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit contient les statuts civils (ff. 1-128), pénaux (ff. 130-163) et matrimoniaux (ff. 165-170) du district de Haute-Engadine de 1665 avec des ajouts jusqu'en 1762, ceux-ci copiés dans une écriture différente. Suivent la traduction du pacte fédéral de 1524 (ff. 172-177) et celle de l'alliance héréditaire avec les comtes du Tyrol de 1518 (ff. 178-185). Les statuts s'achèvent par un index (ff. 187-197). Suit enfin une liste des fonctionnaires du district de Haute-Engadine de 1563-1729 (ff. 210v-226r).
En ligne depuis: 29.03.2019
Marcel Moreau (Delémont 1735-1804), l'auteur de ce manuscrit, entra à l'abbaye cistercienne de Lucelle en 1755, où il enseigna la théologie, puis plus tard à Hauterive, ainsi qu'à Neubourg (en Alsace). Ayant refusé de prêter le serment constitutionnel au moment de la Révolution (1791), il se réfugia à Hauterive, puis fut nommé directeur des bernardines de La Maigrauge. Il rédigea au cours de ces années des mémoires sur les événements contemporains, comme en témoigne ce manuscrit décrivant ce qui se passe entre le 21 avril 1792 (p. 5) et le 27 janvier 1793 (p. 138). L'index final (p. 139-150-s2) organisé chronologiquement établit la correspondance entre les dates et les événements relatés et renvoie aux pages respectives du manuscrit.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le catalogue des pensionnaires du collège de Bellelay a été « dressé » en 1791 comme l'indique l'étiquette collée sur le plat supérieur du manuscrit. Il comprend toutefois les noms des pensionnaires ayant fréquenté cet établissement depuis 1772 jusqu'en 1797, date à laquelle 464 noms sont répertoriés. Les cinq dernières pages écrites, datées de 1835, donnent des indications sur le parcours de certains d'entre eux, repris par numéro et notés par M. Jean de Montherot (no 305).
En ligne depuis: 14.12.2018
Le volume contient la première partie d'une série de notes du père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827) – la deuxième partie se trouve dans le manuscrit A2044/2. Parmi les textes copiés, entre 1770 et 1823, se trouvent un Journal de 1790 à 1792 ; deux Supplementum directorii ecclesiastici ad usum Ecclesiae Bellelagiensis, l'un pour l'année 1777 (pp. 363-374), l'autre pour 1787 (pp. 375-395) ; Remarques sur la retraite les 28, 29, 30 et 31 décembre 1770, etc. Un imprimé (pp. 401-440), Ordo officii divini juxta rubricas breviari praemonstratensis annus 1789, édité à Charleville en 1787, est inséré parmi cette suite de notes manuscrites.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le volume contient la deuxième partie d'une série de notes du père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827) – la première partie se trouve dans le manuscrit A2044/1. Les notes et les copies de textes se rapportent en premier lieu à l'abbaye prémontré de Bellelay. Quelques pages issues d'un ouvrage imprimé, dont une partie d'un calendrier, ont été insérées dans le manuscrit (pp. 117-124), et 10 feuilles volantes sont placées en fin de volume.
En ligne depuis: 14.12.2018
Volume en papier répertoriant les renouvellements de vœux des chanoines et abbés du monastère prémontré de Bellelay entre 1735 et 1797.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient de très nombreuses notes rédigées par le père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827). Disparates par les sujets abordés et la langue utilisée (latin ou français), les notes ont été reliées ensemble à une date inconnue. Parmi celles-ci figurent diverses nécrologies de l'abbaye prémontré de Bellelay, de l'abbaye de Roggenbourg en Bavière où Voirol se réfugia suite à l'invasion française en 1798, le catalogue de la bibliothèque de Bellelay, des souvenirs historiques, des lettres, etc.
En ligne depuis: 04.10.2018
L'ouvrage porte le titre Théologie de Bellelay qui est inscrit sur un morceau de papier collé sur la page présentant le titre original latin : « Cursus logica compendiarius data collegio Bellagensi S.R.S Gregorio Voirol professore anno supra millegissimum septingentesimum octogesimo quinto ». Il s'agit d'un cahier de notes d'un élève, L'Hoste (p. 131), ayant suivi un cours de logique condensé donné par le père Grégoire Voirol (1751-1827), probablement lorsqu'il enseignait à l'abbaye prémontré de Bellelay.
En ligne depuis: 14.06.2018
Répertoire contenant les « titres d'acquisitions, les permutations, obligations, sentences, transactions, jugemens [sic] compromissorials [sic], lettres de fiefs, d'admodiations, etc. » (p. 1) trouvés dans les archives de l'abbaye de Lucelle, suivi d'un index des lieux en fin de manuscrit (N32-N36). Ex-libris sur la page de titre : « Par moi Jean Baptiste Etienne, archiviste ».
