Livre liturgique (Epistolare Cisterciense), qui peut être daté assez précisément de 1173, aussi bien au point de vue paléographique qu'en raison de la succession des fêtes imposées. Le volume de lettres est le second plus ancien manuscrit parmi les codices de Wettingen ; selon toute probabilité, il a été remis au monastère de Wettingen, en 1227, à l'occasion de la nouvelle fondation, en tant que cadeau du monastère de Salem, qui était sa maison-mère.
En ligne depuis: 17.12.2015
Abrégé en vers de l'histoire des Habsbourg, illustré de dessins à la plume représentant les armoiries de la famille des Habsbourg ainsi que celles des conjoints; souvent représentées sous forme d'armoirie d'alliance.
En ligne depuis: 14.04.2008
La première partie de ce volume (p. 1-214) contient les entrées et les sorties du canton d'Appenzell d'avril 1591 à avril 1597. Les registres comptables appartiennent aux sources les plus importantes pour la recherche sur l'histoire du canton avant sa division. La deuxième partie (p. 215-528) comprend des brouillons de lettres sortantes et des transcriptions de lettres entrantes de 1659 à 1687. A partir de la p. 529, les pages ont été arrachées et il ne reste tout au plus que des fragments.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le volume contient les décisions des Conseils (« antworten »), des enquêtes, soit les dépositions des témoins et les cautions juratoires, où les délinquants promettent de ne pas se venger des personnes impliquées dans la procédure pénale à leur encontre. Il comprend également des renouvellements de droits fonciers des membres étrangers de la communauté entre 1550 et 1604. Ce volume couvre principalement les années 1557 à 1566, avec des entrées ultérieures jusqu'en 1621.
En ligne depuis: 31.05.2024
Carolus von Wattenwyl rassembla, dans son recueil médical pour les animaux, des recettes de pharmacie contre les maladies des chevaux (Ross). Celles-ci vont du manque d'appétit jusqu'à une quantité de bile déséquilibrée. Les pp. 95r-99v sont écrites par une main différente, en français. L'excursus explique comment nettoyer différents types de taches grasses sur les vêtements des cavaliers (titre : « pour oster toutes sortes de tasches de graisse des habits »). Dans le volume, la main du copiste change en tout deux autres fois.
En ligne depuis: 22.06.2017
Dans le « Mägte Büchlin », Maria Iselin a recueilli des recettes de cuisine. Ce volume contient la première recette connue des « läckerli » de Bâle. Les pains d'épices ont aussi eu, pendant longtemps, un caractère médical.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le livre généalogique du pharmacien bâlois Hans Friedrich Eglinger (1608-1675) permet de jeter un regard sur l'existence quotidienne d'un pharmacien du XVIIe siècle et sur ses relations. S'y trouvent en grande partie des sentences en allemand, français et latin de divers auteurs qui se rapportent à Eglinger. Elles sont aussi en partie illustrées d'une façon somptueuse. Une illustration de Jacobus Mozes à la p. 53r montre, au centre, un énorme mortier. La page de titre est rehaussée d'une peinture baroque à tempera.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le livre généalogique du pharmacien bâlois Emmanuel Ryhiner (1592-1635) permet de jeter un regard sur l'existence quotidienne d'une pharmacie du XVIIe siècle et sur les relations du pharmacien. S'y trouvent surtout des sentences en hébreu, grec ancien, français et latin, de divers auteurs qui se rapportent à Ryhiner. Elles sont en partie illustrées d'une façon somptueuse. Le feuillet du livre généalogique dédié à son camarade d'études Matthaeus Colomanus en 1612 date encore de l'époque des études de Ryhiner. L'image (242v) d'une pharmacie idéale, ouverte sur la rue, a été réalisée par le miniaturiste Johann Sixt Ringle. Elle montre un pharmacien debout devant une étagère remplie de boîtes en bois multicolores qui remet des médicaments à une dame.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Pour étudier auprès de l'Université de Bâle fondée en1460, il fallait s'inscrire dans la matricule du rectorat, prêter serment de fidélité et d'obéissance, verser une taxe d'étude et s'inscrire dans la matricule de sa porpre faculté –ce dernier point étant indispensable à la validation de l'immatriculation. La matricule de théologie de 1462-1740 contient, en plus des entrées faites par les doyens, aussi bien les anciens que les nouveaux statuts de la faculté.
En ligne depuis: 20.12.2016
La première partie du volume contient le registre des doyens depuis 1461 jusqu'à 1529 avec chaque fois les comptes respectifs du fonds de la faculté ainsi que les listes des chargés de cours; dans la seconde partie, suivent presqu'exclusivement l'inscription des noms des docteurs de 1533 à 1921. Parmi les copistes, figurent Sebastian Brant, Basilius Amerbach, Remigius Faesch et Niklaus Bernoulli.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le volume des matricules de la faculté des arts contient les statuts de la faculté, partie plus ancienne et à l'origine séparée. Ceux-ci furent reliés à la fin du XVème s. avec un calendrier académique et les noms des étudiants et des bacheliers immatriculés depuis 1461, en deux listes séparées. Dans les fascicules vides prévus à cet effet sont inscrits ceux qui ont obtenu le titre de magister et de baccalaureatus jusqu'en 1848.
En ligne depuis: 25.06.2015
Liste des étudiants étrangers inscrits à Bâle de 1599 à 1837 dans la faculté de philosophie, pour suivre les études de base, les artes liberales, première étape pour pouvoir continuer l'étude de la théologie, du droit ou de la médecine. La liste se divise par décanats; elle contient aussi le nom du corregens de l'Alumneum de 1665 à 1800, le foyer pour les étudiants détenteurs d'une bourse. Le volume renferme également les conditions d'admission dans la faculté et le texte du serment d'immatriculation.
En ligne depuis: 20.12.2016
En 1532, l'Université de Bâle avait à disposition, avec le couvent des Augustins, voisin de l'édifice du collège près du Rheinsprung («unter», inférieur), un second emplacement («oberen», supérieur). Ce volume, le premier livre des matricules du collège supérieur, couvrant les années 1543-1672, dresse la liste de ceux qui ont passé avec succès l'épreuve de la Depositio rudimentorum, un ancien rite d'initiation assez terrible qui permettait l'immatriculation officielle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le premier volume du Liber alumnorum du collège de Bâle de l'Augustinergasse dresse la liste des internes du foyer de 1594 à1658 et de 1667 à 1682. En plus des liste des alumni, le volume contient les accords et les factures avec les boulangers qui fournissaient le collège en pain.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le second volume du Liber alumnorum du collège de Bâle de l'Augustinergasse dresse la liste des membres du foyer de 1665 à 1686. En plus des listes nominatives, figurent aussi de nombreuses annotations relatives aux coûts pour le logement, la nourriture et le chauffage.
En ligne depuis: 20.12.2016
La matricule de la « Alte Universität am Rheinsprung », fondée en 1460 à Bâle, du collège inférieur, contient de nombreuses dispositions (de caractère administratif, financier, juridique et moral) ainsi qu'une liste de ceux qui avaient passé avec succès l'épreuve de la Depositio rudimentorum, un ancien rite d'initiation assez terrible qui permettait l'immatriculation officielle, dans les années 1541-1626.
En ligne depuis: 20.12.2016
En plus des nouveaux statuts de 1594 et de divers décrets, le volume dresse la liste des pensionnaires bâlois et étrangers du collège inférieur de 1599 à 1623 et de 1733 à 1789. La couverture d'origine, simple, composée d'une maculature en parchemin, fut reliée au début avec la page de garde, à la suite de sa restauration.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le volume des matricules de la faculté de médecine, richement décoré, couvre la période du décanat d'Heinrich Pantaleon (1559) jusqu'à celui de Werner Lachenal (1799). Les entrées sont en majeure partie écrites de la main des doyens et sont accompagnées des armoiries respectives de chaque nom. Les rapports sont précédés de notes d'Heinrich Pantaleon sur l'histoire de la facuté de 1460 à 1599.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le second volume des matricules de la faculté de médecine contient une liste des doctorats soutenus avec succès de 1571 à 1806 et des étudiants inscrits de 1570 à 1814; à cela s'ajoutent un aperçu des examens et des Disputationes soutenues, ainsi que des leçons durant les jours de canicule. Les entrées sont précédées d'une miniature en pleine page du sceau de la faculté de médecine de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Poème didactique en arabe d'Avicenne (m. 1037) sur l'art de la guérison. Le manuscrit a été copié sur du papier de provenance européenne et donné à la bibliothèque universitaire en 1682 par Konrad Harber. L' Urǧūza (ou Manẓūma) fī ṭ-ṭibb est, après le canon, la contribution la plus importante sur la médecine du savant persan. En 1284, Armengaud Blaise le traduisit en latin à Montpellier sous le titre de Cantica; une version de la traduction revue par Andrea Alpago fut imprimée à Venise en 1527.
En ligne depuis: 22.03.2018
Tandis qu'au cours du Moyen Age, les voyages en Italie, nommés « Itinera Italica », avaient avant tout des objectifs religieux (pèlerinages) ou professionnels (voyages commerciaux), après la Réforme on commença - aussi à Bâle - à entreprendre toujours plus de voyages de formation, motivés par l'intérêt pour l'Italie elle-même et ses curiosités. Il en advint de nombreux récits de voyage, comme celui du juriste et recteur de l'Université de Bâle, Remigius Faesch (1595-166) datant de 1621.
En ligne depuis: 22.03.2018
Contient les statuts et les listes respectives des estimations foncières de 1584 (ff. 1-30), 1589 (ff. 33-58), 1593 (ff. 60-85), 1597 (ff. 88-115) et 1601 (ff. 117-146), parfois avec des délibérations ultérieures de la commune. Ensuite sont reportées les estimations des années 1613, 1617, 1625, 1629, 1637, 1641, 1645, 1649, 1653, 1657, 1661 (ff. 155-186), qui fournissent un panorama du développement de la situation financière de cette commune sur une durée de 70 ans.
En ligne depuis: 14.12.2017
Les 14 premières pages du rentier sont des notes diverses faisant mémoire de serments ou de contrats. La page 15 constitue la page de titre du rentier domestique proprement dit : « Ici commence mon rentier domestique, cet assavoir de moÿ Joannes Castella, bourgeois de Frÿbourg et chastellain de la ville de Gruÿere, le 3me janvier 1681 ». Ce cahier consigne toutes les dépenses de Jean Castella (dépenses ordinaires comme les sangles de la selle, paiement du salaire de la sage-femme, achat de bois, etc. ainsi que des dépenses moins ordinaires), et les recettes, notamment le détail de ses rentes foncières. De même, l'auteur consigne les jugements auxquels il assiste en tant que juré ou comme caution d'autorité. Il mentionne aussi les étrennes qu'il donne ou qu'il reçoit. Le registre consigne autant les frais et revenus liés aux fonctions officielles de l'auteur que ses dépenses et recettes liées à ses activités privées. C'est une véritable somme d'histoire du quotidien d'un notable fribourgeois à Gruyère à la fin du XVIIe siècle.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit arménien fut écrit en 1606 dans l'église de St. Nikoghayos à Istanbul. Il contient les quatre Evangiles, l'Apocalypse de saint Jean et un index des Evangiles écrit pour un usage liturgique par un autre copiste du même siècle. La reliure en argent fut peut-être réalisée un siècle après la copie du manuscrit. Les miniatures des tables des canons, méritent une attention particulière. Elles ont été peintes conformément au texte du “Commentaire des tables des canons” de Stepanos Syunetsi (VIIIème s.), dans lequel l'auteur expose en détail les motifs animaux, floraux et géométriques, ainsi que le symbolisme des chiffres et des couleurs de chacune des tables des canons. Le peintre a interprété les symboles et les motifs utilisés dans chacune des dix tables des canons, en plaçant en perspective les explications correspondantes dans la partie inférieure.
En ligne depuis: 19.03.2015
Dans ce manuscrit en papier sont recopiés dans la première partie (4r-121r) une série d'alliances faites par les confédérés, et dans la seconde (130r-290r) les alliances et les traités de combourgeoisie faits par la ville de Berne. Dans la dernière section (300v-336r) ont été ajoutés, dans un deuxième temps et par un autre copiste, les textes d'alliances stipulées aux cours des XVIe et XVIIe par les Confédérés, ou par des cantons, avec Venise, la Savoie et la France. Tant en raison du type de papier que de l'écriture, ce manuscrit semble avoir été réalisé vers 1616 à Berne ou dans un territoire soumis à l'autorité bernoise. Sur le contreplat antérieur se trouve l'ex-libris Baggrave Library, peut-être une bibliothèque de campagne à Baggrave Hall (Leicestershire), siège de la famille Burnaby, dont faisait partie John Burnaby (1701-74), ambassadeur anglais à Berne (1743-49). En 1970 il fut acquis par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit contient la transcription d'une série de documents qui se réfèrent directement ou indirectement au bailliage de Neuamt dans le canton de Zurich. Il est composé de trois parties distinctes – une en parchemin (ff. 1-27) et deux en papier (ff. 28-39 et 40-47) – qui ont probablement été reliées ensemble en 1548 comme l'indique la date imprimée sur le plat supérieur. Les textes réunis remontent à une période allant de 1538 à 1604 (ajouts), à l'exception d'un document de 1461 (ff. 36r-38v).
En ligne depuis: 04.10.2018
Les deux cartes enluminées appartenaient probablement à un atlas de cartes marines, ou atlas portulan. La première, orientée vers le nord, représente une partie des côtes de l'océan Atlantique et de la mer Méditerranée, de part et d'autre du détroit de Gibraltar, entre les îles Canaries et le nord de l'Italie. La deuxième carte, orientée vers l'ouest, donne à voir les îles de la mer Egée entre la Crête (Candia) et Thessalonique, la Grèce et l'Asie Mineure, où sont situées, de manière anachronique, Troie et Constantinople. Une échelle de latitudes sur la première carte, des échelles de distances graduées près des marges, des lignes de rhumbs et des roses des vents ornées de fleurs de lys accompagnent les toponymes du littoral en rouge et en noir perpendiculairement aux côtes. Leur tracé, très stylisé, accentue les caps et les estuaires et le cartographe a également représenté certains fleuves, mais sans grande précision. A l'intérieur des terres, et localisées de manière assez floue, figurent des vignettes urbaines avec des pavillons armoriés, des montagnes et des arbres. En mer, quelques navires et un animal marin apparaissent sur les deux cartes. Les noms des régions sont inscrits sur des banderoles, ou indiqués en caractères plus grands. Le style particulier du dessin des villes et des décors et la graphie renvoient à la production de Giovanni Battista Cavallini, ou de son successeur Pietro Cavallini, actifs à Livourne entre 1636 et 1688.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce manuscrit, écrit en persan, contient l'histoire du prince Seyf ol-Molûk et de la princesse Badî`ol-Jamâl. Le codex fut probablement écrit en Inde et illustré par 32 miniatures. A la fin du texte (f. 56v), il est daté par le copiste de l'an 1033 (ère islamique). Le récit se trouve aussi dans les Mille et une nuits (de la 758ème nuit à 778ème, seconde édition de Calcutta 1839-1842).
En ligne depuis: 07.10.2013
Le livre fait partie de la catégorie du nara ehon, un type de récit illustré polychrome publié à partir de l'époque Muromachi et durant toute la première moitié de l'époque Edo. Le terme nara ehon a été communément appliqué à tous les livres illustrés de ces périodes jusqu'à l'ère Meiji, mais son origine reste peu claire. Le format du nara ehon diffère selon les époques. Les premiers exemplaires de l'époque Momoyama jusqu'au tout début de l'époque Edo mesurent tous environ 30 cm de haut, un format vertical semblable au in-quarto européen. Les exemplaires produits depuis l'ère Kanei, durant la première moitié de l'époque Edo ont plutôt une disposition horizontale. Ils sont aussi généralement basés sur le genre de l'otogizōshi, de courts récits qui émergent depuis l'époque Kamakura et dont la plus grande partie se concentrent à l'époque Muromachi. Durant la dernière moitié du XVIIème siècle, les thèmes se centrent sur des récits touchant l'aristocratie ou la riche classe marchande, avant que la popularité du nara ehon ne commence à décliner. Cet exemplaire pourrait dater de l'ère Keichō (1596-1615).