En ligne depuis: 08.10.2020
Le répertoire a été rédigé par Jean-Baptiste Etienne (N5-N6), directeur des archives, pour permettre à l'abbaye d'avoir une vue d'ensemble de tous les biens de l'abbaye et les charges qui lui incombent. Il commence par un résumé de la fondation de l'abbaye. Ex-libris sur la page de titre : « J. Baptiste Estienne, profès en l'Abbaye de Lucelle, directeur des archives ».
En ligne depuis: 08.10.2020
Aussi appelé Cartulaire de Lucelle no 2, le manuscrit est le deuxième volume d'un recueil de chartres contenant la transcription des titres de propriétés et des privilèges temporels de l'abbaye de Lucelle. Les textes sont en latin et en allemand.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit contient des chartes, ainsi que des actes collationnés en grande partie par J.P. Voirol, « tirés de l'insigne Chapitre de Moutier-Grandval ». Ces actes concernent les droits et devoirs des citoyens envers leur souverain.
En ligne depuis: 08.10.2020
Réquisitoire du corps ecclésiastique de l'abbaye de Moutier-Grandval au Prince Evêque de Bâle contre des personnalités publiques pour récupérer les biens dont l'abbaye a été spoliée au cours du temps : « Mémoire pour l'Eglise Collégiale de Moutier Grandval contre Monsieur le Procureur général de la Chambre des finances de Sa Rev. Illustr. Monseigneur le Prince Evêque de Bâle prince du Saint Empire, servant de réponse à son plaidoyer fait le 19 décembre 1785 pardevant le Conseil aulique dudit Prince Evêque » . Le réquisitoire est de la main de Jean-Germain Fidèle Bajol chanoine du chapitre de Moutier-Grandval (V5).
En ligne depuis: 08.10.2020
Contient des copies d'arrêtés et de traités signés entre la prévôté de Moutier-Grandval et différentes régions de Suisse romande.
En ligne depuis: 10.12.2020
Manuscrit en français relatant l'histoire du chapitre de Moutier-Grandval « où sont rapportés les événements les plus remarquables qui sont arrivés dans l'Evêché de Bâle depuis l'origine et fondation du monastère de M.G.V. jusqu'à nos jours », suivi d'un imprimé, « Pièces justificatives » en latin (pp. 103-220). Contient un index (pp. N1-N4) et en fin de volume, quatre pages intitulées : « Mémoire des liaisons helvétiques du chapitre de Moutier-Grand-Val » (pp. N5-N8). Le document est très probablement écrit par Jean Germain Fidèle Bajol, qui s'est largement inspiré du manuscrit latin de François Jacques Joseph Chariatte intitulé Historicum insigni ecclesiae collegiatae Monasterii Grandis-Vallis (cf. A2445).
En ligne depuis: 10.12.2020
Introduit par un index (p. V1-V2), le recueil des droits, revenus et coutumes du chapitre de Moutier-Grandval occupe la première partie du manuscrit (p. V1-1_0135). Il est suivi par l'« Extrait des protocoles du chapitre de Moutier Grand Val depuis l'an 1500 jusqu'en l'an 1788 » (p. 1_0138).
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit contient une description topographique de la région de Moutier-Grandval, des décrets marquant l'histoire politique de l'abbaye de Moutier-Grandval, ainsi que des articles épars sur le rôle de la Prévôté de Saint-Ursanne. Il est rédigé en latin avec la traduction française en regard.
En ligne depuis: 10.12.2020
Inventaire alphabétique de toutes les règles qui régissent la vie du Chapitre de Moutier-Grandval en général que ce soit la vie des chanoines ou les relations avec les villages du Chapitre. On trouve, par exemple, le mode d'habillement des chanoines à certaines occasions, le salaire du notaire, les moulins, etc. pour la période de 1499 à 1759.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le document énumère les règles de fonctionnement entre l'évêché de Bâle et le Chapitre de Mouttier-Grandval pour ce qui concerne, par exemple, les cours d'eau, la chasse, les forêts, les contributions, les bornes, les minéraux, etc. ainsi que les spécifités de chaque commune du Chapitre, pour la période entre 1462 et 1731.
En ligne depuis: 08.10.2020
Chroniques rédigées en latin par nonante-six mains successives jusqu'à la suppression de la Compagnie des Jésuites en 1773, les Annales présentent de façon pragmatique et sur une longue durée l'application des principes de la pédagogie des jésuites et donnent en outre des données très intéressantes concernant les personnes.
En ligne depuis: 23.06.2016
Divisé en trois parties, le manuscrit relate année par année tous les faits remarquables ayant trait au monastère. Le document contient les professions, les décès des sœurs, les éloges funèbres, éléments du plus haut intérêt pour l'histoire religieuse de Porrentruy à l'époque.
En ligne depuis: 23.06.2016
Agenda remplis de notes au jour le jour sur la vie du Séminaire des Jésuites à Porrentruy entre 1727 et 1754.