En ligne depuis: 23.06.2016
Le livre fait partie de la catégorie du nara ehon, un type de récit illustré polychrome publié à partir de l'époque Muromachi et durant toute la première moitié de l'époque Edo. Le terme nara ehon a été communément appliqué à tous les livres illustrés de ces périodes jusqu'à l'ère Meiji, mais son origine reste peu claire. Le format du nara ehon diffère selon les époques. Les premiers exemplaires de l'époque Momoyama jusqu'au tout début de l'époque Edo mesurent tous environ 30 cm de haut, un format vertical semblable au in-quarto européen. Les exemplaires produits depuis l'ère Kanei, durant la première moitié de l'époque Edo ont plutôt une disposition horizontale. Ils sont aussi généralement basés sur le genre de l'otogizōshi, de courts récits qui émergent depuis l'époque Kamakura et dont la plus grande partie se concentrent à l'époque Muromachi. Durant la dernière moitié du XVIIème siècle, les thèmes se centrent sur des récits touchant l'aristocratie ou la riche classe marchande, avant que la popularité du nara ehon ne commence à décliner. Cet exemplaire pourrait dater de l'ère Keichō (1596-1615).
En ligne depuis: 23.06.2016
Les Contes d'Ise sont un des plus anciens et des plus connus des uta monogatari, un sous-genre du monogatari, qui se focalise sur le genre poétique waka où la narration se transforme en poésie. L'auteur et la date exacte de composition demeurent inconnus, mais ils sont aujourd'hui datés de la première époque de Heian. Ils sont aussi connus sous le titre de « Zaigo chūjō nikki », ou Journaux du prince Ariwara no Narihira. Le personnage principal des Contes d'Ise est censé être le prince et poète, Ariwara no Narihira (qui a vécu au IXème siècle), dont le waka (poésie japonaise) figure dans le conte. Toutefois, étant donné que les contes renvoient clairement à une date plus tardive, Narihira lui-même ne peut en être considéré comme l'auteur. Les contes traitent généralement des divers sentiments humains, d'affaires de coeur à l'amour filial. Tandis que de nombreux chapitres ont une connotation fortement aristocratique, ils ne se limitent cependant pas au monde de la noblesse mais incluent aussi le destin des gens ordinaires, ainsi le chapitre 23 Tsutsuizutsu. Les personnages restent souvent anonymes et se réfèrent seulement à 'la jeune fille' ou 'l'homme'. Le conte peut donc être interprété comme un effort de généralisation afin de centrer le thème sur les relations humaines et les sentiments. Cet exemplaire est relié en soie et orné d'illustrations à l'encre, en polychromie et or.
En ligne depuis: 23.06.2016
Les Contes d'Ise sont un des plus anciens et des plus connus des uta monogatari, un sous-genre du monogatari, qui se focalise sur le genre poétique waka où la narration se transforme en poésie. L'auteur et la date exacte de composition demeurent inconnus, mais ils sont aujourd'hui datés de la première époque de Heian. Ils sont aussi connus sous le titre de « Zaigo chūjō nikki », ou Journaux du prince Ariwara no Narihira. Le personnage principal des Contes d'Ise est censé être le prince et poète, Ariwara no Narihira (qui a vécu au IXème siècle), dont le waka (poésie japonaise) figure dans le conte. Toutefois, étant donné que les contes renvoient clairement à une date plus tardive, Narihira lui-même ne peut en être considéré comme l'auteur. Les contes traitent généralement des divers sentiments humains, d'affaires de coeur à l'amour filial. Tandis que de nombreux chapitres ont une connotation fortement aristocratique, ils ne se limitent cependant pas au monde de la noblesse mais incluent aussi le destin des gens ordinaires, ainsi le chapitre 23 Tsutsuizutsu. Les personnages restent souvent anonymes et se réfèrent seulement à 'la jeune fille' ou 'l'homme'. Le conte peut donc être interprété comme un effort de généralisation afin de centrer le thème sur les relations humaines et les sentiments. Cet exemplaire est relié en soie et orné d'illustrations à l'encre, en polychromie et or.
En ligne depuis: 23.06.2016
Ce Codex mexicain, écrit en nahuatl, fait partie du groupe de Codex désigné sous le nom de Codex Techialoyan. Il provient de Santa María de la Asunción Tepexoyucan, près du village de San Martín Ocoyoacac, situé dans la Vallée de Toluca, Etat de Mexico, Mexique. Il s'agit d'un altepeamatl, « livre du village », ou tlalamatl, « livre de terres », qui consigne les limites des terres entre le village de Tepezoyuca et ses voisins, il établit aussi la liste des toponymes des bornes. Les signataires du Codex sont huit personnages clés du village à ce moment-là : parmi eux, don Esteban Axayacatl, « capitaine », don Miguel Achcuey, « fiscal », et don Simón de Santa María, « mayordomo ».
En ligne depuis: 07.10.2013
Alors que le cardinal de Richelieu a mis le siège autour La Rochelle, par terre et mer, depuis septembre 1627, le poète François de Malherbe, très proche du pouvoir, rapporte à son cousin normand les décisions et orientations du conseil royal afin d'apaiser ses inquiétudes. A ses yeux, nul souci à se faire : le roi d'Angleterre n'est qu'un monarque de second rang, incapable de se mesurer militairement à la France pour soutenir les Huguenots de La Rochelle. Quant au péril réformé, il vivrait ses heures dernières, Malherbe estimant « que la Huguenoterie court fortune par toute l'Europe d'estre voisine de sa fin ».
En ligne depuis: 26.09.2017
Auteur de nombreuses comedias de santos, Felix Lope de Vega y Carpio (1562-1635) acheva cette Historia de Barlán y Josafat, comedia en trois actes et en vers, dans sa maison « En Madrid a primero de febrero de 1611 ». Complet, ce manuscrit autographe présente encore de nombreuses corrections et retouches de l'auteur. Plus qu'une authentique légende chrétienne (alors attribuée à saint Jean Damascène), cette histoire d'une conversion est surtout un récit christianisé. Dans ce prince abandonnant d'abord son palais pour découvrir les plaies du monde, puis son trône pour une vie méditative d'ascète, on reconnaît bien sûr la figure du Bouddha. L'édifiante histoire chrétienne, d'ailleurs placée sur les rives du Gange, n'est autre que la transposition de la Vie du Bodhisattva, texte sanskrit des IIe-IVe siècles, traduit et adapté au fil des siècles, d'abord par les Manichéens, puis par les Arabes, les Géorgiens et les Byzantins, avant de toucher enfin les peuples du lointain Occident : l'œuvre de Lope de Vega s'insérait donc (sans que l'auteur en eut conscience) dans l'une des plus impressionnantes chaînes de transmission intellectuelle de l'histoire.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce registre de 275 feuillets contient les armoiries des chanoines du diocèse de Bâle depuis l'élection de l'évêque Christophe d'Utenheim, en 1502, jusqu'à celle du dernier prince-évêque, François-Xavier de Neveu, en 1794. Pendant trois siècles, des peintres dessinent ainsi sur des pages de parchemin 2'300 armoiries en couleurs. Dès 1682, des arbres généalogiques complets apparaissent, prouvant que les dignitaires ecclésiastiques bénéficient des seize quartiers de noblesse requis.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit contient les cinq drames en putèr (dialecte de Haute-Engadine) [La histoargia dalg filg pertz] f. 1a-36a (le début manque, témoin unique); üna historgia da hechastus f. 36a-78b (témoin unique); [La histoargia da Joseph], f. 79b-99a; Vna bela senchia historgia da questa sainchia duonna süsanna (…) f. 100a-136b (le plus ancien témoin de ce texte), VNA BELA HISTORGIA dauart la Mur dalg Cchiaualÿr valantin et Eaglantina filgia dalg Araig Papin, f. 137a-164a (témoin unique); f. 164b fragment d'une chanson: Baruns ludat ilg Signer (= Chiampell, psaume 29). Le copiste du manuscrit est Peder Traviers (dans diverses formes). La datation des différentes parties se fonde sur les indications du copiste qui se trouvent pour la plupart à la fin d'une pièce.