En ligne depuis: 13.10.2016
Agenda remplis de notes au jour le jour sur la vie du Séminaire des Jésuites à Porrentruy entre 1754 et 1771.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit sur papier, paginé de 108 à 286, est l'une des quatre copies subsistantes des écrits de Nicolas Godin (Besançon, 1727 – Porrentruy, 1805), chirurgien des quatre derniers princes-évêques de Bâle. Ses 24 « observations » médico-chirurgicales sont suivies par une dernière qui consiste en une « description abrégée » de la principauté de Bâle, avec une topographie médicale et des observations météorologiques (p. 236-283).
En ligne depuis: 04.10.2018
Dictionnaire rédigé par Ferdinand Raspieler, curé de Courroux ( ? – 1762), présenté en deux colonnes. Un avis placé en tête du dictionnaire indique qu'il a été composé pour servir à la justice et au clergé du Jura bernois, gênés dans leurs fonctions par l'ignorance du patois.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le volume comprend « année après année tout ce qui s'est passé de remarquable dans cet établissement [le Collège de Porrentruy] depuis 1588 à 1771 » (p. 1). Tels sont les mots qui figurent sur la page de titre de ce manuscrit en papier, qui livre en outre des informations sur sa provenance. Propriété du père jésuite Voisard (1749-1818), le manuscrit fut légué à sa mort à Henri Joliat (1803-1859) qui l'a déposé en 1856 à la bibliothèque du Collège de Porrentruy. Le texte débute en 1588, avec la fondation du collège dirigé par les jésuites, pour s'achever dans ce volume en 1661. Les années suivantes sont traitées dans un deuxième volume, MP 4-2. Ces extraits d'annales sont vraisemblablement la traduction française abrégée du volume latin de la bibliothèque cantonale jurassienne (A2597).
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit en papier contient la suite des « Extraits des annales du Collège de Porrentruy » (MP 4-1). Il débute en 1662 pour se terminer en 1762. Il s'achève donc un peu avant ce qu'annonce la page du titre du premier volume (MP 4-1, p. 1).
En ligne depuis: 14.12.2022
Selon la préface (p. 5-8), le Jésuite François-Humbert Voisard (1749-1818) rédige avec l'Abrégé la première histoire en français sur les évêques de Bâle qu'il destine à ses élèves. Entièrement centré sur l'histoire ecclésiastique de Bâle et de Porrentruy, le texte affiche son caractère pédagogique par sa structure : chaque chapitre est introduit par une brève question, à laquelle répond plus ou moins longuement le texte qui la suit immédiatement. D'après la Bibliographie du Jura bernois de Gustave Amweg, il existe cinq copies de l'abrégé de Voisard qui demeure inédit à ce jour. Le présent manuscrit est corrigé, annoté et se termine par un index des évêques et des institutions cléricales de l'évêché bâlois (p. 459-460). Sa provenance est documentée par les notes de possession inscrites sur le contreplat antérieur : « Ce livre appartient à Henri Joliat, étudiant en rhétorique. Porrentruy, le 3 mai 1819 / Et / Schwartzlin Père / et /à l'abbé Vautrey à qui il a été remis par M. l'abbé Marquis en 1813 ».
En ligne depuis: 14.12.2022
Il s'agit de l'une des cinq copies de l'Abrégé de l'histoire des évêques de Bâle dû au Jésuite François-Humbert Voisard (1749-1818), un manuel d'histoire construit sur le mode des questions/réponses et daté de 1781. A l'exception de l'adresse de la dédicace, la préface de ce volume reprend presque les mêmes termes que ceux d'un deuxième exemplaire appartenant aussi à la Bibliothèque cantonale jurassienne (MP 10 / A 3269). Il s'en distingue toutefois par l'absence d'annotation et de correction. De plus, la copie est incomplète, car elle s'arrête soudainement au début de la quatrième partie, consacrée aux évêques de Bâle et de Porrentruy (p. 360). Avant d'entrer en 1842 à la bibliothèque du Collège de Porrentruy, le manuscrit appartenait à un certain Quiquerez (contreplat antérieur), probablement Jean-Georges, maire et notaire de Porrentruy, puis à son fils Auguste (1801-1882), ingénieur, historien, archéologue et géologue jurassien, comme l'indique son ex-libris (p. V1).
En ligne depuis: 14.12.2022
L'avocat de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736-1825) est l'un des chroniqueurs les plus connus ayant décrit la vie jurassienne au moment de la Révolution. Divisé en trois volumes manuscrits, le texte a été édité en 1906 chez B. Boéchat et Fils à Delémont, sous le titre de Journal de François-Joseph Guélat 1791-1802. Le deuxième de ces trois volumes débute en 1793 et court jusqu'à la fin décembre 1795. Il adopte la même mise en page que le précédent, ce qui n'a rien d'étonnant puisqu'ils étaient solidaires à l'origine comme le montre l'ancienne pagination continue. De même, la longue table des matières finale se rapporte aux deux volumes (p. 125-163).
En ligne depuis: 14.12.2022
L'avocat de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736-1825) est l'un des chroniqueurs les plus connus ayant décrit la vie jurassienne au moment de la Révolution. Divisé en trois volumes manuscrits, le texte a été édité en 1906 chez B. Boéchat et Fils à Delémont, sous le titre de Journal de François-Joseph Guélat 1791-1802. Le troisième volume s'étend de 1796 à 1802, et se conclut comme le précédent (MP 15 / A1451-2) par une table des matières (p. 159-177).
En ligne depuis: 14.12.2022
L'avocat de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736-1825) est l'un des chroniqueurs les plus connus ayant décrit la vie jurassienne au moment de la Révolution. Divisé en trois volumes manuscrits, le texte a été édité en 1906 chez B. Boéchat et Fils à Delémont, sous le titre de Journal de François-Joseph Guélat 1791-1802. Le premier de ces trois volumes débute en 1791 et court jusqu'en 1793 (28 juillet). L'année est indiquée au haut de chaque page, au-dessus de la marge latérale gauche où sont mentionnés les jours et les événements relatés dans le texte adjacent.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le volume contient les copies de documents divers minutieusement récoltées par le pasteur de Tavannes Théophile Rémy Frêne (1727-1804) sur plusieurs décennies, et notamment dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. Il regroupe ainsi des mémoires, de la correspondance, de nombreux actes ou encore des listes qui révèlent l'activité érudite multiforme du pasteur, se déployant surtout dans les domaines de l'histoire, de la géographie ou de la politique ; le recueil permet de saisir ses intérêts plus personnels. Ces écrits, organisés par séries thématiques, portent essentiellement sur la Principauté de Bâle, ainsi que sur la région neuchâteloise. Le volume témoignerait donc d'un vaste projet de description de la Principauté que Frêne n'a finalement pas publiée - plusieurs des informations recueillies par le pasteur ont été néanmoins reprises par Charles-Ferdinand Morel dans son Abrégé de l'histoire et de la statistique du ci-devant Evêché de Bâle (Strasbourg, 1813). Il reflète aussi le rôle fondamental tenu par les pasteurs dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en tant que promoteurs d'un savoir régional.
En ligne depuis: 14.12.2018
Cet album relié en cuir contient environ 35 dédicaces et dessins de personnes avec lesquelles le chaudronnier et marchand de vins de Schaffhouse Christoph Fischer (1691-1770) a maintenu des contacts au cours de sa vie. A partir des notes rédigées en latin, allemand, français et anglais, il est possible de reconstituer deux voyages de Fischer à Londres, période à laquelle remontent la majeure partie des dédicaces : de 1747 à 1750 via Genève, Lyon, Paris vers Londres et en 1758 via Strasbourg, Francfort, Amsterdam vers Londres. Certaines notes sont dues à des membres de la famille schaffhousoise Schalch, avec laquelle Fischer était apparenté. Parmi celles-ci, il y a une aquarelle non datée de l'artiste Johann Jakob Schalch (1723-1789) (p. 122), qui vivait à Londres et à La Haye entre 1754 et 1773. Après la mort de Fischer, l'album est poursuivi comme en témoignent des notes datant de 1773 (p. 65) et 1820 (p. 215). Plusieurs pages de parchemin ont été reliées dans le manuscrit en papier (pp. 1-2, 19-20, 47-48, 115-116, 181-182) et, dans un second temps, quelques feuillets en papier ont été collés (pp. 39a-b, 55a-b, 147a-b), sur lesquels des images ont été collées (p. 43, p. 125, p. 127). Les notes ne sont pas organisées chronologiquement et elles alternent avec de nombreuses pages blanches.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit en papier, relié en cuir avec des gravures dorées (les chiffres de l'année 1791 sont placés aux quatre coins du livre), est l'album de souvenirs de Johann Conrad Fischer (1773-1854), chaudronnier, fondeur, entrepreneur et homme politique de Schaffhouse. De sa fabrique d'acier moulé, fondée en 1802, est issue l'entreprise actuelle Georg Fischer SA. L'album contient des dédicaces et des dessins d'environ 70 personnes avec lesquelles Fischer a été en contact au cours de sa vie, dont l'enseignant de mathématiques Melchior Hurter (1735-1811) (p. 1), le professeur Johann Georg Müller (1759-1819) (p. 49), le médecin zurichois Johann Balthasar Zwingli (1764-1817) (p. 164), l'écrivain Heinrich Zschokke (1771-1848) (p. 175), le grand-oncle de Fischer Lorenz Spengler (1720-1807), administrateur du cabinet royal de curiosités à Copenhague (p. 43), et le fils de ce dernier, Johann Conrad Spengler (1767-1839) (p. 105). La majeure partie de ces notes, en allemand, français, anglais et danois, datent de ses années de compagnonnage en tant que membre de la corporation des chaudronniers entre 1792-1795, alors qu'il voyage par Francfort, Chemnitz, Dresde vers Copenhague, et plus tard vers Londres. Viennent ensuite quelques notes isolées allant jusqu'en 1841. Les notes ne sont pas ordonnées chronologiquement et alternent avec des pages collées (p. 3a-b, 48a, 111a-d) et de nombreuses pages blanches. La numérotation des pages remonte à l'époque de la constitution de l'album.