En ligne depuis: 22.03.2018
Cette chronique du monastère d'Hauterive (FR), au contraire des autres chroniques de Murer, n'est pas entièrement de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen), mais fut réalisée peut-être à la demande du moine d'Ittingen dans le monastère même d'Hauterive. Le manuscrit se compose de deux parties : l'histoire du monastère et une liste des événements religieux. La première partie commence avec l'abbé Girard (1138-1157) et se termine avec l'abbé Petrus (fin du XVIe siècle); la seconde concerne les années entre 1500 et 1510.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du couvent des prédicateurs et du couvent des dominicaines de Marie-Madeleine à Bâle, d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Le manuscrit se subdivise en deux : la chronique du couvent des prédicateurs et la chronique du couvent des dominicaines de Bâle. Dans la première partie, Murer décrit la construction du couvent en 1233 et le développement du diocèse de Bâle du XIIIe au XVe siècle. Dans la seconde partie, Murer se consacre à l'origine du couvent féminin au XIe siècle et à sa reconstruction en 1253, ainsi qu'aux autres événements religieux jusqu'en 1465.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Einsiedeln d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Avant la description des abbatiats d'Eberhard (934-958) à Plazidus (1629-1670) s'insère un dessin à la plume des saints patrons de l'église et un plan dépliant du monastère d'Einsiedeln. Dans la chronique prennent place les transcriptions de Murer d'actes de donation et de confirmations de donation en lien avec le monastère d'Einsiedeln.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du prieuré d'Embrach d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Dans cette chronique, incomplète tant au niveau du contenu que de la décoration, Murer se contente de décrire quelques abbés isolés et des événements importants de l'histoire du monastère.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Engelberg et du monastère féminin de Saint-André d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). La chronique débute avec une transcription de la position géographique et de la fondation du monastère (1119). Suit l'histoire du monastère d'Engelberg depuis l'abbé Adelhelm (1124/26-1131) jusqu'à l'abbé Plazidus Knüttel (1630-1658). Dans la seconde partie, plus brève, Murer raconte la fondation (1199) et l'histoire du monastère de Saint-André de 1254 à 1455.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fischingen de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde probablement sur la chronique de Jakob Bucher, également un moine d'Ittingen, dont le texte fut achevé entre le 17 septembre 1627 et le 14 septembre 1628.
En ligne depuis: 15.10.2007
Chronique du monastère de St-Gall d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall Jodocus Metzler (1574-1639). La chronique s'étend de la fondation du monastère par saint Gall jusqu'à l'année 1630.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique du monastère de Saint-Jean dans la vallée de la Thur d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall, Jodocus Metzler.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique des Abbayes de St. Katharinental, Töss et Berenberg de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Insérée au « St. Katharinentaler Schwesternbuch » au cours du XVIIe siècle, elle représente un remaniement très fidèle du célèbre livre des soeurs du XVe siècle , tout comme le « Tösser Schwesternbuch », également un remaniement très fidèle de la main même d'Elisabeth Stagel. Les douze Vies du « St. Katharinentaler Schwesternbuch », qui sont aussi contenues dans les chroniques nommées ci-dessus, sont d'Heinrich Murer, comme le montre une comparaison avec l'« Helvetia Sancta » de ce même auteur.
En ligne depuis: 14.04.2008
Chronique de l'évêché de Constance de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614). Pour rédiger sa chronique, Heinrich Murer se fonde probablement sur le Chronicon de Hermannus Contractus (1013-1054), qui fut poursuivi par son élève Berthold de Reichenau jusqu'en l'an 1080, la Chronik der Alten Eidgenossenschaft de Johannes Stumpf (1500-1577/78), qui parut en 1547/48, la Chronologia monasteriorum Germaniae praecipuorum de Caspar Bruschius (1518-1557), la Chronik von dem Erzstifte Mainz und dessen Suffraganbistümern de Wilhelm Werner, comte de Zimmern (1485-1575) et l'œuvre historique de Christoph Hartmann (1568-1637) de Frauenfeld, qui fut bibliothécaire du monastère d'Einsiedeln à la fin de sa vie, et qui rédigea avec Franz Guillimann les Annales Heremi Deiparae Matris in Helvetia. La chronique de Murer commence aux débuts de l'évêché tardif de Constance à Windisch, en 411 sous l'évêque Paternus jusqu'en 1620 sous l'évêque Johannes VII.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique de la cathédrale de Constance, de la collégiale du diocèse, de la cité de Constance et de Reichenau d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Tandis que Murer, dans Y 106 ne s'est occupé que de l'histoire du diocèse de Constance, dans ce manuscrit, il se penche de façon plus détaillée sur Constance et ses alentours. Parmi ses sources, il utilisa des écrits autres qu'ecclésiastiques, comme la chronique de Constance de Jakob Rassler (1568-1617).
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Kreuzlingen, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). L'auteur se fonde, pour la description de l'histoire de l'Abbaye de Kreuzlingen, sur des documents plus anciens ainsi que sur une liste des abbés qui s'arrête en 1626.
En ligne depuis: 14.04.2008
Cette chronique du monastère d‘ Eschenbach de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen) contient deux vedute du monastère des années 1625 et 1629, vraisemblablement sortie de la plume de Heinrich Murer.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique du monastère Paradies d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer a utilisé pour son œuvre entre autres la Chronique Suisse de Johannes Stumpf et probablement aussi la « Schwäbische Chronik » de Thomas Lirer. Contient de nombreuses transcriptions d'actes en relation avec le monastère Paradies.
En ligne depuis: 22.06.2010
Liste chronologique des saints suisses depuis saint Béat à Nicolas Rusca et au frère capucin Fidelis. Décorée avec des dessins à la plume en lavis bleu, de la main du peintre de Constance, Hans Asper. Comme modèle pour l'Helvetia Sancta Murer s'est très probablement servi de la Bavaria Sancta de Matthäus Reder, publiée à Münich, en 1615.
En ligne depuis: 13.12.2013
Chronique de l'Abbaye de Reichenau, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde sur la chronique de Gallus Oeheim, prêtre et chapelain de l'Abbaye de Reichenau (mort en 1511).
En ligne depuis: 25.07.2006
Trois chroniques du monastère de Allerheiligen à Schaffhouse de trois mains différentes, parmi lesquelles la première chronique de la main d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen).
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique du monastère de Selnau d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Ce manuscrit inachevé aurait dû traiter, dans la première partie, des monastères cisterciens de Suisse et dans la seconde, plus détaillée, du monastère féminin de Selnau. Le manuscrit est resté fragmentaire.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère de Wettingen de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614).
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique du Grossmünster de Zurich d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Dans cette chronique, Heinrich Murer s'est d'abord concentré sur l'histoire de la ville de Zurich et du Grossmünster, avant de commencer la liste et la description de chacun des prévôts.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fraumünster, de l'Eglise Saint-Pierre et de la Wasserkirche de Zurich de Heinrich Murer (1588-1638). Murer indique comme source pour la chronique de l'Eglise Saint-Pierre la Tigurinerchronik de Heinrich Bullinger et pour la chronique de la chapelle „auf dem Hof“ également la Tigurinerchronik et la Chronique suisse de Johannes Stumpf.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique des monastères et des fondations mineures de la ville de Zurich d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Ce volume contient un recueil de descriptions, brèves et incomplètes, de l'histoire des monastères et des fondations de Zurich, introduit par des pages d'initiales avec dessins à la plume et colorés en bleu. Y sont décrits le couvent des augustins de la mindere Stadt (petite ville) de Zurich, le couvent des franciscains de la grosse Stadt (grande ville) de Zurich, le couvent des dominicains, la communauté des béguines de sainte Vérène et le couvent féminin de sainte Marie Madeleine à Oetenbach.
En ligne depuis: 22.06.2017
En 1646, le Petit Conseil de Fribourg confie à Pierre Crolot, artiste franc-comtois, la tâche de reproduire les drapeaux et bannières prises par les troupes fribourgeoises lors des campagnes du Sundgau, de Bourgogne et d'Italie (fin XVe – début XVIe siècle) et exposés jusqu'alors dans l'église Saint-Nicolas. On perd la trace de ces objets en 1822, à l'exception de trois chapes de l'ordre bourguignon de la Toison d'Or (exposées aujourd'hui au château de Gruyères). Le livre contient quanrante-deux enluminures : trois frontispices présentant les armes de la ville, de ses bailliages et les armoiries des membres du Petit Conseil, trente planches figurant les bannières et neuf planches représentant des pièces d'habillement et des tapisseries de Bourgogne. Le livre des Drapeaux est à la fois un objet d'art, un précieux document sur des objets disparus, et un témoignage de la gloire des troupes fribourgeoises à la fin du moyen âge.