En ligne depuis: 22.06.2017
Dans ce manuscrit, magnifiquement illustré et inhabituel par son contenu, l'architecte et urbaniste italien Giuseppe Valadier (1762-1839) décrit, à l'aide de 14 dessins à la plume aquarellés, la fonte de la Campanone, la plus grande cloche du dôme de Saint-Pierre. La charge de fondre la cloche avait été confiée par le Vatican à la fonderie de son père Luigi Valadier, qui mourut en 1785 durant le travail. Le fils Giuseppe achève la tâche et réalise le manuscrit en 1786, dans lequel à chaque dessin correspond une explication sous forme de légende. Pour commencer, Valadier représente le bâtiment de la fonderie (2v-7r), puis, avec une richesse de détails quasi photographiques et des couleurs vives, le processus de fabrication de la cloche, à l'aide de la technique de la fausse cloche et de la fonte du bronze (8v-21r). A la fin, la cloche terminée (22v-23r) fut transportée sur une luge en bois à travers les rues de Rome (24v-25r) afin d'être bénie par le pape Pie VI (26v-27r). Le manuscrit a été acquis en 1948 à Berne.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit, réalisé vers 1700, mentionne dans le titre l'empereur Leopold (Ier, régnant de 1658 à 1705). L'identité de Giovanni Battista Coene de Passau, qui se présente comme l'auteur, reste obscure et nous ne possédons aucune autre information sur son compte. Les noms des métaux et des autres matériaux, avec lesquels Coene a réalisé ses expériences, ne sont pas écrits en toutes lettres dans le texte mais désignés à travers leurs symboles alchimiques (signes des planètes etc.) Etant donné que ceux-ci se rencontrent en grand nombre, le texte n'est pas facilement lisible et compréhensible. Le rapport étroit du manuscrit avec l'alchimie est également attesté par le fait que Coene se réfère à Paracelse (1493/94-1541), par ex. dans le dernier bref chapitre intitulé « Che cosa il Balsamo Samech de Paracelse » (pp. 101-102). En outre, Coene nomme le « Testamentum » (pp. 99-100), dont il indique encore comme auteur Raymond Lulle (1232/33-1315/16), mais qui aujourd'hui est considéré comme un écrit du pseudo-Lulle. – A l'intérieur du chapitre, les différents paragraphes sont numérotés, tandis que dans le dernier quart du manuscrit cette numérotation semble avoir été ajoutée dans un second temps (pp. 81-102). A la fin du manuscrit, la numérotation des pages est erronée (au lieu des pp. 70 et suivantes, il faut lire pp. 97 et suivantes). – Le manuscrit a été acquis en 1952 en Italie.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit relié s'intitule « Schlacht-, Nammen-, Schilt- und Waappen-Buoch von denen noch bewusten Graffen, Freyen, Edlen, Ritter und Knechten, welche mit Hertzog Leopoldo II. von Oesterreich auff St. Cirilli den 9.ten Tag Iulij 1386 vor Sempach umbgekommen und erschlagen worden ». L'abbé de Saint-Gall Joseph von Rudolphi (1717−1740) avait commandité cette copie en 1738, parce qu'après l'étude du Chronicon Helveticum, la grande œuvre historique de l'érudit glaronnais Aegidius Tschudi (1505−1572), et de sa copie, qu'il avait faite réaliser pour son abbaye peu de temps avant d'après l'exemplaire du château de Gräpplang près de Flums (Cod. Sang. 1213−1220), il avait constaté certaines inexactitudes par rapport à une copie plus ancienne du « Wappenbuchs von Sempach ». Sur un bifeuillet de parchemin (p. 6−7) est transmise, comme une sorte de frontispice, une peinture en couleur du déroulement de la bataille, semblable à celle de la chapelle commémorative de la bataille de Sempach et qui, selon le catalogue des manuscrits de Franz Weidmann (Cod. Sang. 1405, p. 2002) « von einem gar alten Kupferstich getreülich abgemalet worden ». Joseph Leodegar Bartholomäus Tschudi (1708−1772), un descendant d'Aegidius Tschudi, est visiblement l'auteur de la décoration du livre (p. V1). Après des remarques introductives, le portrait du duc Léopold III (p. 34) inaugure le riche apparat décoratif des armoiries du volume.
En ligne depuis: 22.06.2017
L‘alsacien Georg Franz Müller (1646−1723) effectua en 1669 un voyage de 11 mois d'Amsterdam à Batavia (aujourd‘hui Djakarta) et y séjourna 13 ans comme soldat au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales sur différentes îles indonésiennes. Dans le Cod. Sang. 1278, qui complète son livre de voyage illustré (Cod. Sang. 1311), se trouve une description chronologique de son voyage ; à cela s'ajoutent des descriptions détaillées des hommes, des plantes, des animaux, qu'il rencontra dans le lointain orient et durant son voyage (p. 1−457). La copie réalisée par deux scribes entre 1701 et 1705 dans le monastère de Mariaberg au-dessus de Rorschach contient en annexe (p. 460−489) deux fascicules de petit format avec la liste des divers souvenirs que Georg Franz Müller rapporta en Europe de son séjour dans les Indes orientales. Müller a corrigé et/ou complété la copie à maints endroits.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le Père Aemilian Zeller (1691-1730) rédigea, durant son activité en tant que bibliothécaire (1729-1732), un catalogue des manuscrits selon l'ordre alphabétique des auteurs. Il omet tacitement tous les manuscrits qui ne portent pas le nom d'un auteur, et donc, par exemple, les Bibles, les psautiers, ou les textes d'auteurs inconnus. Les manuscrits portent les cotes de l'ancien catalogue des manuscrits du Père Hermann Schenk (1665-1706) datant d'avant 1700 (cf. Cod. Sang. 1280; circa Class. 1, n. 44). Le Père Pius Kolb, bibliothécaire depuis 1748, compléta, dans le catalogue de Zeller, les cotes plus anciennes avec les nouvelles cotes qu'il a lui-même introduites (cf. Cod. Sang. 1400 e 1401, circa D.n. 88). Le catalogue ne fournit aucune indication sur l'âge, le type d'écriture ou la disponibilité de chacun des manuscrits.
En ligne depuis: 23.06.2014
Manuscrit composite très intéressant pour l'histoire de la bibliothèque, composé de différents fascicules écrits entre 1680 et 1780 et reliés ensemble. Première partie (p. 7-121): catalogue des manuscrits du Père Hermann Schenk (1653-1706) datant des alentours 1700. P. Pius Kolb (1712-1762) y ajouta les nouvelles cotes vers 1750. Kolb nota aussi dans le catalogue de Schenk l'absence des manuscrits. La plus grande partie d'entre eux ont été emmenés à Zurich en 1712 (deest). Seconde partie (p. 127-153 et p. 162-167): liste des bienfaiteurs de la bibliothèque (Monumentum gratitudinis dedicatum benefactoribus Bibliothecae), commencée en 1680 et continuée jusqu'en 1780. Des dons extraordinaires faits à la bibliothèque jusqu'en 1567 furent inscrits rétroactivement, comme par ex. (p. 133) pour l'année 1595 la « donation » d'un grand globe terrestre et céleste par le pharmacien Lukas Stöckli de Constance. Les dons mentionnés concernent souvent des objets du cabinet des curiosité et des raretés de la bibliothèque. Troisième partie (p. 155-161): livres acquis durant l'abbatiat de Joseph von Rudolphi (1717-1740) entre 1717 et 1737. Quatrième partie (p. 169 et p. 175-187): livres de l'héritage du prince-évêque (1687-1696) et cardinal Cölestin Sfondrati, que le Père Hermann Schenk intégra dans la bibliothèque après sa mort. Cinquième partie (p. 191-234): liste des volumes de grand format de la bibliothèque, datant des alentours de 1700. Sixième partie (p. 237-270; fascicule volant séparé): liste rédigée par le Père Pius Kolb des plus beaux volumes de la bibliothèque, datant des alentours de 1750, intitulé Ilias in nuce. Septième partie (p. 275-280: feuilles volantes reliées): liste avec les cotes des manuscrits du Père Pius Kolb.