En ligne depuis: 04.07.2012
Les Archives d'Etat de Fribourg possèdent toute une série de livres des bourgeois dont ceux-ci sont numérisés. Le premier et le second livres des bourgeois recouvrant la période allant de 1341 à 1769 sont les plus importants. Les livres des bourgeois permettent d'observer la bourgeoisie de la ville de Fribourg: d'une bourgeoisie très ouverte pour des raisons économiques au tournant des XIVe et XVe siècles, vers une fermeture progressive, jusqu'à un patriciat refermé sur lui-même durant le XVIIIe siècle. Avec ces livres des bourgeois, c'est-à-dire avec l'inscription contrôlée des nouveaux bourgeois sur des listes, qui peuvent avoir depuis l'origine la forme d'un livre, les villes surtout de grande et moyenne taille – qui connaissent une évolution politique et économique certaine à la fin du Moyen Age – réagirent à l'essor démographique, à l'immigration et aussi à la grande peste (milieu du XIVe s.), qu'elles cherchent ainsi à réguler. Le second livre fut commencé en 1416 à la suite d'une planification consciente du chancelier de la ville, Petermann Cudrefin, qui avait rédigé depuis 1396 le premier livre et l'avait trouvé très “désordonné”.
En ligne depuis: 23.06.2014
Cette megillah est constituée de trente médaillons circulaires de texte, entourés par une décoration gravée et polychrome de type floral, animal et architectural baroque. Ce rouleau peu connu est l'un des six rouleaux complets composé du motif « lion, agneau et ours », produit par le célèbre graveur Shalom Italia (c. 1619-1664). Ce dernier a aussi gravé de nombreux rouleaux d'Esther de différents motifs qui sont toujours conservés dans des collections particulières, musées et bibliothèques du monde entier.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'état de conservation précaire du volume (la reliure et plusieurs fascicules manquants, les coutures défaites, les changements de couleur dus à diverses substances) témoignent de l'usage intensif auquel fut soumis le volume au cours des siècles. Les recettes qui couvrent divers domaines (médecine humaine et vétérinaire, cuisine), datent du XVème au XVIIème siècle. Le manuscrit fut déposé aux archives d'Etat avec les archives de la famille patricienne lucernoise des Balthasar.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le volume, de petit format, rejoignit les Archives cantonales en 1988 par le biais d'une donation. Une note de propriété sur la page de garde laisse penser qu'il provenait du sud de l'Allemagne. Le petit livre, rédigé dans une écriture maladroite, contient des recettes et des instructions, dont quelques-unes sont plutôt à situer dans le champ de la magie.
En ligne depuis: 13.10.2016
Autographe des leçons données au jeune roi Louis XIII (1601-1643) par ses précepteurs, le philosophe et humaniste Nicolas Le Fèvre (1544-1612) et Monsieur de Fleurence. A la traduction du latin en français d'extraits de l'œuvre de l'Empereur Manuel Paléologue pour son fils Jean, Praecepta educationis regiae, écrite de la main du jeune prince, fait suite la transcription d'une sentence latine écrite par un précepteur sur laquelle continuer l'enseignement. Le manuscrit fut offert en 1796 à la Bibliothèque de Samuel de Chambrier, un homme politique et historien de Neuchâtel.
En ligne depuis: 22.03.2012
Au début du manuscrit, on lit (adaptation en français moderne) : « Faits et gestes des Comtes de Neuchâtel, depuis Conrad dixième et dernier roi de la Haute et Basse Bourgogne jusqu'au siècle courant. Description des villes et principales contrées de la Principauté de Neuchâtel en Suisse et Haute Allemagne, anciennement dite Helvétie. Description du Mont Jura ». En un seul volume, ce manuscrit anonyme sur papier, avec reliure en parchemin, a appartenu à un dénommé François Gallandre en 1687. Il se compose de deux parties distinctes, numérotées séparément. Il comporte des récits historiques sur les Comtes de Neuchâtel, entre le Xe et le XVIIe siècle.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit historique en français, avec quelques textes en latin, a été légué par la famille Merveilleux à la bibliothèque en 1822. Il se présente sous la forme de quatre cahiers séparés, cousus, dont un avec une reliure en parchemin. Leur format est irrégulier, avec certaines pages découpées. De nombreux feuillets écrits par une autre main ont été intercalés et inclus dans la pagination. Le cahier 4 contient une liste de blasons et armoiries avec croquis.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit historique en français, avec quelques textes en latin, a été légué par la famille Merveilleux à la bibliothèque en 1822. Il se présente sous la forme de quatre cahiers séparés, cousus, dont un avec une reliure en parchemin. Leur format est irrégulier, avec certaines pages découpées. De nombreux feuillets écrits par une autre main ont été intercalés et inclus dans la pagination. Le cahier 4 contient une liste de blasons et armoiries avec croquis.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit historique en français, avec quelques textes en latin, a été légué par la famille Merveilleux à la bibliothèque en 1822. Il se présente sous la forme de quatre cahiers séparés, cousus, dont un avec une reliure en parchemin. Leur format est irrégulier, avec certaines pages découpées. De nombreux feuillets écrits par une autre main ont été intercalés et inclus dans la pagination. Le cahier 4 contient une liste de blasons et armoiries avec croquis.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit historique en français, avec quelques textes en latin, a été légué par la famille Merveilleux à la bibliothèque en 1822. Il se présente sous la forme de quatre cahiers séparés, cousus, dont un avec une reliure en parchemin. Leur format est irrégulier, avec certaines pages découpées. De nombreux feuillets écrits par une autre main ont été intercalés et inclus dans la pagination. Le cahier 4 contient une liste de blasons et armoiries avec croquis.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit contient les statuts civils (ff. 1-128), pénaux (ff. 130-163) et matrimoniaux (ff. 165-170) du district de Haute-Engadine de 1665 avec des ajouts jusqu'en 1762, ceux-ci copiés dans une écriture différente. Suivent la traduction du pacte fédéral de 1524 (ff. 172-177) et celle de l'alliance héréditaire avec les comtes du Tyrol de 1518 (ff. 178-185). Les statuts s'achèvent par un index (ff. 187-197). Suit enfin une liste des fonctionnaires du district de Haute-Engadine de 1563-1729 (ff. 210v-226r).
En ligne depuis: 29.03.2019
Décrit par Gustave Amweg comme les Mémoires d'un Jurassien, ce manuscrit sur papier, qui appartenait à l'école cantonale de Porrentruy, comprend deux parties distinctes. La première comporte des comptes en allemand, répartis mensuellement, allant de 1670 à 1672 (p. 1-177). La deuxième (p. 181-358), rédigée en français, est le journal d'un homme – non identifié – écrit à la première personne, qui rapporte ses occupations au jour le jour (temps passé à l'étude, copies de lettres, poésies, etc.), ainsi qu'entre autres le récit d'un voyage de France en Italie.
En ligne depuis: 14.12.2022
Intitulé Protocol 3, le manuscrit contient des documents électoraux, des lettres de créances, et d'autres documents de Louis, abbé de Lucelle : « Protocol 3, anno 1473 super varia instrumenta electioni chartas visitatorias, litteras commendatitias credentiales, coeteraque formularia à Ludovico abbate Lucellensi ». Il comprend un index (fol. 159r-162v) et un ex-libris daté de 1630 sur la page de garde (V1r).