En ligne depuis: 23.06.2014
Dans une élégante reliure décorée d'or, le bibliothécaire Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) réunit pour son abbé Beda Angehrn (1767-1796) une liste des nouvelles acquisitions et entrées de la bibliothèque abbatiale entre 1780 et 1792: Verzeichniss der Handschriften, Bücher, Kunst und Naturprodukte, welche seit dem 23. Oktober 1780 bis Ende Mayes 1792 der Stift St. Gallischen Bibliotheke sind einverleibt worden. A sa manière, le volume constitue un document singulier sur la politique d'acquisition et les pratiques du monastère de Saint-Gall. Au total, en l'espace d'à peine douze ans, il put intégrer dans sa bibliothèque 335 incunables et postincunables, 4000 éditions plus tardives et 146 manuscrits. La plus grande partie des manuscrits, qui rejoignirent la bibliothèque abbatiale actuelle, provenaient des couvents féminins de Saint-Gall (en échange de littérature ascético-spirituelle imprimée), par exemple des bénédictines de Saint-Georges, des capucines d'Altstätten ou des dominicaines de Wil. Sont aussi mentionnées les acquisitions du cabinet des monnaies, des objets d'histoire naturelle, ou des curiosités, les nouvelles acquisitions en tableaux et gravures sur cuivre, ainsi que les alia quaedam bibliothecae illata (diverses autres acquisitions comme des chaises cannées (en canne espagnole) ou un nouveau sceau pour la bibliothèque). Sont encore énumérées les dépenses pour des travaux de reliure et des sommes d'argent que tous les employés ou curés de paroisse, auxquels l'abbé avait confié depuis peu un poste de curé de paroisse ou une charge séculière, devaient à la bibliothèque.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le meilleur répertoire des manuscrits du XVIIIe siècle: le catalogue des manuscrits de Saint-Gall du père bibliothécaire Pius Kolb (1712-1762), en deux volumes (avec le Cod. Sang. 1401), des années 1755/59. Le premier volume contient, en en-tête, un rapport de Pius Kolb sur son étude des manuscrits et une première histoire détaillée de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall. Les codices sont classés par domaines; ce premier volume contient, manuscrit par manuscrit, avec un commentaire critique, les Bibles, les commentaires de la Bible, les écrits des pères de l'Eglise, les textes écrits par des auteurs de Saint-Gall, les textes conciliaires, ainsi que la règle de l'ordre et les commentaires de la règle. A l'arrière du volume, s'insère une concordance des cotes anciennes et actuelles des manuscrits. La création du catalogue était liée à la nouvelle cotation des fonds de manuscrits.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le second volume du meilleur répertoire des manuscrits du XVIIIe siècle: le catalogue des manuscrits de Saint-Gall du père bibliothécaire Pius Kolb (1712-1762), en deux volumes (avec le Cod. Sang. 1400), des années 1755/59. Dans ce second volume, Kolb décrit et apprécie à leur juste valeur les codices liturgiques, historiques et hagiographiques, les manuscrits juridiques, théologiques et philosophiques et, plus loin, les textes qui traitent de médecine, science, rhétorique, poésie et grammaire. Suit une liste alphabétique des auteurs et un registre incomplet avec l'indication du nombre de pages, dans lequel on trouve des informations sur les codices isolés.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le volume, réalisé par le bibliothécaire de l'Abbaye Johann Nepomuk Hauntinger (1756−1823) et sans doute en grande partie écrit de sa main, contient des notes de son journal et un grand nombre de copies de lettres et de documents relatifs aux événements qui se déroulèrent à l'Abbaye de Saint-Gall et dans le territoire abbatial, entre le 10 mars et le 31 août 1798. Le contenu reflète le chaos qui y régnait à cette époque: l'invasion des troupes françaises à Saint-Gall, les événements qui se précipitèrent dans le monastère et dans les territoires appartenant à l'Abbaye de Saint-Gall, l'évacuation de la bibliothèque et des archives de l'Abbaye dans des territoires voisins, l'expulsion et le destin des moines de Saint-Gall, leurs contacts avec les autorités helvétiques, les efforts diplomatiques fébriles pour prévenir un destin inéluctable, le désespoir de certains moines (p. 228: Domine, salva nos, perimus!). Les lettres comprennent aussi bien la correspondance interne des moines de l'abbaye entre eux que les contacts avec l'extérieur de la communauté monastique sur le point d'être dissoute; la plupart sont écrites en allemand, certaines également en latin.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le conventuel de Saint-Gall P. Joseph Bloch (1754−1799) rédigea cette histoire des frères convers de l'Abbaye de Saint-Gall en 1793, à partir de nombreuses sources. Le texte est composé en partie en latin, en partie en allemand. Dans la première partie (fol. 6r−21r) Bloch présente l'institut des frères convers. Il décrit les habitations des frères lais ou convers au cours des siècles, expose leurs tâches et leurs devoirs, leur attitude vis-à-vis des biens matériels et leur sceau. Dans la seconde partie, il narre par ordre chronologique les événements importants et les histoires concernant les frères convers depuis le XVème siècle jusqu'en 1793 (fol. 22r−79v). Dans la troisième partie suit une liste des noms de tous les frères convers qui ont fait partie de la communauté depuis l'abbatiat de Eglolf Blarer (1426−1442) jusqu'en 1793 (fol. 89r−101r). Entre les parties 2 et 3, le rédacteur insère, d'une manière protocolaire, une série de réprimandes, écrites par une autre main, du prince-évêque Beda Angehrn (1767−1796) aux frères convers, en 1775 (fol. 80r−83v). En raison de divers dysfonctionnements, l'abbé de Saint-Gall avait convoqué devant lui plusieurs frères convers. Le frontispice du manuscrit (fol. 4v) montre un frère convers revêtu de l'habit du XVIème siècle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le volume commémoratif pour le doyen de Saint-Gall, p. Ägidius Hartmann (1691-1776), s'intitule la Corona gloriae et sertum exultationis. La communauté monastique le lui a dédié pour son jubilé d'or sacerdotal le 16 octobre 1766. Chacun des trois poèmes, odes et élégies louent Ägidius Hartmann en tant que dispensateur de sacrements, pasteur et sacerdoce jubilaire. Chaque poème est précédé par un emblème avec une fleur dans un jardin; tandis que chacune des trois sections débute avec une couronne de trois fleurs. Le volume fut dessiné et probablement aussi copié par le p. Domenikus Feustlin (qui a aussi copié l'antiphonaire en quatre volumes Cod. Sang. 1762, 1763, 1764 et 1795). A la fin du manuscrit, il y a deux livrets de petit format avec des textes commémoratifs pour l'abbé Beda Angehrn. Il reçut, en 1778, le premier texte, intitulé Duplicis piique voti unanimis consensio, de ses élèves de Kreuzlingen. Le second, Alte und neue Dichtkunst. Ein Tafelgesang, lui fut aussi offert en 1778 par le chapitre impérial de Petershausen à Constance. Ces deux écrits étaient probablement destinés à un spectacle chanté, puisqu'ils contiennent des airs et un chœur, mais pas de notation musicale.
En ligne depuis: 04.10.2018
Les écrits pour l'abbé de Saint-Gall Joseph von Rudolphi (1666-1740, abbé 1717-1740) portent le titre Novus Hercules in divi Galli requie exsuscitatus. Les élèves de l'école du monastère (Musae Sangallenses) le lui offrirent en 1739 à l'occasion de son anniversaire. Par analogie aux douze travaux d'Hercule, douze réalisations extraordinaires accomplies dans le monastère au cours de ses douze siècles d'existence sont louées. Pour chaque siècle, deux pages d'une Historia fournissent l'arrière-plan, suivie d'une représentation emblématique et par deux pages d'un Elogium, qui se rapporte à l'emblème. La conclusion de l'œuvre est formée par trois poèmes de louange de l'abbé, en latin, grec et hébreu.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit fut copié en 1775 par le frère Romano (Romanus) Fromenwiller pour le prince-abbé Beda Angehrn de Saint-Gall, très probablement pour l'abbaye de Saint-Gall. Il s'agit d'une version abrégée de deux parties du Theasaurus linguæ Armenicæ (Արամեան լեզուին գանձ), publié par Joachim Schröder en 1711 à Amsterdam. Le contenu principal du manuscrit est l'Ecclesiæ armenicæ confessio (troisième partie du Theasaurus linguæ Armenicæ), suivi d'un index alphabétique, accompagné par la translittération des lettres arméniennes en caractères latins, copiée de la deuxième partie du Theasaurus linguæ Armenicæ).
En ligne depuis: 26.09.2017
Premier volume dudit Sacrarium Sancti Galli en six volumes (introuvable au moment du catalogage des manuscrits par Gustav Scherrer avant 1875). Les volumes 2 à 6 des Sacrarium portent les cotes Cod. Sang. 1719−1723. Ce volume dresse une liste des objets liturgiques du trésor de l'Abbaye de Saint-Gall en 1693, tels que les calices, les statues, les monstrances, les candélabres, les petits autels, les patènes, les encensoirs, les reliquaires, etc. La liste de tous ces objets, établie et écrite par le Père Gregor Schnyder (1642−1708), dédiée au prince-abbé de Saint-Gall à cette époque, Cölestin Sfondrati (1687−1696), comporte des informations historiques sur chaque objet liturgique et présente, comme illustrations, 60 images en couleur, fidèles à l'original. Le fait que, lors de l'invasion militaire des troupes zurichoises et bernoises en 1712 et des Français en mai 1798 ainsi qu'en 1805, lors de la sécularisation de l'abbaye et de la liquidation d'une grande partie de ses biens qui s'ensuivit, bon nombre de ces objets ont été perdus, réquisitionnés ou fondus, confère à cette liste une très grande importance. Différentes œuvres réalisées par des orfèvres du début de la Renaissance (avant tout Hans Jacob Bayr, Augsburg; Heinrich Domeisen, Rapperswil; Fidel Ramsperg, Appenzell; Johannes Renner, Wil) ne sont susceptibles d'être reconstituées que grâce au Hierogazophylacium (en allemand: Heiligschatzbehälter = trésor des reliques sacrées). D'autres objets liturgiques sont conservés encore aujourd'hui dans le trésor de la cathédrale de Saint-Gall, ainsi la cuillère de saint Gall (p. 170b) encore en usage liturgique de nos jours ou un petit ostensoir avec des reliques contenant des parties de la ceinture et le vêtement de pénitence de saint Gall (p. 168b). Le P. Gregor Schnyder accorde une attention particulière aux différents objets liturgiques contenant des reliques; il nomme leur origine et copie l'authentique, le document attestant leur authenticité. Le volume est introduit par un frontispice peint dans des tons bruns (fol. IIIr), qui montre la légende de fondation de l'Abbaye de Saint-Gall avec comme arrière-plan la cathédrale de Saint-Gall telle qu'elle se présentait vers 1693.
En ligne depuis: 17.03.2016