En ligne depuis: 08.10.2020
Le volume se compose d'une partie manuscrite et d'une autre imprimée, ainsi que d'un grand nombre de feuilles blanches. Pour la partie imprimée, certaines pages, des éditions de bulles papales, sont collées sur des feuilles de papier (p. 173-276), tandis que les autres – bref apostolique d'Alexandre VII pour réformer les constitutions de l'ordre cistercien paru en 1666 (p. 285-300), et un deuxième texte au contenu similaire de Clément IX paru en 1668 (p. 303-314) – ne le sont pas. En ce qui concerne la partie manuscrite, elle s'ouvre par une copie des privilèges de l'abbaye cistercienne de Lucelle, allant de 1186 à 1563 (p. 1-100), complétée par une deuxième série de privilèges pour la même abbaye, s'étendant de 1139 à 1646, copiée par une seconde main (p. 117-165). On trouve également des copies de deux brefs apostoliques de Clément VIII (p. 109-115 et 315-322), ainsi que celle d'une édition, Validitatis Capituli Generalis pro Reverendis PP. Abbatibus Germania, ord. Cist. Contra Reverendos abbates strictioris observantia parue en 1673 à Rome (p. 323-356). Vient ensuite une copie, datée de 1674, d'une série de documents, dont des décrets, en lien avec l'abbaye de Lucelle (p. 461-507).
En ligne depuis: 31.05.2024
Chroniques rédigées en latin par nonante-six mains successives jusqu'à la suppression de la Compagnie des Jésuites en 1773, les Annales présentent de façon pragmatique et sur une longue durée l'application des principes de la pédagogie des jésuites et donnent en outre des données très intéressantes concernant les personnes.
En ligne depuis: 23.06.2016
Agenda remplis de notes au jour le jour sur la vie du Séminaire des Jésuites à Porrentruy entre 1657 et 1670.
En ligne depuis: 13.10.2016
Agenda remplis de notes au jour le jour sur la vie du Séminaire des Jésuites à Porrentruy entre 1671 et 1680.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit contient la liste cumulative des Jésuites de la congrégation de la Purification de la Vierge de Porrentruy. La page de titre, particulièrement soignée, imite des ornements typographiques contemporains pour les initiales (p. 1). Du fait de la longue durée de ce recensement couvrant les années 1603 à 1707 (p. 240), les noms sont inscrits par de nombreuses mains différentes. Un index alphabétique et chronologique (p. 241-270) reprend l'ensemble de ces noms, qui sont en outre classés par fonctions (préfet, assistant, secrétaire, etc.). La deuxième partie du manuscrit, introduite par une page de titre inscrit en lettres capitales et daté de 1641 (p. 271), énumère les noms et diverses fonctions des Jésuites de Porrentruy dans l'ordre chronologique (jusqu'en 1681). Les pages suivantes contiennent, entre autres, les listes annuelles des élèves du collège jésuite de Porrentruy, jusqu'en 1720 (p. 402). La pagination ancienne du manuscrit est discontinue, car un certain nombre de pages ont été arrachées.
En ligne depuis: 31.05.2024
Initié en 1620 par Jean Henri Vest alors qu'il est établi à Fribourg-en-Brisgau (initiales p. 1), le recueil est conçu à l'origine comme un Stammbuch (livre de famille) consignant la généalogie et les alliances de la famille Vest, avec les armoiries correspondantes. Les armoiries augmentées concédées à titre honorifique par l'empereur Rodolphe II en 1582 au comte palatin Jean Vest, père de Jean Henri, sont répétées à plusieurs reprises. Le recueil apporté à Porrentruy en 1667 par Humbert Henri Vest, passe aux mains des Grandvillers à la suite du mariage de sa fille Marie Hélène Vest (1693-1761), dernière représentante de la branche locale, avec Frédéric François Ignace Xavier Grandvillers (1690-1727) en 1716. Les Grandvillers le complètent avec leurs armoiries et celles de familles apparentées (p. 51-85 et 138-139, etc.). Né et mort à Delémont, l'avocat Conrad de Grandvillers (1813-1880), arrière-arrière-petit-fils de Marie Hélène Vest et dernier du nom, est également le dernier de sa famille détenteur de ce recueil, comme l'indique la signature « de Grandvillers avocat » (p. 1). C'est peut-être à lui que l'on doit, au XIXe siècle, l'ajout de quelques autres armoiries sans lien familial (p. 277-281), possiblement en vue de transformer le recueil en liber amicorum ou, plus largement, en Armorial jurassien, titre ajouté sur la reliure, probablement au XIXe siècle. Le fait que certaines armoiries liées à la famille Vest aient été découpées et recollées sur d'autres pages (p. 89-95) suggère un remaniement assez significatif du recueil à une date inconnue.
En ligne depuis: 06.09.2023
Ce manuscrit en parchemin contient plusieurs textes relatifs aux statuts du chapitre cathédral du diocèse de Bâle, déplacé depuis 1679 à Arlesheim. Le titre principal, très élégamment calligraphié – Statuta cathedralis ecclesiae Basileensis non tam renovata quam in meliorem ordinem redacta Anno Domini 1681 –, occupe la pleine page et précise la date de composition des statuts en 1681 (fol. 1r). Les incipits des quatre évangiles qui suivent sont timbrés d'une miniature représentant la face du Christ dans un médaillon à fond bleu (fol. 1v-s1r). Les statuts sont rédigés en latin, et plus rarement en allemand (entraînant un changement de style de l'écriture). A la suite de ce texte, se trouve une lettre de l'évêque Jean Conrad de Roggenbach datée de 1683 (fol. 37r-37v), puis la copie de la confirmation des statuts par Innocent XII, datée de 1693 (fol. 38r-44v). Ce volume a été acheté en 1857 à la vente de Felicis Schneider, imprimeur à Bâle, pour la Bibliothèque Petro-Mariana (fol. V2r). Il aurait ensuite appartenu à l'évêque de Bâle Eugène Lachat, comme le précise Louis Vautrey dans sa monumentale Histoire des évêques de Bâle (vol. II, 1886, p. 267, n°3).
En ligne depuis: 31.05.2024
Témoin exceptionnel de l'immense chasse aux sorcières qui s'est abattue sur l'Europe du XVIIe siècle, ce volume contient les liasses de 67 procès de sorcellerie instruits et jugés sur la Montagne de Diesse, dans le Jura bernois, entre 1611 et 1667. Les confessions des 56 femmes et 11 hommes, transcrites dans leur forme définitive par les greffiers de justice, étaient relues à l'accusé au moment du jugement pour que celui-ci les confesse publiquement.
En ligne depuis: 17.12.2015
Il s'agit de la plus ancienne copie conservée d'un récit épique en vers de Gian Travers sur les événements survenus pendant la guerre du château de Musso en 1525/1526, écrit en 1527. Cette chronique est le plus long texte connu en romanche. Le copiste signe du nom de Johan Schucan de Zuoz, lequel est, au moment de la copie, prêtre protestant à Zernez.
En ligne depuis: 14.12.2017
Contient le texte du drame de Joseph dans une version de Basse-Engadine (ff. 1-74) qui est issu du drame publié à Zurich en 1540, « Ein hüpsch nüwes Spil von Josephen (…) », attribué à Jacob Ruf. Des indices convergents, comme les déclarations de Chiampell (Placidus Plattner, Ulrici Campelli Historia retica, Basel Schneider, T. 2 1890, 353), l'orthographe et la langue des transcriptions, suggèrent qu'il s'agit ici de l'unique copiée conservée du drame de ce même Chiampell, mis en scène en 1564 à Susch. A la fin du manuscrit se lit un dialogue entre un pasteur protestant et un malade (ff. 75-77), ainsi que quelques prières (ff. 78-80), traduites de l'allemand par le copiste même du texte, Baltasar Valantin.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit contient en premier lieu la traduction des statuts en latin du cercle de la Haute-Engadine de 1563, avec des ajouts allant jusqu'en 1618, par la première main (ff. 1-245a). Les ajouts des années 1624-1654 sont d'une autre main, ou ajoutés plus tard comme les ff. 245b-254a. Viennent ensuite les traductions de l'allemand d'autres textes importants à caractère juridique écrits par la première main : la Charta da la Lia de 1524 (ff. 262-267), les articles de Coire de 1523, puis de Ilanz en 1524 (ff. 268-271), les Artichels da cumoenas Trais Lias de 1527 (ff. 272-278), un traité de la Ligue de la Maison-Dieu cun l's sett chantuns Schwizers de 1498 (ff. 279-282) et l'Union héréditaire de 1518 entre l'empereur Maximilien et l'évêque de Coire au sujet de l'Engadine (ff. 283-289). Suivent encore les statuts (ff. 291-295) de la première main et l'index des ajouts (f. 296) de la deuxième main. Le commanditaire est Peider Curtin, Landmann du district Sur Funtauna Merla en Haute-Engandine de 1619-1620. Selon une note figurant sur la page de titre, les statuts auraient été écrits par le pasteur protestant et notaire Lüci Papa.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le Livre Blanc de Sarnen fut écrit par Hans Schriber (1436–1478), chancelier d'Obwald. Il fut appelé « Livre Blanc » parce que, à l'origine, il était conservé dans une reliure en peau de porc de couleur blanche. Il contient la copie des privilèges, des pactes et des plus importantes décisions du tribunal arbitral de la Landsgemeinde d'Obwald depuis 1316, et fut écrit, pour sa partie principale, en 1470/71. Ce cartulaire, le plus important de la chancellerie d'Obwald à la fin du Moyen Age, est conservé encore aujourd'hui dans les Archives cantonales. Le livre doit sa célébrité au fait qu'il contient le plus ancien récit de la légende de la fondation de la Confédération en seulement 25 pages (p. 441–465). L'histoire de Guillaume Tell et du fameux tir dans la pomme y sont racontés. (« Livre Blanc » p. 447: Nu was der Tall gar ein güt Schütz er hat oüch hübsche kind die beschigt der herre zü imm / vnd twang den Tallen mit sinen knechten / das der Tall eim sim kind ein öpfel ab dem höupt müst schiessen …).
En ligne depuis: 22.03.2012
Le Mss 12 est un recueil réalisé par plusieurs mains entre 1553 et 1653. La première partie, qui est la plus longue – Mss 12,1 (pp. 1-147) –, décrit la réglementation de l'industrie minière mise en place en Basse-Autriche au milieu du XVIe siècle. Il s'agit d'une copie de l'édition officielle du « Bergk Ordnung » qui fut écrite à la cour de l'archiduc d'Autriche et imprimée en 1553 par Hans Syngriener (Johann Singriener le Jeune [ ?-1562]) à Vienne (exemplaire de l'Eisenbibliothek : EM/Cr 48). Le nom de Syngriener est mentionné après l'index à la fin du manuscrit (p. 147). Le manuscrit débute avec une déclaration établissant l'autorité de Ferdinand de Habsbourg [1503-1564], alors archiduc d'Autriche (pp. 1-2). Suit une série de 208 articles numérotés qui prennent en compte un grand nombre de facteurs, allant de la manière dont les puits et les fosses minières doivent être établis au traitement des anciennes galeries et à l'emploi de la main-d'œuvre qualifiée (pp. 2-133). Ce manuscrit se termine par une déclaration finale (pp. 133-134) et un index complet des différents articles (pp. 135-147). La deuxième partie – Mss 12,2 – constitue en une étude de cas décrivant l'histoire et le fonctionnement de l'extraction et de la production du fer en Haute-Styrie. L'addendum à ce rapport contient des annotations marginales d'une main différente offrant des commentaires additionnels. Le manuscrit a été acquis à Vienne en 1956.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, réalisé vers 1700, mentionne dans le titre l'empereur Leopold (Ier, régnant de 1658 à 1705). L'identité de Giovanni Battista Coene de Passau, qui se présente comme l'auteur, reste obscure et nous ne possédons aucune autre information sur son compte. Les noms des métaux et des autres matériaux, avec lesquels Coene a réalisé ses expériences, ne sont pas écrits en toutes lettres dans le texte mais désignés à travers leurs symboles alchimiques (signes des planètes etc.) Etant donné que ceux-ci se rencontrent en grand nombre, le texte n'est pas facilement lisible et compréhensible. Le rapport étroit du manuscrit avec l'alchimie est également attesté par le fait que Coene se réfère à Paracelse (1493/94-1541), par ex. dans le dernier bref chapitre intitulé « Che cosa il Balsamo Samech de Paracelse » (pp. 101-102). En outre, Coene nomme le « Testamentum » (pp. 99-100), dont il indique encore comme auteur Raymond Lulle (1232/33-1315/16), mais qui aujourd'hui est considéré comme un écrit du pseudo-Lulle. – A l'intérieur du chapitre, les différents paragraphes sont numérotés, tandis que dans le dernier quart du manuscrit cette numérotation semble avoir été ajoutée dans un second temps (pp. 81-102). A la fin du manuscrit, la numérotation des pages est erronée (au lieu des pp. 70 et suivantes, il faut lire pp. 97 et suivantes). – Le manuscrit a été acquis en 1952 en Italie.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit copié en 1661, soit de la main, soit au nom de Johann Nikolaus Freiherr von Grandmont [?-1689] (p. 11), résume les règlements établis pour l'extraction du fer dans la vallée du Fricktal entre le Rhin et le Jura, qui faisait alors partie de l'Autriche antérieure (aujourd'hui canton d'Argovie). Il décrit la forme et la portée d'une activité économique industrielle hautement spécialisée dans une région qui avait été dévastée au cours des décennies précédentes par la Guerre de Trente ans. Le document se concentre sur huit ordonnances entrées en vigueur entre 1629 et 1649 et fait également référence à des règlements de juillet 1653. Il contient une liste sommaire des ordonnances avec leur date d'application (pp. 27-28). Le manuscrit fut donné à l'Eisenbibliothek en 1952 par le Prof. Dr. K. Schib (Schaffhouse).
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit contient les statuts complets de la commune de Sils i.E. de 1591, 1601, 1606, 1617, 1621 et 1626. Les corrections et les ajouts des statuts de 1596 furent intégrés dans les statuts des années 1591, ceux de 1611 dans les statuts de 1606, ceux de 1631 et 1636 ajoutés sur quelques folios dans les statuts de 1626. Après le texte des statuts se trouve à chaque fois une liste des estimations cadastrales. Le manuscrit contient en outre les comptes annuels de la commune de 1606 à 1651, ainsi que d'autres résolutions de l'assemblée communale.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce petit volume contient un recueil d'oeuvres pour l'orgue et de chants spirituels, parmi lesquels des exemplaires uniques de Tarquinio Merola, Martin Benn, Jakob Bannwart (musique d'orgue) et d'Isabella Leonarda (mottet de son Opus 1 perdu). Le recueil fut réalisé « Ad usum Jo: Victoris Ruossingeri Solodorensis. Ao 1656 ». Le copiste fut probablement le même Johann Victor Russinger (1630-1700), alors chapelain et ensuite chanoine de Saint-Ours à Soleure. Durant le XIXème siècle, le petit volume s'est trouvé en possession du franciscain soleurois Franz Ludwig Studer (1804-1873) et rejoignit plus tard la bibliothèque cantonale de Soleure.
En ligne depuis: 08.10.2015
Les registres d'Ardüser débutent en l'an 1572 et finissent en 1614. La chronique constitue une source importante de la vie politique et sociale dans la région autrefois nommée « Alt Fry Rätien ». La « Rätische Chronik » de Hans Ardüser fut découverte dans les années 70 du XIXe siècle par le directeur du lycée cantonal des Grisons J. Bott et donnée à imprimer. Une grande partie de la Chronique est composée de comptes rendus des événements politiques de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle. Dans son ouvrage, Ardüser rapporte aussi des délits, l'exécution des sorcières et, entre autres, des événements météorologiques exceptionnels avec leurs conséquences malheureuses sur les récoltes. A partir des éléments autobiographiques présents dans la « Rätische Chronik », il semble qu'Ardüser est un lecteur cultivé. On peut déduire que sa connaissance de ces divers thèmes lui vint des sources écrites comme les registres paroissiaux, les bulletins d'informations qui circulaient alors, les écrits officiels, et de ses contacts personnels avec des fonctionnaires, des mercenaires rentrant au pays, ou des commerçants de passage.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le volume contient les traductions en allemand des vies de saints saint-gallois et des poésies occasionnelles du prêcheur, poète et musicien de la cathédrale de Saint-Gall, Anton Widenmann (1597-1641). Les pp. 29-129 contiennent la traduction de la vie de Gall de Walafrid, les pp. 283-317, 321-403, 407-448 et 459-481, la traduction des vies d'Othmar, Notker et Wiborada et les pp. 487-562 celles des moines saint-gallois Iso, Ratpert et beaucoup d'autres. Aux pp. 273-282 se trouvent les traductions de Widenmann des hymnes sur Gall et Othmar (en partie avec une notation musicale), aux pp. 448-458 d'autres chants ecclésiastiques. Le manuscrit se termine aux pp. 563-613 avec des poésies d'occasion pour les jours de fête. En outre, il contient aux pp. 1-28 et 131-271 cinq dialogues entre un ecclésiastique catholique et un protestant du Toggenburg portant sur des questions de religion, probablement enregistrées par l'abbé Pius Reher.
En ligne depuis: 13.06.2019
Manuscrit composite très intéressant pour l'histoire de la bibliothèque, composé de différents fascicules écrits entre 1680 et 1780 et reliés ensemble. Première partie (p. 7-121): catalogue des manuscrits du Père Hermann Schenk (1653-1706) datant des alentours 1700. P. Pius Kolb (1712-1762) y ajouta les nouvelles cotes vers 1750. Kolb nota aussi dans le catalogue de Schenk l'absence des manuscrits. La plus grande partie d'entre eux ont été emmenés à Zurich en 1712 (deest). Seconde partie (p. 127-153 et p. 162-167): liste des bienfaiteurs de la bibliothèque (Monumentum gratitudinis dedicatum benefactoribus Bibliothecae), commencée en 1680 et continuée jusqu'en 1780. Des dons extraordinaires faits à la bibliothèque jusqu'en 1567 furent inscrits rétroactivement, comme par ex. (p. 133) pour l'année 1595 la « donation » d'un grand globe terrestre et céleste par le pharmacien Lukas Stöckli de Constance. Les dons mentionnés concernent souvent des objets du cabinet des curiosité et des raretés de la bibliothèque. Troisième partie (p. 155-161): livres acquis durant l'abbatiat de Joseph von Rudolphi (1717-1740) entre 1717 et 1737. Quatrième partie (p. 169 et p. 175-187): livres de l'héritage du prince-évêque (1687-1696) et cardinal Cölestin Sfondrati, que le Père Hermann Schenk intégra dans la bibliothèque après sa mort. Cinquième partie (p. 191-234): liste des volumes de grand format de la bibliothèque, datant des alentours de 1700. Sixième partie (p. 237-270; fascicule volant séparé): liste rédigée par le Père Pius Kolb des plus beaux volumes de la bibliothèque, datant des alentours de 1750, intitulé Ilias in nuce. Septième partie (p. 275-280: feuilles volantes reliées): liste avec les cotes des manuscrits du Père Pius Kolb.
En ligne depuis: 23.06.2014
Journal de voyage de Georg Franz Müller, un voyageur alsacien (1646-1723). Müller séjourna au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, entre 1669 et 1682, comme soldat dans l'archipel indonésien et dessina dans son journal de voyage des hommes, des animaux et des plantes, qu'il avait rencontrés durant son voyage en Indonésie, via l'Afrique du Sud. Pour tous ces hommes, ces animaux et ces plantes, il composa aussi des poèmes simples et de temps à autre hésitants, qu'il écrivit, selon sa volonté, dans une écriture difficile à déchiffrer.
En ligne depuis: 23.12.2008
Copie réalisée par le moine de Saint-Gall Jodocus Metzler (1574–1639) des oeuvres de Colomban de Luxeuil: Instructiones I–XIII (p. 1–58), Exhortatoria S. Columbani in conventu ad Fratres (p. 58–60; l'attribution à Colomban est douteuse), Epistula IV (p. 60–70), Epistula VI (= Instructio XIV) (p. 70–72), De octo vitiis (p. 73–74), Epistulae III, II, V, I (p. 74–119). D'après ce qu'affirme Metzler à la p. 1, il transcrivit un manuscrit de Bobbio rédigé dans une écriture insulaire (ex manuscripto codice monasterii Bobiensis, litteris Hibernicis confecto); ce manuscrit n'a pas été conservé jusqu'à nos jours. Metzler acheva sa copie probablement en 1611, à l'occasion de son voyage à Rome, au cours d'une halte à Bobbio. Il s'agit du seul témoin manuscrit pour les lettres I-V de Colomban. Il est fort possible que la transcription de Metzler se fonde sur le même codex utilisé pour l'édition posthume de Patrick Fleming (Collectanea sacra, Löwen 1667; Fleming copia, en 1623, deux manuscrits de Bobbio également perdus aujourd'hui).
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit de petit format commence avec une description des festivités de la translation des reliques des saints Otmar et Notker Balbulus (Notker le Bègue) dans l'église de Saint-Otmar reconstruite en 1628 (p. 4-46). S'ensuivent des poèmes rédigés pour cette fête (p. 47-630). Ceux-ci sont en grande partie dus aux jeunes moines Athanasius Gugger, Basilius Renner et Chrysostomus Stipplin, qui ont tous fait profession en 1626, ainsi que de l'élève de l'abbaye Placidus Bridler (profès en 1630). La plupart des poèmes sont composés en latin, certains en allemand ou en grec. En général, plusieurs poèmes forment ensemble un emblème, qui se termine par une explication des images en prose, en latin et en allemand. Plusieurs emblèmes sont regroupés en thème sous forme d'affixio; une affixio est souvent suivie d'une annexe contenant des logogriphes (jeux de lettres) ou d'autres énigmes. Les images des affixiones de 1628 ne sont pas conservées, mais il ressort de la description des festivités de la translation que 976 feuilles de grand format avec des images, des vers et des explications étaient accrochées dans le cloître du monastère (p. 31-32). Aux pages 631-727 suivent d'autres emblèmes et discours des mêmes auteurs à différentes occasions de l'année 1631.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit en papier contient les chroniques du bibliothécaire de Saint-Gall Jodocus Metzler (1574-1639) : la plus longue d'entre elles est consacrée à l'histoire de l'abbaye de Saint-Gall (p. 11-750), suivie de celle d'Engelberg (p. 813-825), puis de Sankt Johann dans la vallée de la Thur (p. 829-840), et enfin par un catalogue des abbés de Saint-Magne de Füssen (p. 845-848). Cette copie a été réalisée par le conventuel de Saint-Gall Marianus Buzlin en 1613, tandis que les notes marginales sont de la main de Metzler. Une enluminure en pleine page sur parchemin ouvre le manuscrit (p. 13) : dans les marges latérales figurent les saints Gall (à gauche) et Otmar (à droite), au bas de la page sont représentées les armes de l'abbé Bernhard Müller (1594-1630), alors que le fond peint en bleu qui aurait probablement dû accueillir le titre est resté vide à l'exception d'ornements dorés dans les angles.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit, copié par le moine saint-gallois p. Victor Suter (1651-1714), contient dans six parties paginées séparément de brèves biographies de moines du monastère de Saint-Gall, avec quelques pages blanches intercalées. Première partie (Vitae patrum Sangallensium antiquorum) : vies de moines de Saint-Gall, à partir de Gall (pp. 1-97) ; vies de moines de Saint-Gall devenus évêques (pp. 97-112) ; vies de femmes comme Wiborada (pp. 113-117) ; annexe (pp. 118-120) : De Massina. Deuxième partie : vies de moines ayant vécu entre 1559 et 1636, Livre I (jusqu'à 1597) (pp. 1-107); index (pp. 108-109). Troisième partie : vies de moines ayant vécu entre 1559 et 1636, Livre II (depuis 1597) (pp. 1-163) ; index (p. 163). Quatrième partie : vies des frères lais de Saint-Gall (entre 1566 et 1638) (pp. 1-21) ; index (p. 22). Cinquième partie : index des moines de Saint-Gall, selon l'ordre des abbés sous lesquels ils ont prononcé leurs vœux, de l'abbé Eglolf Blarer (1426-1442) à l'abbé Pankraz Vorster (1796-1805) (pp. 1-53). Dans les entrées postérieures sont indiqués en plus de l'année de la profession et la date de décès, aussi le jour de la profession, la date et le lieu de naissance et les fonctions exercées par les moines. Les pp. 1-24 sont de la main de p. Victor Suter, les pp. 25-53 (jusqu'en 1829) ont été copiées par une deuxième main, les dates de mort entre 1830-1840 ont été ajoutées par une troisième main. Aux pp. 55-68, le catalogue des abbés de Saint-Gall et les moines célèbres. Sixième partie : saints et béats du monastère de Saint-Gall (pp. 1-3).
En ligne depuis: 18.06.2020